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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


​À l’approche des grands événements à fort potentiel touristique que le Maroc s’apprête à accueillir, la tutelle a enfin pris à bras-le-corps la question de la formation continue des guides touristiques. L’objectif étant d’adapter l’offre à une demande croissante tout en encadrant la profession pour lutter contre les pratiques non réglementées.


Lutte contre les faux guides : La tutelle se prépare au rush touristique
Au moment où le secteur touristique marocain connaît une croissance fulgurante, générant des recettes records de 112 milliards de dirhams (MMDH) en 2024, la demande en services d'accompagnement et d’orientation des visiteurs atteint des niveaux sans précédent. Et si l’offre de guides officiels demeure insuffisante face à l’afflux massif de touristes dans certaines régions du Royaume, en particulier les destinations les plus prisées à l’instar de Marrakech, Fès, Chefchaouen ou encore les provinces du Sud. La demande dépassant largement le nombre de guides certifiés, de nombreux individus se positionnent spontanément sur ce marché pour pallier cette carence. « Ces mêmes guides participent, sans aucun doute, à l’essor de l’activité touristique surtout dans les montagnes et bénéficient de l’encadrement de leurs confrères sur le terrain », souffle Mohammed Bamansour, acteur touristique, qui prône une régularisation de cette activité, du fait du statut d’ambassadeur dont jouissent ces guides.
 
Si, l’année dernière, la tutelle n’a ménagé aucun effort pour certifier le maximum de guides possibles dans les différentes régions du Royaume, désormais, la publication au Bulletin Officiel d'un arrêté ministériel, qui fixe les modalités du programme de renforcement des capacités des guides de tourisme, constitue une avancée majeure et un tournant important pour une expérience touristique plus riche. Selon un communiqué du ministère du Tourisme, de l'Artisanat, de l'Economie Sociale et Solidaire, publié dimanche, cette initiative permettra désormais aux guides de tourisme de suivre une formation déployée en mode distanciel ou présentiel, fait savoir le ministère dans un communiqué.
 
Mise à niveau, mais à quel prix ?
 
Ledit programme permettra aux guides de tourisme d'enrichir leurs compétences en matière de médiation culturelle, de gestion de groupe, et de nouvelles technologies, tout en s'adaptant aux tendances émergentes du tourisme durable et expérientiel, précise la tutelle, notant que cette formation s'inscrit dans le chantier de renforcement du Capital Humain de la feuille de route 2023-2026. Elle répond aux nouveaux enjeux du secteur touristique marocain qui, avec plus de 17,4 millions en 2024, requiert des professionnels hautement qualifiés. Tout en louant cette initiative, Hamid Oumezdou, meilleur guide de montagne au monde en 2023, selon la plateforme Wanderlust World Guide Awards, précise que cette formation doit être réellement continue, s’adaptant aux évolutions et aux changements du secteur. Il affirme, toutefois, « qu’un guide expérimenté n’a pas nécessairement besoin de formation supplémentaire ». Cette initiative, qui s’ajoute aux formations initiales et continues déjà en vigueur, permettra, selon Bamansour, « de répondre aux besoins des agences touristiques, surtout dans les saisons de haut flux, en mettant à leur disposition des guides touristiques expérimentés et dont les compétences sont reconnues par la tutelle ».
 
Dans ce même sillage, le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire avait lancé, en avril 2023, une vaste opération de régularisation des guides touristiques à travers un examen national. Attendue depuis de nombreuses années, cette initiative a constitué une avancée majeure pour le secteur du guidage touristique au Maroc, offrant enfin aux personnes disposant des compétences requises l’opportunité d’accéder officiellement à la profession. Les commissions d’examen, composées de représentants des autorités locales, de l’Association régionale des guides de tourisme et des délégations régionales du Tourisme, ont veillé à garantir une évaluation juste et conforme aux exigences du métier, posant ainsi les bases d’une profession plus structurée.
 
Cela dit, la réussite du nouveau chantier de formation de la tutelle demeure néanmoins tributaire des mécanismes d’audit et de contrôle mis en place par les autorités touristiques, qui se doivent faire montre de plus de sévérité envers les faux guides. «Nous sommes surtout surpris de constater que des étrangers, basés au Maroc, s’octroient des fonctions de guide de tourisme en ville alors qu’ils n’y sont pas autorisés», déplore Hamid Oumezdou, faisant référence à l’article 6 de la loi réglementant la profession de guide de tourisme, qui prévoit que le guide doit absolument être « de nationalité marocaine » et l’article 21 selon lequel l’usurpation du titre de guide soit passible de poursuites pénales. Selon l’article 381 du Code pénal « quiconque, sans remplir les conditions exigées pour le porter, fait usage ou se réclame d'un titre attaché à une profession légalement réglementée, d'un diplôme officiel ou d'une qualité dont les conditions d'attribution sont fixées par l'autorité publique est puni, à moins que des peines plus sévères ne soient prévues par un texte spécial, de l'emprisonnement de trois mois à deux ans et d'une amende de 200 à 5.000 dirhams ou de l'une de ces deux peines seulement ».

source : lopinon.ma   
Rédigé par Yousra RHARDOUD
 

Par Med Mohamed Rial le Mardi 11 Février 2025


Le ministère du Transport et de la Logistique a franchi une étape importante dans l’intégration des trottinettes électriques dans le Code de la route marocain.


