Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
La question de la nomination, du nom propre et de l’onomastique est à la fois une question très ancienne (voir Platon dans le Cratyle) et une question qui reste toujours d’actualité : de nombreux travaux ont été consacrés à cette problématique (Guillorel, 2012).
La question de la nomination, du nom propre et de l’onomastique est à la fois une question très ancienne (voir Platon dans le Cratyle) et une question qui reste toujours d’actualité : de nombreux travaux ont été consacrés à cette problématique (Guillorel, 2012).
Travailler sur les pratiques onomastiques c’est s’intéresser aux noms propres, puisque telle est l’étymologie du terme « onomastique » et son champ d’investigation. Les sciences onomastiques comprennent plusieurs catégories de noms propres : les deux principaux ont longtemps été les toponymes (noms de lieux) et les anthroponymes (noms de personnes), auxquels nous rajouterons les ethnonymes (noms de « peuples »).
L’onomastique est une science totale qui mobilise des disciplines nombreuses et ardues : linguistique, géographie, histoire, paléographie, etc. C’est un concept de plus en plus développé par les géographes et dont les enjeux politiques, économiques et territoriaux deviennent de plus en plus fréquents. Dans le contexte mondial actuel marqué par la recomposition des alliances et de redistribution des cartes géopolitiques (normalisation des relations entre le Maroc et Israël), l’onomastique juif au Maroc resurgit enfin et des questions pointues de toponymie ou d’anthroponymie « pouvaient » être politisables.
La dimension politique est évidente, mais aussi économique et spatiale par la nature des noms attribués : des pratiques de nomination qui étaient fondatrices du « vouloir vivre ensemble ». On pourrait donc aussi s’interroger sur la question des rapports entre toponymie, politique et territoire. D’où l’idée d’organiser cette rencontre scientifique qui propose d’analyser l’importance des enjeux identitaires, politiques et économiques des pratiques onomastiques.
Certes, l’onomastique apporte un nouvel angle de vue, elle peut mettre en évidence des communautés, créer un canal de communication ciblé sur une communauté particulière : expatriés d’affaires, touristes, investisseurs, migrants, etc.). Les faiblesses des territoires pauvres sont susceptibles de devenir une force grâce à leur émigration. Prenons le cas de l’Irlande. Au début des années 1980, le pays a pris des mesures décisives pour renouer de manière active avec ses émigrés ou des hommes d’affaires prospères d’origine irlandaise.
En Chine, les régions du Ningxia, du Gansu et du Qinghai comptent parmi le moins grand nombre de millionnaires du pays. Mais s’ils pouvaient renouer avec ceux d’entre eux qui ont réussi à Pékin, Shanghai ou même à l’étranger, cela ouvrirait peut-être de nouvelles perspectives et opportunités de développement. Dans cette veine, l’onomastique appliquée a démontré son utilité au service de la stratégie de développement d’un pays : la Lituanie. Ainsi, l’onomastique peut être mobilisée à des fins de projets de développement des territoires. Et que le « paysage linguistique » peut offrir plus de « visibilité aux espaces ».
L’onomastique joue un rôle important en géo-démographie à travers l’analyse de la sociologie d’un territoire (y compris les origines culturelles et ethniques de ses habitants) à partir de sources publiques, des données de recensement, des archives, etc. L’objectif de ce colloque organisé par l’Ecole doctorale interdisciplinaire de l’Université Internationale d’Agadir les 23-24-25 novembre 2021, est d’identifier, à partir des cas concrets très contextualisés dans le temps et dans l’espace, les enjeux qui illustrent la question des rapports entre l’onomastique, le politique, les territoires et montrer que toutes les identifications et les orthographes ont été et demeurent en partie valables et peuvent être lues et interprétées avec une perspective politique, économique et territoriale.
La problématique centrale de ce colloque s'articule autour des usages politiques et économiques de l’onomastique juive, ailleurs et au Maroc où un nombre important de toponymes et de noms fait référence aux juifs et à la culture judaïque. Les questions qui se posent en effet est de savoir comment les territoires peuvent Instrumentaliser l’onomastique à leur bénéfice et quels sont les enjeux politiques, économiques et territoriaux de l’onomastique juive au Maroc ?
Le colloque réunit plusieurs chercheurs de différentes spécialités, marocains et étrangers (Canada, USA, Israel, Espagne). Les sessions de communications sont organisées par axes, et redéclinées par ateliers thématisés. Le colloque comprendra aussi deux tables rondes pendant lesquelles des intervenants de renommée internationale débâteront autour de la thématique du colloque.
