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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Le coup d'arrêt du tourisme va affecter durablement le secteur. Que l'on ne se fasse pas trop d'illusion, il n’y aura pas de solutions miracles même si les opérateurs sont de plus en plus nombreux à dénoncer tout haut ce que pour eux le gouvernement El Othmani ne veut pas voir.

Et dans l'indifférence des fins de mandats, il ne faut pas espérer grand-chose sur le front des politiques publiques.

Même dans l'éventualité d'un «plan Marshall» quasi improbable avant l'installation du futur gouvernement, encore faut-il que les compteurs des pertes s'arrêtent. Or, ici aussi, c'est loin d'être gagné pour une crise dont les déterminants sont avant tout conjoncturels. Là où le Covid-19 continue de dicter ses lois.


Le tourisme fait partie de ces industries qui ont besoin d'un traitement de cheval pour espérer se redresser. Quant aux espoirs d'une reconstruction par le tourisme national, ils auront été finalement un piètre refuge,  insuffisant et incertain faute d'un engouement de masse. Le rendurcissement du dispositif sanitaire n'ayant pas arrangé les choses.
 
   Les entreprises sortent très affaiblies financièrement, et c'est un euphémisme,  de ce qui restera sans aucun doute la plus grave crise dans l'histoire du secteur. Mais le plus terrible et le pire qui puisse arriver pour tout entrepreneur, c'est ce climat anxiogène doublé d’un manque de visibilité.
 
   En réalité, c'est un danger auquel s'expose l'économie tout entière. Car lorsque ce n'est pas la mise à mort tout simplement des entreprises qui est posée en filigrane, c'est alors  une autre spirale infernale qui guette: gel des investissements, des recrutements, baisse des perspectives de recettes fiscales,... Au-delà du tourisme, c'est donc, n’ayons pas peur du mot, une tragédie qu'il convient donc d'éviter.
 
Tourisme: Le ras-le-bol des opérateurs
 
Par Amin RBOUB | Edition N°:6082 Le 31/08/2021 | 

Un énième cri de détresse dans un contexte de zéro visibilité
La situation actuelle menace l’ensemble de l’écosystème
Hôteliers, voyagistes, association des investisseurs touristiques, guides (Anit)... L’ensemble de l’écosystème est dans l’impasse. Les professionnels dénoncent à l’unanimité l’absence totale de visibilité. Le contexte actuel ne se prête pas à l’optimisme. Le pic de la pandémie (avec une centaine de décès par jour!) doublé de la campagne électorale se traduisent par un silence radio auprès des pouvoirs publics.
 
 Le prolongement sine die de l’état d’urgence sanitaire préoccupe l’ensemble de l’écosystème du tourisme: hôteliers, investisseurs, opérateurs, guides... L’absence de visibilité compromet l’ensemble des acquis (Ph. L’Economiste)
 
   Depuis un moment, les instances de tutelle du Tourisme brillent par un silence assourdissant! D’autant plus que les dernières mesures restrictives prises par le gouvernement début août, notamment le couvre-feu dès 21h, ont eu l’effet de séisme auprès des opérateurs du Tourisme (hôteliers, restaurateurs, sites de loisirs...) au moment même où ils s’attendaient à la reprise de la pleine activité de la saison estivale. Plus encore, l’absence quasi-totale de touristes étrangers s’est ressentie sur le business.
 
  «Aujourd’hui, le contrat-programme, censé couvrir la période 2020-2022, est échu depuis 2 mois. Nous sommes théoriquement à mi-chemin de la période couverte (2020-2022), mais sans aucune décision prise et une concertation réduite à son minimum», dénonce l’Association nationale des investisseurs touristiques (ANIT). Dans ce même contexte de zéro visibilité, «toutes les doléances exprimées et les alertes lancées pour sauver le secteur sont restées lettre morte», s’insurge la Fédération nationale de l’Industrie hôtelière (FNIH).     
 
   C’est dire que l’heure est grave! Il en va de la survie des entreprises, du maintien d’activité dans les hôtels, de la préservation de milliers d’emplois auprès de l’ensemble d’activités touristiques... «En l’absence de solutions urgentes dans le contexte actuel, les situations économiques, sociales et financières... seront lourdes de conséquences», alerte la FNIH. 
 
   Auprès de la Confédération nationale du Tourisme (CNT), la nouvelle équipe dirigeante vient de tenir son premier conseil d’administration et a pris une série de résolutions. Parmi ces résolutions: «la mise en place d’une Task Force nationale pour une meilleure coordination ainsi qu’une plateforme de veille».

