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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Destination touristique par excellence, le Maroc recèle de savoir-faire ancestraux qui font la fierté de ses habitants. Laissez-vous tenter par ses traditions artisanales et ses rituels de beauté.


TOURISME DURABLE Tapis, safran, savon noir… Les ingrédients de l’art de vivre au Maroc

C’est un véritable rituel oriental auquel ne dérogent pas les femmes dans les hammams. Utilisé depuis des siècles, le savon noir est, encore de nos jours, très utilisé dans les bains marocains. Obtenu grâce à un mélange d’huile et d’olives broyées, il est originaire de la région d’Essaouira, même si sa première apparition remonte à l’an 3000 avant J-C en Syrie.


À Essaouira, la coopérative Marjana en a fait l’une de ses spécialités, tout comme l’huile d’argan. Tirée de l’arganier, qui pousse surtout dans le sud-ouest du Maroc, elle fait la joie de nombreuses autres coopératives, entre Essaouira et Agadir. Les touristes et autres curieux sont invités à découvrir les différentes étapes de la production de l’huile d’argan – le tout est une affaire de femmes, soulignons-le – souvent dans les espaces de vente des produits finis. Particulièrement utilisée chez les femmes berbères, l’huile d’argan nourrit et hydrate aussi bien la peau que les cheveux.


TOURISME DURABLE Tapis, safran, savon noir… Les ingrédients de l’art de vivre au Maroc


 L'or Rouge de Taliwine
Autre affaire de femmes : le safran. Cet or rouge – après le savon noir, considéré comme l’or noir. Taliouine, petite ville de la région Souss-Massa, nichée au pied de la montagne de Jbel Siroua, deuxième plus haut sommet au Maroc après Jbel Toubkal, en a fait sa spécialité. La ville est en effet particulièrement connue pour sa production de safran, utilisé aussi bien en cuisine qu’en gastronomie. Hassan Maache, assistant dans la Fédération interprofessionnelle de safran, est fier de dire que tout au long de l’année, « beaucoup de touristes viennent visiter Taliouine qui se situe dans un endroit stratégique ».


Le prix du safran varie s’il est vendu dans le souk ou dans une coopérative. Dans celle de Taliouine par exemple, il est vendu entre « 35 000 à 40 000 dirhams le kilo, soit entre 3200 et 3600 euros », précise le même homme, ajoutant qu’entre « 6 000 à 7 000 personnes vivent de la production du safran à Taliouine ». Autant dire que cette épice est véritablement un or rouge.

Rabia Marzouk, à l’origine de la coopérative, défend avec passion le produit phare de sa ville. « Nous sommes les meilleurs au niveau de la coloration. Dans toutes les composantes de cette épice, la qualité de notre safran est excellente ! »


TOURISME DURABLE Tapis, safran, savon noir… Les ingrédients de l’art de vivre au Maroc

Mais le Maroc n’est pas qu’un producteur de safran, d’huile d’argan et de savon noir. Il y a bien sûr ces fameux tapis berbères, bariolés de couleurs vives et chaudes qui rappellent la chaleur humaine dont font preuve les habitants du royaume. À Marrakech, que l’on surnomme à raison la ville ocre, le musée national du tissage et du tapis a ouvert ses portes en juin 2018.

 

Et c’est peu dire que l’artisanat marocain, en l’occurrence les tapis, y a toute sa place. « Ce musée met en évidence un savoir-faire national tout en rendant hommage à chacune des régions du Maroc », a expliqué Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées (FNM), au HuffPost Maroc. Un savoir-faire, voire même tout un art, qui a séduit les architectes et designers du monde entier dès les années 1930. De nos jours, le tissage traditionnel est encore en usage dans plusieurs régions marocaines. Il demeure le plus souvent un art réalisé sur un métier vertical (à haute lice) ou horizontal (à basse lice). Jeunes ou âgées, c’est, là encore, une affaire de femmes qui fait la fierté des Marocains.

