Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Le Royaume du Maroc et les Nations Unies célèbrent, le 10 mai 2022, la deuxième édition de
la Journée Internationale de l’Arganier, adoptée par la résolution A/RES/75/261 des NationsUnies et parrainée par 114 Etats membres.
A cette occasion, un panel de haut niveau sera organisé sous la présidence de Monsieur le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts. Il rassemblera des intervenants de haut rang : - L’Ambassadeur Représentant permanent du Maroc aux Nations Unies, - Le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, - Vice-Secrétaire Générale de l’onu et présidente du groupe des Nations Unies pour le Développement Durable, - La Directrice Générale de l’unesco, - Le Directeur Général de l’oms, - La Directrice Exécutive Adjointe de l'onu-Femmes, - La Directrice Générale Adjointe de la FAO, - La Directeur Exécutif du Fonds Vert pour le Climat, Organisé le 10 mai 2022 de 15h00 à 16h00, cet événement sera diffusé en live sur la Web TV des Nations Unies, ainsi que sur YouTube et sur les réseaux sociaux.
En marge de cet événement, Monsieur le Ministre donnera également le coup d’envoi de la 6ème édition du Congrès International de l’Arganier qui se déroulera jusqu’au 13 mai et rassemblera la communauté scientifique nationale et internationale autour des avancées de la recherche scientifique au profit du développement durable et inclusif de tous les maillons de la chaine de valeur de la filière de l’Arganier.
Source : Communiqué de l'ANDZOA
IL est à rappeler que
Notre pays est doté de deux réserves de biosphère qui concernent deux aires géographiques importantes, à savoir : l’Arganeraie et les zones oasiennes.
Caractérisés par leurs potentialités naturelles et culturelles considérables, mais dont les écosystèmes sont très vulnérables, ces deux aires géographiques ont été classées comme Réserves de biosphère par l’UNESCO dans l’objectif de préserver leurs ressources naturelles, de maintenir l’équilibre de leurs écosystèmes et de valoriser leur patrimoine culturel, tout en assurant un développement socio économique pour leurs populations.
Face à cette nécessité de conduire un développement intégré au sein de ces deux territoires, et suite aux hautes directives de Sa majesté le Roi Mohamed VI, l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’arganier, ANDZOA, a été créée en février 2010.
Placée sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, l’ANDZOA œuvre pour l’élaboration et la mise en œuvre des projets de développement intégré pour les zones oasiennes et de l’arganier en concertation avec tous les acteurs locaux et en parfaite harmonie avec les stratégies nationales et sectorielles.
L’ANDZOA a pour principale mission de dynamiser le développement territorial dans ses zones d’action en fédérant tous les acteurs locaux : collectivités locales, autorité, institutions et société civile.
Durant sa première année de démarrage, et dans le but de mener à bien sa mission, notre agence s’est attelée à installer ses structures de proximité dans les différentes provinces qui relèvent de sa zones d’action : Errachidia, Zagora, ouarzazate, Essaouira, Guelmime… Nos directions ont également été installées à Agadir, Errachidia et Rabat.
Cette phase d’installation a également été pour nous une occasion pour lancer les premiers jalons de partenariat et de prise de contact, avec la population et les acteurs concernés par notre zone d’action, à travers des programmes de développement intégré, de structuration des filières agricoles ou d’ingénierie de projets dans le cadre du Fonds de développement Rural.
Aujourd’hui, l’ANDZOA dispose de sa stratégie, qui a été présentée devant Sa majesté le Roi Mohamed VI en octobre 2013 à Errachidia, et qui affiche des objectifs ambitieux. Elle vise le développement humain des zones cibles, la valorisation des ressources économiques, naturelles et culturelles, ainsi que la protection de l’environnement.
La stratégie prévoit également un système de suivi et un régime contractuel invitant tous les départements ministériels concernés à passer des contrats avec les régions et provinces afin de fixer les besoins au niveau local et faire des zones oasiennes et de l’arganeraie, des espaces compétitifs offrant de meilleures conditions de vie.
l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’arganier jouera ainsi un rôle primordial dans la mise en œuvre optimale de cette stratégie et le renforcement de la convergence entre les différents secteurs.
«Un modèle», «un grand homme», «un exemple de grand homme au grand cœur», «un grand monsieur philanthrope bienfaiteur et bâtisseur s'en est allé»... Les hommages pleuvent après l’annonce du décès hier, 1er mai, à l'âge de 83 ans, de Simon Lévy, président de la communauté juive d'Agadir.
«Les études d’électricité dans lesquelles il s’est spécialisé dans les années 1950 lui ont permis de bâtir une entreprise dans ce domaine à Agadir, laquelle a permis d’embaucher pas moins de 1.000 personnes», a-t-elle indiqué.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion à la famille de feu Simon Lévy, président de la communauté juive d'Agadir.
Dans ce message, le Souverain affirme avoir appris avec une grande affliction le décès de feu Simon Lévy, que Dieu l’entoure de Sa sainte miséricorde.
En cette triste circonstance, SM le Roi exprime aux membres de la famille du défunt et à travers eux à leurs proches, aux membres de la communauté juive marocaine et aux amis et admirateurs de feu Lévy, Ses vives condoléances et Ses sincères sentiments de compassion, implorant le Tout-Puissant de leur accorder patience et réconfort.
