Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Une opération nationale de stérilisation des chiens errants débute ce jeudi 25
août à Oujda pour ensuite concerner Marrakech, Casablanca, Rabat, Agadir et
Tanger. L'objectif est de lutter contre la prolifération des chiens errants
conformément à la convention quadripartite signée en 2019.
L’opération menée à Oujda sera la première étape d’une vaste opération de vaccination et de stérilisation prévue à moyen termes sur l’ensemble du territoire national et à court termes dans cinq villes : Marrakech, Casablanca, Rabat, Agadir et Tanger. Il s’agit de l’application de la convention cadre signée en février 2019 entre “le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Santé, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et le Conseil national de l’Ordre des vétérinaires du Maroc (OVM)” indique à Médias24, le Dr. Badre Tnacheri Ouazzani, président de l’OVM. Une convention dont l’application a été retardé par la pandémie de Covid-19 et des contraintes budgétaires, nous explique notre source. L’opération se base sur la stérilisation car elle « met fin à la reproduction” insiste le président de l’OVM dans une déclaration à Médias24
« 2.000 vétérinaires privés et agents de l’ONSSA participeront à cette campagne qui couvrira également plusieurs zones rurales » précise un communiqué du Conseil national de l’ordre des vétérinaires publié ce jeudi 25 août. “Par manque de refuge, l’opération sera réalisée dans les cabinets privés des vétérinaires” nous détaille affirme M. Tnacheri Ouazzani. « La commune s’occupera de la capture des chiens avant de les amener aux cabinets. Certes, c’est contraignant pour les vétérinaires mais c’est une action nécessaire », nous explique-t-il.
En amont aux opérations de vaccination et de stérilisation, la convention prévoit la construction de refuges “selon des normes qui respectent le bien-être animal. Ces structures doivent également être en capacité d’accueillir de la chirurgie vétérinaire.” décrit notre interlocuteur. Et de poursuivre : “la construction et la gestion des refuges sont confiés aux collectivités territoriales.
L’Ordre national y organise des permanences vétérinaires et forme les agents pour la capture des chiens ». La construction des refuges a également pris du retard 31/08/2022 13:22 Chiens errants : démarrage d'une opération de stérilisation dans six grandes villes - Médias24
Les communes responsables de la lutte contre les chiens errants
Pour l’heure, seul un refuge est sorti de terre, à Rabat. Leur importance réside dans l’acte chirurgical de la stérilisation, la vaccination contre la rage, mais aussi la convalescence des animaux. “On ne pourra relâcher les chiens qu’après 4 ou 5 jours, car ils seront très vulnérables” explique le Dr. Badre Tnacheri Ouazzani. “Il faudra également faire attention à les relâcher à l’endroit où ils ont été capturés, c’est-à-dire leur territoire, afin qu’ils ne perdent pas leurs repères. Les chiens traités seront reconnaissables grâce à une boucle d’oreille numérotée, afin de rassurer la population sur leur santé », précise-t-il.
Vaccination contre la rage, mais aussi la convalescence des animaux. “ La réactivation de cette convention-cadre fait écho au récent drame survenu il y a quelques jours à Dakhla avec le décès d’une touriste française des suites de blessures causées par une attaque d’une meute de chiens errants. Ce dramatique fait divers rappelle que la rage contractée suite à la morsure d’un chien a tué en moyenne 23 personnes par an lors des dix dernières années, selon les chiffres communiqués par l’OVM. Il y a quelques jours, le ministre de l’intérieur a adressé une circulaire aux walis et gouverneurs pour les appeler à soutenir les efforts et assister les actions des communes pour gérer ce dossier épineux.
Car à Dakhla comme dans d’autres régions du Maroc, la prolifération des meutes de chiens errants est alarmante. Et la lutte contre ce phénomène relève de la responsabilité des conseils communaux. L’article 50 de la charte communale dispose que « le président du conseil communal exerce les pouvoirs de police administrative, par voie d’ arrêtés réglementaires et de mesures individuelles, portant autorisation, injonction ou interdiction, dans les domaines de l’ hygiène, la salubrité et la tranquillité publiques et la sûreté des passages ». Parmi la longue liste d’attributions nous pouvons lire : « il prend les dispositions nécessaires pour empêcher la divagation des animaux malfaisants et nuisibles, contrôle les animaux domestiques et procède aux opérations de ramassage et de contrôle des chiens errants et lutte contre la rage et toute autre maladie menaçant les animaux domestiques, conformément aux lois et règlements en vigueur ». Il est donc à la charge de chaque commune de gérer ce dossier en s’appuyant sur les partenaires concernés notamment l’ONSSA, le ministère de l’intérieur,… Autre loi qui concerne les chiens, c’est la loi 56-12 relative à la prévention et à la protection des personnes contre les dangers de chiens. Elle interdit la vente de six races de chiens dangereux : Staffordshire bull terrier, Pitbull, Mastiff, Boerbull, Tosa et l’American Staffordshire bull terrier.
