La zone touristique d’Agadir ne désemplit pas depuis près de deux semaines de jour comme de nuit. Le climat tempéré de la destination et son produit balnéaire attirent comme à chaque période estivale les vacanciers. Les établissements All inclusive du front de mer de la station balnéaire sont ceux qui enregistrent les plus hauts taux d’occupation. Certains établissements de cette catégorie ont arrêté les ventes pour le mois d’août ayant atteint leur limite de taux de remplissage.

  Taghazout Bay enregistre également en ce moment de très forts taux d’occupation dépassant les 90 %. Selon les hôteliers, la destination est en progression en cette période estivale en termes de CA et de taux d’occupation comparativement à la même période l’an dernier. A une quinzaine de kilomètres d’Agadir, la station balnéaire de Taghazout Bay et ses plages environnantes sont en effet aujourd’hui, une destination prisée. En cette période estivale sa clientèle n’est pas seulement constituée de nationaux. Les touristes étrangers sont de plus en plus nombreux à choisir la destination en été, grâce au développement de la desserte aérienne à travers les compagnies low cost qui offrent des liaisons point à point, dopant les taux d’occupation des établissements.

  Le positionnement sur le tourisme de luxe, la diversification du produit à travers une pluralité d’activités, séduit. Outre le côté évasion et détente ainsi que le sport, à travers le golf et le surf notamment, Taghazout Bay est une destination festive qui répond aux attentes du touriste d’aujourd’hui. En ce début août, alors que le Summer festival offre diverses animations à travers notamment la première édition du festival Amazingh avec au programme des concerts d’artistes de renommée internationale, du 2 au 10 août. Restaurants au concept innovant, soirées thématiques dans des cadres d’exception, de jour comme de nuit Taghazout Bay est une expérience à vivre. A l’hôtel Hyatt Regency, l’art culinaire et le talent des chefs est en ce moment mis en avant. L’établissement a organisé samedi 3 août une soirée gastronomique avec la participation d’une pléiade de chefs étoilés. Dans une ambiance raffinée, les prestigieux chefs Hicham Aneddam et Davy Tissot ont sublimé les produits de la mer et illuminé le palais gourmand des participants au diner.

  

Du côté d’Agadir, l’ouverture du Buddha-Bar à l’hôtel The Wiew, dans un décor sophistiqué, est le fait marquant en ce moment. L’enseigne a célébré en grande pompe son démarrage d’activité il y a quelques jours. Ainsi Agadir renforce son produit touristique et conjugue désormais mer, soleil et animation dans un cadre urbain renouvelé. Le nouveau visage d’Agadir à travers la mise à niveau urbaine qui continue, conforte son attractivité. Nouveaux cœurs de vie, parcs urbains, jardins, patrimoine à visiter, parcs à thèmes, téléphérique … les visiteurs ne reconnaissent plus Agadir et le développement d’Agadir et de Taghazout Bay a un impact certain sur l’activité touristique. Lors du premier semestre 2024, l’évolution du produit conjugué au renforcement des connexions aériennes, s’est traduit par une progression à deux chiffres de l’activité touristique régionale. Comparativement à la même période en 2023, les arrivées et les nuitées ont progressé respectivement de 15,34 % et de 19,59 %. Maintenant, pour maintenir cette dynamique, il est certain qu’il faut encore investir dans le produit. A Agadir, plus de 7000 lits font l’objet de rénovation pour le moment. Pour doper le taux d’occupation de la destination, le renforcement de l’aérien, encore et encore, reste indénibalement de mise. C’est véritablement cela qui drainera plus de touristes et encouragera les investisseurs à miser sur la région.

 

Propriété du cheikh émirati Ahmed bin Said Al Nahyan, membre éminent de la famille royale émiratie via la société ABS Hotel Properties Limited, l’hôtel a été transformé en un resort luxe grâce à l’efficacité toute dévouée de son Directeur Général, le flegmatique Amine Trabelsi ayant supervisé les travaux de fond en comble, réaffirmant ainsi le positionnement de l’établissement en tant qu’unité majeure faisant honneur au haut-de-gamme dans la région.

