Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Alors que les vacances d’été viennent à peine de commencer, le Top 10 des destinations préférées des Français vient d’être dévoilé. Une destination marocaine est intégrée dans ce listing.
Selon une enquête réalisée par Booking.com, New York figure en tête du palmarès. Pour la première fois, Marseille se hisse également dans le top 10, dépassant de deux rangs Nice, qui arrive en 11ᵉ position. La cité phocéenne est la deuxième ville française à figurer dans le classement, derrière Paris, qui a regagné sa première place après deux ans de crise sanitaire.
En Europe, les destinations ibériques font rêver les Français. Ainsi, l’Espagne place trois villes dans le top 10 : Salou et Lloret de Mar, prisées pour leur ambiance festive, ainsi que Barcelone, connue pour sa richesse architecturale et culturelle. Par ailleurs, Lisbonne, Rome et Londres restent des destinations incontournables. Marrakech s’impose comme une escapade dépaysante malgré l’absence de proximité avec l’océan Atlantique.
Du côté des hébergements, les Français préfèrent loger dans des hôtels, suivis par les appartements et les maisons de vacances. Les chambres d’hôtes et les appart’hôtels viennent compléter le tableau. En région, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Languedoc-Roussillon et la Nouvelle-Aquitaine attirent toujours autant.
Voici le top 10 des destinations préférées des Français pour l’été 2023 :
• 1er : Paris, France
• 2e : Barcelone, Espagne
• 3e : Marrakech, Maroc
• 4e : Londres, Angleterre
• 5e : Rome, Italie
• 6e : Lisbonne, Portugal
• 7e : Lloret de Mar, Espagne
• 8e : Salou, Espagne
• 9e : Marseille, France
• 10e : New York, États-Unis
Source: bladi
Indicateurs : Afin d’ériger le Maroc dans la « short list » des destinations de voyage considérées par les touristes, l’ONMT étoffe ses outils promotionnels et affine les indicateurs pouvant permettre la réalisation de cet objectif. Actuellement, il s’attelle à l’élaboration d’un baromètre pour la demande internationale.
Il s’agit dans ce sens de se concentrer sur 17 marchés émetteurs (France, Espagne, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas, Suède, Pologne, Portugal, USA, Israël, Chine, Koweït, Emirats Arabes Unis, Sénégal, Nigeria) et six destinations concurrentes, à savoir la Turquie, l’Égypte, la Tunisie, le Portugal, la Croatie et l’Espagne. A cela s’ajoute, les destinations marocaines comme Tanger, Saidia, Fès, Meknès, Rabat, Casablanca, Marrakech ou encore Ouarzazate. Ce baromètre sera réalisé sous forme d’enquête semestrielle.
L’objectif étant de mettre à la disposition des équipes de l’ONMT des données qui seront transformées en informations grâce à l’analyse de l’évolution des différents indicateurs de performance. Cette démarche intervient dans le cadre de la feuille de route du secteur du tourisme qui ambitionne de générer à fin 2026, 17,5 millions de touristes, 200.000 emplois et 120 milliards de dirhams de recettes des non-résidents. Cette stratégie repose sur trois axes, à savoir l’offre touristique (9 filières thématiques intégrées et priorisées, 5 filières transverses de valorisation et préservation du patrimoine immatériel), les leviers transverses (capacités aériennes, marketing et promotion, activités d’animation et de services touristiques, offre hôtelière, capital humain, observatoire du tourisme) et les conditions de succès (gouvernance, organisation et financement).
Le tourisme marocain doit être mis en valeur sur la scène internationale et ce, grâce à la promotion du produit et de l’expérience touristique marocaine via des campagnes de communication, l’organisation d’événements et salons, le co-marketing avec les différents partenaires», indique l’ONMT. Et d’ajouter : «Faire connaître le Maroc en tant que destination touristique sous un nouvel angle permettra aux touristes internationaux d’être informés et par conséquent mettre le Maroc sur leur short list de destinations considérées pour partir en voyage».
Pour ce faire, l’Office décrypte le potentiel touristique à l’international. Car dans le contexte actuel marqué par la multiplication des canaux de communication, la digitalisation, l’émergence de nouveaux marchés, la transformation de comportement au sein des marchés émetteurs, les touristes sont à la recherche de nouvelles expériences originales adaptées à leurs besoins de plus en plus particuliers. Il faut dire que l’ONMT a réalisé une étude de marché sur 20 pays émetteurs dont l’objectif est d’étudier la demande touristique internationale afin de comprendre le comportement touristique, les motivations, les freins, les attentes, les perceptions et le parcours consommateur et en ressortir une segmentation. Celle-ci est la base de la définition des cibles et des orientations de la stratégie de communication, d’où le lancement de la nouvelle campagne de communication «Maroc, Terre de lumière».
