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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Où en sommes nous touristiquement parlant au moment où les événements, les causes, les solutions, les réseaux sociaux nous submergent de contradictions dans les prévisions, dans nos volontés d’être, de faire et de vouloir pour certains, ou bien d’abandons, de lassitudes et de résignations pour les autres ?


Le tourisme marocain entre obsolescence, durabilité et disruption

   Où en sommes nous touristiquement parlant au moment où les événements, les causes, les solutions, les réseaux sociaux nous submergent de contradictions dans les prévisions, dans nos volontés d’être, de faire et de vouloir pour certains, ou bien d’abandons, de lassitudes et de résignations pour les autres ?

   Le manque de communications, les rumeurs, les attentes, les prévisions, les programmations de tous comme de chacun de nous, avec ordres et contre-ordres de ces derniers mois, amènent au jour le jour d’envisager, décider, définir ! Mais année après année, les nerfs sont à vif, car cela va faire maintenant 24 mois que cela dure !
En tant que professionnels, la seule communication durable (et non fiable) aura été alimentée par les rumeurs et informations étrangères, définissant par surcroît de communication des réseaux sociaux, par le « coûte que coûte » en d’autres cieux, des bonus professionnels touristiques obtenus, alors que nous n’avions de notre côté qu’à soupeser la validité des mesures de sécurité sanitaire, certes justifiées et approuvées par tous, préférée aux dégâts économiques contraignants subis pour la grande majorité.

  Cette situation ne fit qu’attiser les difficultés inter-professionnelles, comme de celles inter-régionales, déterminant et mettant en lumière, plus que jamais, les dysfonctionnements en stratégie et gouvernance dans lesquels notre industrie touristique s’était installée, dans un réel contentement Public/Privé pour les décennies passées.

   Tout d’un coup, avec cette pandémie et évolution géopolitique que nous connaissons actuellement, les problématiques interprofessionnelles latentes entre les différents métiers font surface pour définir durement les prises de conscience du retard pris dans les résolutions nécessaires d’appréhender les thématiques professionnelles connues mais mises de côté !

  Pour des problématiques professionnelles relatives à ce que représentent réellement les fédérations des métiers touristiques agréés, les classements et reconnaissances pour les métiers touristiques émergent, les moyens pour gérer et répondre à leurs réelles fonctions et besoins les relations Public/Privé, au niveau vertical comme aux niveaux horizontaux, les relations entre Tourisme/ Culture, Tourisme/patrimoine, Tourisme/ territoires, les stratégies et gouvernances associées au projet de la régionalisation avancée.

  Mais que doivent être les rapports entre notre industrie touristique et les préoccupations des élus régionaux comme locaux ? Quels sont et que doivent être les rapports entre :
-Hôtellerie/OTA/Agences, Agences/OTA, transports touristiques et transports terrestres, avec la question (sous jacente) de la prédominance de l’hébergement touristique par rapport aux besoins de l’expérience touristique ?

  • Tourisme formel/Informel, Urbain/Rural, Balnéaire et Nature/Culture ?
  • Outils touristiques adaptés pour le tourisme international et le tourisme interne pour convenir aux évolutions éco-sociétales marocaines comme inter continentales ?
    Vouloir persister en ces temps bouleversés de faire l’autruche pour ne pas vouloir considérer les besoins de remises en cause de ces états de faits, de principes, de nouveaux besoins en stratégie et de gouvernance, serait d’aller à l’encontre du raisonnable, de la durabilité touristique ! Rien ne sera plus comme avant!
    Le Maroc a besoin d’envisager son propre tourisme au même titre que pour la régionalisation avancée il s’est refusé à considérer de la mettre en place sans l’interprétation identitaire, culturelle et patrimoniale marocaine.
    C’est au Maroc de forger sa propre clientèle touristique et non de la subir !

  • (A suivre)
  • Patrick Simon (Commission Durabilité- CNT)
  •  

Par Med Mohamed Rial le Samedi 26 Février 2022


Le bond des ventes de billets survient, de mieux en mieux, alors que de plus en plus de gouvernements annoncent un assouplissement des restrictions frontalières liées au COVID-19. Une enquête de l’IATA sur les restrictions de voyage pour les 50 principaux marchés mondiaux du transport aérien (comprenant 92 % de la demande mondiale en 2019, mesurée en passagers-kilomètres payants) a révélé l’accès croissant disponible pour les voyageurs vaccinés.


Voyages / Tourisme IATA recommande la suppression de tous les obstacles au voyage dont les PCR…
 Le bond des ventes de billets survient, de mieux en mieux, alors que de plus en plus de gouvernements annoncent un assouplissement des restrictions frontalières liées au COVID-19. Une enquête de l’IATA sur les restrictions de voyage pour les 50 principaux marchés mondiaux du transport aérien (comprenant 92 % de la demande mondiale en 2019, mesurée en passagers-kilomètres payants) a révélé l’accès croissant disponible pour les voyageurs vaccinés.
 
