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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Taghazout Surf Expo, 1er salon professionnel du surf en Afrique, se tiendra du 27 au 30 octobre 2022 sur la baie de Taghazout, à quelques kilomètres d'Agadir, ont annoncé, mardi, les organisateurs du salon.
Dans la région toute une économie autour du surf à consolider et une inclusion sociale possible".


Taghazout Surf Expo : 15.000 visiteurs attendus au 1er salon professionnel
Organisée par l'association Taghazout Surf Expo et soutenue par l'Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et le Conseil Régional du Tourisme, cette première édition constituera une occasion de prouver que le surf, secteur en pleine expansion, représente un levier de développement pour la région, voire le pays, ont indiqué les cofondateurs de Taghazout Surf Expo, Saïd Bella et Rachid Moutchou. 

"Nous voulons montrer qu'il y a dans la région toute une économie autour du surf à consolider et une inclusion sociale possible", ont-ils souligné. 

S'exprimant lors d'une conférence de presse, M. Bella a indiqué que Taghazout est une destination phare du surf au Maroc, avec des spots sur une cinquantaine de kilomètres, très fréquentés tant par les débutants que par les professionnels. 

L'histoire de Taghazout avec le surf, qui a commencé dans les années 1970, a permis de créer tout un écosystème autour de ce sport, a-t-il relevé, notant que l'idée d'organiser ce salon découle de "notre conviction que Taghazout mérite d'avoir un événement qui célèbre le surf et met en avant le patrimoine naturel et humain de la région". Et de souligner que Taghazout Surf Expo se déclinera en plusieurs activités visant à promouvoir un écosystème dans toute sa diversité et à soutenir une industrie du surf innovante, durable et responsable. 

Il a ainsi précisé que ce salon s'articulera autour de trois axes : L'exposition, les journées scientifiques et le programme culturel : Sea In Colors. 

Dans le cadre du 1er axe, le village d'exposition accueillera une trentaine d'exposants dont des fabricants d'équipement, surfwear, shapers, surf camps, écoles de surf et agences de voyages spécialisées. 

S’agissant du 2ème axe, les journées scientifiques réuniront des chercheurs marocains et étrangers qui présenteront leurs travaux sur l’impact du surf dans la région et les évolutions récentes du tourisme. 

Pour ce qui est du 3ème axe, Sea in Colors est un programme artistique mettant à l'honneur la culture du surf avec des installations artistiques, des ateliers, des concerts, entre autres. 

De son côté, Mohammed Khellaji, représentant de la Fédération Royale Marocaine de Surf (FRMS), a fait part de la fierté de la Fédération d'être partenaire de ce salon. Selon lui, cet événement offrira une tribune à la FRMS pour présenter ses accomplissements ces dernières et les efforts qu’elle déploie pour promouvoir le surf au Maroc. 

Pas moins de 15.000 visiteurs sont attendus lors de Taghazout Surf Expo dans un village éphémère de 4.000 m2. 

Le salon et ses 35 exposants mettront la lumière sur les opportunités offertes par le surf dans des domaines divers : Hôtellerie, restauration, transport, coaching, fabrication d’équipements, conception de vêtements et d'accessoires, design, communication, préservation de l’environnement, animation culturelle, ou encore des activités de bien-être comme le yoga. 

Des speed meetings ont été également programmés pour créer des opportunités entre les entrepreneurs locaux et les professionnels internationaux du surf (tour-opérateurs, distributeurs, équipementiers, etc). 

Par ailleurs, le salon a mobilisé une équipe de 30 chercheurs du Lab-réseau Ulysse (Belgique) et du Laboratoire de recherche sur les langues et la communication de l'Université Ibn Zohr d'Agadir. Ces doctorants ont compilé des données historiques, urbanistiques, culturelles et sociologiques pour analyser l'impact socio-économique du surf sur la région. 

Les conclusions de leurs travaux seront dévoilées lors de six tables-rondes programmées pendant le salon.

 Rédigé par L'Opinion
 
 

Par Med Mohamed Rial le Samedi 17 Septembre 2022


Un mémorandum d’entente a été signé, jeudi à Tanger, entre le ministère du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, le ministère délégué en charge de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques et le Groupe Barceló, en vue de stimuler l’investissement privé dans le secteur touristique.


