Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
De sources bien informées que le Comité de Surveillance, de Suivi et d'Evaluation du Programme d'Aménagement Urbain d'Agadir 2020-2024, présidé par le Wali de la Région Souss-Massa, Préfecture d'Agadir Ida Outanane, se dirige vers l'arrêt d'un certain nombre de projets inclus dans le dit programme PDU
Les sources du site, Agadir 24, ont révélé que la suspension de ces projets sera temporaire, après un accord qui a réuni le Wali de la région, Ahmed Hajji, et le maire d'agadir, Aziz Akhannouch, comme principaux acteurs au sein de la supervision, du suivi et de la comité d'évaluation du programme de développement urbain d'Acadé.
Bolghmair a expliqué que "la suspension des travaux n'inclura pas toutes les sections, mais sera limitée aux lieux qui ont un caractère touristique, d'autant plus que le confort des habitants d'Agadir et de ses visiteurs est le plus important", notant que "les entreprises continuent leur travail afin d'accomplir ce qui peut être accompli avant la période estivale, et alors le travail s'arrêtera." ".
Il est à noter que le programme de développement urbain de la ville d'Agadir 2020-2024 comprend 54 projets qui vont modifier les caractéristiques de la ville de la Renaissance et constituer une étape importante dans le processus de revalorisation de la ville d' Agadir, selon les orientations de Sa Majesté Roi Mohammed VI.
Ces projets s'inscrivent dans le cadre de six axes principaux qui composent le programme, répartis entre l'axe d'achèvement de la première ligne de bus de qualité, l'axe lié au renforcement des infrastructures et à l'amélioration de la fluidité des transports à Agadir, outre le développement urbain de la zone touristique d’Agadir, préservation de l’environnement, création et réhabilitation d’espaces verts Renforcement des équipements religieux et des lieux de culte de la ville, valorisation du patrimoine et attention au développement culturel, ainsi que renforcement des équipements sociaux de base, et achèvement la réhabilitation des quartiers sous-équipés.
Source: agadir 24
En 1969 puis en 1970, l’explorateur norvégien Thor Heyerdahl choisit Safi et le Maroc comme point de départ d'une expédition pour regagner la Barbade à bord d’un navire en papyrus. Une double mission anthropologique et environnementale à laquelle participera un Marocain, hôtelier de profession : Madani Ait Ouhani.
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Dans les années 1970, Thor Heyerdahl (1914-2002), explorateur norvégien des plus célèbres de l'histoire, choisit le Maroc pour lancer une expédition. Il tente ainsi, à deux reprises, de regagner la Barbade à partir du Maroc, à bord d’un bateau en papyrus. Si sa première expédition échoue à des kilomètres de la terre ferme, la deuxième sera une réussite.
Nous sommes en 1969, Heyerdahl, voulant prouver une théorie selon laquelle «les civilisations de deux côtés de l’Atlantique auraient pu avoir un contact à l’aide de bateaux» fait construire un bateau de papyrus qu’il baptisera Ra, en allusion au dieu solaire égyptien. «Construit devant la pyramide de Khéops en Égypte, le bateau est transporté jusqu’à la ville côtière de Safi au Maroc, où il fut mis à l’eau», raconte le musée Kon-Tiki d’Oslo sur son site.
Un équipage de sept hommes, tous de nationalités différentes, est alors formé pour accompagner l’explorateur, qui voulait aussi «démontrer qu’un groupe aussi hétérogène pouvait travailler ensemble dans des conditions difficiles et stressantes». L’équipage était composé, en plus de Heyerdahl, de Norman Baker (États-Unis), Carlo Mauri (Italie), Yuri A. Senkevich (Russie), Santiago Genoves (Mexique), Georges Sourial (Egypte) et Abdullah Djibrine (Tchad).
Après un départ depuis Safi le 25 mai 1969, Ra I réussit, cette année-là, à parcourir 5 000 kilomètres en huit semaines, mais l’expédition est abandonnée, car «le papyrus prenait l’eau, et Heyerdahl craignit que Ra ne sombre avec tout son équipage».
Dix mois plus tard, le Norvégien est plus que jamais déterminé à aller jusqu'au bout. Il fait ainsi appel à des indiens pour construire Ra II, bateau en papyrus, plus court que son frère aîné, mais d’une construction plus solide. Thor Heyerdahl convoque ainsi le même équipage, en plus du Japonais Kei Ohara. Encore une fois, Safi est choisie comme point de départ de l’expédition.
...Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/93301/traversee-l-atlantique-depuis-maroc-bord.html
Une deuxième aventure depuis Safi
Après six semaines de construction, le bateau est fin prêt. Il traverse ainsi la ville à bord d’un camion, devant les Mesfious, tel un pharaon marchant devant les yeux de ses sujets. Mais à la dernière minute, un Tchadien Abdullah Djibrine quitte l’équipage pour des raisons familiales. Le Norvégien devait ainsi trouver un remplaçant. C’est alors que le Marocain Madani Ait Ouhanni, originaire de Marrakech, est choisi comme nouveau membre.
«J’étais directeur de l’Hôtel Atlantic à Safi. Heureusement pour moi, ils étaient hébergés dans cet établissement. Je les avais connus lors de la première expédition», confie-t-il dans une émission de la série Amouddou.
«Il est venu me demander si je voulais partir avec eux. Pour moi, le Maroc devait prendre part à ce genre d’expédition. J’ai donc donné mon OK, et je suis devenu le 8ème membre de l’équipage.»
Ainsi, le départ se fera dimanche 17 mai 1970. «C’était à 8h20 exactement. 70% des habitants de Safi étaient descendus vers le port. Les bateaux de pêche étaient préparés à nous accompagner» à quelques miles de la côte, se remémore le Marocain. Un singe, nommé Safi et une oie nommée Sinbad accompagnaient aussi l’équipage.
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Après le départ, le navire en papyrus Ra II lorgnera les côtes marocaines jusqu’au nord d’Agadir avant de s’aventurer dans l’océan ténébreux. Il navigue près de 6 100 kilomètres du Maroc à l’île de la Barbade dans les Caraïbes, en 57 jours, non sans incidents. Il acostera le 12 juillet 1970 dans cet Etat insulaire.
«A l’approche de la terre ferme, la femme de l’explorateur et sa fille, à bord d’un navire, rencontreront Ra II à quelques kilomètres de la Barbade. L’accueil a été très chaleureux puis nous sommes ensuite partis à New York pour un déjeuner en notre honneur», raconte Madani Ait Ouhanni.
Après son retour au Maroc, il recevra des hommages et des distinctions, dont un Wissam et une audience accordée par le roi Hassan II, après avoir pris part dans l’une des expéditions des plus suivies sur la planète.
Une double mission couronnée de succès pour Ra II
Ra II mènera sa double mission anthropologique et environnementale avec succès. D’un côté, les «anthropologues du monde entier se virent obligés de rejeter l’ancien dogme selon lequel il n’y avait pas pu avoir de contact entre les nations méditerranéennes et les nations d’Amérique du Sud et Centrale avant que Christophe Colomb ne découvre ce continent», affirme le musée Kon-Tiki.
De plus, Ra II permettra de mettre l’accent sur la pollution des océans, déjà abordée lors de l’expédition Ra I. «Durant la traversée avec Ra, l’équipage se rendit compte que l’océan Atlantique était pollué – ils trouvèrent des flaques de pétrole plus ou moins étendues à la surface de l’océan», raconte-t-on. C’est grâce à cela que l’ONU accordera son flag au navire Ra II, demandant à son équipage de faire des observations quotidiennes de la pollution de l’océan. «Des résidus de pétrole furent observés 43 des 57 jours que dura la traversée», est-il rapporté. «Au cours des années 1970, Thor Heyerdahl a été l’une des personnes les plus importantes et les plus franches pour la prise de conscience du rôle mondial vital de la mer, contribuant à faire comprendre aux gens que les océans du monde sont un seul système interconnecté», relate un document de l’UNESCO.
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Après le départ, le navire en papyrus Ra II lorgnera les côtes marocaines jusqu’au nord d’Agadir avant de s’aventurer dans l’océan ténébreux. Il navigue près de 6 100 kilomètres du Maroc à l’île de la Barbade dans les Caraïbes, en 57 jours, non sans incidents. Il acostera le 12 juillet 1970 dans cet Etat insulaire.
«A l’approche de la terre ferme, la femme de l’explorateur et sa fille, à bord d’un navire, rencontreront Ra II à quelques kilomètres de la Barbade. L’accueil a été très chaleureux puis nous sommes ensuite partis à New York pour un déjeuner en notre honneur», raconte Madani Ait Ouhanni.