  “L’élan vers la normalisation du trafic s’accélère. Les voyageurs vaccinés ont le potentiel de voyager beaucoup plus avec moins de tracas qu’il y a quelques semaines. Cela donne à un nombre croissant de voyageurs la confiance nécessaire pour acheter des billets. Et c’est une bonne nouvelle ! Nous devons maintenant accélérer encore la suppression des restrictions de voyage. Bien que les progrès récents soient impressionnants, le monde reste loin des niveaux de connectivité de 2019. Treize des 50 principaux marchés du voyage ( dont le Maroc) n’offrent toujours pas un accès facile à tous les voyageurs vaccinés. Cela inclut des économies majeures comme la Chine, le Japon, la Russie, l’Indonésie et l’Italie », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA.
 
 L’IATA continue d’appeler à :
  • Supprimer tous les obstacles au voyage (y compris la quarantaine et les tests) pour les personnes entièrement vaccinées avec un vaccin approuvé par l’OMS,
  • Permettre un voyage sans quarantaine pour les voyageurs non vaccinés avec un résultat négatif au test antigénique avant le départ,
  • Suppression des interdictions de voyager, et,
  • Accélérer l’assouplissement des restrictions de voyage en reconnaissant que les voyageurs ne présentent pas un plus grand risque de propagation de la COVID-19 qu’il n’en existe déjà dans la population générale.
 
  L’ouverture des frontières et de l’aérien, n’est pas, en effet, un indicateur de développement des voyages, car les restrictions signalées, entravent le développement des voyages. Le cas du Maroc est à signaler avec les contraintes imposées à l’arrivée des aéroports, notamment un PCR et un test à l’arrivée. Or tout voyageur qui dispose d’un pass vaccinal  et de santé, reconnu par son pays d’origine, n’a nullement besoin de présenter un PCR plus un test de dépistage à l’arrivée.
 
 Bloqués par deux années et demi chez eux à cause des contraintes du Covid-19, les gens cherchent à respirer un peu d’air et de reprendre les voyages. Les professionnels marocains étaient heureux avec l’ouverture des frontières, sauf que les dispositions marocaines actuelles imposées aux aéroports, bloque tout le développement souhaité. En effet, depuis le 7 février les ventes de billets et arrivées n’ont pas dépassé les 20%. Le demande existe mais la concrétisation des voyages est bloquée par les contraintes imposées, car un touriste n’a nullement besoin d’être malmené à l’aéroport et rester bloquer trois heures ( entre arrivée au sol et sortie de l’aéroport).
 
  Moralité si vraiment il y a grand souhait de faire renaitre le secteur du tourisme, de l’hôtellerie et des voyages de ses cendre, chez nous, il est très judicieux voire impératif de s’aligner sur les recommandations de l’IATA, qui sont de plus clairs, de plus précis et de plus pratiques, pour faciliter les voyages et l’aérien… a savoir que le Maroc, fait partie, selon l’IATA des 50 principaux marchés du transport aérien. A signaler aussi que pour le Maroc, il reste le mois de mars à doper car Ramadan arrive au mois d’avril, avec une demande qui baisse énormément. Pour préparer comme il se doit la saison estivale qui commence au mois de Mai prochain il est indiscutable de supprimer tous ces obstacles de voyages pour une bonne reprise des voyages, comme les règles.
 
A bon entendeur salut
 
 Med Rial
 
 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 25 Février 2022


Après le lancement d’un plan d’urgence de 2 milliards de dirhams pour le tourisme, dont un milliard de dirhams de subventions pour mettre à niveau l’hôtellerie, Médias24 revient sur les critères d’attribution. Une source autorisée nous confie que les dossiers devraient être traités, au plus tard, fin avril.


Hôtellerie  Comment seront sélectionnés les hôtels bénéficiaires du milliard de dirhams de subventions
Un mois après l’annonce d’un plan d’urgence gouvernemental de soutien au secteur (https://medias24.com/2022/01/18/tourisme-ammor-lance-un- plan-durgence-de-2-mmdh/) d’un montant de 2 milliards de dirhams, une source en charge du déploiement du dispositif d’aide aux hôteliers, qui vont bénéficier d’un milliard de dirhams de subventions de l’État, nous a révélé les conditions de distribution de ce budget. L’objectif visé est de soutenir l’effort d’investissement (entretien, rénovation, formation...) des hôtels souhaitant se préparer à un redémarrage rapide de l’activité, après la récente réouverture des frontières. 