  Pour renouer avec la dynamique d’il y a quelques années et renforcer la compétitivité du secteur, les instances de la CNT en appellent à l’élaboration d’une stratégie audacieuse de rupture pour l’activité aérienne, l’amélioration des parts de marché ainsi que la promotion et surtout l’activation de leviers afin de redynamiser l’investissement touristique à travers le triptyque: foncier, financement et fiscalité (les 3 F).
 
   Dans ce même registre de solutions d’urgence, l’Association nationale des investisseurs touristique (ANIT) propose aux pouvoirs publics une série de requêtes et propositions. Parmi elles, la prorogation du mécanisme de l’indemnité forfaitaire (IF) au profit des ressources humaines... Idéalement jusqu’à 3 mois après la levée de l’état d’urgence sanitaire, ou du moins jusqu’au 31 décembre 2021 (mais avec effet au 1er juillet dernier). «Nous sommes convaincus que cette propagation est un minimum puisqu’il y a unanimité à propos de l’intensité et de la durée de la crise et surtout la lenteur de la reprise...
 
   A défaut, les dépôts de bilans voire les faillites, en grande partie retardées ou évitées, vont s’accélérer. Pire encore, les licenciements, évités depuis 18 mois, vont s’imposer à tous», alerte le bureau de l’ANIT.

Une série de requêtes et de propositions
 
La Confédération nationale du tourisme (CNT) avait saisi récemment le ministère de tutelle. Elle demande la reconduction d’une série de mesures d’accompagnement afin d’atténuer les effets de la crise du secteur. Parmi ces mesures, figure l’aide directe de l’Etat  (via la CNSS) aux travailleurs du secteur. L’aide ayant expiré fin juin dernier, les professionnels sollicitent sa reconduction, jusqu’au 31 décembre 2021. Dans la même veine, l’Association des investisseurs dresse une série de requêtes à caractère immédiat. Outre la prorogation du mécanisme de l’indemnité forfaitaire jusqu’à la fin d’année (31 décembre 2021), l’ANIT demande la «prorogation des reports de crédits divers pour l’ensemble des salariés du secteur (dûment déclarés à la CNSS) et ce, jusqu’à la levée de l’état d’urgence sanitaire idéalement, ou au 31 décembre 2021.
 
  L’ANIT propose également la conclusion des travaux initiés dès le 1é mars dernier avec le GPBM en vue d’un reprofilage volontariste et adéquat des crédits d’investissement et ce, avec le concours de la SNGFE (ex-CCG) et de sa tutelle.  «Ces chantiers formellement initiés par la ministre du Tourisme et le président délégué du GPBM ont été engagés depuis plus de 5 mois, mais sans aucune suite ni résultat probant», tient à préciser l’ANIT.
 
Amin RBOUB
 
Source : Journal L’Economiste 
 

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 2 Septembre 2021


Usant de son second droit de réponse à des propos fallacieux du représentant de l’Algérie, Soufiane Mimouni, au sujet de prétendues autodétermination du « peuple du Sahara occidental » et « occupation du Sahara par le Maroc », lors du séminaire du C24 pour les caraïbes à la Dominique, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale a regretté que son collègue algérien ait eu recours à l’insulte, à l’invective et au dénigrement dans sa réponse à l’argumentaire marocain, méprisant ainsi le ton qui sied à une réunion onusienne, faisant remarquer que « l’insulte est l’arme des faibles ».


Diplomatie Internationale : Omar Hilale: « Le Peuple Kabyle existait bien avant la création de l’Etat algérien 

   M. Hilale a, par ailleurs, souligné que l’autodétermination des populations du Sahara marocain a été achevée avec le recouvrement par le Maroc de ses provinces sahariennes, et s’exerce quotidiennement par ces populations, depuis lors, et ce à travers plusieurs actes fondateurs et des actions politiques fortes, dont notamment :

– La défense de l’intégrité territoriale du Royaume à tous les niveaux sur le plan national et diplomatique à l’international.

– L’appropriation des différentes échéances électorales et référendaires, ce qui est l’expression suprême du droit à l’autodétermination et ce dans un climat serein, calme et responsable, confirmé par les rapports du Secrétaire général de l’ONU au Conseil de Sécurité.

-La participation massive aux élections législatives, municipales, communales et régionales, en s’honorant du taux de participation le plus élevé du Royaume, soit plus de 65%, ce qui n’est nullement le cas de la participation epsilonesque de 0,1 % en Kabylie, en Algérie.

 

– Le choix des populations des provinces du Sud du Royaume d’édifier au Sahara une société pacifique, inclusive, ouverte, tolérante et résolument attachée à la démocratie et au respect des droits de l’Homme.

– La contribution de ces populations à l’essor socio-économique et culturel du Sahara marocain.

