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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


ETUDE QUALITATIVE | L’ONMT PASSE AU CRIBLE LES NOUVEAUX COMPORTEMENTS DES TOURISTES.

Chefchaouen, Essaouira, Ouarzazate et Dakhla , les quatre destinations les plus appréciées par les touristes étrangers.

Pour l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), le monde du voyage ne sera plus jamais le même.

   Quelles sont les nouvelles priorités et préférences des touristes? Pour répondre à cette question, l’ONMT a mené une étude dans plusieurs pays avec le concours de professionnels du tourisme de renommée internationale. Les conclusions de cette étude, ont remis en cause les anciens modèles et ouvert la voie à une nouvelle vision pour l’industrie touristique au Maroc.

     Etat des lieux de la destination Maroc

  Il s’agit d’un travail de fond réalisé dans plusieurs pays émetteurs, dont la France, l’Angleterre, l’Italie, les Etats-Unis, la Chine, mais aussi au Maroc pour le tourisme national.  L’objectif principal consistait à définir le positionnement actuel de la destination Maroc,  se différencier par rapport à la concurrence, déterminer les cibles de demain au regard de l’offre touristique et enfin, définir les facteurs d’influences sur la segmentation touristique. Le travail réalisé par l’ONMT, en pleine période de confinement sanitaire, a également servi à déterminer les inspirations post-Covid-19 des visiteurs potentiels du Royaume. Il ressort ainsi que les quatre villes marocaines les plus appréciées par les touristes étrangers sont Chefchaouen, Essaouira, Ouarzazate et Dakhla.

    Comme indiqué par le Directeur général de l’ONMT, Adel El Fakir, ces quatre destinations figurent même dans le Top Ten des villes les plus touristiques du monde. Toutefois, comme précisé par El Fakir, il ne faut surtout pas se reposer sur ses lauriers. En effet, des efforts doivent encore être déployés pour promouvoir de nouvelles destinations. Le tout, dans l’optique de faire rayonner toutes les villes et régions du Royaume, sachant que le Maroc est perçue comme une destination touristique qui dispose des atouts nécessaires qui lui permettent de concurrencer d’autres destinations dites classiques, comme l’Egypte et le Tunisie.

   Le tourisme avant et après la Covid-19

   S’agissant des bénéfices recherchés par les touristes étrangers, l’étude de l’ONMT a montré que 62% des voyageurs décident en premier de leur destination ensuite des activités qu’ils peuvent y faire. 49% d’entre eux décident du pays à visiter puis évaluent différentes villes dans ce pays pour planifier leur itinéraire. Le nombre de jours disponibles (79% des répondants), le Budget (78%) et le climat (75%), sont les trois premiers critères de prise de décision quant à la destination à visiter.

   La pandémie a remis la notion de bien être au centre des préoccupations des consommateurs. Alors que la pandémie due au nouveau Coronavirus (Covid-19) a confronté voyageurs et professionnels à de véritables défis, la simplicité d’organisation devient un critère essentiel aux yeux des voyageurs. Au centre des préoccupations, la possibilité de modifier ou annuler son voyage facilement. Plus de 50%  des voyageurs sondés par l’ONMT, affirment qu’ils attendent des plateformes de réservation de voyages qu’elles soient plus transparentes sur les conditions d’annulation, sur les processus de remboursement et sur les options d’assurance de séjour. De plus, 46% des sondés estiment indispensable que leur prochain séjour soit remboursable, et 36% veulent pouvoir modifier leurs dates sans frais.

   En ce qui concerne le planning du voyage, les sources d’informations et le rôle des Réseaux sociaux dans le choix de la destination touristique, l’étude qualitative effectuée par l’ONMT, 42% des répondants affirment préférer les formules de forfaits. Egalement appelées voyages tout compris ou encore «All Inclusive», ce tourisme se vend pourtant en masse. Ce forfait de voyage est très prisé de la part des touristes asiatiques. Les Européens ne sont pas en reste,  puisqu’ils  pratiquent aussi le tout inclus mais vers les destinations soleil, notamment le Maroc. De manière générale et avant de visiter un pays, les touristes étrangers tâchent de se renseigner notamment sur les coutumes du pays. Selon l’étude de l’ONMT, 37% des personnes sondées affirment obtenir ce genre d’information via les moteurs de recherche, sur la base des recommandations d’amis, collègues, famille…(28%), ou en visitant des sites de réservation (27%). 

