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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


L’incorporation du nom Agadir en début de l’appellation territoriale de la région désignée sous la dénomination Souss-Massa est capitale pour la visibilité touristique de la ville. Le ministre de l’Intérieur, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Explications.


Souss-Massa Une appellation territoriale qui pénalise Agadir
L’appellation territoriale Souss-Massa serait-elle un frein objectif à la promotion touristique d’Agadir à l’international ? Oui, répondent à l’unisson les professionnels du secteur de la ville. Ils ne sont pas les seuls à le penser. Les élus locaux aussi. Conseillers communaux comme députés. Le problème a fait l’objet d’une question écrite adressée par la parlementaire PJD d’Agadir Naima Fathaoui au ministre de l’Intérieur. A sa demande de réviser le nom Souss-Massa en lui adjoignant Agadir en début de l’appellation, Abdelouafi Laftit a répondu, en  homme direct  et réactif qui n’y va pas par quatre  chemins, par une  correspondance écrite datée de juin 2022 où il lui a opposé un gentil niet.

 Argument avancé : L’opération des  dénominations des régions s’est faite sur la base des conclusions et les recommandations consignées dans le rapport de la commission consultative de la régionalisation préparé par cette dernière après une série de concertation avec les partis politiques, les corps élus, les acteurs de  la société civile  et un aréopage de chercheurs et d’experts. Autrement dit, circulez, il n'y a rien à revoir, cingle M. Laftit dont le raidissement sur ce dossier est a priori incompréhensible. Il est vrai, comme il l’a expliqué dans sa lettre, que les forces vives de la région ont péché  sur cet aspect par un manque de vigilance. Mais il n’est jamais trop tard pour rectifier le tir surtout lorsqu’il s’agit d’un ajout  qui ne bouleverse en rien la structure de l’appellation, un petit réglage de forme mais qui revêt une grande importance pour le développement touristique d’une région majeure et stratégique dont la capitale, Agadir, déploie des efforts considérables pour retrouver son éclat touristique de naguère. Incorporer Agadir dans son appellation régionale ne serait que justice puisque la majorité des dénominations des autres grandes régions commencent par les noms de leurs chefs lieu : Marrakech-Safi, Casablanca-Settat, Fès-Meknès Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Beni-Mellal-Khenifra, Dakhla-Oued Eddahab, Laayoune-Sakia El Hamra...

  Et puis, les noms des régions en général ne sont pas gravés dans le marbre de la sacralité. Ils peuvent être sujets à réaménagement  si  la revendication est portée par l’ensemble des acteurs d’une ville. Et last but not least, l’abréviation en trois lettres d’Agadir Souss-Massa (ASM) sonne mieux que celle de Souss-Massa (SM) qui peut en revanche prêter à certaines confusions très peu flatteuses. C’est pour cela qu’une autre députée, cette fois-ci du RNI, Zina Idhli, revient à la charge dans une correspondance écrite en date du 19 janvier 2023 où elle interpelle le ministre «sur la possibilité d’adopter l’appellation Agadir-Souss-Massa » au lieu de la dénomination actuelle Souss-Massa.

Abdelouafi Laftit face à une doléance juste…
Abdelouafi Laftit face à une doléance juste…

«La région d'Agadir»

En guise d’arguments, l’élue  met l’accent sur la notoriété d’Agadir comme « mot-clé » pour la promotion non seulement de la ville en tant que porte d’entrée  mais aussi des autres composantes de son arrière-pays touristiquement riche (Tiznit, Tata, Taroudant, Chtouka-Ait Baha qui forment les provinces de Souss-Massa). Ce qui peut de prime abord  apparaître comme un détail insignifiant ou un caprice d'élus  est en vérité une réclamation qui découle d’une nécessité impérieuse pour que Agadir en tant que chef-lieu retrouve sa place dans l’appellation territoriale de la région. Ce n’est pas normal que le nom d’Agadir soit absent de la dénomination territoriale réduite à deux vocables (Souss et Massa) qui n’évoquent pas grand-chose pour le touriste étranger lambda et même pour nombre de TO. A l’heure du tourisme digital, Agadir n’est pas un vain mot. Bien au contraire... «Il nous est apparu environ une décennie après  son entrée en vigueur que la dénomination Souss-Massa n’est  pas un atout pour le développement touristique d’Agadir et de toute la région», explique un opérateur hôtelier local.
  «Souss-Massa est une appellation quelque peu réductrice qui handicape nos efforts de promotion d’Agadir et de toute la région», renchérit un agent de voyages. En un mot comme en mille, Agadir-Souss-Massa est plus vendeur que Souss-Massa seul. Alors, M. Laftit, rendez Agadir à sa région. Cela ne vous coûte rien mais peut coûter à la ville  en termes de visibilité sur les marchés émetteurs de tourisme. « Il est inconcevable qu’en dépit de la centralité géographique de la Région d’Agadir, en dépit de ses ressources, de ses potentialités, certaines infrastructures de base s’arrêtent à la hauteur de Marrakech», avait déclaré en 2019 S.M le Roi Mohammed VI dans son discours  à l’occasion du 44ème anniversaire de la Marche verte. Le souverain, qui nourrit d’immenses desseins pour Agadir où il a lancé en 2020 une série de projets structurants dont la déclinaison régionale du programme d’accélération industrielle et le programme de mise à niveau urbaine de la ville,  a bel et bien parlé de «la région d’Agadir » et non de « Souss-Massa». Tout un  symbole qui porte ici toute sa signification.
 

