Il s'agit respectivement de Abdelhadi Mernissi (Fès), Amine Bennouna (Meknès), et Omar Jaied (Ifrane). La vice-présidence du nouveau CRT est assurée par Omar Azizi, Ahmed Ismaili, Samir Bekkouche, Aziz Oumziti, Adil Terrab, Driss Chaabi, Ayoub El Idrissi, Chakir Sefrioui, Hassan Jaied, et Belghit Alaoui.

Avec son bureau, Sentissi a promis de mettre les bouchées doubles pour promouvoir la destination Fès-Meknès et renforcer sa connectivité et son attractivité. Faut-il rappeler à ce titre que le nouveau président du CRT de Fès-Meknès a depuis fort longtemps promu la densification du transport aérien.

Sentissi est un grand artisan de l'accord signé entre la compagnie Air Arabia et les autorités de la région. Il est également omniprésent au niveau des foires et salons du tourisme où il défend vivement la promotion de la capitale spirituelle et son riche produit touristique. Désormais, l'élu devrait mettre en exergue la feuille de route du tourisme en partenariat avec l'ONMT, le ministère du Tourisme, et les professionnels du secteur.

  Le nouveau président a été élu à l'unanimité par 50 voix, avec une représentataivité de toutes les provinces de la Région : Ifrane,Taza, Sefrou, Boulmane, Azrou, Taounant, El Hajab, My Yacoub et bien sur Fès et Meknes. 

Félicitations et bon courage au Nouveau Président, un professionnel de terrain aguerri. 


L'Economiste

Le président du CRT a été des plus clair lors de son intervention pour préciser que le secteur de l’hôtellerie souffre de la qualité de formation par l’OFPPT. En effet celle-ci reste loin de terrain, ce qui provoque des difficultés d’embauche de ces jeunes formés, étant donné une formation inadaptée, non reconnue et non acceptée par les professionnels du secteur en hôtellerie et restauration. Il faut rappeler que des recommandations ont été à chaque occasion, proposées par les professionnels, aux responsables de l’OFPPT, sans malheureusement être appliquées, sur le terrain.
 
   ON remarque que l’OFPPT forme plus les quantités que la qualité des diplômés, d’où la difficulté de leur embauche. D’ailleurs selon M. Benhamane, 52% des jeunes embauchés en hôtellerie, changent d’emplois. Preuve par neuf de la défaillance de la formation. Or la formule la plus efficace à adopter est de former la qualité et non la quantité.  Avec un niveau Bac très faible, les lauréats sortent avec un niveau pratique très bas, handicapant et non accepté, ni reconnu par les professionnels du tourisme… 

  Bref défaillance du niveau scolaire, défaillance de la formation, c’est déroutant pour les uns et pour les autres (employeurs et employés). La solution est d’élever le niveau pour entrer dans des écoles de formation hôtelière, le DEUG au moins, précise le président du CRT. Pour Abdelkrim Azenfar, DG de la SDR, il faut investir dans l’humain d’abord. Le secteur dénonce un besoin en Top Management, avec une formation de haut niveau et dans tous les métiers dans le domaine du tourisme et hôtellerie.
 
  Tout cela milite vers un vrai retour, dans le domaine de la formation, vers une formation par alternance, sans faille et dans toutes les spécialités. Pourquoi une Formation Par Alternance ? Suivre une formation en alternance, c’est adopter plus un métier qu'un diplôme. En même temps, du bénéfice d'une formation certifiante. L'alternance offre un grand nombre d'avantages.
 
   Elle permet aux étudiants d'acquérir une expérience réelle dans leur domaine d'études. Ils peuvent appliquer directement les connaissances théoriques acquises en classe dans un contexte professionnel, ce qui les prépare efficacement au marché du travail. En plus, comprenant deux types de contrats, le contrat d'apprentissage et le contrat de professionnalisation, l'alternance permet de concilier travail en entreprise et formation théorique.

