Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Le lundi 27 mars 2023, la Société de Développement Touristique « SDR Tourisme Souss Massa »
a tenu la réunion du Conseil d’Administration en visioconférence sous la présidence de Monsieur
Ahmed HAJJI, Wali de la Région Souss Massa, Président du Conseil d’Administration de la
société, et en présence des membres du Conseil d’Administration à savoir Mme la Ministre du
Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire, M. le Président de la Région Souss
Massa, M. le 1er Vice-Président de la Commune d’Agadir, M. le Président de la Chambre deCommerce, d’Industrie et des Services et M. le Président de la Chambre de l’Artisanat, en plus de M. le Directeur Général de la SDR Tourisme Souss Massa.
Il importe de souligner que, durant ses 4 années d’existence, la SDR Tourisme Souss Massa a été au cœur des principales actions entreprises en matière de développement touristique dans la région. En effet, dès la 1ère année, elle a été chargée du programme de la rénovation du parc hôtelier d’Agadir et du développement du tourisme rural dans les différents territoires de la région. Puis, son champ d’action a été étendu à la réhabilitation du site historique de la Kasbah d’Agadir Oufella, dans le cadre du PDU d’Agadir, en plus de la création d’une collection de nouveaux produits artisanaux, tout en poursuivant les actions de développement du tourisme dans l’arrière-pays de la région.
Ensuite, durant la 3 ème année, la SDR Tourisme s’est hissée en aménageur-développeur des nouvelles zones dédiées à l’accueil de l’investissement touristique notamment Anchor Point à Taghazout, Imsouane, Drarga et Mouanou à Tiznit. Tout en poursuivant la mise en œuvre des différents projets initiés, la SDR Tourisme, s’est vue chargée, en 2022, de réaliser des études de définition des modes de gestion et d’exploitation de certains projets s’inscrivant dans le PDU à savoir les terrains de proximité, le réseau de lecture public, le Grand Théâtre d’Agadir, la Vallée des Oiseaux, la Piscine Olympique et la Grande Salle Couverte.
- Concernant les projets du PDU d’Agadir, l’année 2022 a été marquée par l’ouverture partielle du site d’Agadir Oufella en juillet 2022 et le lancement des travaux de construction du centre d'information touristique et du complexe administratif de la plage ;
- Pour la valorisation des sites dédiés à l’investissement touristique, les travaux d’aménagement à Anchor Point ont été lancés parallèlement à la finalisation des études sur les autres sites : Imsouane, Drarga, Mouanou à Tiznit :
- Au niveau du développement du tourisme rural, les travaux d’aménagement des sites touristiques se sont étendus à de nouveaux territoires : Tissint à Tata, Lac d’Ifni à Toubkal…en plus de la poursuite des travaux sur les zones d’Ida Outanane (rucher d’Inzerki, vallée du Paradis, Grotte Wintimdouine…), Tiout et Ait Mansour ;
- Par ailleurs, les deux programmes de mise à niveau des établissements d’hébergement touristique, aussi bien d’Agadir que ceux implantés dans l’arrière-pays de la région, ont connu un avancement important au cours de l’année 2022 et ont suscité un grand intérêt de la part des professionnels du tourisme traduit par le nombre de dossiers déposés auprès de la société notamment en milieu rural ;
- En matière d’animation culturelle, les travaux de mise à niveau du complexe « La Médina d’Agadir » se sont poursuivis, et des études de définition des modes de gestion de certains projets du PDU (Grand Théâtre d’Agadir, Vallée des Oiseaux et Salle Couverte) ont été lancées ;
- Dans le domaine de la promotion touristique, en plus de la construction / aménagement de kiosques d’information touristique, deux nouveaux documents promotionnels ont été publiés : « Taroudannt, l’empreinte de l’authenticité » et « Igoudar Souss Massa, les greniers de la vie » ;
- Pour le projet de valorisation et d’innovation de l’artisanat régional, 2022 a été marquée par la production de la 1ère tranche de la collection des nouveaux designs de l’artisanat régional. Par ailleurs, le plan d’action de la SDR Tourisme en 2023 prévoit la mise en œuvre des études et projets lancés en 2022 et l’initiation de nouveaux programmes sur d’autres territoires touristiques de la région et sur d’autres créneaux de développement touristique, relevant de ses attributions notamment en matière de promotion et d’animation touristiques.
