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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Said Scally , Président du Comité Transitoire du CRT, précise dans la franchise qui lui est connue, toute la vérité sur l'affaire de la directrice du CRT Asmaa Oubou déclenchée lundi 26 dans les bureaux du CRT dans une émission spéciale de Rimatal TV


Les 5 post président du CRT Agadir
Les 5 post président du CRT Agadir
   L 'affaire de la directrice du CRT AGadir contre le président Said Scally, a pris de grandes ampleurs , depuis lundi, dans les réseaux sociaux , avec des pour et des contre, voir même une campagne de sympathie avec la directrice. Aujourd'hui dans l'émission de Rimal TV, M. Scally a bien tirer le vrai du faux. Documents administratifs et autres à l'appui.

 A voir et revoir sur :

  https://youtu.be/QtOCs5sxG9I

Par Med Mohamed Rial le Mercredi 28 Septembre 2022


Le tourisme mondial, foudroyé par une crise inédite durant ces deux dernières années, semble renaître de ses cendres pour effacer les pertes encaissées et aussi entamer sa quête d’un nouveau modèle plus durable et inclusif à même de renforcer sa résilience face aux chocs.

La réouverture progressive des frontières aériennes entre les pays a donné un coup de fouet à l’activité qui fait face, actuellement, à de nouveaux défis liés notamment au contexte de pressions inflationnistes et la flambée des prix des carburants.


Le tourisme en quête d’un renouveau durable et inclusif

Des défis qui interpellent plus que jamais sur la nécessité d’agir différemment en ce qui concerne le secteur touristique. Et c’est dans cette optique de changement de paradigme que la Journée mondiale du Tourisme (JMT) est célébrée cette année sous le thème « Repenser le tourisme ».

Plus qu’un simple slogan, il s’agit, selon l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT), d’une véritable volonté de faire passer au premier plan l’humanité et la planète et de rassembler tous les acteurs, depuis les pouvoirs publics et les entreprises jusqu’aux collectivités locales, autour d’une vision partagée en faveur d’un secteur du tourisme plus durable, plus inclusif et plus résilient.

« La Journée mondiale du tourisme a toujours été l’occasion de nous retrouver pour fêter les succès, nombreux et variés, de notre secteur. Pendant le plus clair de quatre décennies, nous en avons célébré la croissance inégalée – en taille, en portée et en importance », a dit le Secrétaire Général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, dans un message publié sur le site de l’organisation.


Le tourisme en quête d’un renouveau durable et inclusif

Et de poursuivre: « En 2022, nous allons, une fois encore, donner acte que le tourisme a été et reste porteur d’opportunités pour les populations partout dans le monde. Cependant, cette année, nous dressons aussi le constat particulier que nous ne pouvons pas revenir à nos habitudes d’avant. Il faut repenser le tourisme ».

Ainsi, il est nécessaire, avec la réouverture du monde, de tirer les enseignements de la pandémie et de la paralysie des voyages internationaux qu’elle a entraînée, a estimé M. Pololikashvili, notant que la crise a montré où renforcer la résilience et où agir pour une plus grande équité.

 

« Notre point de mire reste le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et ses 17 objectifs de développement durable, mais toutes les forces vives du secteur doivent repenser les moyens de les réaliser », a-t-il fait savoir.

Le SG de l’OMT a, à cet égard, souligné qu’il appartient à celles et ceux qui forment la base, large et variée, de la pyramide du tourisme, notamment les travailleurs du secteur, les petites entreprises et les destinations, de prendre les choses en main pour ouvrir la voie.

Parallèlement, a-t-il soutenu, les organisations internationales dont l’OMT, les gouvernements et les autorités locales doivent accompagner le secteur dans sa transformation, donner aux populations locales les moyens d’agir et veiller à ce que chacun ait voix au chapitre dans la construction d’un meilleur avenir.

 
 

Repenser le tourisme: une démarche déjà bien engagée

Pour M. Pololikashvili, repenser le tourisme constitue, certes, une démarche qui n’est pas facile, mais elle est déjà bien engagée, puisque la crise a été une inspiration et un catalyseur de la créativité.

« La pandémie a accéléré la transformation du travail, avec son lot de défis, mais en offrant aussi quantité de possibilités que la reprise du tourisme profite à un nombre toujours plus grand de personnes. Nous avons aussi bien avancé pour faire du tourisme un moteur central de l’économie verte, bleue et numérique, de sorte que la croissance ne soit pas aux dépens de la population ou de la planète », a-t-il expliqué.

