Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Depuis le début de l’année 2024, le département du Tourisme communique sur les arrivées touristiques et fait l’impasse sur les nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement touristique et les recettes.
Que cache vraiment Fatima- Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire ? Depuis le début de l’année 2024, son département communique sur les arrivées touristiques et fait l’impasse sur les nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement touristique et les recettes. Ces deux indicateurs importants ont toujours figuré dans les communications du ministère du Tourisme. La dernière communication datant de décembre 2023 peut en témoigner. Depuis, que ce soit en janvier ou en février 2024, les deux communiqués du département de Mme Ammor deviennent sélectifs.
« Le secteur du tourisme a enregistré, en janvier 2024, l’arrivée de plus de 992.000 touristes, marquant une hausse significative de 10% par rapport au même mois de l’année 2023. Cette performance touche autant les Marocains résidant à l’étranger (+9,5%) que les touristes étrangers (+11%), ce qui confirme la dynamique et résilience du secteur », fait savoir le ministère dans un communiqué de janvier 2024. Puis, dans le communiqué de février 2024, le département souligne que « le nombre de touristes ayant visité le Maroc durant les deux premiers mois de 2024 s’est élevé à plus de 2,1 millions de personnes, en croissance de 14% comparativement à la même période un an auparavant ».
Que cherche-t-on à transmettre comme message? Que les arrivées touristiques connaissent un bond significatif et confirment l’élan de 2023 qui a attesté de l’arrivée de 14,5 millions de touristes au Maroc. En dehors des nuitées qui témoignent de la durée de séjour des touristes et des bénéficies des opérateurs touristiques et notamment hôteliers et des recettes touristiques qui renseignent sur les rentrées de devises dans le royaume, quelle autre rentabilité le Maroc et les professionnels du secteur peuvent tirer de ces arrivées?
La question mérite amplement d’être posée. Car la ministre Ammor cache bel et bien des choses. La preuve? C’est l’Office des changes qui l’apporte. Application américaine Les recettes de voyage se sont établies à 7,713 milliards de DH, contre 8,618 milliards de DH à fin janvier 2023, Après avoir enregistré une baisse de 10,5% ou de 905 millions de DH en janvier 2024, les recettes touristiques continuent sur cette même tendance en enregistrant , les recettes de voyage ont connu une baisse de -6,7% ou -1.066 millions de DH, passant de 14.874 millions de DH à fin février 2024, contre 15.940 millions de DH à fin février 2023une chute de 6,7% ou de 1,06 milliard de DH à fin février 2024, relève-t-on dans les communiqués de l’Office diffusés dans la rubrique «bulletins sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs». Cela se passe au moment les arrivées touristiques se sont inscrites dans une tendance haussière à deux chiffres aussi bien pour le mois de janvier (+10) que février (+18)? Que faut-il en déduire ? Que les nuitées ont baissé. Ce qui est fort probable. Car autrement, la ministre devrait prouver le contraire ou démentir les chiffres de l’Office des changes.
Une deuxième explication vienne se greffer à cette vérité. Un opérateur hôtelier de Marrakech nous confie qu’un nombre important de touristes étrangers et même Marocains résidant à l’étranger (MRE) ou au Maroc passent par des applications telles que AirBnb ou Booking. AirBnb met en lien direct des touristes et des propriétaires de biens immobiliers. Les hôtels classés n’ont pas leur place dans l’offre proposée par l’application américaine. L’application du célèbre Tour opérateur Booking offre un peu des deux, hôtels classés et non classés et des maisons, villas et riads appartenant à des particuliers.
Louer un appartement via AirBnb ou Booking a beaucoup d’avantages. Daniel, 36 ans, et sa femme Louise, 32 ans, deux ressortissants belges, confient qu’ils ont fait l’expérience avec AirBnb à Casablanca et à Marrakech. Ils ont retrouvé presque tous les services qu’offre un ho?tel standard (wifi gratuit, salle de bain prive?e, serviettes, arrive?es libres 24h/24, servie de lingerie), au prix plus abordable de 350 dirhams la nuit. En plus, ils sont séduits par l’accueil chaleureux des propriétaires. Depuis, ils sont devenus des adeptes de l’he?- bergement chez l’habitant, au grand dam des ho?teliers, des tours opérateurs et des loueurs professionnels. Cette activité juteuse est, en principe, réglementée. Au mois d’août 2023, le décret n° 2.23.441 fixant certaines dispositions de la loi n° 80.14 relative aux établissements touristiques et autres formes d’hébergement touristique a été publié au Bulletin officiel. L’article 51 de ce texte concerne, entre autres, les autres formes d’hébergement, notamment l’installation des bivouacs, l’hébergement chez l’habitant et l’hébergement alternatif.
Licences d’exploitation
Dans ce sens, le décret définit les modalités de délivrance des licences d’exploitation de ces formes d’hébergement touristique qui sont autorisées par les autorités locales après consultation des services concernés et en respectant leurs cahiers de charges, sur demande des intéressés. Or, dans la pratique, les infractions à cette réglementation sont légion. AirBnb ou Booking ne mentionnent pas si les propriétaires des maisons, des villas et riads disposent d’une autorisation légale ou pas. Cette question pose par ailleurs un problème de sécurité et de respect des normes d’accueil. Ce qui pourrait affecter l’appréciation des touristes surtout que le Royaume se prépare à abriter la CAN 2025 et la Coupe du monde FIFA 2030.