  

Depuis la réouverture, Amine nous révèle que l’établissement a été au cœur d’événements prestigieux, contribuant significativement à la vie culturelle et économique d’Agadir. Notamment, lors du festival annuel Timitar, le Sofitel a brillamment servi de quartier général aux organisateurs et a accueilli les conférences de presse des artistes, renforçant sa réputation en tant que lieu de choix pour des événements d’envergure.

De même, lors de la 5ème édition des journées portes ouvertes de la DGSN à Agadir, l’hôtel a été sélectionné pour la soirée de clôture officielle et a accueilli des délégations importantes, soulignant son rôle central dans les événements stratégiques de la ville.

En parallèle, le Sofitel a été le théâtre de congrès médicaux de renommée internationale et a accueilli la conférence annuelle des acteurs de l’industrie des exportations de fruits et légumes de la région Sous Massa, renforçant ainsi sa réputation en tant que centre de conférences de premier plan.

Un autre moment marquant a été l’inauguration de SOUL en juillet, marquant une nouvelle ère de sophistication et de luxe pour l’établissement.

  Il faut dire que les travaux de rénovation ont été méticuleux, transformant chaque aspect du resort pour offrir un mélange harmonieux de confort moderne et de tradition marocaine. Avec 273 chambres et suites redéfinies dont certaines avec vue panoramique sur l’océan, offrent un confort absolu.  Elles sont équipées de balcons ou terrasses privés, d’une literie de qualité supérieure, d’une salle de bain en marbre avec douche à effet pluie et d’une télévision à écran plat., une grande piscine de 3.000 m², des restaurants revisités et réinventés : Restaurant Le Jardin propose une cuisine marocaine authentique et savoureuse dans un cadre élégant et raffiné. 

 Quant au restaurant La Plage, on peut y déguster des plats internationaux et des grillades en bord de mer, avec une vue magnifique sur l’océan. Le Bar, élégant et chic, offre une sélection de cocktails, de vins et de spiritueux, ainsi que des en-cas. Aussi, des service personnalisé à travers des dîners romantiques en tête-à-tête sur la plage, des menus personnalisés et un service attentionné vous garantissent une expérience unique. Côté bien-être, So Spa, un spa ultra-moderne, propose une large gamme de soins et de massages inspirés de traditions marocaines et internationales. Egalement un hammam traditionnel, du sauna, et du jacuzzi. 

Le Sofitel Agadir Royal Bay garde tout de même son charme d’antan : de l’intimité à toutes les échelles, avec en prime de jolies choses à voir dans les couloirs d’art où tout rend hommage à le culture berbère : toiles de peinture faites sur demande avec un cachet unique facilement identifiable, des meubles traditionnels revisités, des décorations berbères nobles, des tissus tout aussi raffinés, etc.

  Déjà le hall d’entrée arbore un design moderne et lumineux, ponctué en effet d’éléments traditionnels marocains. Les couleurs chaudes et les matériaux naturels créent une ambiance chaleureuse et accueillante qui renseignent largement sur le reste…


