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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


L’été a bien début à la plage d’Agadir. La preuve durant le week-end, avec une forte chaleur qui a dépassé les 37 degrés,; la plage a été prise d’assaut, dès le début de la matinée. Les dispositions professionnelles de protection et de sauvetage des baigneurs, sont ils au point ? Pas du tout. Des défaillances flagrantes existent ; notamment en matériel et équipement de sauvetage et d information sur l’état de la mer.


Agadir  Plage  / L’Eté est là. Quelles dispositions professionnelles de protection et de sauvetage des baigneurs ?
En effet, les fameux drapeaux ( rouges et noirs) qui donnent l’information sur l’état de la mer, ne sont pas nombreux, en plus ils sont trop petits pour être vus de loin. Et bien vus. IL faut toute même au moins un mètre carré de tissu pour service de guide bien visible. L autre absence intéressante consiste en un manque, flagrant également, au sujet de miradors. Ils existaient avant, en bois en plus, mais complètement disparus : où ? par qui ? Bizarre ! Les miradors sont nécessaires sur une plage, ils aident énormément à visionner et les risques de noyades, afin d’intervenir dans un minimum de temps.
   Les maitres nageurs, ont été embauchés ; hélas ils sont  uniquement équipés de casquette et de siffler sans bouées de sauvetage ni planches de sauvetage spécialisées au sauvetage. Matériels qu’ils doivent avoir à proximité, voire bien visibles, à tous les baigneurs, pour les rassurer qu’on cas de problème, des sauveteurs sont là pour leur venir en aide. Et surement pour une utilisation efficace, en cas de besoin.

Agadir  Plage  / L’Eté est là. Quelles dispositions professionnelles de protection et de sauvetage des baigneurs ?
Il est à rappeler que le sauvetage aquatique, donc en mer pour la plage d’Agadir, pour ce cas précisément, concerne les mesures à prendre en cas d'accident. Il s'agit de mesures pour extraire l'accidenté de l'eau et d'effectuer par la suite dès que possible les gestes de premiers secours.  Autrement dit le sauvetage consiste à chercher la victime, car le secourisme nécessite de pouvoir y accéder. Si la victime est inconsciente et en arrêt cardio-repiratoire (A.C.R), une ventilation artificielle, de type bouche-à-bouche ou bouche-à-nez doit être débutée. Nos sauveteurs ont été formés pour cela ? Vous vous en doutez surement.
 
  Lorsqu'une personne se noie, elle panique et tente de s'accrocher au sauveteur. Celui-ci doit rester libre de ses mouvements pour ne pas être entraîné au fond et pour pouvoir aider la victime. Il faut donc connaître des prises de dégagement, sorte de « défense personnelle » appliquée au contexte aquatique. Un principe de base consiste à ne jamais perdre le contact avec la victime. Le dégagement doit s'effectuer sans brutalité, ni coup pouvant blesser la victime. Plusieurs techniques sont mises au point afin de se libérer d'une part en gardant le contact et d'autre part en la plaçant en position de remorquage sans brutalité.
 
   Dans cette situation, l'utilisation d'une bouée offre une protection au sauveteur. En effet, une fois arrivé à quelques mètres, le sauveteur tend la bouée à la victime qui s'en saisit et se repose dessus au lieu de tenter d'agripper le sauveteur. Ce dernier peut donc contourner la victime pour se trouver dans son dos et commencer le remorquage. Voilà  le rôle sauveur de la bouée de sauvetage, qui doit être toute proche, des maitres nageurs, et en nombre largement suffisant. La plage d’Agadir fait toute de même 6 km de long. EN été c’est des milliers de personnes qui affluent vers la mer, pour marcher, bronzer, se distraire, d’une manière passive. Avec un risque de noyage non négligeable.
  Les matchs de foot généralisés, sur toute la longueur de la plage, est un vrai handicap qui dérange énormément les estivants qui ne cherchent qu’être tranquilles pour profiter de l’iode, de l’eau fraiche et d’une détente positive. Les matchs de foot constituent un vrai problème qui dérangent tout le monde : personnes âgées, enfants, pères et mères de familles, personnes faibles physiquement. Seuls ceux qui pratiquent le foot sur la plage sont heureux. Or le bonheur des uns ne fait pas forcément le bonheur de la majorité. Chaque personne a le droit d’avoir son bonheur sans dérangement de quiconque. ET c’est aux responsables de la Commune Urbaine, qui gèrent la plage, de veiller à cela.
  Dans un autre ordre d’idée, il est tout de même incompréhensible même si la plage connait et connaitra encore beaucoup de monde, le service de l’Equipement qui gère le domaine maritime, tarde à mettre des bouées de balisage tout au long de la plage, pour délimiter le champs d’action des jet ski et des petits bateaux de plaisances. En plus il est urgent et nécessaire de doter les jet ski, de couloirs balisés empruntés spécialement, pour éviter tout risque d’accident avec des baigneurs. IL est à savoir que la plage d’Agadir a le grand avantage d’être ouverte toute l’année. L’hiver  pour des touristes, en général, l’été pour des nationaux et des locaux. Moralité toutes les dispositions de sécurité, de sauvetage et de protection, doivent être prises toute l’année.