 Tourisme  Le Groupe Barcelo va investir 500 MDH au Maroc

Un mémorandum d’entente a été signé, jeudi à Tanger, entre le ministère du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, le ministère délégué en charge de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques et le Groupe Barceló, en vue de stimuler l’investissement privé dans le secteur touristique.

Signé par la ministre du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, le ministre délégué en charge de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, et le président du groupe Barceló, Simón Pedro Barceló Vadell, ce mémorandum d’entente consiste en l’acquisition et la rénovation de plusieurs hôtels au Maroc, afin de leur donner un nouveau souffle et enrichir l’offre hôtelière du Royaume.

La ministre a procédé également à l’inauguration de l’hôtel Barceló Tanger, une propriété historique datant de 1950 et qui fait peau neuve pour proposer une nouvelle expérience aux voyageurs. Outre son emplacement stratégique face à la Méditerranée et sa proximité des commodités et des principaux sites touristiques de la ville du Détroit, le Barceló Tanger enrichira la capacité litière de Tanger-Assilah de 400 lits supplémentaires pour atteindre une capacité globale de 17.600 lits. Dans une déclaration à la presse, Mme Ammor a souligné que ce mémorandum a pour objectif de renforcer la présence du groupe Barceló au Maroc et diversifier l’offre touristique à Tanger.

La ministre a fait savoir que l’hôtel Barceló Tanger, doté d’une capacité de 400 lits, permettra de porter à 17.600 lits la capacité litière globale de Tanger-Assilah, notant que cet investissement vient accompagner les efforts déployés au niveau des infrastructures touristiques de la ville, notamment la réhabilitation de la Médina, et renforcer l’attractivité de la ville auprès des touristes étrangers et nationaux.

Pour sa part, M. Jazouli a affirmé que ce mémorandum signé avec un grand opérateur espagnol, qui fait partie des principaux groupes hôteliers au Maroc et qui a prévu d’investir 500 millions de dirhams (MDH) dans les prochaines années, vise à promouvoir l’investissement dans le tourisme, secteur fondamental pour l’économie du Maroc et que SM le Roi Mohammed VI, entoure de Sa Haute attention et suivi.

M. Jazouli a mis l’accent sur le rôle que joue le secteur touristique comme moteur de développement socio-économique du Maroc, relevant que la présence de grands opérateurs touristiques au Royaume, comme le groupe Barceló, est essentielle, eu égard à leur contribution à la création d’emploi.

De son côté, M. Barceló Vadell a affirmé la volonté du groupe de contribuer au développement du tourisme à Tanger, soulignant que la groupe compte aujourd’hui six hôtels au Maroc, notamment à Casablanca, Fès, Marrakech, Agadir et à Tanger.

Après avoir salué l’appui des autorités marocaines à ce projet, le responsable a réitéré l’engagement du groupe à renforcer ses investissements au Maroc et à contribuer activement à la promotion du secteur touristique.

Par  infomaroc
 
 
 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 16 Septembre 2022


Le secteur du tourisme national va-t-il concrétiser pleinement son énorme potentiel pour stimuler une croissance inclusive et durable ? Tout porte à croire que oui. Il faudrait pour ce faire que la nouvelle feuille de route du secteur, qui est sur les rails, prenne en compte la problématique des budgets alloués à des maillons-clés, comme l’aérien, la promotion, la digitalisation et le tourisme interne.


Maroc Tourisme : le Maroc a-t-il vraiment les moyens de ses ambitions?
Le secteur du tourisme national va-t-il concrétiser pleinement son énorme potentiel pour stimuler une croissance inclusive et durable ? Tout porte à croire que oui. Il faudrait pour ce faire que la nouvelle feuille de route du secteur, qui est sur les rails, prenne en compte la problématique des budgets alloués à des maillons-clés, comme l’aérien, la promotion, la digitalisation et le tourisme interne. 
 
    A-t-on les moyens de ses ambitions dans le secteur touristique ? En tout cas, selon certains professionnels, la nouvelle feuille de route regorge de «bonnes intentions». Elle doit apporter des réponses ou des solution à des maillons-clés que les acteurs ont déjà évoqué, à savoir l’aérien, la promotion, la digitalisation et le tourisme interne. Ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions ?
 
