Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Le spectre alarmant de défaitisme surprenant du géant Thomas Cook déchu en 2019 risque t-il de hanter l’esprit des partenaires marocains avec cette fois-ci la descente aux enfers de FTI Group, 4ème TO mondial fort de ses 6 millions de voyageurs par an dont 100 000 clients par an sur le Maroc ? Une mauvaise posture inattendue (plutôt prévisible timidement depuis 2014) du puissant groupe alimentant les mauvais pronostics quant à la révélation de son endettement s’élevant à un milliard d’Euros sachant qu’il avait bénéficié du soutien de l’Etat allemand équivalent à 500 millions d’Euros en aide anti-Covid.
En fait, il y a à craindre pour son partenaire hôtelier marocain Atlas Hospitality (2ème groupe marocain pesant 26 hôtels avec une capacité dépassant les 9000 lits), liés à parts égales par la joint-venture Meeting Point Hotels Morocco dans l’objectif est de « développer la plus grande structure de Family Clubs all inclusive au Maroc sous la marque maison de FTI Labranda », stipule le texte de leur partenariat. Un contrat opérationnel nécessitant l’injection d’un fonds de démarrage atteignant 650 millions de dirhams.
La mariée était donc trop belle par la laisser filer en douce et l’espoir tellement tentant pour passer à côté. Même le DG de l’ONMT n’a pas hésité, pour la bonne cause, à rencontrer en février 2022 à Marrakech Ralph Schiller, CEO de FTI Group, pour sceller la confiance en y mettant les moyens qu’il fallait à une ambition grandissante.
Or, avec les dernières nouvelles loin d’être rassurantes, les opérateurs marocains doivent se poser sérieusement des questions sur la sécurisation de leurs engagements avec les partenaires étrangers, subissant de plein fouet les recrudescences d’un marché mondial fluctuant et de plus en plus instable.
On se souvient encore de la déconfiture vécue avec Thomas Cook dont l’onde de choc avait fait des victimes parmi ses partenaires du Maroc se chiffrant par milliards d’impayés. Un revers porteur de leçons pour les professionnels qu’il fallait pourtant assimiler pour se vacciner contre les potentielles récidives à venir, telle celle très probable de FTI Group.
Les risques et les précautions à prendre sont presque les mêmes : La « leçon » de l’assurance crédit sur les créances touristiques à l’international dont on ne parle pourtant pas bien qu’elle soit salutaire.
Mieux vaut prévenir que guérir. Quels enseignements faudrait-il en tirer? Quelles mesures adopter pour éviter d’être en très grande difficulté à l’avenir ? La réponse est simple : mettre en place des garanties pour les contrats internationaux réalisés par les Entreprises Marocaines ? Pourquoi le tourisme n’adopte t-il pas la même démarche que celle poursuivie par le Centre Marocain des Exportations, à savoir l’assurance SMAEX, garantissant la sécurité des marchés à l’exportation ayant pour objet la gestion du système d’assurance à l’exportation ? Quand est-ce que le ministère du Tourisme peut-il envisager sa recommandation pour éviter les imprévus ? In fine, peut-on se permettre de dire que Atlas Hospitality aura misé sur une cause perdue d’avance, sachant qu’il était le seul groupe qui pouvait, à l’époque, se permettre l’alliance avec FTI Group ?
(A suivre)
Source : http://premiumtravelnews.com/ par Mustapha Amal
SG de la Confédération Nationale du Tourisme ( CNT) Wissal Gharbaoui met le point dur le secteur après la fin de la pandémie, et explique clairement ce qu 'il faut faire pour re dynamiser le secteur, sur plusieurs niveaux.
A voir et revoir...
Selon l’ONDA, le mois de janvier 2023 enregistre une consolidation de l’évolution constante du trafic aérien avec une hausse de 6 % du trafic aérien passagers comparé au même mois de l’année 2019.
Les aéroports du Royaume ont ainsi enregistré, durant le mois de janvier 2023, un volume de trafic commercial de 1 981 294 passagers et de 15 726 mouvements aéroportuaires, soient une évolution du trafic passagers de 6 % et un taux de récupération des mouvements d’avions de 94%, par rapport à la même période de l'année 2019.
Durant ce mois de janvier 2023, l’aéroport Casablanca Mohammed V a accueilli 722 402 passagers via 6 173 vols, soit un taux de récupération de l’ordre de 92%, par rapport à la même période de 2019.
Plusieurs aéroports ont, par ailleurs enregistré des taux importants d’évolution, par rapport au trafic enregistré durant la même période de 2019. Il s’agit des aéroports de : Marrakech (13 %), Agadir (16 %), Tanger (40 %) d’Oujda (41%), et Nador (13%).
Parallèlement plusieurs aéroports ont enregistré des taux importants de récupération, à savoir Casablanca Mohammed V (92 %), Dakhla (88 %), Ouarzazate (71 %) et Al Hoceima (90 %).
Le trafic aérien domestique a enregistré durant ce mois de janvier 201 340 passagers, avec un taux de récupération de 91% par rapport à la même période de 2019.
Le trafic aérien international a, quant à lui, enregistré 1 779 954 passagers durant le mois de janvier, soit une évolution de l’ordre de 8% par rapport à la même période de 2019.
Le marché de l’Europe qui représente plus de 83% du trafic international et le marché de l’Amérique du Nord ont enregistré tous les deux des taux d’évolution, respectivement de 13% et 32 %.
Pour leur part le trafic enregistré avec l’Afrique, le Moyen et l’Extrême Orient et les pays du Maghreb ont enregistré des taux importants de récupération, respectivement de 98 %,94% et 56 %.
TOURISMA POST