    source :  /premiumtravelnews.com/
         par  Mustapha Amal

Cherté des services touristiques
Le groupe de travail a basé son évaluation sur des visites de terrain dans trois destinations touristiques : Tanger, Ouarzazate et Marrakech, permettant d'entendre divers professionnels, acteurs et élus. Des séances d'écoute ont également été tenues avec la ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Économie sociale et solidaire, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, ainsi que le ministre du Transport et de la Logistique.
Le rapport relève plusieurs faiblesses, notamment la mobilisation insuffisante des ressources financières, le manque de liaisons aériennes et maritimes adéquates, les problèmes de transport touristique, l'insuffisance de l'investissement dans les atouts touristiques, la contribution limitée de l'artisanat, la faiblesse de la qualification et de la motivation des ressources humaines, les défis de la numérisation, l'augmentation des activités informelles et la cherté des services touristiques.
Les membres du groupe ont noté que la visite de la région de Marrakech-Safi a permis d'identifier divers problèmes, à savoir, la nécessité de renouveler la flotte de transport touristique, de sauver les entreprises du secteur de la faillite, et de lutter contre la prolifération du transport clandestin, contribuant à la croissance de l'économie informelle.
En outre, le rapport souligne que 60% des activités touristiques sont concentrées dans les villes de Marrakech et Agadir, posant ainsi le problème de la répartition géographique de ces activités dans les autres régions. Ajoutant qu’il est nécessaire de réviser les prix élevés des hôtels et des coûts associés, et d'augmenter et diversifier l'offre touristique face à la concurrence.
D’autre part, les membres du groupe ont affirmé que les prochains événements sportifs représentent une opportunité pour relancer le secteur touristique, mais cela nécessite des améliorations des infrastructures du pays, notamment les routes, ports, aéroports, hôtels et attractions touristiques.
 

Diversité de l’offre
Concernant le tourisme intérieur, les conseillers ont critiqué le manque d'offres adaptées pour les touristes nationaux et la persistance des prix élevés. Ils ont souligné que les offres touristiques intérieures deviennent inaccessibles pour les classes moyenne, qui recherchent des offres préférentielles à l'étranger.
Ils ont insisté sur l'importance de s'intéresser aux touristes nationaux, qui ont été un soutien important pour le secteur durant la pandémie de Covid-19, en raison du nombre limité de projets et de stations touristiques intérieures adaptés aux capacités financières et aux habitudes de consommation des Marocains, en attendant la mise en œuvre des chèques vacances.
Les membres du comité ont également souligné la nécessité de de s'ouvrir à de nouveaux marchés. Certains marchés exportateurs de touristes, comme l'Allemagne, ont connu un déclin malgré les bonnes relations entre les deux pays. Le rapport a aussi relevé un manque d'ouverture aux nouveaux marchés arabes, africains, asiatiques et européens.
Stimuler les investissements
Le rapport a souligné l'importance de l'incitation bancaire pour les investisseurs dans le secteur touristique, en octroyant des prêts favorables au fonctionnement des établissements touristiques, encourageant le transport touristique, redoublant d'efforts pour sauver les entreprises menacées de faillite et proposant des offres incitatives pour le renouvellement de la flotte, qui a diminué après la pandémie. "Les statistiques indiquent que le pays ne dispose que de moins de la moitié de la flotte nécessaire pour atteindre 17 millions de visiteurs".
Par ailleurs, les conseillers ont souligné l'importance du secteur de l'artisanat, considéré comme le cœur battant du secteur touristique et levier économique capable d'attirer les touristes. Ils ont demandé au gouvernement de prendre en compte les produits artisanaux dans chaque politique publique visant à promouvoir le secteur touristique et d'intégrer l'artisanat dans les cahiers des charges pour les appels d'offres publics dans le domaine touristique et les marchés publics d'équipement. Il est nécessaire de promouvoir l'artisan et de protéger le secteur contre la concurrence internationale.
Le rapport du groupe de travail thématique chargé du secteur du tourisme a conclu avec 11 recommandations visant à développer et promouvoir le tourisme national et à renforcer sa compétitivité internationale. Ces recommandations incluent le renforcement de la gouvernance du secteur, l'innovation dans les méthodes et les mécanismes de marketing et de promotion des produits touristiques, l'amélioration de l'environnement touristique, l'encouragement de la créativité libre et le soutien aux produits artisanaux.
Le groupe a également recommandé de diversifier et d'enrichir l'offre touristique, de promouvoir le tourisme intérieur, de qualifier et de renforcer l'offre hôtelière, énergétique et d'hébergement, de former et de qualifier les ressources humaines, d'adopter une approche participative dans la préparation et la mise en œuvre des projets touristiques aux niveaux territorial et professionnel, de développer les transports terrestres, maritimes et aériens, et d'accélérer la numérisation du secteur.

Source ; SNRT New par  Ouiam Faraj / Aya Lankaoui