 
Une subvention plafonnée à 10 millions de dirhams par hôtelier
Selon notre interlocuteur, cette subvention, qui pourra être octroyée à tous les hôteliers qui en feront la demande, que leurs établissements soient ouverts ou fermés, correspondra au maximum à 10% du chiffre d’affaires réalisé en 2019, et sera plafonnée à 10 millions de DH. 
 
« Une fois que les appels à manifestation d’intérêt seront lancés au niveau local, en partenariat avec la Fédération nationale des hôteliers du Maroc (FNHM), les hôteliers pourront déposer un dossier de candidature qui devra respecter plusieurs critères d’éligibilité, qui dépendent du classement de l’hôtel (tous les hôtels classés à savoir les 1, 2, 3, 4, 5 étoiles, palaces, gîtes, auberges, maisons d’hôtes).
Ainsi, une centaine d’opérateurs se sont réunis la semaine dernière avec les autorités de tutelle pour discuter des critères de hiérarchisation, dont le premier oblige chaque hôtelier à adresser une demande de subvention.
Une aide destinée à améliorer la qualité de l’offre et des services
Après avoir satisfait à cette condition, les demandeurs seront classés par typologie d’hôtel, avant d’effectuer des comparaisons.
Des commissions locales et centrales vont étudier chaque dossier comportant une amélioration de l’offre d’hébergement, via une meilleure qualité des équipements, de l’esthétique, de la sécurité, y compris de l’efficience énergétique encouragée par le ministère de tutelle (financement de panneaux solaires...).
Avec une clientèle internationale qui est de plus en plus intéressée par ces questions, la relance se doit d’intégrer des produits durables écologiques, nous explique notre interlocuteur, en ajoutant que l’attribution des subventions dépendra également de l’amélioration de la qualité de service de l’hôtel.
En effet, la relance passera par d’autres critères tout aussi importants comme la transformation digitale, la mise à niveau aux normes internationales des hôteliers, la formation du personnel... Autant de critères dûment approuvés par les opérateurs dans un cadre hiérarchisé de leur dossier de candidature.
La majorité des demandes seront satisfaites au mois d’avril
Selon notre interlocuteur, ce plan d’urgence, réservé à l’ensemble du parc hôtelier marocain (4.200 unités), sera opérationnel dans quinze jours, dès que les appels à manifestation d’intérêt seront lancés.
Sachant que la convention avec le ministère des Finances a été signée, et que le processus de demande a été digitalisé, chaque dossier bénéficiera d’une traçabilité qui permettre de le traiter très rapidement.
« L’objectif des autorités est de recevoir l’ensemble des demandes au plus tard à la fin du mois de mars. Tout dépendra du nombre déposé mais, a priori, la majorité des demandes seront traitées fin avril au plus tard. »
Un dispositif financier accompagné d’exonérations et de report de cotisations
Afin d’accélérer le processus et de permettre de s’inscrire rapidement dans la relance, chaque dossier accepté permettra de recevoir dans un premier temps 50% de la subvention, qui sera débloquée en deux tranches.
De plus, les autres mécanismes mis en place dans le cadre du plan d’urgence (exonération de la taxe professionnelle, report des cotisations de la CNSS...) vont permettre d’apporter de nouveaux fonds propres à l’hôtelier ; il pourra ainsi rebondir et relancer le poste des investissements.
« Contrairement à d’autres pays comme la France qui ont mis en place des aides sous forme de prêts, le Maroc a alloué des dons aux hôteliers pour soulager leur trésorerie et limiter leur endettement, afin de leur permettre de redémarrer leur activité dans de bonnes conditions avant la saison estivale », conclut notre source, selon laquelle l’aide d’un milliard de dirhams sera entièrement octroyée, au plus tard, en mai prochain.
Les quatre autres mesures du plan d’urgence
Rappelons que dans le cadre de son plan d’urgence de 2 MMDH, le gouvernement a adopté en dehors de la subvention réservée aux hôteliers, quatre autres mesures (https://medias24.com/2022/01/20/tourisme-les-mecanismes-de-deploiement-des-5- mesures-du-plan-durgence/) qui coûteront aussi un milliard de dirhams :
– Le prolongement du versement de l’indemnité forfaitaire de 2.000 DH, durant le premier trimestre 2022, à l’ensemble des employés du secteur du tourisme, les transporteurs touristiques et les restaurants classés.
– Le report des charges dues à la CNSS pendant six mois pour ces mêmes employés.
– L’établissement d’un moratoire relatif aux échéances bancaires sur une durée pouvant aller jusqu’à un an, pour les hôteliers et les transporteurs touristiques. Les intérêts intercalaires seront pris en charge par l’État pour une période équivalente aux mois de non-activité en 2021, ainsi que durant le premier trimestre 2022.
– La prise en charge par l’État de la taxe professionnelle due par les hôteliers en 2020 et en 2021.
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 Source : Medias24.com  parSamir Ouadghiripage4image13144 page4image13304

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 17 Février 2022


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