From TV5MONDE Tourisme durable


TOURISME DURABLE Tapis, safran, savon noir… Les ingrédients de l’art de vivre au Maroc

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 25 Septembre 2022


Cap au sud, vers la région de l’Anti-Atlas pour rejoindre la cité lumineuse de Taroudant. Depuis Marrakech, une route vertigineuse serpente à travers les montagnes, franchissant le col mythique du Tizi N’Test. De l’autre côté, la vue s’ouvre sur la fertile plaine du Souss et ses paysages de forêts d’arganiers. Bienvenue à Taroudant.


TOURISME DURABLE Taroudant : l’autre Maroc
Pittoresque, Taroudant l’est tout naturellement. Protégée par de superbes remparts s’étirant sur près de 7 km, elle fut l’ancienne capitale de la dynastie des Saadiens au XVIème siècle, jusqu’à ce que ceux-ci lui préférèrent Marrakech . La ville n’abrite pas de sites touristiques incontournables comme aiment recenser les guides de voyage. On vient pour profiter de l’ambiance à la fois douce et très vivante, due en grande partie à l’hospitalité de ses habitants.
 
Nous grimpons à bord d’une calèche, un koutchi - du français “cocher” -, pour faire le tour des remparts. Mohammed, le conducteur de notre carrosse, évoque le tournage d’Ali Baba et les 40 voleurs qui s’est déroulé au début des années 1950 à Taroudant et dans les environs.
 
Plus loin, il nous montre la vaste esplanade où se tient le marché hebdomadaire réunissant nombreux commerçants, producteurs et éleveurs des villages environnants. On retrouve la terre ferme en sirotant un thé à la menthe sur une terrasse de la place Assarag, avant de quitter la médina et la vie populaire locale en direction de la Maison Anglaise.

  
Initiée par Jane Bayley, originaire du Pays de Galle, la Maison Anglaise est l’aboutissement d’une longue histoire. Chercheuse en géographie sur les questions environnementales, elle fait figure de précurseur au Maroc en matière de tourisme responsable depuis près de trente ans.
 
La Maison Anglaise voit le jour dans la médina en 1996, et connaît un certain succès auprès des voyageurs, notamment pour les activités écotouristiques proposées. Preuve de son engagement, elle reçoit un trophée marocain du tourisme responsable ainsi que la certification internationale “Clé Verte", qui reconnaît les établissements touristiques durables. 

 

TOURISME DURABLE Taroudant : l’autre Maroc
Jane Bayley convainc les autorités marocaines des bienfaits d’un projet innovant : une structure éco-responsable de A à Z sur un terrain superbement placé à l’extérieur de la médina, devant la majestueuse muraille de la ville. Mais il faudra attendre 2018 pour l’autorisation finale et le début des travaux. “Les bonnes choses valent la peine d'attendre” dit-elle. Pendant deux ans, jusqu’à trente personnes travaillent sur le chantier avec un objectif : maximiser le confort et l’utilisation des ressources locales tout en minimisant l’empreinte carbone.
 
Tout a été pensé de façon écologique notamment l’orientation et la construction des bâtiments en pisé optimisant ainsi l’isolation, afin de se passer de chauffage et de climatisation. Plus de mille arbres ont été plantés sur la propriété où s’épanouit aujourd’hui un jardin de fleurs, d'arbres fruitiers et de plantes aromatiques aux mille parfums.
 
Les portes de la Maison Anglaise ont ouvert quelques semaines avant la crise sanitaire, mettant un coup d’arrêt brutal à ce projet touristique prometteur. Aujourd’hui, c’est avec une passion décuplée que la Maison Anglaise accueille les voyageurs de passage.
 
Avant de partir en direction d’Agadir sur la côte Atlantique, nos hôtes nous conseillent de ne pas manquer la visite du Palais de Claudio Bravo, un peintre chilien qui avait fait de Taroudant sa source d’inspiration et sa maison.

 From TV5MONDE -Voyage

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 25 Septembre 2022


Le Conseil de sécurité de l’ONU a définitivement enterré l’option d’un référendum au Sahara et a salué dans ses résolutions le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme étant sérieux et crédible, a affirmé, jeudi, l’ancien ministre espagnol de la Défense et ex-responsable des services de renseignements, José Bono.


