Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Le Mercredi 15 Mars 2023, l’Agence Urbaine d’Agadir a tenu la 18ème session de son
Conseil d’Administration au siège de la Wilaya de la Région Souss Massa, sous la
présidence du Monsieur Abdellatif Nahli, Secrétaire Général du Ministère de
l’Urbanisme, de l’Aménagement du Territoire, de l’Habitat et de la Politique de la Ville,
et en présence du Wali de la Région de Souss Massa, Gouverneur de la Préfecture
d’Agadir Ida Outanane, du Gouverneur de la Préfecture d’Inezgane Ait Melloul, fu
Secrétaire Général de la Province de Chtouka Ait Baha, des Présidents des Conseils élus
et des Chambres Professionnelles, des représentants des ministères membres du
conseil d’administration et de tous les parties prenantes concernées.
L'Ordre du jour de cette session a été consacré l’examen des rapports d’activités de l’Agence Urbaine d’Agadir et ses réalisations les plus importantes au titre d’année 2022 relatives, notamment, à la gestion et à la planification urbaines, la gestion des affaires juridiques, financières et des ressources humaines.
Au niveau de la planification urbaine :
● L'Evolution du taux de couverture en document d’urbanisme à 63 % ;
● L'Evolution des superficies ouvertes à l’urbanisation à 7418 Ha, dont 30 % destinées aux activités économiques ;
Au niveau de la gestion urbaine :
● L'Approbation de 4866 projets qui vont générer un montant d’investissement de 7981 millions de Dirhams(MDH) et mobiliser 200 Ha de planchers environs ;
● L'Approbation de 407 projets d’investissement qui vont générer un montant de 1.58 Milliard de Dirhams (MMDH).
Animée d’une forte volonté de conserver, voir même rehausser la cadence de ses prestations, le plan d’action prévisionnel de l’Agence Urbaine d’Agadir pour l'année 2023 envisage le parachèvement des projets de documents d’urbanisme lancés au cours des dernières années, le lancement de nouvelles études urbaines qualitatives, la poursuite des efforts en matière de dématérialisations et d’amélioration continue de ses services et la modernisation de son fonctionnement et sa gouvernance.
Au terme de cette réunion, le Conseil d’Administration de l’Agence Urbaine d’Agadir a approuvé le rapport moral et financier pour l’année 2022, le plan d’actions prévisionnel 2023, le projet de budget de l’exercice 2023 ainsi que les résolutions proposées.
A l’occasion de la tenue de cette session du conseil d’administration, Il a été procédé à la remise à l’Agence Urbaine d’Agadir du certificat du Système de Management de la Qualité ISO 9001 version 2015 et à la signature de plusieurs conventions avec ses partenaires relatives au financement des nouvelles études urbaines qualitatives.
Safari Import Export pionnier dans le retail au Maroc appartient à M. Mohammed BERRADA (PDG) et son épouse Mme Nezha LAGRICH.
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Son portefeuille de marque comprend :
· Lacoste (14 boutiques + online : lacoste.ma)
· Gant (10 boutiques)
· Longchamp (2 boutiques)
· Le Coq Sportif (1 boutique)
· Triumph (Online : triumph-maroc.com)
· Caterpillar (13 Boutiques Step In)
· Democrata (13 Boutiques Step In)
L'enseigne Step In dont le réseau comprend 13 boutiques rassemble les marques Lacoste - Gant - Le Coq Sportif - Caterpillar - Democrata.
Safari Import Export fêtera cette année ces 29 ans.
Dont acte quoique l’article publié par nous avait cité la source venant d’un site confrère, donc ce n’est pas un article propre à notre rédaction.
RIAL
Le déclin du tourisme gadiri n’a pas commencé, comme certains le pensent ou veulent le faire croire, avec la pandémie en 2020. Mais bien avant. Il faut remonter à 2004 pour en trouver les premières germes.
L’année 2004 marque la création de Atlas Blue à l’initiative du gouvernement de l’époque, celui de Driss Jettou. A la manœuvre, il y avait Adil Douiri au Tourisme et Karim Ghellab au Transport qui passaient aux yeux de bien des observateurs pour des ministres compétents et intelligents. Pure illusion. Ce duo istiqlalien, qui a porté beaucoup de tort aux secteurs dont ils avaient la charge, a convaincu Driss Jettou de l’importance stratégique d’accompagner la fameuse Vision 2010 par la création d'une filiale locale low cost du transporteur aérien national. Mohamed Berrada, alors président de la RAM, dit amen sans se poser trop de questions. Grosse erreur.
« Il est impossible pour Atlas Blue de concurrencer des compagnies low cost géantes comme Ryanair ou Easyjet, qui possèdent des flottes de 300 avions et desservent le Maroc à partir du monde entier». Cette déclaration aux allures de confession, émanait du successeur de Mohamed Berrada : Driss Benhima. Nous sommes en 2009. Atlas Blue, cadeau empoisonné dont il a hérité, venait de mettre la clé sous le paillasson. Invité à commenter cette faillite, M. Benhima fait cet aveu lors d’une conférence à la Chambre Française de Commerce et d'Industrie (CFCIM).
