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Belles perspectives pour ailes du Maroc
« Nous sommes au maximum de nos capacités entre la France et le Maroc. Sur certaines semaines, nous dépassons même les niveaux de trafic de 2019 ! », a déclaré Ilham Kazzini, la directrice commerciale de la Royal Air Maroc à Tourmag.com.
Nous sommes au maximum de nos capacités entre la France et le Maroc. Sur certaines semaines, nous dépassons même les niveaux de trafic de 2019
, a déclaré Ilham Kazzini, la directrice commerciale de la Royal Air Maroc à Tourmag.com.
LLe retour des français dans de telles proportions est une très bonne surprise, que ce soit pour nos lignes directes entre France et Maroc ou sur nos vols via notre hub de Casablanca en continuation vers l’Afrique. Les réservations s’envolent, dans les deux sens précise-t-elle au magazine.
Les autres compagnies qui opèrent sur le Maroc livrent le même constat. Transavia déclare avoir vendu 25.000 billets du 7 au 13 mars. Elle propose 600.000 sièges pour la saison estivale de cette année, soit 40% de mieux qu’en 2019.
20 routes au total seront opérationnelles cet été entre France et Maroc au départ d’Orly, Nantes, Lyon, Montpellier et Bastia. Ceci avec deux nouveautés, initialement prévues en fin d’année dernière : les dessertes de Fès et de Oujda au départ de Nantes, prévues pour le 3 mai, souligne Tourmag.
Air France, de son côté, qui indique que son trafic entre France et Maroc ..;
Même les compagnies low-cost européennes, qui avaient abandonné le marché marocain pendant la crise, reviennent.
EasyJet annonce une augmentation de 11% de son offre entre les deux pays par rapport à ses capacités à la même période en 2019. Ryanair qui avait bluffé en annonçant don retrait définitif des aéroports marocains, revient de son côté avec une offre supérieure de 50% à celle de 2019, selon Tourmag.
Avant la pandémie, 66 vols quotidiens circulaient en moyenne sur le Maroc depuis tous les aéroports français.
Source : opr.news
Après deux ans d’absence, le Salon Mondial du tourisme fait son retour à Paris avec dans
son escarcelle une multitude de nouvelles destinations et d’idées pour les séjours printempsété 2022, voire des programmations sur la fin de l’année.
Représentées par leurs offices de tourisme, des agences spécialisées ou des réceptifs, de nouvelles destinations font leur entrée cette année au Salon Mondial du tourisme : l’Albanie (AlbaTrip Albania), La Barbade, la province du Ceará au Brésil, les Etats-Unis, l’Ethiopie (Abyssina Découvertes et Imagine Ethiopia Tours), la Guinée, le Panama (JL Tours), la Roumanie, la Sardaigne…. Elles rejoignent ainsi les destinations fidèles du salon : Braga (Portugal), Cameroun, Croatie, Cuba, Espagne, Japon, Maroc, Ouzbékistan (Rev’Tours), Pakistan, Pérou, Tunisie, Sao Tome et Principe, Thaïlande…
L’innovation dans le tourisme Le tourisme est aussi un secteur qui innove et propose des solutions originales pour des séjours de niche ou encore pour préparer et organiser son séjour. Sur son stand, la CCI de Paris Ile-de-France en sera un bon exemple. Elle sera accompagnée d’une dizaine d’entreprises qui ont bénéficié de son dispositif GOTOO Entrepreneur World Pass soutenant les entreprises franciliennes dans leur développement à l’export à travers le média salon. Parmi les idées développées par ces entreprises : séjours pour les enfants, week-ends mystères en France, voyages immersifs à travers l’histoire, retraites de yoga, applis de voyages communautaires, mises en relation avec des professionnels de santé locaux… Seront également présents Henoo (application pour découvrir et partager le patrimoine), My Atlas (pour créer et partager son blog de voyage)…
Durable ou responsable vers une évolution des mœurs des voyageurs 1/3 des visiteurs du Salon Mondial du tourisme sont de plus en plus sensibles aux problématiques environnementales et annoncent avoir changé leurs habitudes de voyage. Si les technologies ne sont pas toujours suffisamment matures pour améliorer plus rapidement les équipements, force est de constater que les acteurs touristiques mettent toute leur énergie pour contribuer à une réduction des gaz à effet de serre, à proposer des séjours respectueux de l’environnement et des populations locales, à fournir des plateformes facilitant la recherche d’établissements écologiques… En voici quelques exemples.
