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Dans une note adressée aux déléguées régionaux et provinciaux, datée du mardi 15 février 2022, dont Le360 détient une copie, le ministère du Tourisme dévoile les modalités de mise en œuvre du plan de sauvetage du secteur pour lequel le gouvernement a mobilisé 2 milliards de dirhams. Les détails.

Le mardi 18 janvier 2021, le gouvernement a approuvé un plan d'urgence pour le soutien de la relance du secteur du tourisme, d’un montant de 2 milliards de dirhams.
Une convention tripartite a déjà été signée par le gouvernement, la CNSS et la Confédération nationale du tourisme ( CNT) pour permettre à l'ensemble des employés du secteur du tourisme, les transporteurs touristiques, les restaurants classés et les guides touristiques de bénéficier du prolongement du versement de l'indemnité forfaitaire de 2.000 dirhams durant le premier trimestre 2022 et du report des charges dues à la CNSS pendant 6 mois.
Le plan Ammor prévoit trois autres mécanismes dont voici les détails.
Appui de l'Etat pour la mise à niveau des établissements d'hébergement touristique
L'objectif de cette aide est de soutenir financièrement les établissements d’hébergement touristique (EHT) souhaitant se préparer à un redémarrage rapide de l'activité suite au retour aux conditions normales d'exploitation.
L'appui de l'Etat pour la mise à niveau cible l'ensemble des établissements d'hébergement touristique, au sens de la réglementation en vigueur, nécessitant un appui afin d'améliorer
- la qualité de leurs offres (la rénovation totale ou partielle de l'EHT, l'entretien des équipements et espaces de l'EHT);
- la qualité des services offertes (la transformation digitale, la mise aux normes, les charges de structure et la formation).
La subvention est octroyée à hauteur maximale de 10% du chiffre d'affaires (CA) réalisé par l'établissement concerné au titre de l'année 2019, plafonnée à 10 millions de dirhams.
Le déploiement de cette mesure d'appui aux EHT est confié à la Société marocaine d'ingénierie touristique (SMIT). Des appels à manifestation d'intérêt (AMI) seront lancés pour le choix des EHT souhaitant bénéficier de l'appui de l'Etat.
Ces AMI préciseront la nature des projets pouvant être éligibles à l'appui de l'Etat, les critères de sélection des candidats, ainsi que les délais de présentation des candidatures.
Sur la base de ces AMI, les EHT intéressés présenteront leurs dossiers de demande d'appui à la délégation du tourisme concernée qui en fait l'instruction avant de les soumettre à la SMIT pour traitement et liquidation suivant un processus bien définis.
Mise en place d'un moratoire au titre des crédits bancaires accordés aux EHT, des entreprises ayant des activités réglementées sous la tutelle du ministère en charge du Tourisme (agences de voyages et restaurants classés) et les entreprises de transport touristique (ETT)
Cette mesure vise à soulager la trésorerie des entreprises touristiques mises en difficulté et leur permettre d'optimiser l'utilisation de leur liquidité pour une relance rapide de l'activité.
Les banques, dans le cadre de ce mécanisme, accordent au profit des établissements d'hébergement touristique au sens de la réglementation en vigueur, des entreprises de transport touristique conformes aux clauses du cahier des charges relatif à l'exercice de l'activité du transport touristique (agences de voyages et restaurants classés), un moratoire relatif aux échéances de crédits bancaires moyen et long termes (y compris Damane Oxygène amortissable, Damane relance et Damane relance hôtellerie) pour une durée pouvant aller jusqu'à un an du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2022. Les échéances reportées sont décalées à la fin de la durée du crédit initialement arrêtée.
Les intérêts intercalaires liés à ce report sont pris en charge par l'Etat à hauteur de 9,5 mois.
Les intéressés, ayant contracté des crédits avant le 31 janvier 2022 et ne détenant pas de crédit bancaire déclassé en «compromis» au 29 février 2020, doivent présenter une demande écrite auprès de leurs banques respectives pour bénéficier du présent protocole avant le 31 mars 2022.
Les délégations du tourisme sont appelées à assister les EHT dans le cadre de leur demande d'appui pour bénéficier de ce mécanisme.