Trottinettes électriques : ce qui change au Maroc
Le ministère du Transport et de la Logistique annonce le franchissement d’une étape importante marquée par la publication du projet de loi modifiant et complétant la loi n° 52.05 relative au Code de la route, par le Secrétariat général du gouvernement, en vue d’une consultation publique. Le texte prévoit, dans son premier article, des infractions à l’encontre des utilisateurs de trottinettes électriques, notamment « la conduite d’un vélo à moteur, d’une motocyclette, d’un tricycle à moteur ou d’un quadricycle à moteur, dépourvu de carrosserie, sans l’utilisation d’un casque homologué. » Les infractions sont de divers ordres : « le non-respect par le conducteur d’un véhicule de l’arrêt obligatoire imposé par un panneau “Stop” ou un feu rouge ; l’utilisation du téléphone ou le fait de parler en le tenant en main pendant la conduite, ou de tout autre appareil remplissant la même fonction. »

 
D’après le même article, le vélo à assistance électrique est défini comme « tout vélo ayant au moins deux roues, équipé d’un moteur électrique auxiliaire d’une puissance inférieure ou égale à 250 watts, dont l’alimentation électrique s’interrompt lorsque le conducteur cesse de pédaler, ou diminue progressivement jusqu’à s’arrêter complètement avant que le véhicule n’atteigne une vitesse de vingt-cinq (25) kilomètres par heure. » Autre définition : « Le véhicule de mobilité personnelle à moteur est tout engin motorisé sans siège, conçu et fabriqué pour transporter une seule personne, sans équipements dédiés au transport de marchandises, doté d’un dispositif de direction (comme un guidon) et équipé d’un moteur non thermique ou d’une assistance non thermique, avec une vitesse maximale de fabrication supérieure à 6 kilomètres par heure sans dépasser 25 kilomètres par heure. »


 Le texte prévoit également la mise en fourrière du véhicule par l’officier de police judiciaire ou l’agent rédacteur du procès-verbal dans certains cas, notamment lorsque celui-ci circule sur l’autoroute sans pouvoir atteindre une vitesse de 60 kilomètres par heure. Cette modification vise à « ajouter de nouvelles situations prenant en compte les particularités des dispositifs électroniques modernes, tout en retirant les infractions liées à cet appareil de la liste des infractions de première classe », précise le projet de loi.

source : 
www.bladi.ne


Par Med Mohamed Rial le Mardi 11 Février 2025


Le secteur du tourisme évolue rapidement grâce à l’intelligence artificielle (IA), qui permet d’optimiser la gestion des hôtels, agences de voyages et expériences client. Voici une liste des IA essentielles pour les hôteliers et agents de voyages, classées par domaine d’applicatio


Liste des IA indispensables pour les professionnels du tourisme

1. IA pour la Relation Client & Expérience Voyageur

🔹 Chatbots et Assistants Virtuels
Ces IA automatisent les réponses aux questions des clients, améliorent la réservation et offrent un service 24/7.

✅ ChatGPT – Répond aux questions des clients et génère des recommandations personnalisées.

✅ Dialogflow (Google) – Crée des assistants conversationnels avancés pour les hôtels et agences.

✅ HiJiffy – Chatbot hôtelier qui gère les réservations et répond aux demandes clients en plusieurs langues.

✅ Asksuite – Spécialisé pour les hôtels, il automatise le service client et la gestion des réservations.

 

2. IA pour la Gestion Hôtelière et Réservations

🔹 Systèmes de gestion hôtelière (PMS) intelligents
Ces outils utilisent l’IA pour optimiser les prix, gérer l’occupation et automatiser certaines tâches.

✅ Cloudbeds – PMS tout-en-un avec IA pour la gestion des réservations et des disponibilités.

✅ Mews – Solution moderne qui automatise la gestion des hôtels et simplifie les paiements.

✅ Alice by Actabl – Gère l’expérience client, la maintenance et la communication interne.

🔹 Yield Management & Tarification Dynamique
Ces outils ajustent les prix en fonction de la demande, la saisonnalité et la concurrence.

✅ Duetto – Optimisation des prix basée sur l’IA pour maximiser les revenus hôteliers.

✅ Pace Revenue – IA de pricing dynamique qui ajuste les tarifs en temps réel.

✅ RateGain – Analyse des tendances de prix et ajustement dynamique pour hôtels et agences de voyages.

3. IA pour le Marketing et la Personnalisation
🔹 Recommandations et Personnalisation de l’Offre

✅ Persado – Génère du contenu marketing optimisé grâce à l’IA.

✅ Dynamic Yield – Personnalise les offres et recommandations sur les sites de voyage.

✅Triptease – Optimise les réservations directes avec des recommandations personnalisées.

🔹 Analyse des Avis et Réputation en Ligne

✅ Revinate – Analyse les avis clients et automatise les campagnes marketing.

✅ TrustYou – Agrège et analyse les avis pour améliorer la réputation d’un hôtel.

✅ ReviewPro – IA spécialisée dans la gestion de l’e-réputation des hôtels.

4. IA pour la Logistique et l’Organisation des Voyages

🔹 Optimisation des Itinéraires et Transport

✅ Amadeus Travel AI – Utilise l’IA pour optimiser les itinéraires et recommandations de vols.

✅ Sabre AI – Plateforme d’intelligence artificielle pour les agents de voyages.

✅ Kiwi.com AI – Propose des combinaisons de vols et hébergements optimisées par l’IA.

🔹 Vision par Ordinateur et Reconnaissance Faciale

✅ Zamna – Utilise la biométrie pour accélérer les contrôles de sécurité dans les aéroports.

✅ SITA Smart Path – Vérification d’identité par IA pour fluidifier les flux de passagers.

5. IA pour la Sécurité et la Gestion des Risques

✅ GeoSure – Fournit des analyses de sécurité en temps réel pour les voyageurs.

✅ Sitata – Suit les risques sanitaires et les alertes de voyage avec IA.

✅ TravelPerk – Optimise la gestion des risques pour les voyages d’affaires.


Source : TourismapostID pour professionnels du tourisme

 


Par Med Mohamed Rial le Lundi 10 Février 2025


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