Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Près de 21 hôtels classés ont fermé leurs portes à Agadir depuis 2011, alors que
l’offre hôtelière de la ville continue de diminuer au profit de sa voisine
Taghazout. L’occasion de faire le point avec Said Skally, président du CRT Agadir
Souss Massa, qui revient sur les raisons de ces fermetures et sur l'avenir de la Région.
Alors que les voyants reviennent progressivement au vert pour toutes les grandes destinations, une vingtaine d’hôtels d’Agadir ont fermé leurs portes à cause de la baisse des liaisons aériennes directes avec les marchés d'Europe du Nord qui constituent sa principale clientèle. Ces fermetures se sont étalées sur les dix dernières années. Selon le président par intérim du CRT de la région Agadir Souss Massa Saïd Skally, cette dynamique inquiétante pourrait être inversée à terme par l’intervention d’une mission interministérielle. Concernant la liste de 21 grands hôtels qui ont fermé depuis une dizaine d’années, Saïd Skally est revenu sur le cas de chacun d’entre eux en exposant la date et les raisons de l'arrêt de leur activité. Les 21 grands hôtels qui ont fermé à Agadir intra-muros.
Gérés par un syndic judiciaire, ils n’ont aucune chance de trouver repreneur, sachant qu’aucun touropérateur étranger ne se risquera pas à entrer en affaires avec des établissements sous procédure de redressement. Fermé depuis une quinzaine d’années, l'hôtel Transatlantique n’a aucun agenda de réouverture. Propriété du groupe Miloud Chaâbi, l'hôtel Mogador Médina est fermé depuis l’avènement de la crise. Après avoir entamé des travaux de rénovation en août 2022, le Royal Atlas attend également des jours meilleurs sans aucune visibilité. L’hôtel Marina, lui, est fermé depuis l’année dernière. Prêts à être exploités depuis des années, les hôtels des groupes Levy et Benisha n’ont jamais ouvert. En dernier lieu, le Salam Hôtel, qui a été racheté puis rasé par un promoteur en 2013, ne présente aucune perspective d’ouverture au public. "Une offre hôtelière qui décline depuis une décennie" Ces fermetures successives sont bien le signe du déclin de l’offre hôtelière de la ville, comme le souligne notre interlocuteur qui confirme que cette tendance perdure depuis au moins 2011. "On prend souvent 2019 comme année de référence, mais avec moins de capacité litière, la période 2006 à 2008 a permis de réaliser bien plus d’arrivées et de nuitées qu’à la veille de la pandémie. Partant de là, c’est une erreur monumentale que de prendre 2019 comme base de comparaison" , estime le président qui a ouvert plusieurs hôtels classés à travers le Royaume (Restinga, Marrakech, Agadir…) avant de devenir le plus important transporteur touristique du Maroc.
"On met le paquet sur Taghazout, quitte à s’approprier toute la clientèle traditionnelle d’Agadir" , dénonce le professionnel, pour qui la capacité litière actuelle commercialisable de la ville se limite à un taux de 52% par rapport à sa capacité réelle. Malgré ce phénomène consistant à "déshabiller Paul pour mieux vêtir Pierre" , Skally avance qu’Agadir pourrait retrouver sa splendeur avec une vraie volonté politique. "La suppression de plusieurs vols directs ont découragé les marchés du Nord" Selon lui, ses marchés émetteurs étrangers, en majorité anglais, allemands et scandinaves, sont totalement différents de ceux de Marrakech, du fait de la durée de séjour.. Mais avec la suppression de plusieurs vols directs, leur nombre n’a pas cessé de diminuer" , constate Skally pour qui les marchés du Nord sont découragés par les vols indirects qui passent par le hub de Casablanca. Si le président du CRT Agadir Souss Massa reste persuadé que la clientèle existe, il explique que la capacité litière s’est progressivement étiolée en l'absence de transport aérien suffisant.
D'après lui, le maire et la ministre du Tourisme, qui ont pris conscience des difficultés hôtelières et aériennes d’Agadir, sont en mesure d’initier des solutions pour rouvrir dans un premier temps les hôtels appartenant à l’Etat avant de faire revenir les marchés du Nord. Pour rappel, en 2008, Agadir accueillait 240.000 Allemands ; en 2022, leur nombre a chuté à 30.000 visiteurs. C'est dire s'il y a problème...