Un crash annoncé car il est impossible, sauf à poursuivre d’autres objectifs inavoués, que Atlas Blue concurrence les géants aériens du low cost avec 6 appareils seulement ! Mais le lancement de Atlas Blue s’est fait principalement au détriment d’Agadir qui se fait d’emblée dépouiller de 8 avions. Ces appareils assuraient des vols directs avec plusieurs capitales et villes européennes comme Genève, Zurich, Londres, Milan et Rome dans le cadre de contrats avec des tours opérateurs. Du jour au lendemain, Agadir perd ses marchés traditionnels qui la faisaient vivre sans même que ces voyagistes ne soient avisés.
Les conséquences en cascade sont terribles sur l’ensemble de la chaîne touristique : Hôteliers, restaurateurs transporteurs et autres prestataires de service. Faute de touristes, Agadir s’installe progressivement dans le déclin qui atteint son point d’orgue à partir de 2012.
Ville sinistrée
Les dégâts sont énormes. Une vingtaine d’hôtels classés, parmi les plus en vue de la ville, entre fermetures et redressement judiciaires, sont aujourd’hui à l’arrêt : L’ex-Sofitel Bay, le Palais des Roses, les Omayades, Igoudar, la Kasbah, le Transatlantique, Salam Hotel, le Royal Hotel… et last but not least le Club Med qui avait fait les beaux jours d’Agadir. A cette hécatombe s’ajoute une ribambelle d’unités de seconde ligne en mal de rénovation.
Résultat : Sur une capacité hôtelière d’environ 34.868 lits, à peine 12.557 sont opérationnels. Le taux de fréquentation de la destination en termes de nuitées et de durée de séjour s’en ressent terriblement.
Quelques rares hôtels, adossés à des chaînes connectées au marché, comme le Tikida et Atlas Hospitality, arrivent à tirer leur épingle du jeu dans un paysage hôtelier ravagé. N’ayant plus assez de touristes à transporter pour être rentables, les transporteurs touristiques sont plongés dans le désarroi. Qui a mis la clé sous le paillasson, qui s’est désengagé du secteur, qui s’est reconverti… Les restaurateurs mangent de la viande enragée et les guides sont déboussolés… Le All inclusive, adopté par des hôtels y compris du centre-ville en l’absence d’une réglementation claire, a agi comme un facteur fragilisant du tourisme gadiri qui a pâti aussi de la passivité de ses opérateurs et de leur incapacité ou refus de se projeter dans l’avenir. Le renaissance touristique d’Agadir ne se fera pas toute seule, par la seule beauté de son climat et la récurrence des vœux pieux. Les hôtels fermés ou en redressement judiciaire ont besoin de solutions concrètes au cas par cas pour reprendre leur activité. La relance de la destination sur de nouvelles bases en dépend. Touristiquement, Agadir est une ville sinistrée. La ministre du Tourisme Fatima-Zahra Ammor serait mieux inspirée de délocaliser son bureau sur place pour contribuer à l’émergence d’un plan de sauvetage des établissements en déshérence.
Agadir menacée par Taghazout ?
La destination qui a le vent en poupe et monte petit à petit en gamme c’est sans conteste la station balnéaire de Taghazout, dont le développement risque de se faire au détriment d’Agadir. Surtout en cas du maintien du statu quo ravageur qui frappe une bonne partie de l’offre en hébergement de la ville.
De plus en plus de professionnels expriment d’ailleurs leur crainte face à cette perspective à mesure que Taghazout Bay, réintégré dans le Plan Azur, accueille des enseignes hôtelières prestigieuses.
La nouvelle demande touristique nationale et internationale et la dynamique des investissements dans le secteur se glissent en effet progressivement vers ce nouveau Resort moderne, qui a jailli enfin de terre après plusieurs décennies de blocage et de ratages.
Les marques Hilton, Hyatt Regency, Tikida et Fairmont, déjà opérationnels depuis quelques années déjà, seront bientôt rejoints par le Marriott, Radisson et Eco resort dont l’ouverture est prévue en 2024.
S’étirant sur une superficie de 615 hectares en front d’une bande côtière de 4,5 km de plages au nord d’Agadir, Taghazout bay a été dimensionné pour l’implantation de 9 établissements hôteliers pour un investissement global de 11 milliards de DH.
Le modèle économique de Taghazout est différent tourné vers une clientèle haut de gamme désireuse de pratiquer certaines activités comme le golf, le tennis ou le surf dans un cadre écoresponsable. C’est ce concept de complexe bien intégré dans son environnement naturel, érigé en modèle de tourisme durable, que les promoteurs du resort, la Société d’Aménagement et de Promotion de la Station de Taghazout (SAPST), met en avant. Créée en 2011, la société est le fruit d’un partenariat public-privé construit autour d’une kyrielle d’institutionnels marocains publics et privés (Madaëf, Ithmar Al Mawarid, Sud Partners, Akwa Group et Smit).
Source:le canardlibéré.com par Jamil Manar