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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Dans un communiqué publié vendredi, les organisations ACI Europe et Iata s’appuient sur le reflux de la pandémie pour demander la fin des certificats de vaccination, des tests, et même du port du masque en avion.

Journal Le Monde avec AFP


Covid-19 : 500 aéroports et 290 compagnies aériennes réclament la levée des mesures sanitaires sur les vols dans l’UE

Avec le reflux de la pandémie et les hauts taux de vaccination, aéroports et compagnies aériennes veulent en finir avec les certificats de vaccination, les tests et même le port du masque pour voyager en avion en Europe. Les principales organisations du secteur estiment, en effet, que l’immunité collective est suffisante pour revenir aux règles d’avant la crise sanitaire.

« Le Covid-19, et en particulier le variant Omicron, est désormais tellement répandu dans toute l’Europe, et l’immunité de la population est telle que le risque d’hospitalisation et de décès a spectaculairement diminué, en particulier pour les vaccinés », argumentent les organisations ACI Europe et Iata dans un communiqué commun publié vendredi.

 

ACI Europe, qui revendique fédérer 500 aéroports du Vieux Continent, et l’Iata (Association du transport aérien international), représentant 290 compagnies du monde entier, notent que de nombreux pays européens renoncent à leurs passes sanitaires ou vaccinaux, et estiment « tout à fait logique de faire disparaître ces restrictions pour le transport aérien ».

Elles appellent à « abandonner toutes les restrictions liées au Covid, dont les tests négatifs, la nécessité de présenter une preuve de vaccination ou de remplir un formulaire de localisation » aux fins de traçage, ainsi que le port du masque sur les vols intra-européens reliant « des pays où le port du masque n’est plus exigé en intérieur »

 

Rétablir « la liberté de voyager »

ACI Europe et l’Iata répètent, comme lors de l’émergence, à la fin de 2021, d’Omicron, variant très contagieux du SARS-CoV-2, qu’imposer des restrictions de mouvement en cas de nouveau variant se révèle inutile, celui-ci étant déjà largement répandu dans la population avant que l’alerte soit donnée.

Deux ans après que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que le Covid-19 avait atteint un stade pandémique, « nous avons vu de plus en plus de preuves du fait que les fermetures de frontières sont inefficaces », assure Rafael Schvartzman, vice-président de l’Iata pour l’Europe.

La pandémie et les mesures qui lui sont associées ont provoqué la chute des deux tiers du nombre de passagers aériens en 2020 par rapport à 2019.

« Faire disparaître toutes les restrictions liées au Covid-19 rétablira enfin la liberté de voyager. Cela donnera un grand élan aux secteurs du tourisme et du voyage, nécessaire après les centaines de milliers d’emplois supprimés pendant la pandémie », lance pour sa part le directeur général d’ACI Europe, Olivier Jankovec.


Par Med Mohamed Rial le Samedi 19 Mars 2022


Après des mois de crise diplomatique, l'Espagne a fini par clarifier sa position quant au conflit du Sahara. Emboîtant le pas à l'Allemagne, Madrid a officiellement soutenu le plan d'autonomie proposé par le Maroc depuis 2007. Un plan qualifié par le gouvernement de Pedro Sanchez comme "la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend. La nouvelle position de Madrid a été exprimée dans une lettre envoyée par le Chef du gouvernement espagnol à SM le Roi Mohammed VI" .


Sahara : L'Espagne soutient officiellement le plan marocain d'autonomie
Dans un Message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, le Président du Gouvernement espagnol, S.E.M. Pedro Sánchez, a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc ».  

A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend », indique un communiqué du Cabinet Royal, ajoutant que le Chef du gouvernement espagnol a souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ».  
  
Dans son message au Souverain, le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une Histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagés ». M. Sánchez s’est dit « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi » et que « la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement ». 
  
« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties ainsi que l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons » a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain. 
  
Dans ce contexte, « l’Espagne agira avec la transparence absolue qui correspond à un grand ami et allié ». « Je vous assure que l’Espagne tiendra toujours ses engagements et sa parole » a ajouté S.E.M. Pedro Sánchez. 
  
Par ailleurs, dans ce message à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, le Président du Gouvernement d’Espagne a réitéré sa « détermination à relever ensemble les défis communs, notamment la coopération pour la gestion des flux migratoires dans la Méditerranée et l’Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération ». 
  
« Toutes ces actions seront entreprises dans le but de garantir la stabilité et l’intégrité territoriale des deux pays », a conclu le Président du Gouvernement d’Espagne, S.E.M.  Pedro Sánchez, dans son message au Souverain

source  : lopinon.ma

Par Med Mohamed Rial le Samedi 19 Mars 2022


Dans cet entretien, Eddy Wilson, CEO de Ryanair, évoque la reprise de l'activité marocaine de la compagnie irlandaise, ainsi que ses visées après la réouverture de l'espace aérien marocain.


Aérien : ENTRETIEN « Ryanair revient en force au Maroc et nous avons hâte! » (Eddy Wilson, CEO)
Pour consolider leur partenariat et reprendre en force l’activité sur le Maroc, la compagnie aérienne Ryanair et l’ONMT (Office national marocain du tourisme) ont signé un accord ce mercredi 16 mars. La compagnie s’engage dès à présent, pour la saison été 2022, sur une capacité record de 2.073.600 sièges, soit une augmentation de 54% par rapport à 2019, année de référence pré-Covid.
 