     S’agissant des motivations de voyage, l’étude de l’ONMT sur la perception générale de la destination Maroc, a mis en lumière les comportements et motivations des voyageurs en ligne dans 12 pays différents. Ainsi, la plupart des touristes anglais disent accorder une grande importance au volet culinaire, divertissement et shopping, dans le choix d’une destination touristique. De leur côté, toujours selon la même étude, les touristes Français et Espagnols placent la visite des monuments historiques, la culture et l’architecture locale, en tête des critères de choix des pays à visiter. 

  Le chalenge que veut relever l’ONMT, à l’approche de la saison estivale, est de convertir la notoriété Pays dont bénéficie la destination Maroc, en «considération». En d’autres termes, il s’agira de convertir l’intention de visiter le Royaume, en visite effective. Enfin, l’étude de l’ONMT attire l’attention sur le fait que grosso-modo, la culture, l’ensoleillement, et le partage sont tous des attributs associés au Maroc. Lesquelles caractéristiques conditionnent largement le choix de la destination touristique nationale.

S’adapter aux nouveaux défis

  Les conclusions de l’étude réalisée par l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) sur les marchés émetteurs et les nouvelles tendances touristiques, a permis d’identifier les nouveaux défis à relever, notamment en relation avec les nouvelles priorités des voyageurs. Une transition qui émane d’un changement du mode de consommation des individus en général.

  Pour séduire les touristes étrangers, l’ONMT n’a pas lésiné sur les moyens. Une campagne promotionnelle internationale a été dirigée par une agence spécialisée qui a notamment conçu les campagnes publicitaires de grandes marques étrangères. Le film promotionnel est signé Georgia Hudson, célébrissime  réalisatrice anglaise. Cette campagne sera lancée dans un premier temps dans les principaux marchés émetteurs notamment la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Etats-Unis…, sera ensuite élargie aux autres pays au fur et à mesure que les conditions sanitaires le permettront. 

   Ces campagnes seront accompagnées par le déploiement d’un sérieux dispositif de communication digitale, articulé autour d’une présence renforcée sur le web, outre l’élaboration de stratégies de production et la création de contenus digitaux impactants et ciblés. En effet, si Facebook et YouTube ont augmenté leur nombre d’utilisateurs actifs par mois, le reste du classement des plateformes sociales les plus utilisées est toujours dominé par les applications WhatsApp, Messenger et Instagram, qui passe juste devant WeChat. TikTok se rapproche de ses rivaux, avec 689 millions d’utilisateurs actifs dans le monde. Pour l’ONMT, ne pas tirer profit des outils du marketing digital n’est plus un luxe mais une nécessité.

   Le voyage est un accomplissement personnel, collectif, national. Dans un contexte touristique en constante évolution, les touristes Marocains et étrangers sont l’avenir du tourisme national. Il s’agit de faire du Maroc, une destination favorise des touristes nationaux et étrangers. 

 Source : https://www.lereporter.ma/     Par Mohcine Lourhzal 


le Lundi 21 Juin 2021


ESPAGNE, CROATIE, GRÈCE… CES PAYS ACCESSIBLES DÈS LE 3 MAI

 Les voyages touristiques seront bientôt autorisés pour les Français, mais toutes les destinations ne seront pas envisageables.

 Où pourra-t-on voyager à partir du 3 mai ? Depuis que l’on connaît la date de    fin des restrictions de déplacement, la question est dans la tête de tous les touristes qui préparent leurs prochaines vacances. Mais attention : la levée des interdictions ne signifie pas un retour à la situation d’avant la pandémie pour autant. Même s’il sera bien possible de voyager en Europe dès le début de la semaine prochaine, tous les pays n’accepteront pas d’accueillir des touristes français.

    Parmi les destinations les plus prisées, l’Espagne, la Grèce et la Croatie sont les plus facilement accessibles. Pour ces trois pays, un simple test PCR négatif permettra de vous rendre sur place, sans avoir à observer une période de quarantaine. C’est également le cas pour l’Albanie – où aucune formalité n’est exigée – mais également en Bulgarie, en Suède et en Bosnie-Herzégovine. En Grèce, la date du 3 mai coïncide d’ailleurs avec l’ouverture des terrasses des restaurants et des bars.

