Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Dépôt des candidatures jusqu’au au 1er juillet 2021
L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a lancé un concours pour identifier les meilleures idées qui devraient permettre aux communautés rurales de se remettre des effets de la pandémie de COVID-19.
Le sens, les expériences authentiques, les voyages uniques… font partie des nouvelles tendances de voyages, notamment pour le tourisme de nature et de plein air.
Comme cette tendance devrait s’accélérer avec la relance du tourisme, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a lancé un concours pour identifier les meilleures idées qui devraient permettre aux communautés rurales de se remettre des effets de la pandémie de COVID-19.
Cette initiative vise à soutenir le tourisme rural « en tant qu’outil essentiel pour lutter contre le dépeuplement, promouvoir l’inclusion et réduire les inégalités régionales en matière de revenus et de développement ».
Les candidatures sont désormais ouvertes dans quatre catégories :
Les personnes – nul ne doit être laissé pour-compte : des projets qui encouragent la création d’emplois et d’opportunités, favorisent l’autonomisation des femmes et des jeunes, et créent des opportunités pour les groupes vulnérables dans les zones rurales.
La planète – reconstruire en mieux : des projets liés à la promotion et à la protection des ressources naturelles, y compris la prise en compte de l’impact du tourisme sur le changement climatique, ainsi que sur les déchets et la consommation des ressources.
La prospérité – opportunités de croissance : des start-up qui proposent des solutions innovantes grâce à de nouveaux modèles d’entreprise, des instruments qui favorisent l’accès au financement, aux marchés et au marketing pour le tourisme dans les zones rurales.
Propulsion de la technologie rurale : mise en œuvre de nouvelles technologies visant à promouvoir le tourisme et le développement dans les zones rurales.
La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 1er juillet 2021. Les lauréats seront invités à participer à l’Assemblée générale de l’OMT, qui se tiendra à Marrakech (Maroc), en octobre prochain.
Les start-ups lauréates pourront profiter d’un mentorat et d’un appui de l’OMT et de ses partenaires, ainsi que d’opportunités d’investissement.
Les entreprises pourront également faire partie du réseau d’innovation de l’OMT, de l’initiative pilote de l’OMT des Meilleurs villages du monde pour le tourisme et pourront également prétendre à des bourses d’études à la Tourism Online Academy.
Source : www.tourmag.com
Travelport vient de lancer sa nouvelle plateforme, qui vise à transformer le modèle traditionnel du GDS, pourtant basé sur des algorithmes particulièrement performants capables de mixer prix/disponibilité avec une productivité inégalable. Mais la nécessité de pousser du rich content via XML, avec comme objectif d’apporter de la valeur ajoutée aux offres, implique un basculement technologique.
Les compagnies aériennes traditionnelles comme les GDS, n’étant pas natives de ce langage, à l’inverse des compagnies low cost, doivent se remettre en cause. Alors, qu’en est-il des milliards d’euros d’investissement consacrés par les GDS depuis plus de 20 ans pour garantir la meilleure productivité possible des réservations ? Fonds perdus ou capacité de rebond préservée ? Nous avons interviewé Damiano Sabatino de Travelport.
Interview de Damiano Sabatino, Vice-President et Managing Director Account Management Europe de Travelport
i-tourisme : Vous lancez Travelport + (voir article). Encore un investissement en millions d’euros, voire plus ! Est-ce une course en avant ? Pensez-vous pouvoir gardez votre leader ship métier ? En un mot, qu’en est-il de votre pérennité ?
Damiano Sabatino : Votre question est la réponse. Elle pose l’alternative que le marché observe en ce moment. S’appuyer sur une expérience et des acquis, en l’occurrence les nôtres, ou pour partir d’une page blanche en mode agile afin de créer une disruption suffisante pour emporter la mise ! Mais nous pensons avoir la réponse. Nous avançons en parallèle. Le système ATPCO/ OAG perdure au sein de notre plateforme et cohabite avec d’autres langages. Voilà toute la différence entre le modèle GDS et la plateforme.
i-tourisme : Pouvez-vous développer ?
Damiano Sabatino : Le modèle GDS gravite autour du langage ATPCO/ OAG. Aujourd’hui, cela ne suffit plus. NDC exige le recours au langage XML en particulier pour pousser les flux des ventes additionnelles avec force photos et vidéos. La rupture se situe là. D’où le lancement d’une plateforme qui autorise la gestion de flux de nature différente. Tout repose dorénavant sur multiplication des API qui permet de connecter autant de sources que souhaité. La révolution elle est là. C’est celle des API.
i-tourisme : Alors entre GDS et start-up innovante ?
Damiano Sabatino : Et bien justement, Traveport + est une plateforme qui gère aussi bien les langages ATPCO/OAG ou l’XML, qu’une interface géniale lancée par une start up créative. Nous prenons tout ce que le marché montre d’utile, sans discriminance, du moment que l’objectif consiste à améliorer la distribution des offres.
i-tourisme : Vous ne craignez donc pas une concurrence nouvelle avec des nouveaux entrants ?