Après son retour au Maroc, il recevra des hommages et des distinctions, dont un Wissam et une audience accordée par le roi Hassan II, après avoir pris part dans l’une des expéditions des plus suivies sur la planète.
Une double mission couronnée de succès pour Ra II
Ra II mènera sa double mission anthropologique et environnementale avec succès. D’un côté, les «anthropologues du monde entier se virent obligés de rejeter l’ancien dogme selon lequel il n’y avait pas pu avoir de contact entre les nations méditerranéennes et les nations d’Amérique du Sud et Centrale avant que Christophe Colomb ne découvre ce continent», affirme le musée Kon-Tiki.
De plus, Ra II permettra de mettre l’accent sur la pollution des océans, déjà abordée lors de l’expédition Ra I. «Durant la traversée avec Ra, l’équipage se rendit compte que l’océan Atlantique était pollué – ils trouvèrent des flaques de pétrole plus ou moins étendues à la surface de l’océan», raconte-t-on. C’est grâce à cela que l’ONU accordera son flag au navire Ra II, demandant à son équipage de faire des observations quotidiennes de la pollution de l’océan. «Des résidus de pétrole furent observés 43 des 57 jours que dura la traversée», est-il rapporté. «Au cours des années 1970, Thor Heyerdahl a été l’une des personnes les plus importantes et les plus franches pour la prise de conscience du rôle mondial vital de la mer, contribuant à faire comprendre aux gens que les océans du monde sont un seul système interconnecté», relate un document de l’UNESCO
Source : https://www.yabiladi.com/ par Yassine Benargane
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Le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch a présidé, jeudi à Rabat, une réunion de travail sur la relance du secteur touristique et la reprise de la saison touristique.
Cette réunion a été consacrée à “l’examen des mesures prises pour relancer le secteur du tourisme après deux ans de crise sanitaire mondiale, notamment avec l’enregistrement d’indicateurs positifs pouvant être mis à contribution pour assurer un bon lancement de la nouvelle saison touristique, ce qui contribuera à un nouvel essor du secteur”, précise un communiqué du département du Chef du gouvernement.
Au cours de cette réunion, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat, de l’Economie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a présenté la vision du ministère pour relancer l’activité touristique dans les meilleurs délais, dans le but d’enregistrer cette année un afflux mensuel de touristes égal ou supérieur à celui enregistré avant la crise, fait savoir le communiqué.
La vision du ministère ambitionne, également, de multiplier le nombre de touristes et de revenir, à partir de l’année 2023, au même niveau d’arrivées important qui prévalait en 2019, laquelle a été une année positive en termes d’afflux de touristes, ajoute la même source.
Parmi les axes sur lesquels repose cette vision, il s’agit d’assurer le plus grand nombre de sièges pour les touristes affluant vers le Maroc avec les compagnies aériennes, développer la promotion touristique, mener de vastes campagnes promotionnelles et conclure des partenariats avec les tour-opérateurs mondiaux et les plateformes numériques.
Il est, également, question de l’adéquation de l’offre et de la demande touristiques, en plus de la stratégie de promotion des investissements touristiques, notamment, qui vise à encourager les investissements dans les petites et moyennes entreprises et dans le domaine du divertissement et de l’animation.
Le Chef du gouvernement a incité, à cette occasion, tous les acteurs concernés à valoriser les ressources humaines afin d’accompagner la relance du secteur touristique, appelant les différents acteurs du secteur à œuvrer pour la mise à niveau des structures hôtelières en vue d’améliorer la qualité des prestations offertes aux touristes.
Il a aussi appelé tous les départements gouvernementaux à accompagner le secteur du tourisme dans sa reprise d’activité, en vue d’assurer sa contribution à la relance économique, mettant l’accent sur l’importance de la mise en œuvre des différentes mesures de nature à assurer la relance du secteur et la réalisation des objectifs fixés.
La réunion s’est déroulée en présence, outre de Mme Ammor, de Mme Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances, de M. Mustapha Baitas, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, M. Adel El Fakir, Directeur Général de l’Office national marocain du tourisme ( ONMT) et de M. Imad Barrakad, Directeur Général de la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT).
Source : http://www.mapexpress.ma/