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Relance par Transavia de la ligne Paris-Dakhla à raison de 2 fréquences par semaine, lancement du nouvel axe Errachidia-Paris: grâce à ces initiatives, l’ONMT contribue à relier des destinations stratégiques avec l’international.
«Light In Action», le plan stratégique de l’Office National Marocain du tourisme continue ses objectifs, notamment en matière d’aérien et de mise en place de lignes directes point à point à même de booster l’activité touristique du pays.
“Dernière action en date, l’ouverture de deux nouvelles lignes stratégique pour l’hiver 2023-2024 ; L’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et Transavia, la compagnie low-cost du groupe Air France-KLM renforcent leur partenariat avec l’ouverture de nouvelles lignes sur Dakhla et Errachidia”, fait savoir un communiqué de l’ONMT ce lundi 17 juillet.
Pour Adel El fakir, Directeur Général de l’ONMT ; « Dakhla et Errachidia sont deux destinations touristiques à fort potentiel de développement qu’il est important d’accompagner. Aujourd’hui, avec ces nouvelles connexions internationales, elles pourront bénéficier d’un nouveau flux de touristes internationaux et élever leurs performances. ».
Pour Dakhla, la compagnie vient, en effet d’accepter de relancer la ligne Paris – Dakhla en augmentant la cadence, avec cette fois 2 fréquences par semaine. Les vols seront opérés à partir du 30 octobre prochain, chaque lundi et chaque vendredi afin de faciliter l’accès et dynamiser les escapades weekend.
Rappelons que la ligne avait déjà été lancée, pour la première fois, en 2018 avec une fréquence par semaine mais arrêtée en 2020. Transavia a été la première compagnie à opérer Paris – Dakhla.
Dakhla bénéficiera ainsi de 3 vols directs à l’international. La RAM avec le soutien de l’ONMT avait, en effet, lancé un vol direct entre Paris et Dakhla en 2021 qui est toujours opérationnel au jour d’aujourd’hui et qui enregistre de bons résultats en terme de remplissage.
Transavia lance également une nouvelle ligne directe entre Paris et Errachidia, à raison d’un vol hebdomadaire opéré chaque dimanche. C’est la première fois que la ville sera connectée à l’international. Errachidia pourra ainsi développer son offre touristique désert et oasis et être connectée à toute l’Europe, Paris agissant en tant que Hub.
A côté de cela, La compagnie va renforcer la desserte vers Marrakech au départ de la province française avec l’ouverture des lignes directes Rennes – Marrakech et Brest – Marrakech. Le Maroc figure dans le top 3 des destinations dans le portefeuille de Transavia.
Pour la saison été en cours, le partenariat ONMT – Transavia porte sur 331.884 sièges vers le Maroc au départ de la France, soit une évolution de 53.41 % par rapport à l’été 2022. L’évolution du partenariat portant sur les lignes tourisme est encore plus marquante comparée à 2019 avec une évolution de 280%.
“Ainsi l’ONMT, à travers son plan d’action «Light In Action» en concertation avec les professionnels du tourisme et en phase avec la feuille de route du ministère de tutelle, contribue au désenclavement des régions et à la stimulation de la demande internationale”, conclut le communiqué.
Source: bled.news
UN MAROCAIN A ÉTÉ ÉLU MEILLEUR GUIDE TOURISTIQUE DU MONDE
Lors de la cérémonie virtuelle des Wanderlust World Guide Awards, le marocain Hamid Oumezdou a été choisi parmi des milliers de candidatures venant du monde entier.
À l’occasion des Wanderlust World Guide Awards, une prestigieuse cérémonie virtuelle, Hamid Oumezdou, guide touristique originaire du Maroc, s’est distingué parmi des milliers de candidatures venues du monde entier. Son expertise et son engagement lui ont valu d’être élu meilleur guide touristique du monde.
Une reconnaissance mondiale pour Hamid Oumezdou
Le jury des Wanderlust World Guide Awards, composé d’experts du voyage, a minutieusement étudié plus de 3 000 profils de guides et accompagnateurs avant de sélectionner onze finalistes. Parmi eux, deux guides marocains se sont démarqués : Sara Lamzouwaq et Hamid Oumezdou. Ce dernier a été honoré en recevant la plus haute distinction de ce prix international, le Gold Award.
