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Il se référence 3026 sites d’hébergements insolites en France pour un total de près de 10 000 modules générant un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros
Ces données proviennent d’une étude commanditée par l’agence -Hôtes Insolites- auprès d’un cabinet indépendant pour, enfin, fournir les clés de compréhension de ce marché en plein essor.
15 mois, c’est le temps qu’il aura fallu à l’agence -Hôtes-Insolites- pour voir les premiers résultats de sa grande enquête sur l’hébergement insolite en France !
L’Étude de l’offre aborde de nombreuses thématiques :
- Présentation de l’établissement (type, implantation, date de création…)
- Type et nombre d’hébergements proposés
- Équipements et prestations
- Gamme de confort
- Données de gestion et de fréquentation sur l’année 2021
Toutes ces informations permettent de donner un panorama concret et précis du marché de l’insolite en France et d’obtenir un panorama global et par région des hébergements insolites au sein du pays.
Première étape : le recensement de la totalité des hébergements insolites
"Nous étions partis sur environ 1500 sites, nous sommes arrivés à 3000 !" déclare Adeline Lenoir, directrice et fondatrice de l’agence Hôtes-Insolites. Elle savait qu’il n’existait aucun chiffre officiel permettant de faire une estimation, mais elle n’aurait jamais pensé atteindre un nombre aussi important. "Nous avons recensé 3026 sites d’hébergements insolites en France pour un total de presque 10 000 modules d’hébergements. Un peu plus de 500 de ces sites sont des campings, les autres étant principalement des chambres d’hôtes ou des gîtes."
Ce recensement en amont a nécessité plusieurs mois de recherches pour aboutir à la création d’une base de données nationale, qui n’avait jamais été établie auparavant. L’ensemble des formes d’hébergements insolites ont fait l’objet de recherches, y compris lorsque les hébergeurs étaient présents seulement sur les réseaux sociaux ou des sites d’annonces.
Les recherches se sont effectuées en deux étapes : il a d’abord fallu faire le tour des 26 sites spécialisés dans le référencement des hébergements insolites en France ainsi que de principales grosses plates-formes telles qu’AirBnB et Booking et du site Le bon coin, et ensuite reprendre les recherches par mots-clés sur la totalité des départements français.
Cette première phase a permis de lister les sites d’hébergement, mais également le nombre d’hébergements par type, la capacité d’accueil ainsi que les tarifs minimum et maximum, sur une base qui est donc réelle !
Deuxième étape : l’enquête auprès des hébergeurs
Afin de garantir l’anonymat et l’indépendance des résultats, l’agence -Hôtes-Insolites- a décidé de mandater le cabinet spécialisé Protourisme pour interroger les hébergeurs. Sur les 3000 interrogés, 370 ont accepté de transmettre leurs chiffres.
Les résultats moyens révèlent ainsi un budget pour une nuit de 142€ avec une durée de séjour de 1.7 nuit. L’ensemble des données récoltées permet d’estimer un chiffre d’affaires global de 220 millions d’euros.
Une explosion ces 4 dernières années
Après son apparition à la fin des années 90, l’hébergement insolite (nom acquis définitivement en 2006 grâce à la sortie du « Guide des hébergements insolites » de Denise Cabelli) s’est développé de façon tout à fait irrégulière, mais avec une augmentation significative depuis 2018. Ce sont ainsi 40 % des hébergements qui ont vu le jour depuis 4 ans, malgré la nette diminution en 2020.
Le luxe en avance
Si les premiers hébergements (tipis, roulottes et cabanes perchées) étaient en mode « Robinson Crusoé », ce temps est aujourd’hui révolu : seuls 4% des hébergements interrogés ne proposent aucun confort (ni eau, ni électricité) tandis que 17% offrent un service de type jacuzzi ou sauna. 58% des sites offrent un accès au wifi.
Niveau prestations, 75% des hébergements proposent des prestations hôtelières (petits-déjeuners, lits faits à l’arrivée et ménage inclus).
Des notes exceptionnelles
Dans la phase de listing, l’équipe d’Hôtes-Insolites a réalisé que les notes des hébergeurs sur les sites Google, Trip Advisor, Facebook et Booking étaient absolument exceptionnelles : 9.4/10 sur les 200 hébergements prit au hasard, si vous voulez être sûr de passer des vacances réussies, l’hébergement insolite ne rate jamais son effet !
Une clientèle qui se confirme
L’étude de la demande menée par l’agence en 2019 faisait déjà les mêmes constatations : la clientèle de ce type d’hébergement est majoritairement constituée de couples âgés entre 31 et 45 ans.