La ville de Laâyoune
La ville de Laâyoune

Jose-Bono
Jose-Bono
 
 Le Conseil de sécurité de l’ONU a définitivement enterré l’option d’un référendum au Sahara et a salué dans ses résolutions le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme étant sérieux et crédible, a affirmé, jeudi, l’ancien ministre espagnol de la Défense et ex-responsable des services de renseignements, José Bono.

‘’Nous sommes en 2022. La dernière fois que le Conseil de sécurité a utilisé l’expression +tenue d’un référendum+ dans ses résolutions sur le Sahara, c’était dans la résolution n°1359 du 29 juin 2001’’, a souligné M. Bono, qui s’exprimait à l’ouverture de la 1ère Conférence internationale pour la paix et la sécurité au Sahara, qui se tient à Las Palmas.

L’ancien président du Congrès des députés espagnol a fait observer qu’’’en 2007, le Maroc a répondu à l’appel du Conseil de sécurité pour une solution politique en proposant un plan d’autonomie pour le Sahara. Depuis lors, le Conseil de sécurité a considéré la proposition marocaine comme sérieuse et crédible’’, précisant que le contexte de cette proposition est bien connu en Espagne.

 ‘’L’autonomie a été la solution constitutionnelle au problème de la répartition territoriale du pouvoir en Espagne et la réponse légale et solidaire à ceux qui réclamaient l’indépendance’’, a-t-il rappelé.

  Dans ce contexte, M. Bono a relevé que ‘’le gouvernement espagnol, en déclarant que le plan d’autonomie proposé par le Maroc est la +base la plus sérieuse, réaliste et crédible+, va dans la même direction que les résolutions de l’ONU et elle est en accord avec la position des États-Unis et de l’Allemagne’’.

  ‘’Plutôt que des résolutions de l’ONU sur le Sahara qui ne sont pas appliquées depuis des décennies, ce dont les Sahraouis ont besoin sont des solutions à leurs problèmes. Plus de solutions et moins de résolutions’’, a-t-il plaidé, assurant qu’’’une partie des populations Sahraouies bénéficie d’un développement remarquable’’ au Maroc, tandis qu’une autre partie continue de vivre dans des ‘’conditions inhumaines, sans qu’aucune des deux parties n’ait pu guérir les blessures de la triste séparation’’.

Et de rappeler que ‘’la Cour internationale de justice avait évoqué dans son avis consultatif du 16 octobre 1975 l’existence à cette époque de liens de subordination juridique entre le Maroc et les populations du Sahara, l’allégeance’’, soulignant que cette ‘’tradition séculaire symbolise les liens qui unissent la population et Son Souverain’’.

  ‘’Dans l’avis consultatif précité de la Cour internationale de justice, il est fait référence à la nomination de délégués, de gouverneurs et de juges au Sahara et à des documents montrant leur loyauté envers le Sultan du Maroc. Cette reconnaissance par la Cour internationale est éloquente quand on considère les droits historiques au Sahara’’, a-t-il détaillé.

  Selon M. Bono, le conflit du Sahara a ‘’duré plus longtemps que ce qui peut être toléré par une population qui a beaucoup souffert pendant plus d’un demi-siècle’’, estimant que ‘’pour construire l’avenir en surmontant les inimitiés et les préjugés hérités, nous devons saisir toutes les opportunités’’.

  ‘’Le polisario ne peut ignorer le fait que le monde a beaucoup changé ces dernières années et qu’il doit discerner ce qui est possible et ce qui est impossible’’, a conclu M. Bono.

La conférence internationale pour la paix et la sécurité au Sahara, qui se poursuivra vendredi, connaît la participation de plusieurs personnalités politiques espagnoles, chercheurs internationaux, journalistes et Chioukhs et notables des tribus sahraouies.

 Source:  https://fr.hespress.com/ 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 23 Septembre 2022


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