Source :Medias24 Par Samir ELOaudghiri
S.M.A.R.T. Tourisme
CRÉATEUR D'OPPORTUNITÉS À VOS CÔTÉS
Communiqué de presse AVIS D’APPEL À PROJETS
Pour l’accompagnement et l’appui technique et financier des TPME Touristiques de la Région Souss Massa
La Société de Développement Régional de la Toute Petite, la Petite et la Moyenne Entreprises Touristiques Souss Massa (SDR TPME Touristiques SM) lance l’appel à projets pour l’accompagnement et l’appui technique et financier des TPME Touristiques, dans le cadre d’un partenariat entre le Département en charge du Tourisme, la Wilaya de la Région Souss Massa, le Conseil Régional Souss Massa, la SMIT et la CCIS - SM. Des primes d’investissements et subventions allant de 10% à 50% du montant de l'investissement sont également prévues dans le cadre de ce programme d’appui
Une nouvelle ingénierie de l’offre touristique, un plan offensif pour le développement des connectivités aériennes internationales et domestiques et la stimulation de l’investissement privé… Ce sont en gros les deux leviers autour desquels s’articule la feuille du route du secteur du tourisme. Ce nouveau plan d’action a été acté jeudi par l’ensemble des parties prenantes du secteur. Citons à cet égard le ministère du tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, la Confédération nationale du tourisme ainsi que ses associations et fédérations membres.
Une nouvelle ingénierie de l’offre touristique, un plan offensif pour le développement des connectivités aériennes internationales et domestiques et la stimulation de l’investissement privé… Ce sont en gros les deux leviers autour desquels s’articule la feuille du route du secteur du tourisme. Ce nouveau plan d’action a été acté jeudi par l’ensemble des parties prenantes du secteur. Citons à cet égard le ministère du tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, la Confédération nationale du tourisme ainsi que ses associations et fédérations membres. Une rencontre a été tenue dans ce sens durant laquelle la ministre de tutelle Fatim-Zahra Ammor a présenté, en avant-première, la version définitive de la feuille de route de cette vision face à un panel composé de Hamid Bentahar, président de la CNT, Adel El Fakir, directeur général de l’Office national marocain du tourisme (ONMT), et Imad Barrakad, directeur général de la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT).
Une occasion pour remercier les professionnels du tourisme pour leur implication dans l’élaboration de cette feuille de route ainsi que leur forte mobilisation aux côtés des équipes du ministère, de la SMIT et de l’ONMT pour une reprise rapide du secteur en 2022. « Cette mobilisation, combinée à l’action gouvernementale, les mesures proactives entreprises par notre pays ainsi que les plans de promotion de la destination et d’accélération de l’aérien ont permis de récupérer à fin novembre 2022 plus de 80 % des arrivées et 112 % des recettes de voyage en devises par rapport à 2019 », peut-on relever du département du tourisme dans une récente communication. Lors de son intervention, Mme Ammor a souligné le momentum inédit dont a bénéficié la destination Maroc pendant la Coupe du monde en reconfirmant la mobilisation du ministère et de ses organismes sous tutelle pour capitaliser sur cet engouement, tout en sensibilisant les professionnels du secteur à l’importance de redoubler d’efforts pour améliorer l’expérience client.
« C’est dans cet élan d’optimisme quant aux perspectives ambitieuses du secteur qu’a été lancée la présentation de la feuille de route définitive du secteur qui tient compte des recommandations des professionnels émises dans le cadre des différentes rencontres avec la ministre, ainsi que les ateliers de travail thématiques réalisés pendant l’élaboration de la feuille de route et ayant connu la participation d’une centaine d’opérateurs privés », rappelle à cet effet le ministère de tutelle. Et de rappeler que « les prochaines semaines connaîtront le lancement effectif de la feuille de route stratégique du tourisme et l’opérationnalisation de ses axes prioritaires à court et moyen termes».
Les principaux leviers de la feuille de route
En effet, l’élaboration de la feuille de route du secteur du tourisme s’est caractérisée par sa démarche collaborative. Elle a été conçue en partenariat avec les opérateurs privés. « Le partenariat public-privé constituera un prérequis pour la réussite de la feuille de route, et qu’il devra se concrétiser via la participation effective des opérateurs privés dans la gouvernance, la réflexion et le déploiement des différents chantiers », a souligné la ministre à ce propos. En détaillant les leviers de cette feuille de route, il ressort que la nouvelle ingénierie de l’offre touristique mettra davantage en avant l’expérience touristique du Maroc. Il est également prévu de mettre en œuvre un plan offensif pour le développement des connectivités aériennes internationales et domestiques.
Parmi les leviers figurent également le renforcement de la promotion et du marketing, avec une importance particulière accordée au digital, la stimulation de l’investissement privé ainsi que le déploiement d’un plan de structuration de l’offre hôtelière basé sur la mise à niveau du parc hôtelier existant et la création de nouvelles capacités hôtelières. A l’issue de la présentation, les opérateurs ont réitéré leurs remerciements pour les mesures gouvernementales et pour l’engagement de la ministre, aux côtés des professionnels, en faveur de la relance rapide du secteur en 2022. Ils ont par ailleurs salué le caractère opérationnel de la feuille de route qui apporte des solutions concrètes aux priorités nécessaires au développement de l’industrie touristique, ainsi que les moyens financiers importants qui seront mobilisés pour concrétiser la vision très ambitieuse de la feuille de route.
Source : aujourdhui.ma par Kawtar Tali