Et ce n’est qu’un début, d’après le SG de l’OMT. « Le potentiel du tourisme est immense et notre responsabilité partagée est qu’il se matérialise pleinement », a-t-il martelé.

De son côté, le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), António Guterres, a souligné, dans un message publié sur le site de l’OMT, que la JMT est l’occasion de faire valoir l’immense potentiel du tourisme en tant qu’instrument d’inclusion, de protection de la nature et d’échange entre les cultures.

Moteur du développement durable, le tourisme, qui joue un rôle essentiel dans les systèmes de protection sociale, fondements de la résilience et de la prospérité des sociétés, favorise l’éducation et l’émancipation des femmes et des jeunes tout en stimulant le développement socioéconomique et culturel, a relevé M. Guterres.

Il a insisté sur la nécessité d’investir dans un tourisme propre et durable, réduire l’empreinte énergétique du secteur, adopter des feuilles de route vers zéro émission et protéger la biodiversité.

« Nous devons créer des emplois décents et veiller à ce que les profits générés soient mis au service des pays de destination et des populations locales. Les États, les entreprises et les consommateurs doivent adapter leurs pratiques en tenant compte des objectifs de développement durable et de l’impératif de limiter le réchauffement à 1,5° Celsius », a-t-il dit.

Il en va de l’avenir du secteur et de la survie de nombreuses destinations touristiques, notamment les petits États insulaires en développement, selon M. Guterres qui a indiqué qu’une première étape majeure a été franchie cette année à la Conférence des Nations Unies sur les océans, à l’occasion de laquelle la communauté internationale et l’industrie du tourisme se sont engagées à élaborer d’ici à 2024 un accord juridiquement contraignant sur la pollution plastique.

Et de conclure: « Il n’y a pas de temps à perdre. Réinventons le tourisme pour construire ensemble un avenir plus durable, plus prospère et plus résilient pour toutes et tous ».

Pour cette année, les célébrations officielles de la JMT se tiendront à Bali (Indonésie) le 27 septembre. Elles souligneront la reconnaissance croissante du tourisme comme pilier crucial du développement.

Source: MAP 


Par Med Mohamed Rial le Mardi 27 Septembre 2022 | Commentaires (0)


Panéliste lors de la première journée marocaine du tourisme durable et responsable, Zineb Datcharry est une femme engagée. Elle voue une passion folle à son métier de guide de montagne et sa région des Hautes Vallées de l’Atlas. Son intervention spontanée lors du panel retour d’expériences sur le thème « le tourisme comme vecteur essentiel du développement durable », a été largement saluée par le public. En 2009, elle reçoit une distinction des mains de sa Majesté Le Roi Mohamed VI pour son métier de guide et son engagement en tant que femme marocaine. Rencontre avec Zineb, une Robine des montagnes des temps modernes.


TOURISME DURABLE Zineb Datcharry, première femme guide de montagne au Maroc
La montagne pour Zineb, c’est comme un héritage familial dont elle est extrêmement fière et pour lequel elle ferait tout pour le protéger et le sauvegarder. Bien qu’elle soit née à la ville à Marrakech, elle a toujours été intriguée par les grandes vagues d’exode rural des membres de sa famille. À l’âge de 12 ans, elle décide d’aller seule et pour la première fois à la rencontre de la montagne d’où elle vient, les vallées du Haut Atlas , précisément celle des Aït Bougmez surnommée la Vallée heureuse.
 
« Après avoir découvert l’origine de ma famille, à chaque période de vacances je retournais dans ma vallée, chez mes tantes, mes oncles et ma grand-mère. J’étais la seule parmi mes frères et mes sœurs à le faire », raconte-elle.
 
Lorsque l’on demande à Zineb si devenir guide de montagne a toujours été une vocation ou une simple suite logique à son parcours, elle avoue avoir été attirée par le métier de reporter de guerre. Mais celui-ci a très tôt remporté la désapprobation de son père. 
 
« Mais à vrai dire, quand j’étais jeune, à Bougmez, je voyais seulement des guides de montagnes homme, et cela m’intriguait ».

TOURISME DURABLE Zineb Datcharry, première femme guide de montagne au Maroc
Aujourd’hui, cela fait plus de 25 ans qu’elle accompagne des voyageurs pour découvrir les montagnes et le désert. Tout a commencé lorsqu’elle fut l’interprète d’une tisserande française pendant 3 années. Celle-ci effectuait une étude sur le tissage des Hautes Vallées de l’Atlas.
 