Agadir  Plage  / L’Eté est là. Quelles dispositions professionnelles de protection et de sauvetage des baigneurs ?
Il est à éviter également, le ramassage des poubelles de la plage, le jour, avec un tracteur , car cela dérange énormément les gens. En plus cela fait mauvaise publicité… Ca ne se fait pas dans toutes les plages du monde. Le ramassage se fait tôt entre 6 h et 7 heures, voir le soir, comme est le cas pour la plage de Las Palmas. ON n’a qu’à copier ceux qui réussissent et qui adoptent des moyens efficaces, intelligents et pratiques…
  Reste à signaler, un autre problème concernant les chiens sur la plage. Tout chien qu’il soit petit ou grand, doit être tenu en laisse. Voire pour certains races de chiens, avec une muselière pour éviter de faire peur et de  faire paniquer, non seulement les petits, mais également les grands. Laisser les chiens « galopper » à leur aise, dans une plage avec des milliers de personnes, est anormal et doit bien règlementé. Quant aux vendeurs ambulants qui harcèlent les estivants, sur la plage, c’est une question qui mérite des solutions radicales, afin de veiller à la tranquillité des estivants. On y reviendra…


 A bon entendeur, salut.

Med RIAL

Agadir  Plage  / L’Eté est là. Quelles dispositions professionnelles de protection et de sauvetage des baigneurs ?

Par Med Mohamed Rial le Lundi 9 Mai 2022


Le Maroc a récemment actualisé les conditions d’entrée au pays par voie maritime, autorisant ainsi l’accès sur présentation d’un simple test PCR négatif. Mais par avion, le pass vaccinal est toujours requis. Dans l’attente d’une hypothétique harmonisation, les Marocains résidant à l’étranger (MRE) non vaccinés ou sans pass vaccinal à jour envisagent de passer -une fois de plus- l’été sans retour au bled. Témoignages.


Pass vaccinal: ces MRE qui ne pourront pas rentrer au Maroc cet été

« Comme en France où je vis, je trouve le choix des options qui ont été données pour traiter le covid complètement inapproprié puisqu’on est sur une stratégie du tout vaccinal qui a largement montré ses limites. De plus, cette différenciation de conditions d’entrée au Maroc entre le maritime et l’aérien ajoute du grotesque à la situation », s’indigne Hicham, 31 ans, responsable adjoint d’une bibliothèque universitaire.

Les Marocains de l’étranger ont l’habitude, chaque été, de rentrer au pays retrouver leur terre, leurs familles, et cette « ambiance » chaleureuse pour laquelle le royaume est si souvent cité. Depuis deux ans, à cause de la pandémie du Covid-19, ce rendez-vous annuel est fortement perturbé par les restrictions sanitaires parfois impromptues.

Le mois dernier, le Maroc et l’Espagne ont rétabli leurs liaisons maritimes à l’arrêt depuis mars 2020. Dans la foulée, le ministère de la Santé a actualisé les conditions d’entrée sur le territoire par voie maritime, « dans l’attente de l’adoption d’un protocole homogène pour l’accès au territoire national ».

Concrètement, le voyageur par bateau a désormais la possibilité d’entrer au Maroc avec un pass vaccinal valide selon les exigences du pays d’origine OU un test PCR négatif.

Une opportunité qui n’est -toujours- pas offerte aux passagers qui choisissent le transport aérien, bien que des sources médiatiques aient récemment annoncé que le gouvernement s’apprêterait à généraliser ces dispositions de manière imminente. Dans l’attente, et dans le doute, les MRE (Marocains résidant à l’étranger) non vaccinés ou sans pass vaccinal à jour envisagent de passer -une fois de plus- l’été sans retour au pays.

« Cette différence de traitement est totalement injustifiée. A croire que le virus circule uniquement par avion, reprend Hicham. Autre chose, les études sont très claires, le vaccin n’empêche pas la transmission, donc une nouvelle fois le maintien de toutes ces mesures, même à l’intérieur du pays, est totalement ridicule. Ceci est d’autant plus navrant que je suis quelqu’un qui salue généralement le caractère judicieux des politiques menées par le Maroc, mais là c’est une catastrophe ».

