Somme toute, les interventions de la partie anglaise étaient très édifiantes quant aux attentes du marché britannique et du positionnement actuel de la destination Maroc auprès des TO anglais. Des points minutieusement développés par Justin Reid Directeur Commercial d’EMA et en même temps Directeur Général d’EMEA TripAdvisor. Au même titre que les brillantes interventions de Zineb Bencheikh, CEO d’Intrepid Travel  depuis 12 ans, agence spécialisée sur la Grande Bretagne et l’Australie, ainsi qu’Eleen Boutayeb avec laquelle l’assistance s’est initiée à l’offre innovante en matière de tourisme durable et, bien sûr, l’incontournable Said Scally, Président du CRT Souss-Massa dont l’essentiel de son intervention peut se résumer en « Agadir is starting again », au vu des projets touristiques structurants prédisposant la destination à renouer avec la gloire.

 Pour Justin Reid, 8 voyageurs anglais sur 10 répondent, via TripAdvisor, sont favorables pour la destination Maroc, particulièrement à Marrakech, suivie d’Agadir, puis Casablanca, après Essaouira et, enfin, Tanger. Mais pas avec n’importe quelle compagnie aérienne, vu que 99% préfèrent voyager avec une compagnie anglaise. Ce qui pose malgré tout un problème, comme pour l’aéroport de Benslimane qui refuse l’atterrissage de Ryanair. Malgré tout, Justin fait remarquer que le Maroc a gagné en confiance avec une montée en flèche de la destination depuis 2019 avec disponibilité de la qualité du produit, en plus d’une empathie grandissante du touriste anglais pour la population des villes et régions où ils voyagent. « Your destination is perfect », a-t-il fini par avouer.

Ce qui a porté Said Scally à affirmer que la destination Agadir et région a su toujours se maintenir dans la résilience malgré les crises, en rappelant le tremblement de terre destructeur de 1961, la guerre du Golfe en 1991, les attentats ayant frappé les tours jumelles de New York en 2001, le Printemps Arabe en 2011 et l’apparition du Corona en 2021. Ce qui, selon lui, n’a pas freiné les ardeurs et ambitions touristiques de la destination qui se réinvente, avec l’éclosion de 8 magnifiques hôtels à Taghazout Bay dont la plage est longée d’une bande de 7 km pour la marche. Sachant que la station sera prochainement reliée à l’aéroport Massira par une rocade directe. Mais, d’après lui, le meilleur reste à venir, en annonçant que la baie d’Agadir sera, entre 2025 et 2030, classée en tête du nombre de nuitées avec la perspective de réaliser d’ici 2030 100.000 lits avec un large choix accordé aux beach resorts nouvelle génération, très ouverts sur l’environnement naturel et expériences locales.

  

A rappeler que le séminaire de Taghazout a été animé à travers 2 panels : Le 1er réunissait les intervenants de l’ONMT, du CRT, de la Région et de la SAPST représentée par son Directeur Commercial Rabii El Mghari qui révéla que la station accueillera incessamment une académie de tennis et une autre de golf.

Ne manquant pas d’intérêt non plus, le 2ème panel comprenait Byron Shirto, CEO d’Inspire Global dont l’essentiel s’est focalisé sur la nécessité de développer le tourisme durable dans toute stratégie touristique, Amine Ahmarras, training manager de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique et Eleen Boutayeb qui, dans son intervention, a mis l’accent sur l’investissement dans les RH, l’approche friendly avec le client dans une positive change tout en restant arrimé à la culture amazighe et des racines.