La formation, un des piliers du voyage de demain Selon les données de l’ Urssaf Caisse nationale, le secteur du tourisme emploie 1,29 million de salariés en 2020, soit 7 % de l’emploi salarié marchand et 4,8 % de l’emploi total en France. Entre 2015 et 2019, l’emploi dans le secteur du tourisme a augmenté de 150.000 salariés. La formation professionnelle aux métiers du tourisme est indispensable pour le développement touristique et économique mais aussi pour assurer un meilleur accueil en vue des grands évènements qui se tiendront dans le pays : Coupe du monde du Rugby en 2023, les Jeux olympiques et paralympiques en 2024. Afin de donner toutes les chances à la future génération qui souhaite intégrer ce secteur, le Salon Mondial du tourisme propose un espace formation qui réunira autour de la Fédération Française des Scientifiques et Techniciens du Tourisme (FFTST) des spécialistes de la formation (Bac + 2 à Masters, en initial ou en alternance) et de l’emploi : Association des CFA des Métiers du tourisme - Île-deFrance ; Association French Hospitality and Tourisme Schools ; ESCAET ; Grand Sud Formation ; le Comptoir des langues ; Oncommencelundi.com ; Tunon Pour parfaire ce dispositif, des conférences thématiques et des séances de job coaching seront proposées aux étudiants ou personnes souhaitant donner un nouveau virage à leur carrière. Et un espace affichera les offres de stages et d’emploi émanant des exposants. Fédération Française des Scientifiques et Techniciens du Tourisme (FFTST) Depuis 1965, la Fédération Française des Scientifiques et Techniciens du Tourisme (FFTST) regroupe des professionnels diplômés du tourisme. Elle favorise le dialogue entre les acteurs professionnels du tourisme et les formateurs dans le souci d'une meilleure adéquation entre les formations et les besoins des entreprises. Co-fondatrice du Salon Mondial du tourisme, la Fédération est également très impliquée pour l’accessibilité avec l’association Tourisme & Handicaps ou dans la lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants au côté de l’ECPAT et d’autres organisations...
Source : communiqué de Pfesse du Salor
Le groupe Sud-Coréen KNR, en charge du chemin de fer national coréen, vient de remporter le contrat de conception de la ligne de TGV (Train à grande vitesse) Marrakech-Agadir.
On en sait un peu plus sur le gros chantier de la construction du chemin de fer (Ligne TVG) de Marrakech-Agadir. Selon le site d’information www.railjournal.com, KNR (Korean National Railway), groupe en charge du chemin de fer national sud-coréen, vient de remporter le contrat de conception de cette ligne TGV. « Un consortium dirigé par les Chemins de fer nationaux coréens (KNR) a obtenu un contrat de 10 milliards de wons (32 millions de dollars US) avec l’ONCF pour fournir des services de conception de base et détaillés pour la troisième section de la ligne à grande vitesse prévue de 230 km Marrakech – Agadir », détaille ledit journal, ajoutant que KNR va s’associer à la société coréenne Dohwa Engineering et à un partenaire local pour réaliser les travaux.
La même source fait remarquer que le groupe coréen a réussi à se défaire de la concurrence des sociétés d’ingénierie françaises, déjà actives sur le marché marocain de la grande vitesse. Notons qu’il s’agit du premier contrat remporté par KNR pour des travaux à grande vitesse en Afrique. Le groupe entend ainsi démarrer les travaux du projet le mois prochain. « Le ministre marocain des transports et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, a déclaré à la Chambre des représentants en janvier que l’ONCF avait achevé avec succès les études de conception du projet Marrakech – Agadir, y compris les travaux d’infrastructure et de génie civil ainsi que les levés topographiques », rappelle le journal.
Force est de remarquer que le projet de la Ligne TGV Marrakech – Agadir devrait coûter 50 milliards de DH (5,08 milliards de dollars) et que son achèvement dépend de l’obtention du financement nécessaire, étant donné que le gouvernement est ouvert à un modèle de partenariat public-privé (PPP). Par ailleurs, le journal note aussi que des travaux sont déjà en cours pour moderniser la voie ferrée existante du terminus de la ligne à grande vitesse de Kénitra à Rabat, ajoutant que le Maroc envisage également de prolonger la ligne à grande vitesse de Rabat-Casablanca à Marrakech pour offrir un corridor Tanger – Agadir complet. « L’attribution de ce projet a été l’occasion d’informer le monde que la Corée dispose de la technologie pour exporter des conceptions ferroviaires à grande vitesse », s’est réjoui Kim Han-young, président de KNR.
source : challenge