Un guide exceptionnel et humain
Lors de la cérémonie de remise des prix, Hamid Oumezdou a été décrit comme un guide incroyable, un être humain merveilleux, gentil, attentionné et plein de compassion. Les voyageurs ont salué sa capacité à leur offrir une expérience de voyage unique, en les encourageant à découvrir la culture et la communauté locales de manière intime.
Hamid Oumezdou exerce le métier de guide au Maroc depuis treize ans. Originaire du village de Tighza, situé dans les montagnes du Haut Atlas, il a étudié l’histoire et la civilisation à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. Cette formation a renforcé sa passion pour la découverte de la richesse culturelle et de la biodiversité du Maroc.
Grâce à son travail au sein de la société Intrepid, basée à Marrakech, Hamid Oumezdou a dirigé de nombreuses randonnées en montagne, permettant à ses clients d’explorer les merveilles naturelles du Maroc. Son approche axée sur la communauté et la culture a laissé une impression durable sur les voyageurs, qui ont souligné son rôle essentiel dans leur expérience de voyage.
Une reconnaissance pour le tourisme marocain
Les compétences effectives d’Hamid Oumezdou reflètent également le dynamisme du secteur touristique marocain. Le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire a salué cette réussite, soulignant que ces réalisations combinées à des actions promotionnelles contribueront à faire du Maroc une destination touristique exceptionnelle.
La consécration d’Hamid Oumezdou en tant que meilleur guide touristique du monde lors des Wanderlust World Guide Awards est une reconnaissance bien méritée de son dévouement, de sa passion et de son engagement envers le tourisme au Maroc. Son approche unique a permis aux voyageurs de vivre des expériences inoubliables, mettant en valeur la richesse culturelle et naturelle du pays.
Hamid Oumezdou : « J’apprécie tout dans ce travail, même les journées les plus difficiles. Je me sens vraiment satisfait lorsque je parviens à résoudre un problème pour mes invités. Je pense que je suis né pour être guide. Je reçois des milliers de retours positifs de mes invités qui affirment que je suis la bonne personne pour ce métier, ce qui me rend très fier. Mais surtout, je le ressens au fond de mon cœur, c’est ce que je suis destiné à faire. Je suis très fier de mon beau et modeste pays, avec une telle histoire, et j’aime partager cela avec mes invités. Il y a une culture et une biodiversité si riches au Maroc, et lors de nombreux voyages, j’ai la chance de permettre à mes invités d’interagir profondément avec la culture marocaine, en visitant des maisons familiales, en partageant de la nourriture avec eux et en partageant leur quotidien de manière responsable. »
Les conseils/recommandations pour ceux qui visitent le Maroc selon Hamid Oumezdou
« Ouvrez votre esprit et votre cœur à mon pays accueillant et spécial, et voyagez de manière responsable. Interagissez autant que possible avec les habitants, goûtez à la variété de notre cuisine que nous avons à offrir (et assurez-vous de boire beaucoup de « whisky berbère » – notre fameux thé à la menthe, préparé et servi avec amour et soin), apprenez quelques mots de la langue locale, négociez dur dans les souks et soutenez notre engagement pour la durabilité. Si vous faites tout cela, vous continuerez à sourire et à apprendre. »
Source : Le Petit Journal Marocain
Hamid Oumezdou : « J’apprécie tout dans ce travail, même les journées les plus difficiles. Je me sens vraiment satisfait lorsque je parviens à résoudre un problème pour mes invités. Je pense que je suis né pour être guide. Je reçois des milliers de retours positifs de mes invités qui affirment que je suis la bonne personne pour ce métier, ce qui me rend très fier. Mais surtout, je le ressens au fond de mon cœur, c’est ce que je suis destiné à faire. Je suis très fier de mon beau et modeste pays, avec une telle histoire, et j’aime partager cela avec mes invités. Il y a une culture et une biodiversité si riches au Maroc, et lors de nombreux voyages, j’ai la chance de permettre à mes invités d’interagir profondément avec la culture marocaine, en visitant des maisons familiales, en partageant de la nourriture avec eux et en partageant leur quotidien de manière responsable. »
Les conseils/recommandations pour ceux qui visitent le Maroc selon Hamid Oumezdou
« Ouvrez votre esprit et votre cœur à mon pays accueillant et spécial, et voyagez de manière responsable. Interagissez autant que possible avec les habitants, goûtez à la variété de notre cuisine que nous avons à offrir (et assurez-vous de boire beaucoup de « whisky berbère » – notre fameux thé à la menthe, préparé et servi avec amour et soin), apprenez quelques mots de la langue locale, négociez dur dans les souks et soutenez notre engagement pour la durabilité. Si vous faites tout cela, vous continuerez à sourire et à apprendre. »
Ça y est, la réalité rattrape la science-fiction : Des « robots humanoïdes sociaux dotés d'intelligence artificielle » (IA) ont animé avec brio leur première conférence de presse depuis leur création. Entre stupéfaction, émerveillement et craintes diffuses, ces machines ont pris la parole en anglais sans trembler vendredi, 7 juillet, lors d'un « sommet mondial sur l'IA au service du bien social », organisé à Genève par l'institution de l'ONU spécialisée dans les technologies, l'UIT.