    En effet, face à la crise qui a beaucoup affecté le secteur, les différentes parties prenantes pourraient être attirées par des «solutions» simplistes et se contenter de répondre par une feuille de route teintée de fortes ambitions. Encore faudrait-il s’assurer que le secteur a les moyens de les réaliser. Surtout que «les budgets alloués au tourisme, que ce soit pour l’aérien ou la promotion, restent insuffisants. Idem pour la digitalisation et la formation».
 
   Comme le souligne Nidal Lahlou, vice-président de la Fédération Nationale de l’Industrie Hôtelière (FNIH), «les chiffres de la feuille de route font rêver. Ils sembleraient presque illusoires, et pourtant ils sont possibles, puisque la capacité litière existe, et que nos aéroports ont, eux aussi, la capacité d’accueillir ce nombre croissant de passagers».
 
La feuille de route en quelques chiffres
 
   Pour résumer les ambitions de la feuille de route du secteur touristique, en cours de préparation, ceux-ci tablent sur le doublement du nombre d’arrivée en cinq ans, le passage d’un taux d’occupation de la capacité litière de 48 à 70%, et une contribution du secteur au PIB qui soit portée à 18% au lieu de 12% actuellement.
 

   Rappelons que la nouvelle feuille de route du secteur est en cours de préparation. Les travaux ont été lancés le 30 août dernier à Rabat par la ministre du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, en collaboration avec les acteurs majeurs du secteur et les professionnels.
  
   La préparation collégiale de cette feuille de route stratégique s’inscrit dans la vision du doublement du nombre de touristes à l’horizon 2030 pour atteindre 26 millions de touristes. Se référant au ministère de tutelle, la stratégie du secteur reposera sur trois principaux axes.
 
À commencer par le renforcement de l’aérien -à travers l’augmentation de la capacité et la multiplication des vols point à point-, l’alignement de l’offre touristique sur la demande nationale et internationale ainsi que la stimulation de l’investissement public/privé autour de leviers prioritaires dont l’animation et l’écotourisme.
 
   Il est à préciser que les prochaines semaines connaîtront l’organisation de plusieurs ateliers de travail thématiques avec la participation de représentants des opérateurs privés afin d’affiner les objectifs et les programmes de mise en œuvre pour chaque filière touristique, et en vue de cibler les leviers et les projets prioritaires à déployer.
 
Nidal Lahlou,
vice-président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH)
 
«Les défis de cette feuille de route ne peuvent se réaliser sans objectifs budgétisés et moyens alloués. Si elle devait avoir un titre, ce serait «se donner les moyens de ses ambitions». Le tourisme interne reste le parent pauvre du secteur. Et nous devons absolument nous donner les moyens de lever tous les freins identifiés dans l’aérien, la promotion, la digitalisation…
 
  Ce sera l’occasion de démarrer un programme d’accélération touristique ambitieux, mais surtout prometteur, puisque l’emploi et la balance des paiements seront directement et positivement impactés par cette accélération. En dernier lieu, toutes ces ambitions ou politiques ne peuvent se réaliser sans confiance, échange, transparence et responsabilité entre les différents acteurs».
Multiplier au moins par quatre les budgets actuels
 
   Pour plusieurs professionnels du secteur contactés par Les Inspirations Éco, il faudrait «à minima multiplier par quatre les budgets actuellement alloués au secteur» pour espérer atteindre les ambitions de cette feuille de route. Ce qui n’est pas rien ! Et vu le contexte actuel, l’Exécutif acceptera-t-il de fournir les efforts budgétaires nécessaires pour qu’une telle demande reçoive un écho favorable ? Rappelons que le PLF 2023 met en avant quatre axes prioritaires, à caractère structurel, portant sur le renforcement des fondements de l’État social ainsi que la relance de l’économie nationale, à travers le soutien de l’investissement, la consécration de la justice spatiale et le rétablissement des marges budgétaires pour assurer la pérennité des réformes.
 
 
Modeste Kouamé / Les Inspirations ÉCO
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Par Med Mohamed Rial le Mercredi 14 Septembre 2022


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