Le Souverain dit "se remémorer avec considération les qualités et les vertus dont faisait montre le défunt, ainsi que son patriotisme sincère, son attachement indéfectible aux constantes de la Nation et à ses valeurs sacrées, à l’instar de Nos fidèles sujets, fils de la communauté juive, outre sa forte détermination à contribuer aux actions de bienfaisance".
Le défunt avait une excellence réputation d’homme de bien, toujours actif auprès des démunis, à Agadir. Jamais il n’avait hésité à porter son aide à ceux qui sont dans le besoin à travers diverses actions. IL était aimé, apprécié par tous et avait toujours défendu les démunis au parlement, comme en tant qu’élu à la Commune d’Agadir.
Donnant le coup d’envoi de la haute saison, le week-end pascal a marqué un tournant dans les retrouvailles de Paris avec ses touristes. La destination veut profiter de cette sortie de crise pour développer un tourisme plus résilient et plus durable.
Après deux ans de pandémie, Paris retrouve ses visiteurs. Avec 20% de touristes en plus par rapport à 2019, « sans les Russes, ni les Asiatiques », soulignait Jean-François Rial, président de l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris (OTCP), mercredi sur BFM Business, le week-end pascal a marqué un tournant dans les retrouvailles, remplissant les hôtels à 82%. La tour Eiffel a enregistré 22000 visiteurs par jour, tout près de sa capacité maximale. Certains sites culturels ont dépassé leur niveau de fréquentation de 2019, souligne l’OTCP.
Sur ce week-end pascal, les Nord-Américains étaient presque aussi nombreux qu’avant la pandémie (-2%), les Européens aussi (-8%), souligne l’OTCP pour qui « ces dynamiques devraient se poursuivre ».
Pour les mois de mai, de juin et de juillet, les perspectives d’arrivées internationales se situent à -33,9% par rapport à 2019. L’Espagne (-4,6%) et l’Italie (-8,6%) sont les marchés les plus proches à revenir à leurs niveaux de 2019, indique également l’OTCP. L’Amérique du nord est aau trois quarts des volumes d’il y a trois ans (-26,5%).
Le mois de juillet marque pour le moment un tournant symbolique, avec un volume d’européens attendu, tous marchés confondus, supérieur à celui de 2019 (+1,5%), note également l’OTCP. L’Espagne (+21,5 %), l’Italie (+0,8 %) et le Royaume-Uni (+7,7 %) sont les marchés les plus en avance.
En juillet, les touristes européens devraient ainsi être plus nombreux qu’en 2019 dans la capitale, tandis que le retour des Américains « à des volumes prépandémiques », en décalé, pourrait advenir après l’été, estime l’OTCP.
Vers un tourisme plus résilient
A la tour Eiffel, outre le retour des Américains, on note la « renationalisation » du « visitorat » avec un quart de visiteurs français, soit deux fois plus qu’avant-crise, souligne Jean-François Martins, président de la société d’exploitation (Sete).
En l’absence des touristes russes, bloqués par le conflit ukrainien, et des asiatiques, qui sortent beaucoup plus prudemment de la pandémie, cet essor « est d’autant plus intéressant qu’il s’appuie sur un retour du tourisme plus local, français et européen », abonde Frédéric Hocquard, adjoint (Génération.s) à la mairie de Paris en charge du tourisme.
Moins d’arrivées en avion, plus en train, de plus longs séjours et « mieux répartis sur le territoire » : pour l’adjoint d’Anne Hidalgo, la sortie de crise est une opportunité pour se rapprocher d’un « tourisme plus durable et donc plus résilient, plus résistant en période de crise ».
Avec la mise en place de la zone à trafic limité (ZTL) en 2024, Frédéric Hocquard veut ainsi « réduire la place du bus touristique dans Paris », mais aussi « aider les hôtels à se raccorder à la climatisation centrale » ou à installer des parcs à vélo, ou encore « favoriser l’implantation de l’hôtellerie dans l’est de la ville » pour compenser les quartiers de l’ouest « surdotés ».
Illustration de cette volonté « d’éviter la surconcentration des touristes au même moment et au même endroit », Jean-François Rial vante désormais « les Paris alternatifs ». Sur le site de l’office du tourisme, une revue des meilleurs quartiers pour les fresques de street art incite par exemple à franchir le périphérique jusqu’à Vitry-sur-Seine ou Saint-Denis.
Le tourisme parisien a durement souffert des conséquences de la pandémie et des restrictions de voyage. 2020 restera une année noire. Paris Île-de-France avait alors enregistré une chute historique de fréquentation avec une perte de 33,1 millions de touristes par rapport à 2019. Dans le même temps, 6,4 milliards d’euros de recettes touristiques ont été générées, soit une perte de 15,5 milliards d’euros par rapport à 2019. Il a fallu attendre 2021 pour voir l’activité reprendre, alternant périodes de relance et coups de frein, avec notamment l’arrivée du variant Omicron en fin d’année.
l'Echo toruistique par Emilie Vignon avec L'AFP