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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Un mémorandum d’entente a été signé, jeudi à Tanger, entre le ministère du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, le ministère délégué en charge de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques et le Groupe Barceló, en vue de stimuler l’investissement privé dans le secteur touristique.


 Tourisme  Le Groupe Barcelo va investir 500 MDH au Maroc

Un mémorandum d’entente a été signé, jeudi à Tanger, entre le ministère du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, le ministère délégué en charge de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques et le Groupe Barceló, en vue de stimuler l’investissement privé dans le secteur touristique.

Signé par la ministre du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, le ministre délégué en charge de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, et le président du groupe Barceló, Simón Pedro Barceló Vadell, ce mémorandum d’entente consiste en l’acquisition et la rénovation de plusieurs hôtels au Maroc, afin de leur donner un nouveau souffle et enrichir l’offre hôtelière du Royaume.

La ministre a procédé également à l’inauguration de l’hôtel Barceló Tanger, une propriété historique datant de 1950 et qui fait peau neuve pour proposer une nouvelle expérience aux voyageurs. Outre son emplacement stratégique face à la Méditerranée et sa proximité des commodités et des principaux sites touristiques de la ville du Détroit, le Barceló Tanger enrichira la capacité litière de Tanger-Assilah de 400 lits supplémentaires pour atteindre une capacité globale de 17.600 lits. Dans une déclaration à la presse, Mme Ammor a souligné que ce mémorandum a pour objectif de renforcer la présence du groupe Barceló au Maroc et diversifier l’offre touristique à Tanger.

La ministre a fait savoir que l’hôtel Barceló Tanger, doté d’une capacité de 400 lits, permettra de porter à 17.600 lits la capacité litière globale de Tanger-Assilah, notant que cet investissement vient accompagner les efforts déployés au niveau des infrastructures touristiques de la ville, notamment la réhabilitation de la Médina, et renforcer l’attractivité de la ville auprès des touristes étrangers et nationaux.

Pour sa part, M. Jazouli a affirmé que ce mémorandum signé avec un grand opérateur espagnol, qui fait partie des principaux groupes hôteliers au Maroc et qui a prévu d’investir 500 millions de dirhams (MDH) dans les prochaines années, vise à promouvoir l’investissement dans le tourisme, secteur fondamental pour l’économie du Maroc et que SM le Roi Mohammed VI, entoure de Sa Haute attention et suivi.

M. Jazouli a mis l’accent sur le rôle que joue le secteur touristique comme moteur de développement socio-économique du Maroc, relevant que la présence de grands opérateurs touristiques au Royaume, comme le groupe Barceló, est essentielle, eu égard à leur contribution à la création d’emploi.

De son côté, M. Barceló Vadell a affirmé la volonté du groupe de contribuer au développement du tourisme à Tanger, soulignant que la groupe compte aujourd’hui six hôtels au Maroc, notamment à Casablanca, Fès, Marrakech, Agadir et à Tanger.

Après avoir salué l’appui des autorités marocaines à ce projet, le responsable a réitéré l’engagement du groupe à renforcer ses investissements au Maroc et à contribuer activement à la promotion du secteur touristique.

Par  infomaroc
 
 
 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 16 Septembre 2022


Le secteur du tourisme national va-t-il concrétiser pleinement son énorme potentiel pour stimuler une croissance inclusive et durable ? Tout porte à croire que oui. Il faudrait pour ce faire que la nouvelle feuille de route du secteur, qui est sur les rails, prenne en compte la problématique des budgets alloués à des maillons-clés, comme l’aérien, la promotion, la digitalisation et le tourisme interne.


Maroc Tourisme : le Maroc a-t-il vraiment les moyens de ses ambitions?
Le secteur du tourisme national va-t-il concrétiser pleinement son énorme potentiel pour stimuler une croissance inclusive et durable ? Tout porte à croire que oui. Il faudrait pour ce faire que la nouvelle feuille de route du secteur, qui est sur les rails, prenne en compte la problématique des budgets alloués à des maillons-clés, comme l’aérien, la promotion, la digitalisation et le tourisme interne. 
 
    A-t-on les moyens de ses ambitions dans le secteur touristique ? En tout cas, selon certains professionnels, la nouvelle feuille de route regorge de «bonnes intentions». Elle doit apporter des réponses ou des solution à des maillons-clés que les acteurs ont déjà évoqué, à savoir l’aérien, la promotion, la digitalisation et le tourisme interne. Ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions ?
 