De même ; les hébergeurs confirment que la clientèle est pour moitié locale (47% à moins de 2 heures de trajet) et pour les autres : 37% entre 2h et 4h, 13% du reste de la France. Ces chiffres laissent 3% de clientèle étrangère, ce qui représente peut-être le plus gros potentiel de développement !
L’agence Hôtes-Insolites
Fondée en 2016, Hôtes-Insolites est la première agence de tourisme de France uniquement dédiée à l’hébergement insolite. Depuis sa création, l’agence a pour ambition de participer au développement de l’hébergement insolite (cabanes dans les arbres, roulottes, yourtes, tipis, bulles…) et des maisons robinsons (gîtes isolés) comme structures d’accueil permettant de proposer un tourisme plus responsable.
Professionnelle du tourisme en France et à l’étranger depuis plus de vingt ans, Adeline Lenoir est la directrice.
Initialement concentrée sur la dispense de formations pour les créateurs d’entreprises, l’agence propose désormais :
- 3 formations destinées aux porteurs de projets, aux hébergements en activité et aux institutionnels du tourisme et de la création d’entreprise
- Des études de marché adaptées à la taille et aux besoins du projet, sur une méthode inventée par l’agence : la méthode Tipi.
- Le Label Hôtes-Insolites, qui regroupe désormais 75 hébergeurs
- Le site Equipements-Insolites.com qui est un annuaire des équipements adaptés
- l’Observatoire Hôtes-Insolites, qui regroupe l’ensemble des études menées depuis plusieurs années, dont l’étude de l’offre 2022. L’ensemble de ces éléments sont bien entendu offerts aux stagiaires, ils seront désormais également accessibles de façon indépendante.
Une étude concluante
Les moyens humains et financiers mis en œuvre pour l’étude de l’offre sont largement valorisés avec des chiffres qui dépassent toutes les attentes et qui confirment le message de l’agence depuis sa création : les hébergements insolites sont désormais bien ancrés dans le paysage touristique français, il est temps que les institutionnels en tiennent compte et qu’une réglementation adaptée apparaisse, pour favoriser leur développement, non l’inverse !
Source :Tour Hebdo
Alentour, la plateforme du tourisme de proximité, annonce l’acquisition de la première plateforme numérique française grand public de réservation d’activités de plein air, Manawa.com
L’objectif : continuer à développer la commercialisation en ligne de l’offre touristique du territoire sur une verticale clé, l'« outdoor ». Aux côtés de Timothée de Roux, Président d’Alentour, le co-Fondateur de Manawa, Philippe Bichet, est nommé Directeur Général B2C d’Alentour
La plateforme Alentour, lancée en septembre 2021 par la Banque des Territoires, avait annoncé ses ambitions dès sa création : dynamiser les écosystèmes touristiques locaux en encourageant la digitalisation des prestataires d’activités de loisirs pour répondre aux nouvelles attentes et habitudes des voyageurs. En seulement 7 mois, plus de 5700 activités et plus de 1600 hébergements se sont connectés à la plateforme.
Aujourd’hui, Alentour poursuit son développement avec l’acquisition du premier site grand public français de réservation d’activités outdoor : la plateforme Manawa.com. Avec cette opération, Alentour se lance sur le terrain du B2C pour la commercialisation des activités touristiques de plein air, un secteur clé pour le marché français, historiquement attaché à ce type d’activités. Berceau du parapente, de la plongée, de l’alpinisme, de la montgolfière ou encore du kitesurf, la France représente, par la richesse de ses paysages, un terrain de jeu propice aux expériences de ce type ! Et les Français ne s’y trompent pas, puisque 77% d’entre eux ont pratiqué une activité de plein air en 2021
Présent sur les 10 principaux marchés européens des activités de plein air, Manawa propose plus de 5500 activités outdoor à la réservation. En France, ce sont plus de 1840 activités sélectionnées et vérifiées qui sont connectées à la plateforme, à travers 6 univers représentant plus de 50 types d’expériences :
- Air (montgolfière, parachute, parapente…),
- Neige (randonnée glaciaire, raquettes, plongée sous glace…),
- Terre (escalade, accrobranche, VTT…),
- Eau (canyoning, plongée, rafting, excursions en bateau…),
- Urbain (roller, skate, trottinette…) et
- Crazy” pour des expériences plus insolites (stages de survie, plongée avec les requins…).