Entretien avec Patrick Simon, 1er vice-président du Conseil régional du tourisme de la Région Guelmim-Oued Noun
La Région Guelmim-Oued Noun regorge de potentialités touristiques, notamment dans la niche d’écotourisme oasien. Le CRT s’attend à ce que les efforts soient doublés pour affirmer la place touristique de cette région. Détails.
Question : Comment le CRT contribue-t-il au développement du secteur touristique dans la région ?
En tant que CRT, nous avons misé depuis longtemps sur la communication, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et le digital, ce qui a pu donner à certains une impression d’éloignement, alors que nous étions, bien au contraire, très en avance. C’est ainsi que nous avons produit de nombreux documentaires, vidéos, guides, flyers et présentoirs, permettant, avec l’utilisation de QR «Codes barres», chaînes, réseaux, Web, de multiplier les possibilités de présence en tous lieux et avec tous les réseaux sociaux adaptés. Nous regrettons le manque de moyens, lors de cette période passée, pour adapter nos outils aux nouvelles définitions de découpages administratifs régionaux. Nous avons pu, cependant, produire des clips vidéos mettant en valeur les capacités touristiques des quatre provinces de la région, qui passent régulièrement sur les divers supports, chaines et réseaux sociaux et nous confirmons, par ailleurs, que nous communiquons avec les professionnels par newsletters.
Selon vous, quels sont, aujourd’hui, le poids et le potentiel de la région ?
Malheureusement, on connait les conséquences des conditions et situations, sur le plan national comme à l’international, à l’origine des divers blocages qui auront fortement impacté le développement touristique régional, pour le projet de «Plage Blanche» comme pour celui de «l’Oued Chbika». L’écotourisme et les diverses niches touristiques liées aux avantages de cette région, partagée entre océan, désert et oasis, assurent des fréquentations saisonnières pour les nationaux, de passage pour les sportifs, avec randonnées et rallyes. Cette région mérite une attention plus marquée avec un développement touristique nature-culture, mettant en valeur les capacités culturelles patrimoniales, matérielles comme immatérielles! Le Moussem de Tan-Tan, en cela, peut être le bon exemple à valoriser pour ce qu’il représente réellement.
Quelle est la stratégie du CRT, dans ce sens ?
Nous espérons que de nouvelles conditions, après ces élections, vont permettre une véritable expression des capacités touristiques régionales qui peuvent s’exprimer pour les niches de «Bien-Être-Santé» avec ses quatre sources chaudes, le balnéaire et ses côtes atlantiques, s’étendant de Sidi Ifni à Tan-Tan. par ailleurs, Nous pensons comme très fiable le développement d’un géo-agro-écotourisme «oasien » liant culture, histoire et états vernaculaires de cette voie royale des oasis, s’étalant de Tan-Tan à Zagora, tout au long du Jbel Baní.
Quelle est la place de l’innovation et du digital dans votre stratégie ?
Notre CRT a fait le choix, depuis déjà une dizaine d’année, du digital, raccordant et mettant en valeur ces espaces historiques des tracés caravaniers interrégionaux par la mise en ligne de 75 circuits touristiques numérisés, développés aux départs des aéroports jouxtant ces territoires et mettant en valeur territoires, artisanats et patrimoines locaux. Ce qui nous vaut, en cela, d’être classés par Alexa Amazon Google dans le TOP 1% mondial!
En termes de coopération, quels sont les engagements du CRT avec ses partenaires, pour booster la région ?
Nous considérons que notre région a été particulièrement défavorisée pendant cette dernière période. Nous espérons vivement qu’avec les nouvelles équipes qui se mettent en place, la Région Guelmim-Oued Noun retrouvera de la croissance ainsi que les nouvelles formules de développement touristique qu’elle mérite grandement.
Quelles sont vos priorités ?
Faire valoir, avant toute chose, les priorités pour rallier le tourisme informel qui a pu s’imposer dans ce vide passé, avec les activités touristiques formelles adaptées aux nouveaux besoins du marché, permettant la régulation d’un développement touristique partagé et répondant aux critères d’image et d’attractivité. Ceci permettrait un étalement et un partage assuré entre tourisme interne et international d’une part, et en concevant, d’autre part, les moyens nécessaires pour accéder aux réelles capacités balnéaires de la région qui, avec la relance des projets Oued Chbika -toujours en attente- peuvent s’imposer dans le cadre de la concurrence avec les Îles Canaries voisines. Surtout dans la perspective de l’ouverture du nouvel aéroport et avec la prise en compte du marché national dans le développement des capacités de reconnaissance des territoires, par inauguration de nouvelles formes d’accueil touristique des «All inclusifs ruraux» et «Campings nouvelles générations»
Les atouts touristiques de la région
La région Guelmim Oued Noun se distingue par sa diversité culturelle et naturelle. En effet, l’étendue du littoral sur des centaines de kilomètres offre des plages de qualité, un milieu favorable au développement du tourisme balnéaire. Le caractère désertique de la région favorise également le tourisme d’aventure, les sports mécaniques…etc. La station balnéaire de la plage blanche s’étale sur près de 50 kilomètres et joue un rôle très important dans le développement économique régional, le tourisme de chasse (puisque plusieurs espèces animales et faunes existent encore dans la région telles que les houbaras), le tourisme culturel puisque la région abrite encore plusieurs monuments historiques, et des gravures rupestres qui remontent l’à âge de la pierre de nombreuses grottes surtout dans la province de Guelmim. Avec ces particularités, la région constitue un point de rencontre entre la mer et le désert. En outre, la région jouit d’une richesse paysagère qui consiste en une multitude d’oasis (l’oasis de Lemsid en est la principale), de sebkhas (Tah, Tazgha…) ainsi que les dunes de sables.