-L’engagement au quotidien de toutes les composantes sociétales du Sahara, particulièrement les jeunes et les femmes, à la mise en œuvre du Nouveau Modèle de développement des provinces du Sud, initié par Sa Majesté le Roi, depuis 2015.

Lire aussi: Omar Hilale: «Le dossier du Sahara est réglé et définitivement clos»

 

– L’évasion de dizaines de milliers de sahraouis marocains des camps de Tindouf au risque de leur vie, et leur retour à la mère patrie, le Maroc. Plus de 20.000 personnes ont fui les camps de Tindouf et plusieurs dizaines ont été tuées par l’armée algérienne ou par les mercenaires du « polisario » en tentant de s’échapper.

  Et l’ambassadeur du Maroc de résumer que l’autodétermination est un acte citoyen et volontaire au quotidien au Sahara marocain.

  Il a, par la suite, remis le représentant de l’Algérie à sa place, suite à sa énième dérive et la récurrence obsessionnelle de son pays au sujet du présumé droit du Sahara marocain à l’autodétermination et sur ce qu’il a qualifié, avec insolence, de soi-disant, « dernière colonie de l’Afrique et d’état colonisateur ».

L’ambassadeur du Maroc a pris les participants à témoins en s’interrogeant: Quel territoire ou pays invités à ce séminaire ont-ils un voisin belliqueux qui leur impose un conflit armé depuis des décennies et les agresse par un groupe séparatiste armé interposé ? Aucun. Seule l’Algérie est coupable de cette unique anomalie gravissime à l’égard du Maroc et de son Sahara.

   M. Hilale a, ensuite, rappelé à l’ambassadeur algérien que « l’autodétermination est un principe universel et onusien, qui ne doit souffrir d’aucune sélectivité et qui doit bénéficier à toutes les populations, surtout celles qui subissent une occupation depuis des décennies », ajoutant, dans ce cadre, que « l’Algérie qui se gausse, en toute occasion, de le réclamer avec monomanie pour le Sahara Marocain, oublie qu’il y a des populations dans son propre pays qui réclament de pouvoir bénéficier de ce même droit à l’autodétermination ».

  Et le diplomate marocain d’ajouter que « le Peuple Kabyle, qui existait bien avant la création de l’Etat algérien, a le droit lui aussi de s’autodéterminer. Pourquoi l’Algérie lui dénie ce qu’elle exige pour les marocains du Sahara, en allant jusqu’à imposer au Royaume un conflit depuis 45 ans, par un groupe armé séparatiste ? Et pourquoi les représentants du Peuple Kabyle n’ont pas le droit d’être présents dans cette réunion du C24 ? Ils ont eux aussi le droit de s’exprimer librement sur leur avenir », a-t-il conclu.

Source : H24 Infos






 




Par Med Mohamed Rial le Jeudi 2 Septembre 2021 | Commentaires (0)


Réagissant à “la lecture lacunaire et sélective de l’histoire du Sahara marocain”, par le Représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, Sofiane Mimouni et qui n’a malheureusement, d’autre but que d’induire en erreur l’audience lors du séminaire de C24 dans les Caraïbes, l’ambassadeur du Royaume, Omar Hilale a souligné que “pour le Maroc, le différend régional autour du Sahara marocain est définitivement réglé. N’en déplaise à l’Algérie, le Sahara marocain a été totalement décolonisé. Le Sahara marocain est revenu définitivement au Maroc. Le Sahara marocain a été réintégré grâce au droit international, grâce à la négociation et grâce à l’Accord de Madrid, dont l’Assemblée générale de l’ONU a pris note dans sa résolution de décembre 1975”.