Parallèlement au déroulé du séminaire, le CRT Casablanca-Settat, représenté par son Président Othman Cherif Alami, a organisé un atelier de travail avec les TO anglais présents pour leur démontrer le grand potentiel dont dispose la région en matière de tourisme durable, contenu d’ailleurs dans la brochure que O. C. Alami leur a remis et qui n’a pas manqué de susciter visiblement leur intérêt. En effet, ils ne savaient apparemment pas que la région Casablanca offre une large palette de produits ruraux avec  4 barrages propices aux activités nautiques, de grands espaces forestiers, d’aventure à travers un ensemble de sentiers pour randonnées, de loisirs, balnéaire avec 235 km de plages, 8 golfs prestigieux, de tourisme sportif comme le surf, la chasse et pêche, en plus d’une gastronomie de terroir, etc. « Oui, nous sommes disposés à venir pour visiter et apprendre », avaient-ils déclaré en substance. Passant vite à l’acte, le Président du CRT Casablanca-Settat propose à ce sujet d’organiser un éductour en faveur d’une dizaine de TO, agents de voyages, médias spécialisés et experts, dont a validation sera partagée entre l’Onmt, le CRTCS et les TO intéressés.
Source : http://premiumtravelnews.com/  Par mustapha amal

APPEL A CANDIDATURE Intitulé du poste :
DIRCTEUR / DIRECTRICE

Formation : BAC + 5 Expérience : Minimum 10 ans au poste de responsable dans le secteur Hôtelier ou Agents de voyages Langues : Arabe / Français / Anglais Recrutement :

Prestation en plein temps Fonction : ✓ Anime l’équipe du CRT ✓ Gère, supervise et contrôle les services : Finances et Ressources Humaines 
 Assure les relations avec les tiers + la communication et la promotion
✓ Participe à l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’Actions du CRT Agadir.

Le dossier de candidature doit être constitué des pièces suivantes :
- CV avec photo récente et coordonnées - Lettre de motivation - Copies des diplômes + attestations de références Candidature à déposer sous enveloppe fermée à l’Administration du CRT Agadir, au plus tard, le jeudi 06 avril 2023.

  IL est souvent acclamé que Agadir est la capitale touristique balnéaire du pays. Cela est vrai grâce à son soleil et sa plage fréquentée en hiver. En effet Agadir est la destination d’hiver la plus proche, par avion, des pays européens. Les Canaries sont loin avec une heure de vol de l’Europe. Or avec son professionnalisme sur le terrain, les Canaries devancent de loin Agadir.
 
   IL est grand temps que les élus actuels accordent toute l’importance à la gestion de la plage d’Agadir, non seulement en été, mais principalement en hiver. C’est la haute saison touristique d’hiver qui draine de nombreux touristes européens vers Agadir, qui sont à la recherche du soleil et de la plage. Et ce avec des températures très clémentes voir même exceptionnelles varie entre 24 et 30°, l’hiver (parfois même plus). Ce qui compte énormément pour les clients qui fuient les températures basses, voire très basse, en hiver.
 
  Le constat sur la gestion de la plage en hiver, lors de la haute saison touristique balnéaire, est loin d’être réjouissant. IL est même  défaillant, regrettable, voire désolant. Actuellement il y a 10 maîtres-nageurs, opérant sur une longueur de 5 km de plage. Insuffisant bien sûr. Ce qui encore inacceptable, à savoir, c’est que ces maîtres-nageurs n’ont pas les outils opérationnels pour travailler, donc pour veiller à la fois à la surveillance de la plage et des baigneurs, mais également pour le sauvetage des noyades en cas de besoin, avec l’efficacité demandée. Le bilan ces dernières semaines est très inquiétants avec trop de noyades, (un certain dimanche, il a été comptabilisé 9 noyades et un décès d’un jeune de 15 ans). Un couple anglais et ses deux enfants a été sauvé in extremis… C’est inacceptable…
 
  IL y a un fait qu’il faut comprendre, la page d ‘Agadir est pratiquement l’unique à être ouverte au public l’hiver, contrairement aux autres plages (Lhouceima, Martil, Saïdia …). Or pendant l’hiver l’état de la mer est en perpétuel mouvement à cause des mouvements de vagues apparentes mais également sous les vagues entraînant un fort déplacement des sables. Ces mouvements piègent les baigneurs qui confondent l’état de la mer et des vagues avec celui en été. Rien à voir : l’hiver la mer est très dangereuse. Les maîtres nageurs en savent bien des choses.
 