Les pays accessibles dès le 3 mai

Avec un test PCR : Espagne, Grèce, Croatie, Bulgarie, Suède, Bosnie-Herzégovine…

Avec test PCR et quarantaine : Royaume-Uni, Italie, Suisse, Autriche, Slovaquie, Pologne, Belgique, Pays-Bas, Roumanie…

Les pays totalement fermés aux Français : Portugal, Allemagne, République Tchèque, Etats-Unis, Japon, Canada, Australie, Inde…

   A l’inverse, plusieurs destinations exigent toujours l’observation d’une période de quarantaine à l’arrivée. C’est le cas notamment pour l’Italie (5 jours), la Suisse (10 jours), le Royaume-Uni (10 jours) et l’Irlande (14 jours). Il faudra donc éviter ces pays si vous ne souhaitez pas passer une partie de votre séjour confiné. Plus radical, certains pays d’Europe seront carrément fermés aux voyageurs internationaux, dont les Français. Il s’agit du Portugal, de l’Allemagne, de la Finlande et de la Norvège. De la même façon, la plupart des destinations touristiques populaires comme les Etats-Unis, le Canada, le Japon, l’Australie ou l’Inde n’accueillent pas de visiteurs internationaux.

Quid des Dom-Tom ?

   Hors de l’Union européenne, la situation est plus compliquée, car de nombreux pays n’acceptent pas les Français ou imposent des mesures de quarantaine dissuasives. Par ailleurs, le gouvernement exige jusqu’à présent un motif impérieux – professionnel ou familial – pour voyager hors de l’Union européenne. Aucune précision n’a encore été donné sur une éventuelle levée de cette exigence, mais les Etats membres planchent sur un « pass sanitaire » qui devrait permettre progressivement le retour des voyages long-courriers.

   Si vous envisagiez de partir dans les îles dès le 3 mai, c’est également raté ! Malgré la levée de certaines restrictions, les territoires d’Outre-mer restent pour l’instant sous le régime du “motif impérieux”. Sans justificatif professionnel ou familial, vous ne pourrez pas vous rendre à La Réunion, en Guadeloupe, en Martinique ou en Guyane pour faire du tourisme.

    Enfin, il ne sera pas non plus possible de se rendre dans les pays du Maghreb comme le Maroc et l’Algérie qui ont également fermé leurs frontières aux voyageurs internationaux. Seule la Tunisie continue d’accueillir des touristes, avec une quarantaine de 7 jours, dont il est possible d’être exempté dans le cadre d’un voyage à forfait, type club de vacances. Mais là encore, un motif impérieux est en principe nécessaire.

 HYPERLINK « https://www.capital.fr/ » https://www.capital.fr/  par  HYPERLINK « https://www.capital.fr/auteur/manuel-alaver » Manuel Alaver


le Lundi 21 Juin 2021


PASSEPORT VACCINAL POUR VOYAGER: UN PROJET DISCRIMINATOIRE?

  Plusieurs pays se sont lancés dans l’instauration du passeport vaccinal pour faciliter leur reprise touristique et assurer une saison estivale normal comme avant la pandémie du coronavirus. Mais la mise en place de ce système porteur de grands espoirs pour les Etats ne bénéficie pas d’un soutien unanime. 

   Alors que la France est devenue le premier pays européen à adopter ce certificat électronique qui recense les certificats de test PCR négatifs au coronavirus et attestations de vaccinations contre ce même virus, la question de la généralisation de ce système reste toutefois sujette à la contestation de plusieurs parties dont des Etats.

   Malgré le soutien de la Commission européenne qui s’est lancée dans cette opération afin de faciliter la reprise du tourisme européen et mondial, au niveau de l’Organisation mondiale de la Santé, ce passeport vaccinal ou passeport vert ne plait pas.

  Et pour cause, le comité d’urgence de l’OMS sur le Covid a estimé que ce système renforce les inégalités, surtout que la distribution des vaccins et les campagnes de vaccination dans le monde ne sont pas au même niveau d’avancement.

  C’est donc en partant du principe que ce passeport vaccinal va bénéficier particulièrement aux pays riches et va à l’encontre du principe de liberté de circulation que les experts du comité d’urgence de l’OMS ont exprimé un avis défavorable à l’instauration d’un pareil système.

  Ces derniers avancent d’autres arguments, notamment le manque de preuves concernant la performance des vaccins sur la réduction de la transmission du virus. Ils recommandant en ce sens de « ne pas exiger de preuve de vaccination comme condition d’entrée » pour les voyageurs internationaux

  « Les Etats parties sont vivement encouragés à reconnaître que l’exigence d’une preuve de vaccination peut aggraver les inégalités et favoriser une liberté de circulation différenciée », ont déclaré les experts dans un communiqué suite à leur septième réunion, en avril.