En excellente ensorceleuse qui cherche à endormir l’homo sapiens pour bien le dévorer en suite, Sophia a indiqué que «la collaboration entre les humains et l'IA peut créer une synergie efficace» et permettre de «réaliser de grandes choses». La cohabitation est-elle possible avec des créatures incapables de sentiments ? Dévorées par une ambition sans limites, elles voient certainement grands, encouragées par la fonction de PDG occupée en Chine depuis septembre 2022 par un des leurs au sein d’une entreprise spécialisée dans les jeux en ligne, NetDragon Websoft. Le chef est une femme, baptisée Tang Yu, est tout bénef pour ses supérieurs : Elle travaille non-stop, ne touche pas de salaire, ne réclame pas de repos ni de congés et, dépourvue d’émotions et de besoins à satisfaire, ne sait que bosser et peut-être sabrer dans les effectifs… Que veut le peuple (des patrons) ?
Tout le défi est de canaliser la toute-puissance de l’IA de telle sorte qu’elle ne soit utilisée que dans les domaines où l’homme a montré son incurie et sa défaillance comme la lutte contre la faim et la crise climatique.
L’intelligence artificielle fait craindre le pire aux créateurs de ChatGPT en termes de dérives de toutes sortes notamment éthiques… ? Elle est déjà bien partie pour en faire voir de toutes les couleurs cauchemardesques aux pauvres employés jusque dans des secteurs que l’on croyait jusque-là protégés. Les auteurs d’une enquête révélée par Goldman Sachs en mars dernier évaluent à 300 millions le nombre d’emplois dans le monde, soit près d’un quart de l’activité mondiale, que des divers dispositifs d’intelligence artificielle seraient en mesure de remplacer.
Et comme ils sont polis nos robots de la démonstration onusienne, ils se sont gardés d’ajouter que les humains seraient réduits dans la planète terre qu’ils auront colonisés à jouer les valets dociles corvéables à merci. Ce qui, inscrit dans l’ordre naturel des algorithmes, ne saurait tarder, invitant, en attendant, les humains à faire gaffe face à leur toute-puissance et à ne pas sous-estimer leurs capacités à acquérir et à comprendre bientôt les sentiments et les émotions des hommes en chair et en os.
La numérisation intégrale de l’individu (génome, cerveau, mémoire, personnalité) est prépondérante dans les livres de science-fiction dont le contenu aborde les rêves les plus invraisemblables. Rêves d’immortalité ou de résurrections virtuelles dans un monde où émerge une super intelligence artificielle consciente, autonome et agissante marginalisant ou éliminant l’espèce humaine.
On n’en est pas encore là, mais le processus a été enclenché avec l’ouverture de la boîte de pandore au nom du progrès… Mais tout le défi est de canaliser la toute-puissance de l’IA de telle sorte qu’elle ne soit utilisée que dans les domaines où l’homme a montré son incurie et sa défaillance comme la lutte contre la faim et la crise climatique. Une IA au service de l’humanité et non une humanité au service de l’IA, est-ce vraiment possible dans un contexte où la recherche en matière d'IA, en particulier générative, connaît des avancées spectaculaires ? Une perspective de toutes les inquiétudes qui a poussé les Nations unies à plaider pour la mise en place de règles et des garde-fous pour que ces technologies profitent à l'humanité sans que son existence soit mise en danger.
Ai-Da, un robot artiste, a dit partager l’avis de ceux qui plaident en faveur d'une réglementation de l'IA, jugeant « urgent d'en discuter maintenant ». Sinon, ce sera tard ? « Je ne crois pas aux restrictions, seulement aux opportunités », a pour sa part fait savoir le robot Desdemona qui a certainement lu Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley…
le Canard libéré