Les deux sociétés mettront en commun leurs forces pour continuer à aider les professionnels d’activités de loisirs à augmenter leur visibilité et leurs ventes :
Sur le site B2C Manawa.com,
Qui s’adresse directement aux voyageurs français et étrangers et qui leur permet de découvrir et de réserver des activités outdoor facilement,
Sur la plateforme B2B2C d’Alentour
Qui permet à des prescripteurs locaux, tels que les hébergements touristiques (hôtels, auberges, gîtes, campings) ou les institutionnels (Offices de Tourisme, Comités Départementaux de Tourisme, Comités Régionaux de Tourisme), de partager leurs recommandations avec leurs clients par e-mail, ou via des posters intégrant un QR code scannable affichés à la réception, dans les chambres ou dans les bureaux d’accueil.
Les consommateurs finaux pourront ainsi accéder à un catalogue complet d’activités, s’assurer de leur disponibilité, réserver pour éviter les files d’attente et, également, être inspirés par la découverte de nouvelles offres, hors des sentiers battus.
La complémentarité entre les canaux des deux plateformes leur permettra d’enrichir mutuellement leurs inventaires respectifs, et de poursuivre le travail de digitalisation des prestataires qui ne sont pas encore équipés techniquement. Pour cela, Alentour accueillera les équipes de Manawa dans ses bureaux à Paris.
Pour Alentour, la digitalisation du secteur des activités touristiques de plein air est clé
Alors que les consommateurs sont de plus en plus friands de ce type d’expériences - une tendance accélérée par la crise sanitaire - l’offre d’activités de loisirs réservable en ligne reste très urbaine, proposant notamment des visites de sites « incontournables » dans les grandes villes. Avec l’acquisition de Manawa, Alentour poursuit son objectif d’agréger et digitaliser le catalogue le plus large et varié possible d’activités de loisirs, et affirme sa volonté de mettre en avant les offres touristiques de plein air qui sont aujourd’hui peu visibles en ligne.
Timothée de Roux, Président d’Alentour, déclare : « L’acquisition de Manawa est un accélérateur pour Alentour, au bénéfice de tout l’écosystème touristique local : nous complétons notre approche B2B2C avec un canal B2C pour être présents à toutes les étapes du parcours des voyageurs. L’idée est de multiplier les points de contact avec les consommateurs, pour que les prestataires d’activités soient le plus visibles possible. Ainsi, notre catalogue d’activités outdoor enrichi pourra être intégré sur des plateformes grand public, comme Manawa, mais aussi sur les sites des hébergements touristiques et des institutionnels du tourisme partenaires - ce que nous faisons déjà avec L’Agence Savoie Mont Blanc, la Côte d’Azur ou l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris »
Philippe Bichet, Co-Fondateur de Manawa, nommé Directeur Général B2C d’Alentour, déclare : « Nous sommes ravis de rejoindre l’aventure Alentour, un projet avec lequel nous partageons la même volonté de faire découvrir des activités uniques aux voyageurs du monde entier, et en particulier sur le territoire français. Depuis la création de Manawa, en 2016, nous nous sommes engagés sur trois promesses clés : la simplicité d’utilisation pour nos clients et partenaires, la découverte d’expériences insolites pour les voyageurs, et l’expertise et le conseil pour simplifier leur parcours d’achat. Avec Alentour, nous pourrons aller encore plus loin dans ces engagements, et offrir à nos 2000 partenaires professionnels l’accès au canal B2B2C d’Alentour ».
Source: Tour Hebdo
Comme chaque année, les Marocains sont déçus de l’offre touristique au Maroc, en termes de qualité de services et de loisirs, mais aussi en raison des prix exorbitants proposés par les acteurs touristiques (hôtels, auberges, restaurations, services …). Des prix, qui poussent la plupart des familles à revenu limité, de ne même pas envisager un week-end, surtout pas durant les deux mois de juillet et août. Cette année, la situation est encore plus compliquée en raison de la hausse importante des produits de consommation et du gasoil.
Le problème de l’offre touristique médiocre et de la hausse des prix au Maroc revient à plusieurs facteurs selon Zoubir Bouhouth, expert dans le domaine du tourisme, qui s’est confié à Hespress Fr sur le sujet. Il y a d’abord l’afflux des touristes pendant les mois de juillet-août, en particulier les MRE (Marocains résidents à l’étranger).
