Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Sous le parrainage de la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) et de l’Office national marocain du Tourisme (ONMT), la première édition de la Morocco Golf Cup se disputera, tout au long cette saison 2023, dans différents clubs du royaume et réunira les joueurs belges.
Les lauréats des différentes manches qualificatives participeront à la finale belge prévue le 9 octobre au Golf Château de la Tournette, à Nivelles. La grande finale sur deux des parcours les plus renommés de Marrakech : le Rotana Palmeraie (par 72), dessiné autour de lacs par le célèbre architecte américain Robert Trent Jones Sr, et l’Al Maaden (par 73), œuvre majestueuse de Kyle Philips réunira en décembre dix équipes. Au menu : Trente-six trous très challenging avec les montagnes de l’Atlas.
« Le Maroc bénéficie d’une grande tradition golfique. À Marrakech, le Royal est le plus ancien. À Rabat, le Royal Dar Es Salam, dessiné par Robert Trent Jones, est également une référence. Ce sont des parcours historiques où le Roi Hassan II aimait régulièrement se ressourcer. Aujourd’hui, avec une quarantaine de parcours disséminés aux quatre coins du pays, l’offre est beaucoup plus variée. À Agadir et Marrakech, de nombreux ‘championship courses’, très spectaculaires, ont vu le jour ces dernières années. Et ils sont souvent intégrés à des Resorts de luxe, ce qui est idéal pour les visiteurs », résume Rabia Talhimet, directrice Benelux de l’Office national marocain du tourisme.
D’ores et déjà, Royal Air Maroc (RAM) met les petits plats dans les grands pour le déplacement des joueurs belges au Maroc. « Au départ de Bruxelles, nous proposons de nombreux vols directs vers Casablanca, Marrakech, Tanger, Rabat et Nador, d’autres destinations sont desservies via le Hub de Casablanca comme Agadir, Fès, Ouarzazate, Errachidia… etc », fait savoir Walid El Khassal, directeur Benelux de Royal Air Maroc en Belgique. Et d’ajouter : « Avec, en prime, la gratuité pour le sac de golf. C’est évidemment un vrai privilège. »
Sujets associés : Royal Air Maroc (RAM) - Golf - Office national marocain du tourisme (ONMT)
Source: bladi.net
Calvaire bureaucratique, délais interminables…S’achemine-t-on vers la fin d’une vraie problématique qui dure depuis plusieurs années déjà ? En effet, l’Union européenne (UE) prévoit de numériser la procédure de demande de visa Schengen pour tous les postulants. Les détails.
Obtenir le précieux sésame pour l’Europe se fera prochainement de façon numérique. Mercredi dernier, les ambassadeurs des États membres de l’UE ont arrêté le mandat de négociation relatif à une proposition visant à numériser la procédure de visa. Et sur cette base, la présidence du Conseil entamera des négociations dans les prochains mois avec le Parlement européen afin de parvenir à un accord sur le texte définitif.
Cette proposition, qui instaure la possibilité de demander un visa en ligne, remplacera la vignette-visa actuelle par un visa numérique. L’idée est de rendre cette procédure plus efficace et plus sûre.
Visa numérique : comment fonctionnera-t-il ?
C’est via une plateforme qui sera créée que les voyageurs, souhaitant se rendre dans la zone Schengen, devront effectuer leurs demandes. Il s’agit d’un site web dans lequel les demandeurs de visas devront introduire tous les documents nécessaires, en scannant toutes les pièces justificatives exigées. Ils seront aussi appelés à payer les frais de visa sur cette même plateforme.
Mais cette procédure concerne uniquement les personnes déjà titulaires d’un visa Schengen, au moins une fois. Un déplacement au consulat est en effet exigé pour les personnes qui font leur demande de visa pour la première fois, notamment pour le recueil des identifiants biométriques.
Pour les voyageurs qui ont l’intention de se rendre dans plusieurs pays Schengen, deux possibilités se présentent. Soit c’est la plateforme qui déterminera automatiquement lequel d’entre eux est responsable de l’examen de la demande selon la durée du séjour, ou c’est le demandeur lui-même qui indiquera quel État membre de l’UE souhaite qu’il traite son dossier, et ce, en fonction de l’objet de son voyage.
Après le remplissage de toutes les cases, le dossier sera soumis au traitement et les demandeurs devront ainsi patienter, mais cette fois-ci, le délai sera plus court.
Une réponse sera ensuite envoyée pour informer les voyageurs des décisions relatives à leurs visas. Et une fois la demande acceptée, le visa ne sera plus accordé sous la forme traditionnelle d’une vignette physique. Il sera délivré au format numérique, sous la forme d’un code-barres 2D signé cryptographiquement, ce qui réduira les risques en matière de sécurité liés à la contrefaçon et au vol de vignettes-visas.
«Un visa Schengen numérique permettra aux voyageurs en règle de demander plus facilement un visa et contribuera dans le même temps à rendre l’espace Schengen plus sûr», a déclaré la ministre suédoise des Migrations, Maria Malmer Stenergard, dont le pays assure actuellement la présidence tournante du Conseil de l’UE.
La fin des intermédiaires ?
C’est une lueur d’espoir qu’apporte cette initiative, censée rendre la procédure de visas plus fluide et plus efficace, aussi bien pour les demandeurs que pour les autorités des pays européens. Mais surtout, ce nouveau système devrait marquer la fin des intermédiaires, qui font main basse sur les rendez-vous en les vendant à des tarifs exorbitants, créant ainsi un phénomène qui a pris des proportions alarmantes.
Jusqu’à présent, il n’existe pas de solution à cet écosystème illégal qui a rendu l’expérience de l’obtention de visas très pénibles et coûteuses. D’ailleurs, l’absence de contrôle a ouvert la porte aux arnaqueurs et les déposants souvent victimes d’escroquerie
Autre problématique sera fort probablement résolue avec l’entrée en vigueur de cette nouvelle démarche : la protection et la sécurité des données personnelles et en particulier des identifiants biométriques. Si ces informations doivent en principe rester confidentielles et être remises seulement aux consulats des pays concernés, il s’est avéré que le centre de demandes de visas TLS Contact Maroc transférait illégalement des images des demandeurs à des institutions gouvernementales à l’étranger, faisant ainsi l’objet d’une convocation en janvier dernier par La Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP).
Avec ce nouveau mécanisme, l’UE entend donc rattraper son retard, sachant que les évolutions technologiques offrent aujourd’hui de nouveaux dispositifs de sécurité. Les récents défis en matière de migration et de sécurité ont aussi bouleversé le contexte dans lequel s’inscrit cette politique européenne en matière de visas et accéléré cette envie de numériser davantage les procédures.
Source: https://www.lebrief.ma/ par Hajar Toufik