 Source : le canardlibere.com par Ahmed Zoubaïr

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 16 Février 2023


Cinq Marocaines figurent dans le classement des 100 femmes d’affaires influentes de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord dévoilé par le magazine Forbes Middle East, dans son classement pour l’année 2023.


Mme Salwa Idrissi Akhannouch
Mme Salwa Idrissi Akhannouch
Sur les cinq Marocaines, deux figurent dans le Top 20. Il s’agit de la fondatrice et PDG d’AKSAL Group, Salwa Idrissi Akhannouch, classée 17ᵉ. Elle est à la tête d’un groupe qui emploie plus de 1 130 personnes et représente le seul franchisé de 45 grandes marques au Maroc. Elle avait lancé en 2017 sa marque de cosmétiques et de produits de beauté Yan&One.

  À la 19ᵉ place, il y Miriem Bensalah Chaqroun, PDG des Eaux Minérales d’Oulmes, mais aussi directrice et administratrice Holmarcom Group qui emploie plus de 6 400 salariés. Miriem Bensalah Chaqroun est membre de l’Alliance mondiale des investisseurs pour le développement durable. Au 33ᵉ rang du classement, on retrouve Rita Maria Zniber, PDG de Diana Holding. Elle doit sa place sur cette liste à son expertise de plus de 40 ans. Diana Holding est spécialisée dans les boissons non alcoolisées, les plastiques, l’agriculture, l’oléiculture, la volaille, les produits de la mer, la distribution et vente au détail.

Classée 65ᵉ, Lamia Tazi, présidente et PDG du groupe Sothema, elle dirige plus de 1 000 personnes. Sothema produit environ 60 millions de produits pharmaceutiques par an et détient 9 % des parts de marché. Elle est également présidente de la Fondation Omar Tazi et membre du conseil général d’Azerys. Saïda Karim Lamrani, 5e du classement, est la vice-présidente exécutive du Holding Safari – Sofipar. Le groupe emploie 3 600 personnes et compte de nombreuses marques mondiales parmi lesquelles CAT, Lacoste et Longchamp, Jaguar, Land Rover et BMW, entre autres.

 

Voici les cinq Marocaines les plus influentes selon Forbes

Voici les Marocaines les plus influentes selon Forbes


Sept femmes marocaines se sont illustrées dans le dernier classement du magazine américain Forbes, consacré aux businesswomen du Moyen-Orient. Cette édition a ciblé des femmes de sociétés d’État, d’entreprises privées, des self-made women, des héritières, etc.
 

Dans sa dernière édition, Jeune Afrique présente une liste de sept femmes les plus influentes dans le monde des affaires au Maroc.

Nezha Hayat (7ᵉ au classement), 57 ans, responsable de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) depuis 2016. Présidente du Club des femmes administrateurs d’entreprises au Maroc.

Laila Mamou (20ᵉ), directrice Filiale et participations de Crédit agricole consumer finance et présidente du directoire de Wafasalaf. PDG d’Injaz Al-Maghrib, ONG marocaine reconnue d’utilité publique qui œuvre pour la sensibilisation des jeunes à l’entrepreneuriat.