Non vacciné, Hicham ne peut pas actuellement prendre l’avion pour le Maroc en présentant un test PCR seul. « Même si le bateau est permis sans vaccin, par principe, je n’irai pas au Maroc dans ces conditions car je ne peux pas souscrire à une politique aussi discutable et attentatoire aux libertés. J’en profiterai pour visiter la France, l’Europe, même si c’est regrettable. J’aurais aimé retourner au pays voir ma famille », ajoute le jeune homme originaire d’Oujda, qui n’est pas rentré au Maroc depuis trois ans.

« La chose qui me pèse énormément dans toute cette histoire, c’est de ne pas pouvoir voir mon grand-père. A cet âge, chaque année, mois, semaine compte donc m’empêcher de le rejoindre pour des raisons infondées d’un point de vue sanitaire me scandalise », poursuit-il, en désarroi. « Tous les spécialistes aujourd’hui s’accordent à dire que cette épidémie est endémique. Elle doit être acceptée comme telle, nous devons vivre avec ».

«

Même son de cloche du côté de Mohamed, 21 ans, étudiant en audiovisuel, en Espagne. « De la bêtise », voilà comment ce jeune Casablancais de naissance qualifie les mesures restrictives pour entrer sur le territoire marocain.

« Je peux comprendre à la limite que le Maroc exige le pass vaccinal aux touristes, même si cela reste de la folie, car le variant actuel est vraiment bénin, mais l’exiger pour les citoyens marocains qui veulent juste rentrer dans leur pays, non », explique-t-il.

Egalement non vacciné, Mohamed n’a pas pu rentrer chez lui depuis l’été dernier. « Malheureusement, je compte me faire vacciner car je crois que les restrictions ne vont pas changer donc je n’aurai pas le choix. C’est dommage parce que je me sens forcé. C’est vraiment grave, on t’oblige à te mettre quelque chose dans le corps que tu ne veux pas pour voir ta famille ».

Dans la même situation, Amal envisage de passer ses vacances d’été en Tunisie, « un autre pays maghrébin pour retrouver un peu le même air », et où la présentation unique d’un test PCR négatif suffit. « C’est la déception. J’étais contente tous les ans de retrouver l’esprit, le goût, l’ambiance, la chaleur du Maroc… Je commence à me faire à cette perte de goût », regrette cette Franco-marocaine âgée de 39 ans.

« Par conséquent, je serais obligée d’aller vivre ailleurs, en Egypte ou aux Emirats arabes unis. C’est dommage parce que j’ai ma famille au Maroc, je connais ce pays, mais mon projet d’achat immobilier se fera ailleurs. C’est une perte financière pour le pays et cela ralentit l’économie », se désole la jeune femme.

Une perte financière non négligeable, notamment pour le secteur touristique dont les opérateurs manifestent régulièrement leur désapprobation quant à l’exigence stricte d’un pass vaccinal pour accéder au pays, le privant d’une part de marché qui s’en va consommer dans d’autres pays comme l’Egypte ou la Turquie.

Cette situation intervient alors que l’Office national marocain du tourisme (ONMT) vient de créer sa nouvelle marque internationale «Maroc, Terre de lumière» qui vise à « positionner le Maroc parmi les destinations touristiques mondiales les plus convoitées et renforcer sa notoriété, son attractivité auprès du public international et son image tendance, surtout auprès des nouvelles générations de voyageurs ».

Source : H24


Par Med Mohamed Rial le Samedi 7 Mai 2022


Paralysés pendant près de trois ans par une inactivité due à la crise sanitaire, les professionnels du tourisme commencent à voir le bout du tunnel et misent sur une bonne reprise de l’activité, surtout après la réouverture des frontières aériennes par le Maroc le 7 février 2022.

«La majorité des pays ne demande plus de test PCR, alors que chez nous il est toujours obligatoire..."


Maroc - Tourisme : Le test PCR grippe la relance

D’après les derniers chiffres de l’Office national des aéroports (ONDA), les aéroports du Royaume ont accueilli 2.228.723 passagers à travers 21.330 vols aériens, durant la période allant du 7 février (1er jour de la reprise des vols internationaux) au 31 mars 2022.

Le taux moyen prévisionnel de récupération, par rapport à 2019, du trafic passagers des aéroports du Maroc serait de 75%, précise l’ONDA, pour qui l’année 2022 se présente sous de «très bons auspices».

Un autre facteur clé serait la densification des liaisons aériennes entre le Royaume et l’étranger. Ainsi, la saison d’été 2022 sera marquée par la création de 48 nouvelles lignes. A ce titre, Royal Air Maroc a musclé son programme de vols pour la saison estivale qui arrive, en proposant 6 millions de sièges sur 80 liaisons aériennes à travers le monde. 