 Des maîtres-nageurs, d’ailleurs qui manquent de tout le nécessaire en matière de surveillance des baigneurs et de l’état de la mer, comme en matière de sauvetage. Nous demandons aux élus responsables de la gestion communale d’aller faire un tour à la plage, pour constater de visu, avec quels moyens opèrent les maîtres nageurs, dans ce qui censé être la station balnéaire N° du Pays. EH bien, ces messieurs n’ont pas de matériels adéquats, ni suffisants encore moins professionnels, ni des tenues de travail non plus. Pas de bouées de sauvetage, pas de plage nautique de sauvetage, non plus…

  Ces jeunes dynamique, pleins de volonté, se débrouillent pour sauver la face, pour un salaire qui ne dépasse pas 2000 DH /mois, en provenance de l’Entraide Nationale. Or ces jeunes sont tous ambitieux, armés de bonne volonté, pour exercer leur travail comme il se doit. Mais malheureusement ils n’ont pas les outils nécessaires, adéquats et professionnels pour la pratique correcte du métier. Tenez-vous bien :
 
  Pas de tenues de travail nécessaire : shorts et teeshirt bien marqués pour les distinguer). Pas de sifflet non plus. Pas de jumelles, pour un contrôle efficace à distance. Pas de casquette contre le soleil. Les soit- disant miradors qui servent de surveillance sont tous rouillés, difficilement utilisables, alors que la pratique veut qu’ils soient réalisés en bois, pour justement éviter la rouille. La surveillance de la plage est un travail sérieux qui demande des moyens efficaces. IL n’y a pas autre alternative. IL y va du sauvetage de vies humaines, en difficulté, en mer. C’est du travail professionnel bien outillé, bien précis aussi.
 
  Quant aux drapeaux qui informent les baigneurs sur l’état de la mer (noirs et rouges),  ils sont petits et devraient être d’au moins d’un mètre sur un mètre pour qu’ils soient bien visibles. Des tableaux bien précis et explicatifs doivent être affichés tout au long de la plage, sur des renseignements pratiques en baignade ou avant… La baignade pose plus de problèmes en hiver qu’en été ; malheureusement, les gens font un amalgame et parlent de la mer et d’aller à la plage comme si les conditions sont les mêmes en été, comme en hiver. Or ce n’est pas le cas du tout.
 
  La règle en hiver, c’est à la fois surveillance, vigilance, sauvetage professionnel, adéquat, outillé et efficace. Ceci dit le rôle de la protection Civile basée sur la plage est plus qu’important notamment en matière de sauvetage des noyades. IL est donc plus judicieux de mettre des jets ski à l’eau afin d’opérer le plus rapidement et rendre des noyades moins dramatiques, voire tueuses.
 
  ON ne peut clore ce dossier sans parler d’un nouveau phénomène qui envahit la promenade en bordure de plage, (ce qui appelé communément la corniche), et qui devrait être interdit sans discussion. Car il constitue un vrai danger pour tout le monde, enfants, personnes âgées, promeneurs tranquilles… C’est celui des trottinettes électriques. Ces engins sont à la fois silencieux, roulent à grande vitesse sans se soucier des utilisateurs de la promenade. Cela finira, par devenir dramatique (à cause des accidents envisageables) avec le nombres d’engins utilisés par des jeunes et moins jeunes qui savourent la vitesse dans un milieu non approprié.
 
  Evidement la solution n’est autre que l’interdiction totale des ces engins, ainsi que celle des deux roues et des chiens sur la plage. Mais cela ne peut se faire qu’avec une décision écrite, spécifié via un arrêté communal en bon et dû forme, et bien placardée à l’entrée des différents accès à la plage. Cela ne peut donner un résultat efficace sans la coordination réelle et dynamique entre la Commune Urbaine, la Police et les Forces Auxiliaires ( qui opèrent sur la plage et la corniche), pour veiller à l’application de tout arrêté communal qui se veut en faveur de la quiétude, de la sureté et de la sécurité des citoyens et des visiteurs nationaux et internationaux, dans la promenade piétonne, qui doit en passant être bien entretenue en matière de propreté.
 
 
  A Bon Entendeur, Salut
 
Med RIAL