Et de poursuivre : «Aujourd’hui et plus que jamais, à la fin de la crise sanitaire qui a duré plus de deux ans et qui a imposé des restrictions de voyage, de nouveaux besoins de voyages et d’autres intérêts et tendances chez le touriste ont vu le jour, la destination et la marque touristique Maroc «doivent fournir plus d’efforts afin de s’imposer et se différencier.
Cela ne sera possible que si l’ONMT reste à l’écoute des marchés cibles afin de suivre l’évolution au fil du temps de la perception et du comportement des touristes internationaux dans le but de récupérer la part de marché pré-pandémie et l’augmenter à travers l’adaptation continue des actions de communication pour attirer de plus en plus de voyageurs afin d’atteindre les objectifs de la nouvelle feuille de route du secteur touristiques de 2023-2026».
Source :aujourhui.ma
Le Conseil de la Région Souss Massa a adopté à l’unanimité le document afférent au
programme de développement régional 2022-2027 lors d’une session ordinaire tenue le
Lundi 3 juillet 2023 conformément à la Loi Organique 111.14 relative aux régions, notamment l’article 83.
En terme de contenu, le programme de développement régional de la Région Souss Massa comprend 7 axes et 23 dossiers de travail dictés par le principe d’équité entre les constituantes de la région et l’intégration des politiques publiques. L’objectif étant d’assurer la convergence vers la territorialité régionale de manière à ce que la Région soit partie prenante des stratégies nationales et source de nouveaux projets innovants contribuant à l’effort national d’accélérer le développement régional.
2 - Axe de l’appui du tissu économique, de l’entreprise et la promotion de l’emploi et de l’innovation et de l’économie sociale, avec coût de l’ordre de 1,4 milliards de dirhams. •
3 - Axe de l’équité territorial qui a pour objet de qualifier les centres des provinces et des préfectures et les centres des communes, de nature à encadrer l’espace et désenclaver le monde rural pour un montant de 15,4 milliards de dirhams
• 4 – Axe du développement environnemental qui vise la préservation de l'environnement, la lutte contre les catastrophes naturelles et l’assainissement liquide et l’eau potable avec un budget de 5,6 milliards de dirhams.
• 5- Axe du développement social avec un budget de 2,9 milliards de dirhams
• 6 - Axe de l’ancrage de l’identité et de la culture Amazighe, en tant que spécificité de la région pour une enveloppe financière de 300 millions de dirhams.
• 7 - Axe de la gouvernance pour un fonds de 0,1 milliards de dirhamsservant à se doter de mécanismes novateurs pour l’activation saine des contenus du programme et le renforcement de l’efficacité au sein de l’institution de la région.
L’étape du diagnostic a inclut l’analyse des documents inhérents aux programmes et aux projets réalisés ou en cours de finalisation, la tenue de séances de travail et des ateliers avec les services extérieurs et décentralisés de la Région, la prise de connaissance des programmes de travail des communes, en plus des rencontres de concertation avec les instances consultatives de la région, ainsi que l’écoute des propositions de la société civile.
Cette phase préliminaire a également connu l’évaluation des programmes de développement régional des mandats précédents - d’autant plus que la région s’est attelée à élaborer le premier plan stratégique en 2004 - tout en examinant les programmes de développement régional des années 2010 et 2016 et le schéma régional de l’aménagement du territoire en 2019.
A noter que la décortication des phases de diagnostic et la mise en avant d’une méthodologie maîtrisée pour fonder le document du programme de développement régional 2022-2027, ont abouti à compter plus de 1500 suggestions de projets relatives aux projets structurants, des programmes intégrés, des programmes et projets stratégiques de financement collectif, de soutien du privé, des ateliers internes pour la gouvernance, des campagnes de plaidoirie…
Ces étapes ont constitué une véritable plateforme, ayant rassemblé les intervenants, les experts et les acteurs de la société civile concernés par les affaires publiques régionales, dans le but de mettre en œuvre les grandes orientations encadrant le programme de développement régional 2022-2027.
Enfin, il est à mentionner que la session ordinaire de juillet a été honorée par la présence du Wali de la Région Souss Massa, les Gouverneurs des préfectures et des provinces de la région, les Responsables des services extérieurs des ministères, les Représentants de la presse et les Cadres de l’administration de la région.