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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Le Maroc a remporté, samedi à Dakhla, la 5è Coupe d’Afrique de la Pâtisserie, organisée dans le cadre du tournoi officiel des chefs Afrique « TOC Afrique ».

Ainsi, l’équipe marocaine a remporté ce prix à l’issue de 10 H de compétition, suivie des Îles Maurice et de la Tunisie, qui ont accédé respectivement à la deuxième et à la troisième marche du podium.


Le Maroc remporte à Dakhla la 5è Coupe d’Afrique de la Pâtisserie

Le Maroc a remporté, samedi à Dakhla, la 5è Coupe d’Afrique de la Pâtisserie, organisée dans le cadre du tournoi officiel des chefs Afrique « TOC Afrique ».

Ainsi, l’équipe marocaine a remporté ce prix à l’issue de 10 H de compétition, suivie des Îles Maurice et de la Tunisie, qui ont accédé respectivement à la deuxième et à la troisième marche du podium.

Le jury a également décerné un prix spécial à l’équipe du Ghana pour le meilleur esprit d’équipe.

Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette prestigieuse compétition est marquée par la participation de grands chefs pâtissiers africains issus de huit pays, dont l’Egypte, le Ghana, le Burkina-Faso, le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

Les trois équipes gagnantes ayant su éblouir les papilles du jury international ont décroché leurs tickets à la coupe du monde de la pâtisserie qui se déroulera en janvier prochain à Lyon (France), au Salon de l’hôtellerie et de la restauration (Sirha).

Cette compétition a regroupé les meilleurs cuisiniers à l’échelle africaine, qui se sont distingués par leurs techniques de travail et la mise en valeur des goûts dans la création et la réalisation de leurs plats.

Dans une déclaration à M24, la chaine télévisée de l’information en continu de la MAP, le président du TOC Afrique et de la Fédération marocaine des arts culinaires, Kamal Rahal Essoulami, a indiqué que ce concours est une occasion pour mettre en avant le rôle des chefs cuisiniers et pâtissiers dans la mise en avant de la gastronomie de leurs pays, d’autant plus qu’il permet la valorisation de l’art culinaire comme vecteur de promotion touristique.

M. Rahal Essoulami, qui est également président de la Fédération nationale de la boulangerie et de la pâtisserie, a souligné que le « TOC Afrique » a pour objectif de promouvoir le chef marocain et africain, conformément à la vision de SM le Roi Mohammed VI en matière de coopération Sud-Sud.

Dans cette veine, il a fait savoir que les chefs cuisiniers et pâtissiers marocains ont excellé dans plusieurs compétitions internationales de renom, permettant ainsi de placer le Maroc comme référence gastronomique de haut niveau, au 1er rang parmi les plus grands professionnels du domaine.

Pour sa part, le président du jury de la Coupe d’Afrique de la pâtisserie, Jean-Jacques Borne a salué la qualité de travail remarquable et exceptionnelle des chefs pâtissiers africains, notant que la gastronomie africaine ne cesse de se distinguer lors des plus grandes compétitions culinaires.

Initié par Rahal Event, le « TOC Afrique » qui réunit plus de 200 chefs de renom dans la cuisine et la pâtisserie constitue une occasion pour les chefs africains de mettre en avant la gastronomie de leurs pays.

La Coupe du monde de la pâtisserie est l’évènement référent de l’art pâtissier dans le monde, à la fois fédérateur de la profession et révélateur de talents et de tendances.

Dans ce spectacle hors-norme, les talents les plus prometteurs de 21 pays rivalisent de créativité et expriment les tendances de leurs pays pour porter avec panache les valeurs et la culture de leur pâtisserie au salon SIRHA à Lyon.

Des démonstrations culinaires, témoignages et d’ateliers sur les richesses culinaires de la région sont au programme, en plus de la participation des stagiaires des écoles hôtelières de la région relevant de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT).

A rappeler que les Îles Maurice avaient remporté, vendredi, la 2éme édition Bocuse d’Or Afrique, suivies du Maroc et de la Tunisie, qui ont accédé respectivement à la deuxième et à la troisième marche du podium.

Les deux premiers pays au classement sont qualifiés aux finales de « Bocuse d’Or » qui se dérouleront en janvier prochain à Lyon, au Salon Sirha.

Source: https://www.mapdakhla.ma/fr


Par Med Mohamed Rial le Dimanche 11 Septembre 2022


UNE ORGANISATION SANS FAILLE ET PRÈS DE 4500 PARTICIPANTS VENUS DE TOUTES LES RÉGIONS DU ROYAUME. LE BILAN DE L’ACTION GOUVERNEMENTALE, UN DES MOMENTS FORTS DE LA RENCONTRE ET UN DÉBAT D’IDÉES RICHE ET CONSTRUCTIF. LES RECOMMANDATIONS RETENUES À L’ISSUE DES ATELIERS DEVRAIENT FAIRE L’OBJET D’UN LIVRE BLANC


Agadir  Université d’été du RNI: Les faits marquants de la 4ème édition

Impressionnante ! La 4ème édition de l’université d’été du RNI qui s’est tenue le 9 et le 10 septembre à Agadir s’est distinguée à plusieurs niveaux. D’abord sur le plan organisationnel. La structure géante de gradins mise en place s’est vite remplie de monde à l’ouverture de l’événement. La participation de toutes les régions du Royaume en plus des jeunes issus des communautés marocaines à l’étranger (Région 13), a été aussi un fait marquant de cette quatrième édition. Ils étaient près de 4500 participants à ce rendez-vous pour lequel se sont mobilisés les grandes figures du parti ainsi que les ministres actuels et anciens de la formation politique.