Enfin, le Conseil d’Administration de la SDR Tourisme Souss Massa a approuvé à l’unanimité toutes les résolutions inscrites dans l’ordre du jour y compris la création d’un comité d'audit de la société dont les membres ont été nommés.
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Les îles Canaries soutient les bonnes relations qu’entretiennent le Maroc et l’Espagne du fait qu’elles profitent, aux yeux du président, Ángel Víctor Torres, aux régions frontalières, principalement en terme de diminution du flux d’immigrants.
«Lorsque les relations entre l'Espagne et le Maroc sont bonnes, les Iles Canaries en profitent. Lorsque les relations sont mauvaises, toutes les régions frontalières sont les premières à en pâtir», a-t-il indiqué dans des déclarations reprises par la presse espagnole, soulignant qu'actuellement les relations entre les deux pays sont «normalisées» et «s'améliorent».
Ainsi, lorsque l'immigration irrégulière dans les îles Canaries diminue «de 60 ou 40 %», cela représente, selon lui, un pas «très important» pour la communauté autonome espagnole.
Pour rappel, le président des îles Canaries a effectué, il y a deux semaines, une visite de travail au Maroc où il a eu des entretiens avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Des entretiens qui s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de la dynamique positive initiée à la tenue, en février dernier, de la 12e session de la Réunion de haut niveau Maroc-Espagne », et qui ouvrent la voie devant les gouvernements régionaux d’Espagne pour s’inscrire dans la consécration de la position positive du gouvernement central de Madrid à l’égard de la Sahara marocaine.
Source : Lopinion.ma par Mina Mina Elkhodari
. C’est un scandale sans nom que les conseils des villes ne se soucient même pas de choses basiques en relation avec l’information du touriste comme la signalétique multilingue, l’assistance en ligne ou téléphonique et la mise en place de l’information touristique dans l’espace public…Cette absence sidérante de synergies entre les professionnels du secteur et les édiles communaux nous dit beaucoup de choses, principalement le fonctionnement désuet des collectivités territoriales.
Mais ce serait faire preuve de mauvaise grâce que de ne pas saluer l’initiative du cabinet Akhannouch qui dénote une prise de conscience forte quant aux multiples vertus du tourisme comme secteur transversal qui touche diverses activités tout aussi essentielles (Agriculture, agroalimentaire, transport, santé, bâtiment…) tout en progressant à rythme phénoménal. Après avoir été 25 millions en 1950 et 278 millions en 1980, les touristes internationaux ont été 1,4 milliard en 2018 et seront 1,8 milliard en 2030 selon les prévisions de l’OMT. Avec 10% du PIB et la création d’un emploi sur 10, l’industrie du tourisme dépasse le secteur pétrolier et la filière automobile. Soit 800 milliards de dollars de recettes en 2021. Une manne extraordinaire dont le Royaume se doit de prendre la part qui lui revient.
C’est l’effet de la démocratisation de l’acte de voyager qui n’est plus un luxe réservé autrefois à une caste de privilégiés. La multiplication des vols charters et low cost a rendu accessibles et abordables les destinations touristiques les plus lointaines. Réserver un hôtel et bloquer un siège d’avion est devenu un jeu d’enfant grâce au développement fulgurant des nouvelles technologies. Ces facteurs facilitateurs ont transformé le voyage d’agrément en produit de consommation courante qu’il convient cependant de bien emballer et marketer pour le rendre attrayant pour les touristes potentiels. Lesquels sont de plus en plus nombreux à choisir leur destination non pas en fonction de la beauté de l’hôtel ou de la richesse de l’assiette mais en fonction des activités connexes (loisirs, animation et les ambiances locales) disponibles sur place et qu’ils peuvent accomplir dans des conditions confortables. Le tourisme c’est une seule chaîne solidaire et il suffit qu’un maillon défaille pour que l’ensemble en souffre avec des répercussions sur l’image du pays et sa réputation.
Cette absence sidérante de synergies entre les professionnels du secteur et les édiles communaux nous dit beaucoup de choses, principalement le fonctionnement désuet des collectivités territoriales.