Salwa Idrissi Akhannouch (22ᵉ), Patronne du groupe Aksal, à l’origine du plus grand centre commercial du pays – le Morocco Mall -. Son groupe est le premier distributeur de produits haut de gamme du Royaume (Fendi, Ralph Lauren, La Martina, Zara, ...). Elle a également lancé, fin 2017, sa propre marque de cosmétiques, Yan&One.

Rita Maria Zniber (32ᵉ), PDG du groupe Diana Holding (370 millions de dollars de chiffre d’affaires annuel en 2018). Diana Holding détient notamment 11 % du groupe français Marie Brizard Wine & Spirits.

Nadia Fassi Fehri (36ᵉ), PDG du groupe de télécommunication Inwi depuis 2015.

amia Tazi (57ᵉ), Directrice générale du groupe pharmaceutique, Sothema, depuis 2000. Elle vient en outre d’être nommée à la tête de son conseil d’administration, après la démission de son père, mi-janvier.

Miriem Bensalah Chaqroun (58ᵉ), PDG des Eaux minérales d’Oulmès, fleuron du groupe familial Holmarcom.

 Source bladi.net


Par Med Mohamed Rial le Lundi 13 Février 2023


« La propreté est l’image de la netteté de l’âme ! », disait Montesquieu, le philosophe français du 18ème siècle (1689-1755). Cette citation émanant d’un érudit de l’époque des Lumières en pays gaulois, conviendrait à un tatillon de l’industrie du tourisme national, Saïd Scally dont la renommée déborde bien au-delà d’outre-mer. Sa vocation maniaque pour la justesse du travail révèle la pureté de l’esprit, au point de susciter des agacements dans certain entourage, à cours d’exactitude de traitement.


Said Scally
Said Scally
Durant tout son parcours de professionnel avéré d’un secteur velléitaire, Saïd s’est forgé une forte personnalité, fondée sur les valeurs du bon sens et de la probité… C’est facile à dire, mais pour en faire usage à longueur de journée, il va falloir se lever tôt, car dans les parages, il y a toujours de « l’ivraie » qui s’apprête à poser de vilains lapins, sans scrupule. Muni d’un franc-parler tranchant et d’un sens de dextérité inaltérable, Saïd ne laisse rien au hasard et s’assume jusqu’au bout de la galère, aussi éprouvante soit-elle. « Agadir m’a beaucoup donné, je suis prêt à lui rendre tout le bien qu’elle m’a fait ! », ne cesse-t-il jamais de confier, sur les multiples tribunes de la cité.

  C’est dans cet esprit loyal qu’il n’hésite guère à s’assigner la mission de remettre le CRT sur ses rails, à travers l’apurement de ses compartiments, la structuration de ses maillons et la refonte stratégique de sa feuille de route. Assurément, Saïd porte un turbo inusable de défis qu’il relève avec cran et résilience, sans jamais avoir froid à l’œil ni chaud au front, à la bonne cause. Son immense maestria en la matière, mais aussi son aura abyssal font dissuader les récalcitrants et les renégats sur la table des pourparlers. Il se fait entourer de partenaires justes, mais s’insurge également contre les injustes, tout en se montrant flexible et coopératif, au départ des rapports du travail collectif.

  Sa force de persuasion la tire de l’éloquence et de la clarté du discours qu’il tient en toute solennité, sans mâcher son propos pour fustiger tel malveillant ou flatter tel autre bienveillant, sans jamais verser dans la complaisance béate. Il faut bien dire que l’ère d’or du tourisme dans la première station balnéaire du royaume s’est liée sans nul doute, au mandat du CRT auquel il présidait aux destinées. A cette époque, il savait mobiliser tous les acteurs de la ville afin de sceller un dossier revendicatif auprès des services de tutelle ou encore de monter des visites aux salons mondiaux du tourisme à Londres, à Moscou ou à Berlin…, avec la présence effective du Wali de la région, du Wali de la sûreté, du Maire de la ville, des Présidents des chambres professionnelles et des Professionnels du domaine, sans parler des dispositions visuelles, promotionnelles et gastronomiques du stand Souss Massa.

  On ne peut alors conclure ce portrait sans emprunter une citation du même penseur de l’Hexagone, Charles de Montesquieu qui disait : « Ce n’est pas les médecins qui nous manquent, mais la médecine ! ». Saïd fut à jamais le Tourisme lui-même où il s’identifie corps et âme et non pas un simple acteur du secteur !

Par  Saoudi El Amalki

Par Med Mohamed Rial le Lundi 6 Février 2023


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