    En effet, face à la crise qui a beaucoup affecté le secteur, les différentes parties prenantes pourraient être attirées par des «solutions» simplistes et se contenter de répondre par une feuille de route teintée de fortes ambitions. Encore faudrait-il s’assurer que le secteur a les moyens de les réaliser. Surtout que «les budgets alloués au tourisme, que ce soit pour l’aérien ou la promotion, restent insuffisants. Idem pour la digitalisation et la formation».
 
   Comme le souligne Nidal Lahlou, vice-président de la Fédération Nationale de l’Industrie Hôtelière (FNIH), «les chiffres de la feuille de route font rêver. Ils sembleraient presque illusoires, et pourtant ils sont possibles, puisque la capacité litière existe, et que nos aéroports ont, eux aussi, la capacité d’accueillir ce nombre croissant de passagers».
 
La feuille de route en quelques chiffres
 
   Pour résumer les ambitions de la feuille de route du secteur touristique, en cours de préparation, ceux-ci tablent sur le doublement du nombre d’arrivée en cinq ans, le passage d’un taux d’occupation de la capacité litière de 48 à 70%, et une contribution du secteur au PIB qui soit portée à 18% au lieu de 12% actuellement.
 

   Rappelons que la nouvelle feuille de route du secteur est en cours de préparation. Les travaux ont été lancés le 30 août dernier à Rabat par la ministre du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, en collaboration avec les acteurs majeurs du secteur et les professionnels.
  
   La préparation collégiale de cette feuille de route stratégique s’inscrit dans la vision du doublement du nombre de touristes à l’horizon 2030 pour atteindre 26 millions de touristes. Se référant au ministère de tutelle, la stratégie du secteur reposera sur trois principaux axes.
 
À commencer par le renforcement de l’aérien -à travers l’augmentation de la capacité et la multiplication des vols point à point-, l’alignement de l’offre touristique sur la demande nationale et internationale ainsi que la stimulation de l’investissement public/privé autour de leviers prioritaires dont l’animation et l’écotourisme.
 
   Il est à préciser que les prochaines semaines connaîtront l’organisation de plusieurs ateliers de travail thématiques avec la participation de représentants des opérateurs privés afin d’affiner les objectifs et les programmes de mise en œuvre pour chaque filière touristique, et en vue de cibler les leviers et les projets prioritaires à déployer.
 
Nidal Lahlou,
vice-président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH)
 
«Les défis de cette feuille de route ne peuvent se réaliser sans objectifs budgétisés et moyens alloués. Si elle devait avoir un titre, ce serait «se donner les moyens de ses ambitions». Le tourisme interne reste le parent pauvre du secteur. Et nous devons absolument nous donner les moyens de lever tous les freins identifiés dans l’aérien, la promotion, la digitalisation…
 
  Ce sera l’occasion de démarrer un programme d’accélération touristique ambitieux, mais surtout prometteur, puisque l’emploi et la balance des paiements seront directement et positivement impactés par cette accélération. En dernier lieu, toutes ces ambitions ou politiques ne peuvent se réaliser sans confiance, échange, transparence et responsabilité entre les différents acteurs».
Multiplier au moins par quatre les budgets actuels
 
   Pour plusieurs professionnels du secteur contactés par Les Inspirations Éco, il faudrait «à minima multiplier par quatre les budgets actuellement alloués au secteur» pour espérer atteindre les ambitions de cette feuille de route. Ce qui n’est pas rien ! Et vu le contexte actuel, l’Exécutif acceptera-t-il de fournir les efforts budgétaires nécessaires pour qu’une telle demande reçoive un écho favorable ? Rappelons que le PLF 2023 met en avant quatre axes prioritaires, à caractère structurel, portant sur le renforcement des fondements de l’État social ainsi que la relance de l’économie nationale, à travers le soutien de l’investissement, la consécration de la justice spatiale et le rétablissement des marges budgétaires pour assurer la pérennité des réformes.
 
 
Modeste Kouamé / Les Inspirations ÉCO
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Par Med Mohamed Rial le Mercredi 14 Septembre 2022


Le Maroc a remporté, samedi à Dakhla, la 5è Coupe d’Afrique de la Pâtisserie, organisée dans le cadre du tournoi officiel des chefs Afrique « TOC Afrique ».