Damiano Sabatino : Ils ne s’affichent pas comme des concurrents, mais comme des partenaires. Nous les encourageons. De toutes les façons ils auront besoin de notre contenu pour alimenter leur applicatif. En finalité, nous sommes passés d’un modèle fermé à un modèle ouvert grâce aux API. Traveport + devient une plateforme multi flux gérant l’agrégation très puissante d’ATPCO/OAG comme d’autres outils SBT, s’ils présentent des avantages utilisateurs pour la distribution.
i-tourisme : Mais soyons clairs. Vous évoquez la puissance d’ATPCO/OAG. Vous auriez pu également souligner la rapidité des temps de réponse : elle est infime au point que les agences obtiennent le retour de leur requête en temps réel, soit immédiatement. Comment va réagir la distribution si les temps d’attente s’allongent avec le rich content ?
Damiano Sabatino : Il s’agit en effet de placer le curseur au bon endroit. Tout se mesure. Si 2 secondes de temps de réponse représentent la jauge maximum tolérée par la distribution, il faut rester dans cette fourchette. Tout est une question d’équilibre entre la productivité attendue lors d’une requête et la richesse du contenu. L’objectif reste de basculer sur le langage XML sans diminution des performances.
i-tourisme : Quoiqu’il en soit, à date, NDC est loin de remplacer ATPCO/AOG.
Damiano Sabatino : IATA prévoyait il y a 2 ans, une migration progressive avec seulement, à court terme, une vingtaine de compagnies aériennes capables d’exploiter NDC. Avec la crise du Covid, le calendrier vient d’exploser. Mais de notre côté, nous avons toujours pensé qu’il fallait compter avec le temps. Impossible de muter d’un système à un autre du jour au lendemain. C’est bien pour cette raison que les réservations peuvent s’effectuer, en toute transparence, sur les deux langages en parallèle, la mieux-disante ressortant. Une plateforme ouverte vous autorise à tout mixer en parfaite flexibilité.
i-tourisme : Donc une migration progressive. Pour conclure, les observateurs ne pronostiquent pas un retour à la normale avant 2024, voire plus loin… De votre côté, quelle est votre analyse ?
Damiano Sabatino : Nous mesurons le marché au niveau global, puisque Travelport est une entreprise mondiale aussi bien pour les réservations de vol, de train, des hôtels ou des voitures. Nous constatons déjà une reprise et elle est même forte au niveau domestique. De notre point de vue, avant 2024 le redémarrage sera significatif.
SOURCE : HYPERLINK « HTTPS://WWW.QUOTIDIENDUTOURISME.COM/ » HTTPS://WWW.QUOTIDIENDUTOURISME.COM/ PAR RÉMI BAIN-THOUVEREZ
À l’heure où la Covid-19 a décrété un troisième round mondial, le secteur du tourisme retient son souffle face au risque d’une nouvelle année blanche. Dans ce flou artistique, l’ONMT a surpris tout le monde avec son plan de relance. Un peu prématuré ?
Le secteur touristique est un terrain miné. Les professionnels ne le savent que trop bien et les responsables qui s’y sont brulés les ailes également. Alors que dire lorsqu’une crise sanitaire de l’ampleur de la Covid-19 s’ajoute au décor ?
Le secteur est à la dérive avec le risque d’une deuxième année blanche en raison de la troisième vague de la pandémie qui a incité le Maroc à fermer ses frontières à une liste de pays. Une liste qui ne cesse de s’allonger au gré de l’évolution de la situation pandémique très incertaine.
Nous nageons dans une invisibilité totale quant à l’évolution de la situation épidémiologique dans le monde malgré l’espoir que suscitent la campagne de vaccination et le soutien des pouvoirs publics aux secteurs sinistrés.
Certes les prémices de relance sont plus palpables pour certains secteurs mais pour d’autres, toute relance reste intimement liée à la pandémie.
Le cas justement du secteur du tourisme, qui d’une locomotive de l’économie nationale est devenue une véritable épave. En effet, en plus de la pandémie, le secteur est en proie à une crise profonde de visibilité stratégique suite à l’échec cuisant de la stratégie Vision 2020.
C’est dans ce sens que Nadia Fettah a été nommée ministre du tourisme pour donner un coup de boost et surtout plus de visibilité stratégique à un secteur vital. Une ministre obligée depuis sa nomination à jouer aux sapeurs-pompiers à cause de l’impact de la crise pandémique sur tout l’écosystème.
La situation est tellement délicate que le Comité de veille économique a décidé de prolonger les aides, ce qui dénote de la fragilité de l’écosystème touristique, avec une prédominance de l’informel.
Et voilà que HYPERLINK « https://www.youtube.com/watch?v=dj24UA3H8ag » \t « _blank » l’ONMT lance son plan de relance en attendant la reprise, autour d’une marque nationale et d’une marque internationale. De quoi perdre son latin.
Avant de parler d’une relance, il aurait fallu d’abord faire le point sur les actions menées en 2020 notamment 3lamanetla9aw et Netla9aw f bladana et le niveau d’adhésion de la clientèle nationale à un tel effort marketing, des campagnes qui ont mobilisé de gros budgets.