Omar Hilale : Intervention magistrale lors du C24    Le dossier du Sahara “est réglé et définitivement clos
Qu’il soit bien entendu, le problème du Sahara est clos. La population du Sahara vit paisiblement dans ces Provinces marocaines et elle jouit pleinement de l’ensemble de ses droits, comme l’a affirmé madame Ghalla Bahiya, vice-présidente de la Région de Dakhla Oued Eddahab, qui a participé au séminaire, sur invitation de la Présidente du C24, en tant que représentante démocratiquement élue de la région du Sahara marocain”, a déclaré Hilale. Le diplomate marocain a ajouté que “Mme Ghalla est issue des élections régionales de 2015 au Sahara marocain.
  Le Royaume organise les élections de 2021, au niveau régional,  y compris dans ses Provinces du sud. Il y aura un renouvellement des élus. C’est ça le Sahara, c’est la démocratie participative, l’inclusivité générationnelle. C’est surtout le droit de tout un chacun, de participer à la vie quotidienne du Sahara”. Et de poursuivre que “la présentation faite par l’élue du Sahara, Mme Ghalla, devant le C24 est une photo très exhaustive, très concrète sur la vie des populations au quotidien, sur leur participation au processus électoral, au développement économique et à l’épanouissement de la culture en général, mais aussi de la culture Hassani”.
“Nous avons entendu aujourd’hui de larges soutiens au processus politique et à l’Initiative d’autonomie de la part de l’écrasante majorité des membres du C24. C’est pourquoi je voudrais les assurer tous que, malgré l’adversité de l’Algérie, malgré la poursuite de cette politique algérienne hostile à l’égard du Maroc, d’interférence et d’armement d’un groupuscule armé séparatiste, depuis 45 ans, le Maroc demeure résolument attaché au processus politique exclusivement onusien”, a affirmé Hilale, assurant que “le Maroc reste engagé avec les Nations Unies et attend la nomination d’un Envoyé Personnel pour reprendre le processus politique des tables rondes, là où il s’est arrêté avec l’ancien président allemand Horst Kohler”.

Le diplomate marocain a rappelé, dans ce cadre, que ce sont l’Algérie et sa marionnette le “polisario” qui retardent la nomination d’un nouvel Envoyé Personnel du Secrétaire Général, et ce suite à leur opposition, avec des prétextes fallacieux, à plusieurs propositions de Antonio Guterres, notamment les anciens Premier ministre roumain, Petre Roman et le ministre des Affaires étrangères du Portugal, Luis Amado, alors que le Maroc les a acceptés en un temps record. Nous espérons vivement que l’Algérie donnera, cette fois-ci, son accord pour le prochain candidat, sans tergiversation ni faux fuyants, a-t-il déclaré.
“Il y a un processus politique dans lequel le Maroc s’est engagé. L’Algérie y est partie prenante, n’en déplaise à son Représentant permanent, qui est intervenu avant moi”, a rétorqué le diplomate marocain, en interpellant l’ambassadeur algérien: Pourquoi le ministre algérien Ramtane Laamamra est venu s’asseoir avec nous et l’Envoyé Personnel à la dernière Table Ronde de Genève? Pourquoi les résolutions du Conseil de Sécurité citent cinq fois nommément l’Algérie? Ce n’est point parce que son pays est un simple observateur, comme tente de nous le faire croire le représentant de l’Algérie, mais parce que son pays est bel et bien partie prenante principale à ce différend régional”.
L’ambassadeur Hilale a, en outre, contredit les assertions trompeuses et mensongères de l’ambassadeur de l’Algérie au sujet du référendum. “Comme le Royaume l’a expliqué lors des deux tables rondes, et comme il n’a cessé de le répéter depuis longtemps, le référendum est devenu bel et bien obsolète. Toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 21 ans, suite à l’échec du plan de règlement, n’évoquent plus, de quelque manière que ce soit, le référendum. A contrario, ces résolutions consacrent exclusivement la solution politique, qui signifie une solution négociée”, a-t-il dit, rappelant, également, que même les résolutions 1514 et la 1541 de l’Assemblée générale, prévoient différentes options, dont toute solution qui aura été agréée et négociée par les parties. “Et bien, c’est ce que le Maroc a fait durant ces années et particulièrement durant les deux tables rondes de Genève. Et c’est ce qu’il continuera de faire avec optimisme et engagement, avec le Secrétaire Général, avec son Envoyé Personnel et avec bien sûr la présence, la contribution et la participation de l’Algérie à ce processus politique”, a déclaré le Représentant du Maroc à l’ONU.
Enfin, Hilale a réaffirmé avec force “que pour le Royaume du Maroc, le processus politique, c’est la négociation de l’Autonomie, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume. C’est une offre, une Initiative que le Maroc a mise sur la table et qui a été discutée lors des deux tables rondes à Genève, en présence des ministres des Affaires étrangères algériens, Abdelkader Messahel à la 1ere Table Ronde et Ramtane Laamamra à la seconde”.
“L’Initiative d’Autonomie est la seule et unique possibilité pour, comme le stipule la résolution 2548, évoquée par le Représentant algérien, parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis au différend régional sur le Sahara marocain. L’Autonomie est également qualifiée dans cette résolution, comme la solution sérieuse et crédible à ce conflit artificiel”, a précisé Hilale avant de conclure: “Point de solution en dehors de l’Autonomie. Avec l’Autonomie sous la Souveraineté marocaine, la solution est possible, avec tout le monde. A cet effet, mon pays tend la main à toutes les parties, comme il l’a fait de tous temps”.
 
SOURCE : https://www.infomediaire

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