Ainsi, l’équipe marocaine a remporté ce prix à l’issue de 10 H de compétition, suivie des Îles Maurice et de la Tunisie, qui ont accédé respectivement à la deuxième et à la troisième marche du podium.


Le Maroc remporte à Dakhla la 5è Coupe d’Afrique de la Pâtisserie

Le Maroc a remporté, samedi à Dakhla, la 5è Coupe d’Afrique de la Pâtisserie, organisée dans le cadre du tournoi officiel des chefs Afrique « TOC Afrique ».

Ainsi, l’équipe marocaine a remporté ce prix à l’issue de 10 H de compétition, suivie des Îles Maurice et de la Tunisie, qui ont accédé respectivement à la deuxième et à la troisième marche du podium.

Le jury a également décerné un prix spécial à l’équipe du Ghana pour le meilleur esprit d’équipe.

Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette prestigieuse compétition est marquée par la participation de grands chefs pâtissiers africains issus de huit pays, dont l’Egypte, le Ghana, le Burkina-Faso, le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

Les trois équipes gagnantes ayant su éblouir les papilles du jury international ont décroché leurs tickets à la coupe du monde de la pâtisserie qui se déroulera en janvier prochain à Lyon (France), au Salon de l’hôtellerie et de la restauration (Sirha).

Cette compétition a regroupé les meilleurs cuisiniers à l’échelle africaine, qui se sont distingués par leurs techniques de travail et la mise en valeur des goûts dans la création et la réalisation de leurs plats.

Dans une déclaration à M24, la chaine télévisée de l’information en continu de la MAP, le président du TOC Afrique et de la Fédération marocaine des arts culinaires, Kamal Rahal Essoulami, a indiqué que ce concours est une occasion pour mettre en avant le rôle des chefs cuisiniers et pâtissiers dans la mise en avant de la gastronomie de leurs pays, d’autant plus qu’il permet la valorisation de l’art culinaire comme vecteur de promotion touristique.

M. Rahal Essoulami, qui est également président de la Fédération nationale de la boulangerie et de la pâtisserie, a souligné que le « TOC Afrique » a pour objectif de promouvoir le chef marocain et africain, conformément à la vision de SM le Roi Mohammed VI en matière de coopération Sud-Sud.

Dans cette veine, il a fait savoir que les chefs cuisiniers et pâtissiers marocains ont excellé dans plusieurs compétitions internationales de renom, permettant ainsi de placer le Maroc comme référence gastronomique de haut niveau, au 1er rang parmi les plus grands professionnels du domaine.

Pour sa part, le président du jury de la Coupe d’Afrique de la pâtisserie, Jean-Jacques Borne a salué la qualité de travail remarquable et exceptionnelle des chefs pâtissiers africains, notant que la gastronomie africaine ne cesse de se distinguer lors des plus grandes compétitions culinaires.

Initié par Rahal Event, le « TOC Afrique » qui réunit plus de 200 chefs de renom dans la cuisine et la pâtisserie constitue une occasion pour les chefs africains de mettre en avant la gastronomie de leurs pays.

La Coupe du monde de la pâtisserie est l’évènement référent de l’art pâtissier dans le monde, à la fois fédérateur de la profession et révélateur de talents et de tendances.

Dans ce spectacle hors-norme, les talents les plus prometteurs de 21 pays rivalisent de créativité et expriment les tendances de leurs pays pour porter avec panache les valeurs et la culture de leur pâtisserie au salon SIRHA à Lyon.

Des démonstrations culinaires, témoignages et d’ateliers sur les richesses culinaires de la région sont au programme, en plus de la participation des stagiaires des écoles hôtelières de la région relevant de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT).

A rappeler que les Îles Maurice avaient remporté, vendredi, la 2éme édition Bocuse d’Or Afrique, suivies du Maroc et de la Tunisie, qui ont accédé respectivement à la deuxième et à la troisième marche du podium.

Les deux premiers pays au classement sont qualifiés aux finales de « Bocuse d’Or » qui se dérouleront en janvier prochain à Lyon, au Salon Sirha.

Source: https://www.mapdakhla.ma/fr


Par Med Mohamed Rial le Dimanche 11 Septembre 2022


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