En citant comme exemple l’année 2019, et en se basant sur les chiffres officiels communiqués par le ministère du Tourisme, quelque 5.9 millions de MRE sont rentrés au Maroc en 2019, dont 40% (2.4 millions ) durant les mois de juillet-août. « Rien qu’en juillet, quelque 1,4 million de MRE sont rentrés au bercail, ce qui fait qu’il y a une concentration de touristes, si l’on rajoute le tourisme local et international « , ajoute l’expert
" D’une part nous avons une forte demande, boostée par les MRE en grande partie, et la demande locale d’autre part. Mais ce qui est grave, c’est que l’offre touristique est trop faible au Maroc. On n’a pas beaucoup d’hôtels comparé à d’autres destinations. Les chiffres officiels du ministère du Tourisme parlent de 276.000 lits au total. En réalité, il faut diviser de chiffre par deux, parce qu’il ne prend pas en considération les hôtels qui ont fermé leurs portes. Ces derniers figurent toujours dans les statistiques. Ce qui fait qu’on a une forte demande et une faible offre touristique, ce qui donne suite automatiquement à une hausse des prix « , explique Zoubir Bouhout.
Nous entendons souvent les Marocains se plaindre des offres alléchantes consacrées au touriste étranger au Maroc et à moindre prix et dont ils ne profitent pas. Sur ce point, l’expert en tourisme explique ce phénomène, qui est plutôt réel, en citant plusieurs points.
« Sur les plateformes digitales, il n’y a pas de distinction entre marocain ou étranger. Par ailleurs, la plupart des étrangers passent par les agences de voyage qui proposent des packs plutôt intéressants, puisqu’il s’agit de tour-opérateurs qui louent des blocs de chambre« , explique l’expert, citant comme exemple une agence de voyages qui loue pour toute une année un hôtel de 300 chambres, et peut donc se permettre de baisser ses prix.
Mais au Maroc, on n’a pas cette culture de recourir aux agences de voyages, déplore Bouhout. « Pour nous c’est un intermédiaire qui va nous surfacturer pour le service, alors que ce n’est pas le cas dans la plupart du temps« , dit-il.
La solution selon Zoubir Bouhout se trouve dans l’offre et dans la politique du ministère et des opérateurs privés pour mettre en place des stations et des unités d’hébergement, à la portée des citoyens et qui prend en considération le pouvoir d’achat des Marocains. Mais il y en a pas malheureusement, se désole-t-il.
» L’un des objectifs de la Vision 2020 était de construire 8 stations touristiques dans le cadre du Plan Biladi. C’est des centres de vacances qui ressemblent à des hôtels. La seule différence c’est qu’il s’agit plus d’un appartement que d’une chambre parce qu’on a plus de tourisme familial au Maroc, et son prix est réduit. On y trouve des piscines, des parcs de jeu et des attractions pour enfants. Sur les 8 stations qui devaient être construites, seulement deux ont vu le jour, à savoir la station d’Imi Ouddar et Ifrane. Il y a eu donc un problème dans l’exécution de ce projet, d’où le déficit en matière d’offre que nous vivons actuellement », explique l’expert.
Pour résoudre ce problème devenu structurel, il propose de mettre en place une offre à la portée, qui prend en considération le pouvoir d’achat des Marocains et de proximité, vu qu’on ne peut pas continuer à concentrer ces infrastructures dans les mêmes endroits, souligne-t-il.
« La vision du tourisme 2020 est caduque. Aujourd’hui, il y a une nouvelle charte d’investissement, qui va fournir des subventions, etc. Il n’y a pas encore de plafond fixé, mais il faut alors élaborer une vision 2030. Et cette vision doit prendre en considération des mesures incitatives en faveur des investisseurs qui veulent construire des stations pour les Marocains. Mais, ça ne doit pas ressembler à des ghettos juste pour rassembler les Marocains. Il faut qu’elles répondent aux mêmes critères des hôtels« , soutient l’expert.
Pour soutenir les investisseurs qui vont procéder à la construction de ces projets en faveur des Marocains, Zoubir Bouhout préconise de les accompagner en leur proposant des réductions et un cahier de charges. « Au final, le but étant de proposer un appartement au Marocain à un prix qui varie entre 200 et 300 dhs la nuit, puis élargir ce prix au cas où la famille est plus grande, etc« , recommande-t-il.
Autre solution pour remédier à cette situation, c’est les chèques vacances. « La ministre du Tourisme et le gouvernement ont évoqué ces chèques pendant la campagne électorale. En France, ils sont distribués à hauteur d’un million de chèques, ce qui permet aux Français de passer leurs vacances en France et encourage le tourisme local« , dit-il.
Un exemple que le Maroc doit suivre, s’il veut remédier à la crise de l’offre touristique et encourager le tourisme local, estime l’expert.
Et de conclure: « Pour appliquer cela au Maroc, il faut qu’on ait avec des stations d’hébergement dans les 12 régions du Royaume. Il y a des familles qui ne veulent pas quitter leur région. L’avantage des chèques de vacances, c’est que ça incite les Marocains à consommer localement et à moindre coût" .
Source : https://fr.hespress.com/ Par Khadija KHETTOU