« Je l’ai alors emmenée par les vallées, les cols et les villages, rencontrer les femmes et les spécialistes du tissage et de la teinture naturelle avec les plantes des montagnes. »
 
Sur place, elle y rencontre des femmes courageuses – « et que j’admire » – vivant dans des conditions difficiles et précaires. Elle décide donc d’organiser des voyages dans lesquels les voyageurs iraient à la rencontre des Femmes des Hautes Vallées de l’Atlas et les aideraient à mieux vivre.
 
« Mon métier est passionnant, car il est riche de rencontres. J’aime être une ambassadrice, une interprète entre deux mondes. Ces deux cultures ont beaucoup à apprendre l’une de l’autre, car en se rencontrant, les avis des uns et des autres changent, et les deux progressent. L’humanité en devient simplement meilleure. »

TOURISME DURABLE Zineb Datcharry, première femme guide de montagne au Maroc
12 Avril 2018 - Culture / Initiatives / Portrait 

Panéliste lors de la première journée marocaine du tourisme durable et responsable, Zineb Datcharry est une femme engagée. Elle voue une passion folle à son métier de guide de montagne et sa région des Hautes Vallées de l’Atlas. Son intervention spontanée lors du panel retour d’expériences sur le thème « le tourisme comme vecteur essentiel du développement durable », a été largement saluée par le public. En 2009, elle reçoit une distinction des mains de sa Majesté Le Roi Mohamed VI pour son métier de guide et son engagement en tant que femme marocaine. Rencontre avec Zineb, une Robine des montagnes des temps modernes.

 
Zineb Datcharry, première femme guide de montagne au Maroc

Zineb Datcharry, première femme guide de montagne au Maroc

 

 

L’appel de la montagne, terre d’enfance

 
 
La montagne pour Zineb, c’est comme un héritage familial dont elle est extrêmement fière et pour lequel elle ferait tout pour le protéger et le sauvegarder. Bien qu’elle soit née à la ville à Marrakech, elle a toujours été intriguée par les grandes vagues d’exode rural des membres de sa famille. À l’âge de 12 ans, elle décide d’aller seule et pour la première fois à la rencontre de la montagne d’où elle vient, les vallées du Haut Atlas , précisément celle des Aït Bougmez surnommée la Vallée heureuse.
 
« Après avoir découvert l’origine de ma famille, à chaque période de vacances je retournais dans ma vallée, chez mes tantes, mes oncles et ma grand-mère. J’étais la seule parmi mes frères et mes sœurs à le faire », raconte-elle.
 
Lorsque l’on demande à Zineb si devenir guide de montagne a toujours été une vocation ou une simple suite logique à son parcours, elle avoue avoir été attirée par le métier de reporter de guerre. Mais celui-ci a très tôt remporté la désapprobation de son père. 
 
« Mais à vrai dire, quand j’étais jeune, à Bougmez, je voyais seulement des guides de montagnes homme, et cela m’intriguait ».

 
 
Zineb Datcharry, première femme guide de montagne au Maroc
 

 

 
 
Aujourd’hui, cela fait plus de 25 ans qu’elle accompagne des voyageurs pour découvrir les montagnes et le désert. Tout a commencé lorsqu’elle fut l’interprète d’une tisserande française pendant 3 années. Celle-ci effectuait une étude sur le tissage des Hautes Vallées de l’Atlas.
 
« Je l’ai alors emmenée par les vallées, les cols et les villages, rencontrer les femmes et les spécialistes du tissage et de la teinture naturelle avec les plantes des montagnes. »
 
Sur place, elle y rencontre des femmes courageuses – « et que j’admire » – vivant dans des conditions difficiles et précaires. Elle décide donc d’organiser des voyages dans lesquels les voyageurs iraient à la rencontre des Femmes des Hautes Vallées de l’Atlas et les aideraient à mieux vivre.
 
« Mon métier est passionnant, car il est riche de rencontres. J’aime être une ambassadrice, une interprète entre deux mondes. Ces deux cultures ont beaucoup à apprendre l’une de l’autre, car en se rencontrant, les avis des uns et des autres changent, et les deux progressent. L’humanité en devient simplement meilleure. »
 
 
 
Zineb Datcharry, première femme guide de montagne au Maroc
 


 

 

Tourisme responsable, femmes et Montagne, un trio (pas si) évident 

 
Bien que les conditions du métier de guide de montagne ne soient pas des plus faciles : éloignement de la famille, conditions de vie extrêmement sommaires, météo aléatoire etc., elles ne sont pas la seule cause du faible nombre de femmes guides de montagne au Maroc. En effet, les préjugés et réflexions sexistes y sont pour beaucoup et sont tenaces.
 