Source: Medias24
Mais, malgré deux ans rythmés par des reports et des annulations dûs à la pandémie de Covid-19, le voyage suscite toujours un fort intérêt auprès d’une grande partie de la population mondiale

C’est une des conclusions de l’étude mondiale du 1er réseau international de consultants RP, Travel Lifestyle Network (TLN), dont GroupExpression est le représentant en France. L’analyse des données a été réalisée par AudienceNet sur 179 446 individus, provenant de 28 pays, interrogés au cours du 1er trimestre 2022. Les données sources ont été fournies par Global Web Index (GWI) qui, chaque trimestre, réalise des enquêtes auprès d’une population représentative d’un marché cible via des sondages en ligne. Un échantillon strictement contingenté permet à chaque étude d’être statistiquement et démographiquement représentative de l’ensemble d’une population nationale âgée de 16 à 64 ans.
Parmi les principaux facteurs influençant le choix de leur lieu de séjour, le rapport qualité-prix arrive en première position pour 26% des sondés à l’échelle mondiale et est particulièrement prégnant pour 42% des Français : un chiffre fort, faisant écho à une crise du pouvoir d’achat mondiale notamment dû à un taux d’inflation croissante dans de nombreux pays. L’industrie touristique va, ainsi, devoir faire face aux préoccupations toujours plus fortes des consommateurs vis-à-vis du prix des voyages et leur porter une attention toute particulière. En effet, la recherche du « juste prix » devrait avoir un impact significatif sur les achats liés au voyage pour ce second semestre 2022 et le début d’année 2023.
Autre donnée reflétant l’intérêt des sondés pour leur budget voyage : les compagnies low-cost sont les plus populaires pour les voyages de loisirs. Ryanair arrive en tête des compagnies aériennes les plus plébiscitées pour 33% des Européens et Easyjet arrive en troisième position pour 29% d’entre eux. Néanmoins, la tendance s’inverse lorsqu’il s’agit de voyages d’affaires où le confort prime puisque Lufthansa, Air France et British Airways sont le trio gagnant des compagnies les plus demandées par les Européens. Les Français restent fidèles, quant à eux, à la compagnie nationale Air France, qui se positionne en 1er avec 55% des répondants, bien que ces derniers choisissent en deuxième et troisième position Ryanair et Easyjet.
Virginie Le Norgant, Directrice Associée du GroupExpression, et Présidente de Travel Lifestyle Network remarque : « Notre sondage montre clairement comment l’augmentation du coût de la vie influence aujourd’hui chaque décision de voyage en France mais aussi au niveau international. Les tarifs, et non plus forcément la qualité des produits, vont être un facteur de différenciation clé entre les offres touristiques pour ce qu’il reste de 2022 et le début de 2023. Les membres de TLN sont déjà à l’œuvre pour accompagner leurs clients dans ce nouveau contexte. »
Bien que le contexte économique pèse sur le secteur du tourisme, l’envie de voyager reste omniprésente auprès des sondés. Dans un contexte post-Covid, ils sont 46% dans le monde et 50% en France à considérer le voyage comme un intérêt essentiel et 46% à se considérer comme une personne aimant le voyage. De quoi réaffirmer l’importance vitale du voyage dans le quotidien de nombre d’individus dans le monde.
Source: Tour.Hebdo.com
Cadre de référence fondamental pour la reprise du tourisme post-COVID-19, le Code international de protection des touristes énonce un ensemble de normes internationales minimales en ce qui concerne la protection des touristes dans les situations d’urgence et les droits des touristes en tant que consommateurs.
Destiné aux gouvernements, aux acteurs publics et privés et aux touristes eux-mêmes, le Code vise à rétablir la confiance chez les consommateurs et à rendre l’environnement de voyage plus attrayant, en faisant que les touristes/voyageurs se sentent en sécurité et en améliorant la relation contractuelle entre les prestataires et les bénéficiaires des différents services touristiques.
« Nous ne pourrons faire redémarrer le tourisme qu’en redonnant confiance pour voyager. Les gens veulent voyager l’esprit tranquille en sachant qu’on s’occupe d’eux. »
Zurab Pololikashvili, Secrétaire général de l’OMT
La crise de la COVID-19 a mis au jour l’absence de cadre juridique international d’assistance aux touristes internationaux dans les situations d’urgence et le manque d’uniformité au niveau international en ce qui concerne les droits en matière de protection des consommateurs dans le tourisme.

Cette expérience a mis en lumière les déficiences importantes des cadres juridiques et réglementaires actuels ainsi que les disparités existantes en ce qui concerne les droits des touristes en tant que consommateurs d’un pays à l’autre. En outre, la mise en place de formules comme celle des bons à valoir, l’essor des nouveaux services touristiques numériques sans qu’il y ait de cadre clair, transparent et harmonisé, et la forte augmentation des actions en justice concernant des litiges en rapport avec les voyages et le tourisme sont autant de défis supplémentaires pour faire revenir la confiance chez les consommateurs.
Le Code a été élaboré à l’appui de la reprise du secteur du tourisme dans le but de rétablir la confiance des touristes en élaborant des normes internationales minimales harmonisées et en offrant des garanties suffisantes aux fins de la protection des touristes internationaux dans le monde de l’après-COVID-19.