  Ryanair compte opérer 37 routes, desservant ainsi le Maroc depuis 45 aéroports européens vers 10 destinations marocaines, à savoir Agadir, Essaouira, Fès, Marrakech, Nador, Ouarzazate, Oujda, Rabat, Tanger et Tétouan. Plusieurs nouvelles liaisons sont inaugurées entre des aéroports européens et des destinations marocaines : London Stansted–Tanger, Rome-Tanger, Las Palmas-Marrakech, Edimbourg-Marrakech, Limoges-Marrakech, Alicante-Marrakech, Porto-Fès, Lisbonne-Fès, Rome-Fès, Bologne-Fès. Eddy Wilson, CEO de Ryanair, revient pour Médias24 sur la reprise de l’activité de la compagnie irlandaise, et sur ses ambitions à la suite de la réouverture des frontières.
 
  Médias24 : Comment se porte l’activité de votre compagnie depuis la réouverture de l’espace aérien marocain, il y a plus d’un mois ? Eddy Wilson : Nous étions prêts à revenir au Maroc depuis un certain moment. Nous avons complètement repris depuis l’été 2019, et nous sommes actuellement à 100% de notre capacité. Nous avons étroitement travaillé avec l’ONMT, à savoir avec Adel El Fakir et son équipe qui se sont récemment rendus à Dublin. Nous étions donc totalement préparés à la réouverture de l’espace aérien marocain. Nous avons dix avions et de nombreux employés ici (au Maroc, ndlr) qui ont hâte de reprendre les vols. Il y a donc une fantastique connexion avec le Maroc, venant de toute l’Europe. Nous sommes de retour et nous avons hâte ! – Deux ans après la pandémie et les restrictions qui en découlent, comment gérez-vous l’incertitude liée à ces mesures (fermeture des frontières, changement des conditions de voyage, etc.) ?

  Nous avons dû faire preuve de flexibilité, mais nous avons pris des décisions clés dès le début. Nous savions que la pandémie allait prendre fin un jour, nous avons donc gardé nos avions, ainsi que tous nos employés, afin d’être prêts pour la reprise. Il y a certes eu des arrêts et des démarrages, mais nous avons repris. Nous nous sommes préparés au mieux et sommes prêts à reprendre les vols de nouveau. Les gens ont été confinés pendant plus de deux ans, ils souhaitent partir en vacances, et le Maroc représente pour nous un milliard d’euros d’investissement. Nous avons dix avions et de nombreux employés ici. Je sais que l’industrie du tourisme attend notre retour, parce que nous sommes capables de drainer les touristes, et c’est ce que nous allons faire. –
 
  En été 2022, Ryanair a l’ambition de dépasser de plus de 50% la capacité en sièges qui avait été programmée en 2019. Cet objectif est-il atteignable ? – Absolument. Nous sommes la compagnie low cost la plus efficace. Ce que nous faisons, c’est que nous facilitons les arrivées ici, et cela signifie que, lorsque les gens viennent au Maroc, ils ont beaucoup plus d’argent à dépenser dans les hôtels, les restaurants et les attractions. C’est pour cela que notre modèle a tant de succès. Nous attirons les passagers, tandis que d’autres compagnies ont un travail beaucoup plus difficile à faire. Cela marche depuis trente-deux ans, il n’y a pas de raison pour que cela ne continue pas ainsi.
 
  – Le Maroc s’attend à recevoir, à partir de fin 2023, 13 millions de touristes ; soit le chiffre avant-pandémie de 2019. Que signifient ces prédictions pour votre compagnie ? – Nous prévoyons de développer cela. Nous avons signé un accord aujourd’hui [mercredi 16 mars 2022, ndlr] avec l’ONMT. Nous avons une bonne base sur laquelle nous pouvons construire. Il ne faut pas oublier que Ryanair n’est pas seulement la compagnie aérienne la plus large d’Europe, c’est aussi celle dont la croissance est la plus rapide sur ce continent. Nous sommes donc les seuls à avoir une quantité de sièges sur le plan matériel, qui peut sérieusement influencer la croissance du tourisme marocain. Et nous allons continuer à travailler avec Adel El Fakir et son équipe sur ce que nous pouvons développer dans le marché dans les prochaines années, et nous serons aptes à le faire.
 
  Nous avons aussi une excellente relation de travail, et je ne vois pas de raison pour laquelle nous ne pourrions pas poursuivre ces annonces positives. – Ryanair dispose de trois bases aériennes dans les aéroports de Marrakech, Fès et Agadir. Projetez-vous d’en créer de nouvelles ? – Il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit pas seulement de bases aériennes. Nous avons également des destinations que nous pouvons joindre à des bases aériennes en Europe. Nous pouvons aussi continuer à développer les bases aériennes existantes, et à graduellement créer des emplois. Mais nous attendons la prochaine phase.–
 
   Pour l’instant, nous avons dix avions, un milliard d’euros d’investissement et 6,5 millions de passagers de et vers le Maroc, soit près de 3 millions de touristes. Et nous pensons que nous pouvons continuer à développer cela. – Sur quoi porte l’accord signé ce mercredi 16 mars, et quelle est son importance pour Ryanair ? – Son importance est dans le fait que cela apporte une certitude en termes de partenariat. L’ONMT essaie de développer le marché. Et l’avantage avec Ryanair, c’est que nous pouvons donner un accès à la majorité des pays européens, pas uniquement aux grandes villes, mais aussi aux plus petites pour que les gens puissent venir au Maroc. Quand vous avez une bonne relation et une bonne base, et ce sur quoi porte l’accord d’aujourd’hui, c’est que nous pouvons continuer à développer tout cela.
 
 
 Medias 24 par Sara IBriz
 

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 17 Mars 2022


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