« Mes formateurs n’acceptaient pas que des femmes puissent un jour devenir guides de montagne, car selon eux les femmes étaient destinées à des métiers d’institutrices et d’infirmières ».
 
Cela n’a pas empêché Zineb d’aller au bout de son parcours et faire en sorte que ses voyages soient les plus respectueux de l’environnement et des populations qui accueillent. Si aujourd’hui le tourisme responsable fait partie du langage commun, il ne l’était pas à l'époque. « Et je ne savais pas que j’en faisais déjà ». Pour Zineb, faire du tourisme responsable sonne comme une évidence, un devoir, parce qu’avant tout cela relève « de la conscience personnelle et de la relation (de chacun), aux autres et au milieu naturel ». Conscience qu’avaient déjà ses premiers voyageurs. Ils étaient sensibles aux conditions de vie des populations des montagnes. Au cours des voyages, « nous avons creusé des puits, construit des châteaux d’eau pour amener l’eau dans les maisons et éviter aux femmes et aux filles de parcourir de longues distances pour aller à la rivière chercher l’eau. »
 

TOURISME DURABLE Zineb Datcharry, première femme guide de montagne au Maroc
Première destination en Afrique, le Maroc doit faire face et s’adapter à l’actualité internationale malheureusement dominée par les menaces et attaques terroristes. Comme le craint Zineb, un boycott des pays du Maghreb et/ou des pays à majorité musulmane est en train de se mettre en place. « Les voyageurs ont changé leur destination de voyage. Le Maroc étant un pays musulman, il fait tout à coup peur. C’est une situation absurde et injustifiée». La grande priorité est de rétablir la confiance des voyageurs. Une priorité à laquelle tous les acteurs du tourisme marocain doivent s’atteler. Par exemple, pour la première fois de toute sa carrière, Zineb constate une baisse de la densité des groupes qu’elle accompagne dans le désert. L’un des derniers groupes n’était composé que de 3 femmes.
 
« Mais je n’ai pas annulé le voyage. Nous sommes parties dans l’Atlas  en toute sécurité. Je savais d’avance, qu’elles reviendraient heureuses et qu’elles partageraient leur expérience à leur retour. Et c’est le plus important pour moi ».
 
C’est finalement l’engagement certain du Maroc pour un tourisme durable qui fera la différence en cette période de crise dans le secteur du tourisme au Maghreb. 
 
« Je suis très heureuse que le Maroc ait choisi la voie de la durabilité. Nous sommes même en avance sur la France sur ce point. J’ai pu le constater lors des événements français auxquels je participe. Je pense que nous pouvons être fiers de ce que nous faisons ».
 

TOURISME DURABLE Zineb Datcharry, première femme guide de montagne au Maroc
Le rôle de l’État est primordial à ce stade pour gérer et inverser cette crise.
 
« Malgré l’engagement de notre Roi, les efforts fournis et toute l’énergie qu’il déploie pour développer le pays, les petites entreprises touristiques font déjà faillite et les hôtels sont contraints de fermer ».
 
Il faut donc agir vite et ne pas s’arrêter aux idées et aux discours. Faire prendre conscience à la population que le tourisme durable est l’affaire de tous et redonner confiance aux professionnelsdoivent être la priorité de l’État. La multiplication de reportages, forums, rencontres est aussi un bon moyen pour montrer l’ouverture du Maroc.
 
Toutefois il ne s’agit ni d’accuser, ni de montrer du doigt « les touristes de la longue chaise » comme elle les surnomme car eux aussi sont des acteurs de l’économie balnéaire marocaine. Il faut maintenant les transformer « en voyageurs ». C’est bien connu, les changements de mentalité sont ceux qui prennent le plus de temps. Ce sont peut-être les femmes qui joueront un rôle déterminant dans ce changement avec leurs gènes naturellement « plus protecteurs, plus sensibles, donc plus responsables » selon Zineb. Quand elle n’est pas dans sa montagne, Zineb est à la maison. « Et oui, j’aime bien retrouver ma maison, ma famille, mes enfants, j’aime lire, m’informer sur ce qui se passe dans le monde. Je suis également passionnée de calligraphie ».

 From TV5MONDE
 
 
Plus d’informations sur http://www.desert-montagne.ma/

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 25 Septembre 2022


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