Source : Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO Docs
Plus tôt dans la semaine, la compagnie irlandaise low-cost Ryanair annonçait l’ouverture d’une nouvelle base à l’aéroport international d’Agadir Al-Massira (AGA) au Maroc. Dans un communiqué de la compagnie publié le 10 novembre 2021, la compagnie aérienne basée à Dublin a déclaré que sa nouvelle base marocaine signifiait son engagement envers le pays d’Afrique du Nord. Ryanair a affirmé que cette nouvelle base composée de deux avions d’une valeur de 200 millions de dollars à Agadir participera au développement de l’industrie du tourisme au Maroc et jouera un rôle essentiel dans la création d’emplois pour l’économie locale.
Plus tôt dans la semaine, la compagnie irlandaise low-cost Ryanair annonçait l’ouverture d’une nouvelle base à l’aéroport international d’Agadir Al-Massira (AGA) au Maroc. Dans un communiqué de la compagnie publié le 10 novembre 2021, la compagnie aérienne basée à Dublin a déclaré que sa nouvelle base marocaine signifiait son engagement envers le pays d’Afrique du Nord. Ryanair a affirmé que cette nouvelle base composée de deux avions d’une valeur de 200 millions de dollars à Agadir participera au développement de l’industrie du tourisme au Maroc et jouera un rôle essentiel dans la création d’emplois pour l’économie locale.
Ryanair affirme qu’avec 30 lignes au départ d’Agadir, les futurs passagers pourront désormais réserver une série de voyages à des prix incroyablement bas. Cette nouvelle base de Ryanair annoncée à Agadir apportera également:
-Deux avions basés (un investissement de 200 millions de dollars)
-60 emplois directs
-30 routes au total (20 nouvelles routes)
-Des connexions vers des destinations européennes populaires telles qu’Alicante, Barcelone, Bologne, Turin et Valence.
-Plus de 65 vols au départ par semaine.
A ceci s’ajoute que Ryanair, via cette base, créera 60 nouveaux emplois. En parlant de la nouvelle base d’Agadir et du programme de Ryanair pour l’été 2022, le directeur du marketing, du numérique et des communications de Ryanair, Dara Brady, a déclaré : » Nous sommes ravis de célébrer l’ouverture de notre base à Agadir et d’annoncer notre programme S22, qui offrira une connectivité accrue avec deux avions basés. Ce développement créera 60 emplois directs et offrira à nos clients marocains une multitude de destinations européennes, avec 20 nouvelles routes reliant le Maroc à des villes comme Alicante, Bologne, Lisbonne, Madrid, Naples, Tenerife, Turin et Valence.
« Des opérations efficaces et des redevances aéroportuaires compétitives constituent la base à partir de laquelle Ryanair peut assurer une croissance du trafic à long terme et une connectivité accrue. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec l’aéroport d’Agadir pour assurer cette croissance et améliorer les services pour ceux qui vivent, travaillent ou souhaitent visiter la région. À l’heure où d’autres compagnies aériennes réduisent leurs effectifs, nous sommes ravis d’investir davantage dans notre personnel et dans les aéroports d’Europe. »
A propos des différents itinéraires Ryanair au départ d’Agadir, la compagnie proposera des vols vers les destinations suivantes :
Alicante, Espagne
Naples, Italie
Baden-Baden, Allemagne
Nantes, France
Barcelone, Espagne
Paris Beauvais, France
Bologne, Italie
Perpignan, France
Dublin, Irlande
Pise, Italie
Cracovie, Pologne
Porto, Portugal
Lisbonne, Portugal
Séville, Espagne
Madrid, Espagne
Tenerife, Îles Canaries, Espagne
Malaga, Espagne
Toulouse, France
Pour l’été 2022, Ryanair ajoutera Turin, en Italie, et Valence, en Espagne, à son réseau d’Agadir.
Source : challenge