  Malgré cet avis négatif de l’OMS, plusieurs Etats ont ignoré cet appel et ont continué leur projet qui, dans certains cas, devrait être généralisé à d’autres services notamment l’accès aux terrasses de café, aux restaurants, aux parcs, et clubs de sport.

   Les voix ayant rejeté l’instauration de ce passeport vert, estiment que les vaccins n’ont pas encore apporté de preuves de leur efficacité ni d’information sur les risques et possibles effets secondaires ou séquelles à long terme. Elle évoquent également les cas des personnes qui ne peuvent pas recevoir de vaccin à cause de leur état de santé et se verront discriminées.

  Des doutes renforcés par la rapidité avec laquelle ces sérums ont été fabriqués et aux récents cas de formation de caillot sanguins pour certains de ces vaccins comme celui de l’AstraZeneca, et celui de Johnson & Johnson.

  Par ailleurs, les campagnes de vaccinations ont été présentées comme non obligatoires pour de nombreux pays, mais le principe même d’un passeport vaccinal nuirait à cette liberté d’accepter ou de refuser de se faire vacciner puisqu’il deviendra discriminatoire pour accéder à des services de base.

  « Le respect du principe de non-discrimination est d’autant plus fondamental que la vaccination n’est pas obligatoire et que l’accès au vaccin n’est pas encore généralisé », a déclaré en ce sens la ministre belge des Affaires étrangères, Sophie Wilmès, dont le pays est opposé à l’instauration de ce certificat pour le transport. D’autres pays comme l’Allemagne et les Pays-Bas sont également contre.

  En France, pays leader dans mise en place du passeport sanitaire en Europe, à contrario, estime que ce système qui se décline sous 3 types de certificats (certificat de test négatif, certificat de rétablissement du Covid-19, attestation de vaccination) permettra de faciliter les déplacements intra-européens, au moment où certains pays ont limité de droit de circulation à cause de la résurgence de l’épidémie dans certain Etats membres.

  Dans un communiqué, le gouvernement français avance que « la France s’inscrit pleinement dans cette démarche et lance +TousAntiCovid Carnet+ avec des certificats de test et de vaccination pouvant être vérifiés au niveau national, puis par les autres pays de l’Union européenne, et à terme hors des frontières de l’Union européenne ».

  Le Parlement européen doit encore adopter ce projet lors de sa plénière du 7-10 juin, à l’issue de négociations avec les Etats membres au sujet du passeport vert numérique proposé par la Commission. Mais certains pays de l’Union européenne comme le Portugal, l’Italie, l’Espagne et la Grèce poussent pour qu’il soit adopté étant donné que l’économie repose essentiellement sur le tourisme.

   En Espagne, la ministre de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Reyes Maroto, a annoncé que ce certificat digital sera lancé à la mi-juin. Le pays doit présenter sa campagne de promotion du tourisme le 10 mai, date qui marquera également la fin de l’état d’urgence sanitaire.

   Avec l’instauration de ce document sanitaire, l’Espagne « pourrait cet été récupérer la moitié de la saison touristique », a ajouté Reyes Maroto qui table sur une campagne de promotion de la destination Espagne comme pays « sûr ».

   En dehors de l’Europe, la Chine a été le premier pays à créer son passeport vaccinal, et les compagnies aériennes y travaillent également. Les Etats-Unis, ont préféré jeter la balle dans le camp du secteur privé, à savoir les compagnies aériennes, et a indiqué début avril qu’un passeport sanitaire de sera pas imposé.

  Au Royaume-Uni, l’idée d’un passeport vaccinal a été rejetée au début mais a de nouveau été évoquée par le Premier ministre britannique Boris Johnson début avril. Une idée pour laquelle majorité des Britanniques sont favorables selon sondage réalisé par Ipsos MORI.

   Selon les résultats de ce sondage, 8 personnes sur 10, soit 78% des personnes des personnes interrogées estiment nécessaire de présenter un certificat sanitaire pour pouvoir voyager à l’étranger ou se réunir avec des résidents des maisons de retraite ou des membres les plus âgés de la famille.

https://fr.hespress.com/   Par Yasmine Saih  


le Lundi 21 Juin 2021


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