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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Le groupe Sud-Coréen KNR, en charge du chemin de fer national coréen, vient de remporter le contrat de conception de la ligne de TGV (Train à grande vitesse) Marrakech-Agadir.


Le Sud-Coréen KNR remporte le contrat de conception de la ligne TGV Marrakech-Agadir

On en sait un peu plus sur le gros chantier de la construction du chemin de fer (Ligne TVG) de Marrakech-Agadir. Selon le site d’information www.railjournal.com, KNR (Korean National Railway), groupe en charge du chemin de fer national sud-coréen, vient de remporter le contrat de conception de cette ligne TGV. « Un consortium dirigé par les Chemins de fer nationaux coréens (KNR) a obtenu un contrat de 10 milliards de wons (32 millions de dollars US) avec l’ONCF pour fournir des services de conception de base et détaillés pour la troisième section de la ligne à grande vitesse prévue de 230 km Marrakech – Agadir », détaille ledit journal, ajoutant que KNR va s’associer à la société coréenne Dohwa Engineering et à un partenaire local pour réaliser les travaux.

La même source fait remarquer que le groupe coréen a réussi à se défaire de la concurrence des sociétés d’ingénierie françaises, déjà actives sur le marché marocain de la grande vitesse. Notons qu’il s’agit du premier contrat remporté par KNR pour des travaux à grande vitesse en Afrique. Le groupe entend ainsi démarrer les travaux du projet le mois prochain. « Le ministre marocain des transports et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, a déclaré à la Chambre des représentants en janvier que l’ONCF avait achevé avec succès les études de conception du projet Marrakech – Agadir, y compris les travaux d’infrastructure et de génie civil ainsi que les levés topographiques », rappelle le journal.

Force est de remarquer que le projet de la Ligne TGV Marrakech – Agadir devrait coûter 50 milliards de DH (5,08 milliards de dollars) et que son achèvement dépend de l’obtention du financement nécessaire, étant donné que le gouvernement est ouvert à un modèle de partenariat public-privé (PPP). Par ailleurs, le journal note aussi que des travaux sont déjà en cours pour moderniser la voie ferrée existante du terminus de la ligne à grande vitesse de Kénitra à Rabat, ajoutant que le Maroc envisage également de prolonger la ligne à grande vitesse de Rabat-Casablanca à Marrakech pour offrir un corridor Tanger – Agadir complet. « L’attribution de ce projet a été l’occasion d’informer le monde que la Corée dispose de la technologie pour exporter des conceptions ferroviaires à grande vitesse », s’est réjoui Kim Han-young, président de KNR.

source : challenge

 

Par Med Mohamed Rial le Lundi 14 Mars 2022


Nous le savions meurtri par la maladie. Il est parti. Georges Colson, c’est une saga familiale et l’histoire d’une entreprise, FRAM, le plus connu des voyagistes français. Cette saga jalonnée de joies et d’épreuves, de réussites et de revers qui l’amèneront devant les tribunaux, il me l’a racontée, commentée tant de fois. En la retraçant, il « se » racontait. C’était toute sa vie.


Fram : Georges Colson, le Vieux lion, s'en est allé A 85 ans, il s'est éteint des suites d'une longue maladie
Nous le connaissions, amical, cordial, chaleureux, bouillonnant, drôle. 

Il pouvait être à la fois bienveillant et sans complaisance, sensible et intraitable, émotif aussi - nous l’avons vu pleurer. 

FRAM, Toulouse, l’Occitanie, le Tourisme en majuscule faisaient partie de son ADN. 

Georges c’est aussi l’histoire d’un pionnier du tourisme organisé. Il aura tout connu, tout vécu.
 
FRAM  (pour Fer Route Air Mer) fut créée en 1949 par son beau-père Philippe Polderman, le deuxième époux de sa mère. 

Toute la famille, à commencer par sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet, y travailleront. 

Il franchira tous les échelons. A 14 ans, il gratte déjà des billets. Il n'a pas 20 ans quand Philippe Polderman le propulse à Palma, durant les vacances universitaires avec mission d'accueillir les clients et de veiller à ce qu'ils passent de bonnes vacances. 

Peu enclin à déléguer, le président-fondateur Philippe Polderman voudra contrôler l’entreprise familiale. Il se maintiendra à la présidence du Conseil de Surveillance jusqu’à la fin de sa vie en 2006. 

La logique aurait voulu que les deux actionnaires de référence - Marie-Christine Chaubet et Georges Colson - reprennent ensemble et en bonne intelligence le flambeau de l’entreprise à la mort du patriarche. Il n’en sera rien. 

Georges deviendra en 1991, à 53 ans, le PDG du groupe, puis Président du Directoire.
 
 

Neuf ans à la présidence du SNAV/Les Entreprises du Voyage

Le 20 avril 2005, il succède à César Balderacchi à la présidence du SNAV  (devenu les « Entreprises du Voyage »). 

Producteur, distributeur, hôtelier avec la chaîne des villages de vacances Framissima, autocariste, réceptif, ayant eu ses propres filiales dans les destinations les plus vendues par les agences de voyages, tous canaux confondus, Georges Colson a toute légitimité et expérience pour représenter les professionnels du voyage dans leur diversité. 