Et puis, un touriste vit son expérience non pas en restant à l’hôtel en train de siroter son thé à la menthe mais en partant à la découverte de son nouvel environnement avec ses sites, ses attractions, ses habitants et leurs traditions. Cette dynamique renvoie à l’attractivité touristique des territoires, problème complexe s’il en est, vu que l’attractivité d’un lieu ne se limite pas seulement à sa beauté à l’état naturel ou à sa charge historique ou culturelle. Dit autrement, la valeur attractive d’un site doit être engendrée et non originelle pour drainer des visiteurs. Pour le Maroc, le grand travail qui reste à faire se situe probablement à ce niveau-là : La valorisation des atouts touristiques nationaux pour en faire des espaces dynamiques et bien aménagés à l’intention des visiteurs aussi bien locaux qu’étrangers. Et Dieu sait si le royaume regorge d’attraits fabuleux mais qui ne sont pas même pas faciles d’accès ! Ce qui représente un manque à gagner considérable en termes de flux et de recettes touristiques. Ce travail de valorisation ne se décrète pas. Cela se construit.
C’est une affaire d’experts dont les décideurs du secteur doivent se soucier tout en commençant par le commencement : Introduire le tourisme dans les conseils communaux des villes touristiques comme Marrakech, Agadir, Rabat, Tanger, Fès, Ouarzazate… Car ce n’est pas du tout normal que le tourisme reste l'angle mort de l'action locale en étant totalement absent du logiciel des élus de ces villes alors qu’il représente leur principale activité qui, en plus de générer une foultitude de taxes, fait vivre une panoplie de métiers et des familles par plusieurs milliers de manière directe et indirecte. C’est un scandale sans nom que les conseils des villes ne se soucient même pas de choses basiques en relation avec l’information du touriste comme la signalétique multilingue, l’assistance en ligne ou téléphonique et la mise en place de l’information touristique dans l’espace public… a fortiori disposer de plans d’actions opérationnels pour le tourisme avec des fiches-actions à mettre en œuvre pour rendre leurs cités accueillantes et hospitalières, attrayantes et agréables à vivre. Plus grave encore, les décisions prises par les élus, commandés par des intérêts obscurs, vont souvent à l’encontre des intérêts de la population locale et partant des visiteurs étrangers. Amusez-vous à lire Casablanca à la lumière de sa vocation de ville d’affaires et vous réaliserez tout de suite que la métropole, défigurée sans cesse par un urbanisme anarchique et asphyxiée par une circulation chaotique, n’a rien prévu pour cette clientèle pourtant dépensière…
Cette absence sidérante de synergies entre les professionnels du secteur et les édiles communaux nous dit beaucoup de choses, principalement le caractère désuet des collectivités territoriales dont le fonctionnement est déconnecté des vrais enjeux de développement des territoires et de leur attractivité, qui sont créateurs de richesse et de croissance inclusive pour les populations tant urbaines que rurales. L'extraordinaire coup de pub que le Maroc s'est offert sans débourser un sou lors du Mondial qatari doit normalement pousser les responsables à sonner la mobilisation sur le terrain pour tirer les dividendes de l'épopée des Lions de l'Atlas. La Coupe du monde 2030 que le Maroc veut organiser avec le grand duo iberique est une opportunité supplémentaire pour hisser les communes à la hauteur des enjeux de cette compétition internationale majeure qui attire des millions de visiteurs du monde entier ...
En revanche, nous constatons à loisir que nos villes sont compétitives, voire imbattables lorsqu’il s’agit de créer des repoussoirs pour touristes qui sont légion. Jalonnant en compagnon fidèle le parcours touristique, ces derniers démarrent dès le premier contact du touriste avec le Maroc. A l’aéroport où il est livré à un drôle de comité d’accueil si le transfert n’est pas assuré par l’agence de voyages ou l’hôtel : les chauffeurs de taxis mal fagotés au volant de véhicules brinquebalants alors qu’ils sont quelque part dépositaires de l’image de ce Maroc touristique que l’on vend sur les brochures ou en ligne comme authentique, beau et accueillant (la profession pour évoluer doit intégrer sur la base d’un cahier de charges la chaîne des prestataires du tourisme et quitter le tutelle du ministre de l’Intérieur). Homme qui allie efficacité et fermeté, fervent adepte de l’expertise locale et non importée, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a la possibilité en tant que signataire de la feuille de route 2023-2026 pour le tourisme de repenser la chose locale dans le sens du tourisme, de ses prérequis et de ses attentes. Osons le changement, impliquons les élus, via les sociétés de développement local ( SDL), dans le fait touristique. Le Maroc a tout à gagner sur le plan économique et social.
Source : lecanrdlibere.com Par Abdellah Chankou