Sachant que le client marocain garde toujours un mauvais souvenir du flop Kounouz Biladi. Dans de telles conditions, la composante essentielle qui doit être au cœur de toute stratégie de commercialisation de la destination Maroc semble absente : quel produit marocain sur lequel repose cette HYPERLINK « https://www.ecoactu.ma/webtv-onmt-plan-de-relance/ » campagne, aussi bien auprès de la clientèle nationale qu’internationale.
Une campagne lancée en grande pompe, dans une HYPERLINK « https://www.ecoactu.ma/depenses-publiques-primatures/ » conjoncture des plus austères.
Le seul point que l’on puisse mettre à l’actif de cette nouvelle stratégie est d’avoir rompu le choix mené depuis 2015 de prioriser la desserte aérienne de la destination et les partenariats avec les Tour-Opérateurs, au détriment de la poursuite de la construction des marques de la destination.
Encore faut-il partir d’un existant, d’un produit, d’une relance de l’ensemble du secteur pour savoir sur quoi communiquer. Et autant dire que l’ONMT va plus vite que la musique lorsqu’il est annoncé qu’une nouvelle campagne, préparée par l’une des plus grandes agences de communication mondiales, est en cours.
Non seulement le secteur avance en terrain inconnu mais dans une conjoncture de vaches maigres, faire appel à une « des plus grandes agences de communication mondiales (en devises) » est en totale « disruption » de la réalité des caisses de l’Etat.
Et du moment où le secteur ne dispose pas d’une feuille de route concertée et d’une action coordonnée, cela ne risque-t-il pas de compromettre les chances de relance de la destination avec tout le budget alloué (et non communiqué) par l’ONMT à une telle opération ?
Ce n’est pas d’un plan de relance mais d’une réforme dont a besoin l’ONMT
A sa création en 1918, l’ONMT s’est vu assigné comme principale mission de promouvoir et de commercialiser le produit « Maroc » aussi bien au niveau national qu’à l’étranger. Parcours semé de réussite mais trainant également des casseroles.
Et pour cause, malgré cet outil de promotion et toutes les visions de Tourisme, la destination Maroc n’arrive pas à dépasser ses concurrents qui en quelques années l’ont largement dépassée.
Et pas faute de moyens investis par le pays.
La pandémie est peut-être une bonne occasion pour partir de bon, du moins ce qui restera du secteur du tourisme dans son ensemble, et de revoir la méthodologie de travail qui a prévalu ces deux dernières décennies et opérer une disruption. Le modèle actuel a montré ses limites et poursuivre dans la même lancée, c’est se condamner à l’échec.
Pour le cas de l’ONMT, bien qu’il faille continuer à inscrire le Maroc sur le radar des grands TO pour la prochaine saison estivale et profiter de la demande domestique, il serait temps d’enclencher une réforme de l’office.
En juillet 2018, un rapport d’une commission parlementaire avait souligné l’incapacité de l’Office à s’aligner sur l’évolution que connait le marché du tourisme, principalement sur le volet du marketing, ainsi que le manque de coordination et de communication entre le ministre de tutelle, qui est le Président du Conseil d’administration et le Directeur général de l’Office. Et autant dire que les mêmes causes produisent les mêmes effets. En effet, à part l’ouverture d’une brèche dans le marché chinois, le Maroc tourne pratiquement avec les mêmes marchés émetteurs depuis son indépendance et une demande interne qui ne trouve toujours pas « produit » à son pied.
Le même rapport a identifié un nombre de recommandations qu’il est temps d’enclencher notamment la révision de la loi régissant l’ONMT et la rationalisation et orientation des dépenses de l’ONMT en matière de promotion de la destination Maroc (Publicités, Annonces…) pour plus d’efficacité.
La commission parlementaire a également souligné l’importance de développer le système de gouvernance de l’Office National Marocain du Tourisme par un dispositif de vigilance stratégique, notamment en matière de contrôle, de suivi et de l’évaluation de la rentabilité et la gestion des crises.
Et bien évidemment, la commission s’est intéressée aux délégations de l’ONMT à l’étranger, un sujet qui a fait couler tant d’encre. Dans ce sens, elle recommande d’adopter un guide pratique rigoureux pour le travail des délégations à l’étranger en ce qui concerne la gestion financière et les nominations ainsi que d’élaborer un manuel de procédures approfondi pour garantir la transparence de la gestion financière de l’ONMT.
La commission va jusqu’à recommander de regrouper les instances et les institutions publiques liées au secteur du tourisme dans une même autorité !
Aujourd’hui, les caisses sont vides, la souplesse d’antan ne peut durer ad vitam aeternam, et le secteur se retrouve à un tournant : il faut atteindre coûte que coûte l’efficience avec un pilotage financier des plus rigoureux et en coordonnant les actions de l’écosystème pour plus d’efficacité.
De toute façon, il n’y a pas une autre issue pour le secteur s’il veut reprendre son lustre d’époque.
Source : HYPERLINK « https://www.ecoactu.ma/ » https://www.ecoactu.ma/ Ecrit par Imane Bouhrara|