Sous sa présidence, l’accès au métier d’agent de voyages et la façon de l’exercer sont radicalement bouleversés. 

Rien ne sera plus comme avant avec la mise en place - au pas de course - de la loi du 22 juillet 2009, dite "loi Novelli". C’est la fin de l’exclusivité des agences de voyages et l’ouverture à la vente par d’autres secteurs d’activités. L’aptitude professionnelle est considérablement allégée. 

Durant ces années au SNAV, Georges fera face à une série de crises - dont le « Printemps arabe » - qui impacteront longtemps les professionnels du tourisme et des voyages.
 
 

Les turbulences d’une crise qui s’éternise 

Quelques semaines après son élection au SNAV, Georges Colson quittait FRAM, faisant valoir ses droits à la retraite.  

Au fil des ans, il avait accru son poids dans l’entreprise. 

Comme sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet, il avait détenu 40% du capital de l’entreprise familiale (Air France en possédait 8,7%). 

Il sera choisi par les actionnaires pour présider le Conseil de Surveillance. A 75 ans, il quittait cette présidence pour prendre celle, opérationnelle, du Directoire. 

Fin 2011, comme beaucoup de professionnels du voyage, l’entreprise toulousaine est victime des conséquences d’une crise qui s’éternise. 

Le dernier grand voyagiste généraliste français indépendant se tourne vers les banquiers. Georges Colson se dit prêt à ouvrir le capital à d’autres partenaires. Il deviendra consultant pour FRAM, président des filiales marocaines.  Ce sera une période compliquée.
 
 

Fier de la notoriété de la marque FRAM

De toute cette vie dédiée à FRAM, il gardait la fierté. Il disait : « Je suis fier du développement, de la notoriété et de la place qu’a occupé FRAM sur le marché français. 

Quand j’ai commencé dans l’entreprise familiale, nous étions onze. Nous avons dépassé les quatre mille collaborateurs avec les filiales à l’étranger. Nous étions le troisième voyagiste après les deux majors européens implantés sur le marché français. Il y a de quoi être fier, non ? ».
 

Il gardait aussi en lui un souvenir douloureux… C’était le 4 janvier 2004. « Le matin en me réveillant, j’apprends le crash de Sharm el Sheik en Egypte, 148 victimes, 133 clients de FRAM et 13 membres d’équipage. 

Ce fut un choc et une épreuve terribles pour nous tous chez FRAM. C’est le moment de ma vie professionnelle où j’ai le plus souffert et qui me hante encore »
. Il m’en parlait encore récemment. 

Ces dernières années, Georges Colson siégeait avec enthousiasme au Bureau de l’Association des Seniors du Tourisme.  Il avait plein d’idées de sorties, de rencontres, de découvertes, qu’il organisait pour les adhérents dans sa chère Occitanie. 

Georges, ces dernières années, certains t’appelaient « le vieux lion ». Blessé, toujours tu combattais. Nous ne t’oublierons pas.

source : www.tourmag.com par Michèle SANI
 
 

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 13 Mars 2022


L’aéroport Ben-Gourion de Tel Aviv a accueilli, ce dimanche, le vol inaugural de la ligne aérienne reliant les villes de Casablanca et Tel Aviv, opérée par la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) à raison de quatre vols hebdomadaires.


La RAM lance le vol inaugural reliant Casablanca à Tel-Aviv
Le lancement du premier vol de Royal Air Maroc (RAM) entre Casablanca et Tel-Aviv, initialement prévu le 12 décembre 2021, a eu lieu ce dimanche à 9 heures GMT, affirme l'AFP qui cite une source aéroportuaire. 

Prévu le 12 décembre dernier mais reporté pour cause de Covid, ce vol marque une nouvelle étape du rapprochement bilatéral. Une délégation d'entrepreneurs marocains a embarqué à bord de l'avion, selon les médias. Quatre vols hebdomadaires sont programmés entre les aéroports Mohammed-V de Casablanca et Ben-Gourion de Tel Aviv. 

S'arrêtant à Casablanca devant un panneau publicitaire affichant la ligne directe avec Tel-Aviv, le chef du Bureau de liaison d'Israël au Maroc, David Govrin, n'a pas manqué de faire part de sa joie. « Il est réconfortant de voir une grande publicité sur un mur à Casablanca, pour le premier vol Royal Air Maroc vers Tel-Aviv. J'invite nos frères marocains à visiter Israël et à découvrir sa culture et à se tenir debout sur la grande place que le Maroc et les Marocains occupent dans le cœur des Israéliens », a-t-il tweeté récemment. 

Il convient de rappeler que le lancement du premier vol de Royal Air Maroc (RAM) entre Casablanca et Tel-Aviv a été reporté en raison de la propagation rapide du variant Covid-19 Omicron. De son côté, Israël avait également suspendu l'entrée des ressortissants étrangers sur son territoire dans l'espoir de ralentir la propagation de ce variant.

source  lopinion.ma

La RAM lance le vol inaugural reliant Casablanca à Tel-Aviv

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 13 Mars 2022


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