Une chose est sûre: les baisses des recettes touristiques durant les deux premiers mois de l’année 2024 sont là, même si elles ne peuvent pas dégager pour l’heure une tendance réelle. Le fait que le département de Fatima-Zohra Ammor le cache, c’est qu’il existe bel et bien un fossé fort inquiétant entre les arrivées, les nuitées comptabilisées les recettes! Il est grand temps d’en parler et de chercher les solutions adéquates au lieu d’adopter la politique de l’autruche !.
Source: www.maroc-hebdo.press.ma
par MAROUANE KABBAJ
Il est grand temps pour les professionnels du tourisme à Agadir et pour les élus régionaux et locaux de militer pour arriver à prendre en main la gestion touristique et sortir du dictat de l’ONMT et du Ministère qui gèrent le tourisme de Rabat, sans grande concertation ni connaissance du terrain. Cela doit cesser, car il a trop duré.
Pour réussir un développement touristique régional, il est grand temps de laisser la gestion régionale du tourisme aux intéressés locaux ; en première ligne les professionnels et les élus.
Le tourisme régional a trop souffert de la gestion téléguidée de Rabat. Cela doit cesser une fois pout toute. ON ne peut accepter que les avis, observations, et propositions des professionnels et des élus, sur la gestion touristique locale continue de souffrir d’un manque d’intérêt et de compréhension de la part des décideurs de Rabat. La preuve récente est la préparation de la fameuse Route du Tourisme, imposée, via un cabinet privé, et qui n’avait pas accordé l’intérêt qu’il fallait pour les propositions réclamées et suggérées par les professionnels de la Région.
La gestion de l’ONMT concernant l’octroi d’un stand pour Agadir, dans les salons touristiques internationaux est encore pire. Le cas de ce qui est arrivé au dernier salon de Londres le WTM est plus que révélateur. IL est scandaleux. Comment L‘ONMT peut-il se permettre de monter un soit -on stand de participation pour Agadir, première destination balnéaire nationale, dans la précipitation, logé dans un coin, loin de toute visibilité. L’exemple du stand d’Agadir Souss Massa, au FITUR est encore pire. Pas plus de trois mettre carrés, relégué dans un coin marginalisé loin de toute possible de mise en valeur du tourisme dans la Région Souss Massa et de ces professionnels. Un scandale, que l’ONMT, laisse faire sans remords.
ON ne peut sortir de cette marginalisation qu’avec une vraie gestion régionale de la promotion touristique. Les intéressés sont bien placés pour savoir comment assister et participer positivement aux salons et diverses manifestations touristiques internationaux. La preuve par neuf en est que le CRT Agadir a déjà et réussi l’organisation de Stands Régionaux, à Moscou, Londres, Berlin, dans l’esprit de mettre les divers produits touristiques régionaux. Cela a dérangé les responsables de Rabat qui n’avaient nullement accepté de voir la destination Agadir se prendre en main, grâce au soutien financier du Conseil Région Souss Massa, formant une première du genre au Maroc.
Or les pays scandinaves et nordiques faisaient vivre la destination balnéaire Agadir, en hiver durant six mois défilés : du mois de novembre au mois d’avril. Les touristiques remplissaient à la fois les résidences touristiques et les hôtels à Agadir. La décision fatale de l époque, continue toujours d’être un handicap pour le développement de ces deux marchés, qui accusent un remplissage trop bas, voire dans certains pays presque nul. IL faut beaucoup de travail, de contact avec les opérateurs et intervenants du tourisme en Scandinavie, mais de promotion ciblée dans les pays nordiques, pour espérer remonter la pente à arriver à capter les clients, les Tours Opérateurs et l’aérien dans ces pays. Ce n’est pas vite fait mais c’est faisable avec l’intelligence pratique et l’implication qu’il faut…
Moralité de l’histoire il n’y aura pas de vrai développement touristique sans une vraie prise en main en matière de gestion touristique régionale, par les intéressés. A savoir les professionnels du secteur et les élus, appuyés par les Autorités Locales, à leur tête le Wali de la Région et les gouverneurs des provinces. Cela est d’autant plus vrai et réaliste que toutes les provinces de la Région Souss Massa, ont une importante vocation touristique : c’est le cas de Taroudant, Tiznit, Chtouka Ait Baha, Tata…
A bon entendeur, salut
A suivre : Quelle gestion de proximité pour dynamiser le tourisme dans la Région
Des utilisateurs des réseaux sociaux ont partagé des images du prix d’un billet d’avion aller simple de Rabat à Malaga avec la compagnie aérienne Ryanair, qui atteint environ 3000 dirhams marocains, sans bagage.
Ce tarif a provoqué l’indignation de nombreux voyageurs souhaitant se rendre vers des destinations européennes et mondiales, notamment avec l’approche de la saison estivale et la demande croissante de voyages.
Certains se demandent quel rôle joue l’Office national du tourisme dans le soutien aux compagnies aériennes à bas coût, notamment parce que Ryanair bénéficie du soutien des deniers publics, les prix annoncés étant jugés excessivement élevés pour de nombreux Marocains.
D’autres ont appelé l’Office national du tourisme à revoir ses accords avec les compagnies aériennes à bas coût et à garantir des tarifs appropriés pour les citoyens marocains.
Il convient de noter que l’Office national du tourisme apporte un soutien financier aux compagnies aériennes à bas coût pour attirer davantage de touristes au Maroc, dans le cadre de sa stratégie de développement du secteur touristique.
Ryanair est l’une des compagnies aériennes à bas coût les plus répandues dans le monde, et récemment, le gouvernement lui a permis d’opérer des vols vers de nombreuses villes marocaines.
Cependant, l’augmentation parfois des tarifs de ses billets suscite des débats sur l’efficacité du soutien de l’Office national du tourisme aux compagnies aériennes à bas coût pour atteindre ses objectifs.
Source : al3omk.com