Pour le ministre, Mustapha Baitas, cette quatrième édition intervient dans un contexte international dans lequel elle se tient et aussi par la dynamique de chantiers sociaux et réformes entamés depuis une année par le gouvernement. Autant d’enjeux qui étaient au cœur de cette université d’été 2022 et qui ont généré un débat d’idées très riche et très utile pour les instances du parti, a souligné le politicien.

L’intervention du président du RNI, Aziz Akhannouch, a été un des moments des plus attendus de cette 4ème édition. L’homme fort du RNI a mis en avant le bilan des réalisations de son parti à la tête de l’Exécutif, réaffirmant la détermination du gouvernement à mener les réformes sociales promises lors des élections communales, régionales et législatives du 8 septembre 2021.

  Dans ce sens, Aziz Akhannouch a mis en exergue les mesures prises afin de préserver le pouvoir d’achat et d’améliorer les revenus des citoyens ainsi que l’ouverture du dialogue social avec les centrales syndicales au cours d’une année exceptionnelle marquée par une conjointure difficile. Le président du RNI a également rappelé la décision d’augmenter avec effet immédiat, à compter du mois de septembre, de 5% du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales et de 10% du salaire minimum agricole garanti (SMAG).

  L’Université d’été du RNI a été aussi une belle tribune pour  la jeunesse du parti qui s’est exprimée sur des sujets d’actualité nationale et internationale. Pour les organisateurs, « c’est une nouvelle étape qualitative dans le parcours d’encadrement de la jeunesse, caractérisée par l’ouverture d’une discussion profonde et responsable sur les moyens de renforcer les fondements de l’État social.

  Mais aussi l’occasion de présenter et débattre des mesures et procédures gouvernementales liées à la jeunesse en divers domaines, notamment au niveau de la santé, de l’éducation et de l’emploi ». Le meeting était aussi un moment pour explorer les pistes possibles qui renforceraient la présence des jeunes dans les politiques publiques mais aussi pour mobiliser les équipes et marcher en cohésion. Education, emploi, protection sociale généralisée, santé, Etat social, langue amazigh, réseaux sociaux… sont autant de questions et sujets de discussion qui ont suscité une grande participation lors des ateliers. L’ensemble des recommandations à l’issue de la rencontre devrait faire l’objet d’un livre blanc, ont annoncé les organisateurs.

https://www.lavieeco.com/politique   Par Malika Alami
 


Par Med Mohamed Rial le Dimanche 11 Septembre 2022


En 2020-2021, le Maroc était classé 31ème sur une liste composée de 46 destinations selon l’Index du tourisme médical (MTI). Dans un contexte de reprise touristique nationale, la tutelle affirme que le pays s’est rattrapé en termes de tourisme, hormis celui médical qui pourrait générer d’importantes retombées financières et d’employabilité.


Tourisme médical : Secteur à fort potentiel économique où tout reste à faire !
Ce secteur tant lucratif dans certains pays, tels que la Turquie et le Brésil à titre d’exemple. Autre concurrent du Maroc, l’Inde qui se trouve dans l’autre côté du globe, s’est lancée dans ce sens, bien qu’un billet aller/retour de l’Europe ou d’Amérique du Nord vers ce pays asiatique nécessite un crédit bancaire pour s’en acquitter. Le tourisme médical est un important levier économique, négligé au Maroc, malgré la proximité géographique entre le Royaume et l’Europe, laquelle joue un rôle favorable pour le pays. 

En effet, un vol de Paris, Madrid, Amsterdam, Lisbonne, Londres vers Casablanca ou Tanger ou bien encore Marrakech coûte beaucoup moins cher qu’un atterrissage à Istanbul. Il est frustrant de voir qu’un citoyen américain ou canadien survole le Maroc, en se dirigeant vers la Turquie pour le tourisme médical, alors que le Maroc dispose de tous les atouts nécessaires pour être «un paradis médical». 

En 2020-2021, le Maroc était classé 31ème sur une liste composée de 46 destinations selon l’Index du tourisme médical (MTI). Ce classement a été mis en place en prenant en considération la disponibilité de main d’oeuvre médicale jugée insuffisante pour assurer une prise en charge de qualité et que la qualité des services et des installations n’a pas été améliorée. 

Institut Secours Assistance (ISAS) livre l’état des lieux 

Sollicité par « L’Opinion », Abdelhamid El Mouadden, directeur général de l’ISAS, affirme que le Royaume néglige un important levier économique. «Le Maroc peut rendre jaloux n’importe quel pays dans le monde, en matière de tourisme médical. Nous sommes une destination touristique plébiscitée par le monde entier, en témoignent les 12 ou 13 millions de touristes qui débarquent chaque année». 

En plus, une partie importante des étrangers trouve au Maroc une terre promise pour y passer le reste de leur vie post-retraite (tourisme sénior), outre les ressortissants du nord de l’Europe qui viennent eux aussi quand il fait très froid chez eux, pour y passer 4 ou 5 mois dans une température ne dépassant pas 20 degrés en plein janvier sur Agadir par exemple, alors que chez eux il fait -10. 

Ces deux dernières catégories de touristes, pour El Mouadden, nécessiteront des interventions médicales durant leur long séjour au Maroc, malgré la présence des structures médicales à Tanger, à Casablanca et Marrakech, le tourisme médical demeure mal développé au Maroc. Il faut encore lorgner les touristes qui souhaitent à la fois faire du tourisme et bénéficier de soins médicaux, que ce soit du sort de l’esthétique ou d’autre, cette catégorie se trouve dans le besoin de se faire accompagner médicalement et touristiquement, or notre pays ne marie pas vraiment comme il se doit les deux secteurs. 

«Selon mon expérience, les coûts des interventions chirurgicales au Maroc ne sont pas chers pour les touristes européens. Cela dit, il faudrait que les acteurs redoublent leurs efforts, avec comme principal objectif : Combler le volet médical du tourisme», espère notre interlocuteur.

3 QUESTIONS À YOUSSEF MOSSADEK

Tourisme médical : Secteur à fort potentiel économique où tout reste à faire !

« Le Maroc ne dispose pas de centres sanitaires accrédités 
aux besoins de ses touristes patients »
 
Expert en intelligence économique et stratégique, Youssef Mossadek a répondu à nos questions. 

- Le Maroc dispose-t-il de tous les atouts pour être une importante destination de tourisme médical dans le monde ?
 

- Nos concurrents directs sont la Turquie, la Pologne et le Brésil. Notre positionnement n’est pas si satisfaisant, vu l’inexploitation et l’incapacité de notre environnement culturel, économique, politique et social à faire développer ce créneau à grande valeur ajoutée pour notre pays. L’index MTI (Tourisme médical index) prend en considération l’environnement de la destination touristique, l’industrie du tourisme médical du pays, la qualité et la facilité des services. Des critères parmi d’autres que les responsables politiques et ceux du secteur touristique marocain doivent améliorer pour assurer sa compétitivité, son attractivité et sa performance par rapport à d’autres destinations touristiques mondiales.

 oncernant les atouts, il en existe comme le Climat, la stabilité politique, l’ouverture économique et la diversité culturelle. Mais, il reste certains points que le Maroc doit acquérir et consolider comme l’accélération de la régionalisation avancée promettant une revalorisation de nos ressources naturelles et immatérielles, la construction de nouvelles zones de tourisme médical sans oublier le réaménagement territorial pour attirer des professionnels en tourisme médical et des touristes patients étrangers. 


- Que suggériez-vous comme plan d’action pour donner un coup de fouet au tourisme médical au Maroc ?
-Il faut commencer par l’accréditation de certains établissements de santé pour s’aligner systématiquement et structurellement avec les besoins de ces touristes patients. Le Maroc ne dispose pas d’hôpitaux ou de cliniques accrédités par la JCI (joint commission international), GHA (Global healthcare accréditation), HQAA (Healthcare quality Association on Accreditation) ou ACHC (Accreditation commission for healthcare). Ces accréditations représentent une garantie de qualité de soins, surtout pour les pays anglo-saxons, qui représentent une opportunité business pour le développement de ce marché, un anglo-saxon peut économiser jusqu’à 85% sur ses frais médicaux en se soignant à l’étranger, évitant aussi les longues attentes.

  Comment le Maroc se positionne-t-il par rapport à d’autres pays, notamment la Turquie, en termes de tourisme médical ? 

- La Turquie a généré plus de 4 milliards de dollars de revenus grâce au tourisme médical en 2020. Les prix en Turquie sont à 60% moins chers qu’en France, avec des garanties sur les implants et les prothèses, et les patients se soignent dans de brefs délais. 

La Turquie a accueilli 1.200.000 touristes patients en 2020. Elle a 1200 chirurgiens certifiés et reconnus dans le monde entier avec 250.000 interventions réalisées chaque année. Alors qu’au Maroc les interventions esthétiques sont en moyenne à 40.000/an, pratiquées par 120 chirurgiens esthétiques marocains, avec 85% de patients marocains, les touristes étrangers ne représentant que les 15% du total.


  source :lopionion.ma    
Rédigé par Mohamed ELKORRI 
 
 

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 11 Septembre 2022


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