Seule ombre au tableau : les conditions d’accès au territoire marocain, lesquelles, selon les professionnels, représentent une réelle entrave pour les touristes et freinent la relance du secteur. 

«Aujourd’hui, on parle d’une petite reprise et non pas d’une grande, parce que malheureusement, malgré cette ouverture des frontières, n’oublions pas qu’il y a un handicap qui est toujours là et qui freine l’activité touristique et nous fait perdre pratiquement 50% de nos clients qui devaient visiter le Maroc : ce handicap c’est le test PCR», déplore Mohammed Semlali, président de la Fédération nationale des agences de voyage du Maroc. 

Et de poursuivre : «La majorité des pays ne demande plus de test PCR, alors que chez nous il est toujours obligatoire. Et vous n’êtes pas sans savoir que le coût reste élevé, surtout quand il s’agit d’une famille de 4 ou 5 personnes, avec un test PCR dont le prix varie entre 60 et 70 euros. Si on fait un petit calcul, c’est un montant assez conséquent. Ledit test pousse donc les gens à penser à changer de destination, parce qu’il est certain qu’après deux années de crise, même nos clients sont dans une situation matérielle un peu difficile. Et si on rajoute à cela le coût du voyage qui varie entre 300 ou 400 euros, la facture ne fait que s’alourdir». 

Le mois de Ramadan a toujours été considéré par les professionnels du secteur touristique comme étant une basse saison. Néanmoins, à l’approche de l’été, ils s’attendent à une amélioration des flux touristiques. «Au mois de mai, nous entrons dans la haute saison, quoique jusqu’à présent les demandes sont un peu timides vu l’obligation de ce test PCR. On approche de la période de retour de nos MRE; il y a aussi pas mal de touristes qui veulent bien venir découvrir notre charmant pays», affirme Semlali. 

Ce dernier ne manque pas de rappeler que l’ONMT ainsi que tous les acteurs du tourisme, à travers leur participation dans les différents événements qui se tiennent à l’étranger, font en sorte de promouvoir la destination Maroc. «Nous espérons de tout cœur que l’Etat suivra cette action en assouplissant les conditions d’accès», souligne-t-il. 

Pour sa part, Wissal El Gharbaoui, secrétaire général de la Confédération nationale du tourisme, fait savoir que le secteur du tourisme ne se relève pas encore complètement. « Trois mois de reprise d’activité ne suffiraient pas pour pouvoir dépasser cette crise-là. Nous ne pourrons espérer renouer avec des chiffres relativement rassurants qu’à partir de la deuxième moitié de 2023, voire 2024». 

Et d’ajouter : «Aujourd’hui, nous peinons encore à récupérer nos parts de marché naturels. Nous sommes encore dans une configuration où les pays émetteurs tardent à avoir une visibilité suffisante sur un assouplissement réel et suffisant des conditions d’accès sur notre territoire», précise-t-elle, notant qu’une réévaluation de cette situation est primordiale de manière «à ce qu’on puisse accompagner tout l’effort qui a été fait notamment par les pouvoirs publics pour permettre une relance concrète et qu’elle soit plus visible, plus palpable et qui se reflète réellement sur l’économie touristique de notre pays». 

El Gharbaoui appelle également à ce que l’on œuvre en faveur d’une plus grande cohérence à l’intérieur de ce dispositif. «Dans les ports maritimes, cette contrainte est levée et dans les aéroports qui assurent 80% du trafic international, elle est maintenue», déplore-t-elle. 

En outre, El Gharbaoui révèle que le taux d’occupation qui permettrait à un établissement d’hébergement, quelle que soit sa nature ou sa taille, d’être dans une espèce d’équation équilibrée sur le plan de la dépense et sur le plan économique, serait aux alentours de 60 à 65%. «Nous ne sommes pas encore à 40% en taux moyen. Nous sommes autour de 30% en taux moyen annuel à l’échelle nationale. On a encore énormément de chemin à parcourir. Nous avons commencé à poser les premières pierres de la relance, il faut qu’on aille jusqu’au bout de l’exercice, avec davantage de visibilité et de lisibilité que nous devons donner aux marchés internationaux», note-t-elle. 

Rappelons que pour appuyer la reprise de l’activité touristique et soutenir les entreprises du secteur, le gouvernement a mis en place une batterie de mesures, dont notamment un plan d’urgence ayant mobilisé une enveloppe globale de 2 Mds de DH.

 

Source : La quotidienne Par Malak Boukhari


Par Med Mohamed Rial le Samedi 7 Mai 2022


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