Le principal avantage des formations en alternance c’est de pouvoir se former concrètement sur le terrain avec des professionnels. Et de surcroît, sur des professions d’avenir pour lesquelles les entreprises sont prêtes à investir en temps et en moyens. Pas de risque de se tromper en général. Ce côté pratique de la formation permet aussi de se rendre compte de la réalité du métier et éventuellement de se réorienter si on découvre que cela ne nous correspond pas vraiment.
    En effet, la principale finalité pour les entreprises c’est souvent d’embaucher les jeunes à l’issue de leur alternance. Beaucoup d’employeurs ont du mal à trouver des profils formés aux spécificités de leurs métiers et de leur marché. L’alternance permet d’y remédier et d’avoir des jeunes opérationnels avant même d’avoir la fin de leur formation.  Dernier avantage pour les jeunes : en étant en immersion dans l’entreprise on n’a pas de surprise sur ce qui nous attend ensuite. C est  le meilleur moyen de découvrir la culture d’une entreprise de l’intérieur et faire le choix d’y continuer sa carrière ou d’aller voir ailleurs.
 
     IL est certain que l’OFPPT doit être à l’écoute des professionnels du tourisme , dans tous les secteurs, car ils sont les premiers intéressés et les premiers employeurs avant qui quiconque. Adopter ses propres hôtels, gérés par l’OFPPT en bonne collaboration avec les professionnels, où sera appliquer la formation par alternance reste le meilleur moyen assurer une bonne qualité professionnelle et satisfaire les uns et les autres, mais également la qualités des prestations hôtelières et autres du secteur.
 
A BON ENTENDEUR , SALUT.

MED RIAL
 

En vertu d’une convention scellée, jeudi dernier, à la cité d’innovation Souss-Massa à Agadir, la SDR SMART-Tourisme et l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) du Souss-Massa ont procédé à la signature d’une convention portant sur la mise en œuvre du programme «SMART-Tourism Educate» visant à stimuler la fibre entrepreneuriale auprès des lycéens en matière de tourisme.

Parallèlement, les deux entités ont officiellement initié l’atelier de lancement de ce concours d’entrepreneuriat en tourisme en faveur des lycéens de la région Souss-Massa, baptisé «SMART-Tourism Educate», dédié à l’éducation à l’entrepreneuriat et à l’innovation touristique.

Dans le détail, le concours porte sur une période d’accompagnement de trois mois qui s’étalera jusqu’à fin avril 2024 afin de concrétiser les idées de projets touristiques proposées par les lycéens. Ces derniers seront regroupés en équipes de deux à cinq élèves.

180 lycéens ciblés
Au total, le concours en question cible 180 lycéens. L’opération sera entamée avec la présélection de 60 dossiers de candidature au niveau de la région Agadir Souss-Massa, soit 10 projets par province et préfecture. Par la suite, 12 projets finalistes seront choisis pour participer à quatre sessions de formation en entrepreneuriat touristique, à travers leur évaluation selon plusieurs critères.

Cette phase sera suivie par la cérémonie de remise des prix en faveur de six équipes qui seront les lauréats de ce concours, à l’issue de sa clôture prévue avant la période estivale. «Au-delà de l’esprit de compétition, ce concours est un véritable catalyseur pour l’innovation et la créativité, et ce, en sensibilisant les lycéens à l’entrepreneuriat en tourisme», souligne Hassan Aboutayeb, directeur général de SMART-Tourisme.

Pour sa part, Wafaa Chakir, directrice de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation du Souss-Massa (AREF), a expliqué que «ce concours permettra d’impliquer davantage les lycéens dans le développement économique et touristique, à travers une meilleure assimilation des atouts patrimoniaux et touristiques de leur région».

Programme SMART-Tourisme : une centaine de projets retenus
Par ailleurs, il ressort des résultats définitifs de la 1re édition de l’appel à projet de SMART-Tourism qu’une centaine de projets ont été retenus dans le cadre du premiere bilan de ce programma chapeauté par la SDR SMART-Tourisme. Ces projets sont répartis sur l’ensemble du territoire Souss-Massa. La ville d’Agadir arrive en première place étant donné qu’il s’agit de la destination phare de la région.

En termes de filières, la majorité des projets s’orientent sur l’animation et les loisirs, ce qui répond parfaitement aux attentes du programme. Par la suite, la SDR SMART-Tourisme a procédé à la contractualisation avec chacun d’entre eux, en poursuivant l’accompagnement des projets par le biais de supports techniques ainsi que des plans de formation et de suivi personnalisé, avant de leur remettre les primes et subventions destinées à l’investissement proprement dit.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO