Cela ne m’aura pas empêché en qualité de « Président de la Commission Durabilité » de soulever ces points que je vous expose et que malheureusement je ne pense pas forcément qu’ils sont partagés pour l’importance qu’ils représentent. Aujourd’hui il est nécessaire de donner de réelles fondations à la Maison Tourisme Maroc en considération de l’innovation, création et réinvention plutôt que de se contenter de l’emplâtre sur une jambe de bois !
- Que voulez vous dire par cela ?
Il est clair que l‘on a pêché ces dernières décennies en se contentant d’avancer et feignant d’ignorer les besoins et orientations que l’on s’était donné pour réussir les visions 2010-2020, avec une Haute Autorité Touristique (HAT et/ou CNT), qui définissaient les axes entre vertical et horizontal, entre Public et Privé, cela :
– dans le plein abandon de toute(s) forme(s) de stratégies et de gouvernances nationales, comme régionales,
– ne définissant aucune vision en adaptation entre professionnels, élus et administrations !
– définissant des fédérations des métiers du tourisme, restées coquilles vidées pour leurs fonctions !
– définissant des outils sans cohérences pour des équilibres entre métiers du tourisme, entre national et régional, urbain et rural, nature/culture et balnéaire, tourisme et culture, tourisme et animations, tourisme et événementiels,
– ne définissant et ne réalisant point les outils nécessaires au tourisme interne,
– ne considérant point l’interculturalité entre culturel patrimonial et tourisme,
– ne prenant pas en compte les nécessités de réguler formel et informel, se laissant aller à confondre accompagnement touristique et commerce informel de ces métiers d’accompagnements issus de la société civile et de l’artisanat durablement exploité hors toute logique de construction d’un tout pouvant aboutir à une industrie structurée.
– Sans langue de bois, que proposez-vous comme solutions pérennes et durables pour sortir de cette impasse ! et Croyez-vous en une sortie pour conclure ?
Je pense réellement qu’il n’est jamais trop tard pour réagir L’important étant de savoir si la volonté d’affronter les réalités est bien là après avoir établi un état des lieux sincère :
*-considérer les tenants et aboutissants du partenariat Public/Privé envisagé mais non réalisé !
- Avec une Haute autorité touristique qui doit être mise en place assurant les volontés et définitions touristiques nationales pour ce que sont les déclinaisons au niveau des outils !
- Chaînes nationales et Internationales, Publiques et Privées, et ce, pour :
- Adaptation aux Mégalopoles en Smart Cityes, en différentiation entre urbain et rural, régional !
- Définitions adaptées pour Affaires et Mice – Loisirs – Culturel et Nature – Sportif,
- Tableau des professions prioritaires et périphériques !
- Cahiers des charges révisés des Outils productifs de la tutelle pour ce que sont en distinguos:
- Les promotions nationales et régionales ?
- L’observatoire du tourisme, pour ce que sont les indicateurs en prospectives et analyses pour le national et le régional en comparatif avec l’International de référence, avec des actions numériques et digitales adaptées aux besoins !
- Investissements touristiques relatifs :
- Aux volontés politiques, étatiques et gouvernementales des voies touristiques choisies, définissant au plan national comme régional, les typologies des tourismes de masse et/ou régionalement adaptées aux expériences touristiques afin de déterminer une politique globale des formations et de l’employabilité, en reconnaissance des réalités territoriales du rural, des Géoparcs, des Parcs nationaux, des sites culturels patrimoniaux matériels comme immatériels qui, le tourisme marocain doit le reconnaitre font l’objet des reconnaissances internationales de l’ UNESCO, comme de l’OMT !
- aux imputations pour le tourisme interne et territorial,
- aux structurations du passage de l’informel au formel,
- aux accompagnements des périphériques nécessaires en culture, artisanat et éco sociétal
- aux besoins des formations en interculturalité avec les mises à niveaux des diverses branches verticales et horizontales pour définir et calibrer les besoins inter ministériels, inter culturels dans des déclinaisons verticales comme horizontales nationales comme internationales des outils de transmissions entre Public et Privé !
- Relais de Promotions, et de Marketing reconsidérés à l’international avec et par les délégations selon des cahiers des charges adaptés à une nouvelle et véritable volonté industrielle pour un tourisme marocain réinventé !
- Reconsidération d’un statut utile des délégations touristiques régionales et provinciales en considérations des nécessités des contrôles et surveillances des ETHCs pour définir, dans leurs fonctionnalités formalisées, l’ensemble des indicateurs déterminant les outils de gestions territoriales vis-à-vis des instances locales et provinciales, régionales rapportées aux besoins nationaux afin d’établir des plans d’actions déterminés par des réalités formalisées par une politique de digitalisation touristique nationale permettant de créer l’emploi, reconsidérer l’employabilité et l’auto entrepreneuriat adaptés, inclusifs, intégrés, formés et formatés à l’utilité d’une la réalité industrielle touristique assumée pour une politique touristique nationale revisitée !
- A la mise à disposition par la tutelle d’une manne financière, selon un cahier des charges établi PUBLIC/PRIVE, répondant aux obligations précitées, permettant en toute autonomie à la Confédération Nationale du Tourisme de conserver son autonomie décisionnelle de Privé vis-à-vis du Public, mais qui s’obligerait :
- à des fondements de gestion rotative entre les régions et métiers prioritaires tels que Mice, Evénementiel, hôteliers Agences, Transporteurs, NTIC en tant que fondements structurants d’une réelle industrie et cela :
- en partenariat avec la structure nationale et territoriale de la CGEM et de ses commissions interministérielles nationales comme régionales, afin de coconstruire et cogérer les fédérations des métiers définies et retenues pour cette nouvelle ère, dans un listing renouvelé des métiers du tourisme, adapté aux choix futurs d’une Vision 2030-2040 d’une industrie touristique marocaine tournée à la fois vers ce qui a fait ses forces et faiblesses dans cette période passées et pré pandémie et pour les années futures également tournées vers de nouveaux horizons dont ceux de l’Afrique !
Le Maroc a prouvé au travers de projets industriels intégrés, portuaires avec les Tanger Med(s)I, II et III , énergétiques avec les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrogène !), avec des avancées dans les innovations pour sa pêche, pour son agriculture, avec ses plans émergences automobile, aviation, textile, financiers, avec ses volontés de créations géopolitiques vers l’Afrique, avec son projet Gazoduc-Nigéria-Maroc qu’il est capable de relever beaucoup de défis ..Les professionnels du tourisme doivent s’inscrire dans cette dynamique .J’ai toujours prôné qu’Identité et authenticité marocaines étaient les seuls véritables fers de lance capables d’apporter une véritable durabilité possible à la reconnaissance du tourisme marocain de demain !
Un tourisme résilient qui implique jeunesses et comme de véritables actrices du développement vernaculaire national et territorial qui constitue l’âme marocaine!Une résilience porteuse d’une démarche en Responsabilité Sociétale et sociale des entreprises (RSE) qui est devenue incontournable pour les entreprises qui veulent s’inscrire dans le sens de l’histoire.
Source : https://maroc-diplomatique.net/