Prise en charge par l'Etat de la taxe professionnelle des établissements d'hébergement touristique
L'objectif de cet appui est de prendre en charge certaines créances fiscales représentant une trésorerie future pour les établissements d'hébergement touristique afin de les accompagner durant cette phase sensible et les préparer à la reprise. L'Etat prévoit, dans le cadre de ce mécanisme, de prendre en charge les créances relatives à la taxe professionnelle, émises au titre des exercices d'imposition 2021 et 2022, non réglées et dues.
Les EHT souhaitant bénéficier de la prise en charge de la taxe professionnelle doivent formuler la demande avant le 31 mars 2022 auprès des associations régionales de l'industrie hôtelière.
Les délégations du tourisme sont amenées à assister les EHT dans le cadre de leur demande d'appui pour bénéficier de cette subvention. Les délégations sont aussi appelées à s'assurer de la véracité des informations contenues dans les différentes demandes et états de synthèse communiqués par les professionnels relevant de leur compétence.
«Ces dispositifs visent à soutenir les entreprises fragilisées en raison de la baisse de leur activité en ce contexte conjoncturel exceptionnel et prévoient le renforcement des fonds propres de certaines entreprises touristiques pour soulager les tensions de la trésorerie», précise le ministère dans sa note.
Et d’ajouter que «le but étant de soutenir l'effort des professionnels pour maintenir les emplois, préserver l'outil de production et favoriser un redémarrage rapide de l'activité sans que ces derniers ne soient handicapés par les difficultés du passif cumulées pendant des périodes de non-activité».
Source : https://m.le360.ma//economie par Ayoub Khattabi
La France classera le Maroc en zone verte à partir du mercredi 16 février, apprend Médias24 auprès d'une source officielle française. Voici les nouvelles conditions qui devront être respectées par les voyageurs marocains à destination de la France.
Le Maroc va ainsi rejoindre les pays de l’espace européen : États membres de l’Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Suisse et Vatican ; ainsi que les pays et territoires suivants : Arabie Saoudite, Bahreïn, Corée du Sud, Émirats arabes unis, Honduras, Hong-Kong, Indonésie, Japon, Koweït, Nouvelle-Zélande, Qatar, Rwanda, Sénégal, Taïwan et Vanuatu.
Ce reclassement en zone ‘verte’ implique un assouplissement des conditions d’entrée en France à partir du Maroc.
plus des documents habituellement requis (exemple : passeport, visa). Rappelons que les vaccins acceptés sur le territoire français sont : Pfizer/BioNTech/Comirnaty, Moderna, AstraZeneca, Vaxzevria, Covishield et Janssen. Les personnes ayant reçu un vaccin Sinopharm doivent effectuer une troisième dose Pfizer ou Moderna. Pour les personnes non vaccinées : le résultat négatif d’un test PCR de moins de 72 heures ou d’un test antigénique de moins de 48 heures, ou bien un certificat de rétablissement, en plus des documents habituellement requis (exemple : passeport, visa). Pour quitter la France vers un pays vert, les voyageurs doivent respecter les mesures en vigueur dans le pays de destination. Source : ministère de l’Intérieur français Pour entrer au Maroc, les voyageurs doivent présenter : Un passeport vaccinal Covid-19 ; Le résultat négatif d’un test PCR de moins de 48 heures (délai entre prélèvement et enregistrement) ; Une fiche sanitaire du passager, à télécharger en ligne avant embarquement |
dûment renseignée, notamment l’adresse du passager et deux numéros de téléphone permettant de le localiser en cas de besoin, pendant les dix jours qui suivent son arrivée sur le territoire national. À l’arrivée, ils doivent se soumettre à : Un test antigénique rapide systématique au niveau des points d’entrée, et des prélèvements aléatoires pour des tests PCR aléatoires. – En cas de négativité du test antigénique rapide : rien à signaler. |
* Si la personne présente une symptomatologie modérée : prise en charge en milieu hospitalier, public ou privé, selon le protocole national en vigueur.
Pour ce qui est des enfants :
Aucune condition d’accès n’est appliquée pour les moins de 6 ans.
Pour ceux âgés de 6 ans et moins de 18 ans : la seule condition d’accès est la présentation d’un test PCR négatif datant de moins de 48 heures, en plus d’un test antigénique rapide à l’arrivée.
source : mediadia24.com
La pandémie du Covid-19 est une crise sans précédent pour le tourisme, un secteur à forte intensité de main d’œuvre au Maroc. Hamid Bentahar, président de la Confédération Nationale du Tourisme, nous livre sa vision des enjeux de la relance de cette filière durement éprouvée.
Le premier élément c'est que nous devons tous être solidaires, préserver les acquis importants de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 qui ont nécessité des efforts concertés pour la prévention et le contrôle. Il faut ainsi sensibiliser les employés et le personnel du secteur, notamment avec des dispositifs de communication sur les mesures de prévention sanitaire dans le cadre d'une démarche de sensibilisation.
Le deuxième point c'est qu'il est impératif d'œuvrer pour consolider un niveau compétitif de l’hôtellerie marocaine, relever les enjeux de qualité et de professionnalisation, renforcer les capacités et les compétences, et la mise à niveau aux standards internationaux en termes de contrôle et classement de la filière hôtelière au Maroc. Ceci permettra de promouvoir la croissance économique du secteur et impactera positivement le marché de l’emploi touché par la pandémie.
Le troisième élément c'est que nous travaillons avec l'ensemble des professionnels pour analyser les nouvelles tendances et les nouvelles attentes des voyageurs. Je parle par exemple du développement du tourisme domestique. Nous allons continuer à travailler, via des dispositifs concrets, pour stimuler la demande interne. Ces dispositifs comprennent l’incitation au voyage par la mise en place de chèques vacances défiscalisés et la régionalisation du calendrier des vacances scolaires, la promotion et l'appui au développement de concepts et d'offres d’animation diversifiées et d’expériences familles adaptées au pouvoir d’achat des marocains.
Au niveau régional, il faut consolider la compétitivité des acteurs, accompagner l’émergence de nouveaux écosystèmes et promouvoir la création d’emplois en zone rurales à travers l’éco tourisme, le tourisme sportif et culturel.
Il est également nécessaire de promouvoir la compétitivité de l'industrie marocaine du tourisme, accompagner le secteur informel dans la transition vers la conformité aux réglementations et normes, et améliorer la qualité de l'emploi.
Les effets de la pandémie sur le tourisme semblent asymétriques, certaines destinations sont plus exposées que d’autres. Pensez-vous que le tourisme va rebondir d’abord au sein de zones géographiques spécifiques ?
D'abord il faut savoir que la relance du secteur touristique se fera de manière progressive. Le tourisme de loisirs reprendra en premier, alors que le tourisme d'affaire prendra plus de temps, pour la simple raison que les conférences internationales se préparent plusieurs mois à l'avance.
Cela dit, les destinations du tourisme de loisir seront les premiers à voir les résultats des actions engagées dans le domaine du tourisme face au coronavirus.
Comment peut-on redonner confiance aux voyageurs et stimuler la demande ?
Les compagnies aériennes ont déjà annoncé leur retour. Maintenant il faut faire preuve de solidarité et responsabilité pour préserver la santé publique. En outre, il est important de communiquer clairement autour des mesures visant à rétablir la confiance des investisseurs et des consommateurs. Il faut mettre en place un plan offensif pour rétablir la confiance avec les compagnies aériennes, consolider les relations avec les voyagistes afin de reconstruire et de diversifier les routes aériennes nationales et internationales, en partenariat avec les compagnies aériennes et maritimes.
Nous proposons aussi d'améliorer les outils de mesure, de suivi et d'orientation à travers la réforme de l'Observatoire National du Tourisme et la création d'une plateforme de suivi de la compétitivité, de la durabilité, des initiatives innovantes et responsables dans les pays concurrents et au Maroc.
Cependant, il faut savoir que l’envie de voyage n’a jamais été aussi forte que maintenant. Les partenaires fidèles du Maroc, notamment les compagnies aériennes, fournissent tous les efforts possibles pour réussir la relance.
Dans quelle mesure le marketing digital pourra-t-il élargir la portée de prospection des entreprises touristiques ?
La promotion de la destination Maroc en marketing via la digitalisation permettra sans doute d’accélérer le rythme de la reprise du secteur. Le marketing digital permettra d'assurer rapidement une reprise dynamique des ventes en ligne des voyages vers le Maroc et de mettre en place une offre de communication conjointe.
Il y a des entreprises qui basent déjà leurs stratégies commerciales sur le digital, et d'ailleurs il y a des acteurs exemplaires dans notre pays. Mais il y a d'autres qui ont besoin d'accompagnement.
source :lopinion.ma par Kawtar Chaat