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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


UNE ORGANISATION SANS FAILLE ET PRÈS DE 4500 PARTICIPANTS VENUS DE TOUTES LES RÉGIONS DU ROYAUME. LE BILAN DE L’ACTION GOUVERNEMENTALE, UN DES MOMENTS FORTS DE LA RENCONTRE ET UN DÉBAT D’IDÉES RICHE ET CONSTRUCTIF. LES RECOMMANDATIONS RETENUES À L’ISSUE DES ATELIERS DEVRAIENT FAIRE L’OBJET D’UN LIVRE BLANC


Agadir  Université d’été du RNI: Les faits marquants de la 4ème édition

Impressionnante ! La 4ème édition de l’université d’été du RNI qui s’est tenue le 9 et le 10 septembre à Agadir s’est distinguée à plusieurs niveaux. D’abord sur le plan organisationnel. La structure géante de gradins mise en place s’est vite remplie de monde à l’ouverture de l’événement. La participation de toutes les régions du Royaume en plus des jeunes issus des communautés marocaines à l’étranger (Région 13), a été aussi un fait marquant de cette quatrième édition. Ils étaient près de 4500 participants à ce rendez-vous pour lequel se sont mobilisés les grandes figures du parti ainsi que les ministres actuels et anciens de la formation politique.

Pour le ministre, Mustapha Baitas, cette quatrième édition intervient dans un contexte international dans lequel elle se tient et aussi par la dynamique de chantiers sociaux et réformes entamés depuis une année par le gouvernement. Autant d’enjeux qui étaient au cœur de cette université d’été 2022 et qui ont généré un débat d’idées très riche et très utile pour les instances du parti, a souligné le politicien.

L’intervention du président du RNI, Aziz Akhannouch, a été un des moments des plus attendus de cette 4ème édition. L’homme fort du RNI a mis en avant le bilan des réalisations de son parti à la tête de l’Exécutif, réaffirmant la détermination du gouvernement à mener les réformes sociales promises lors des élections communales, régionales et législatives du 8 septembre 2021.

  Dans ce sens, Aziz Akhannouch a mis en exergue les mesures prises afin de préserver le pouvoir d’achat et d’améliorer les revenus des citoyens ainsi que l’ouverture du dialogue social avec les centrales syndicales au cours d’une année exceptionnelle marquée par une conjointure difficile. Le président du RNI a également rappelé la décision d’augmenter avec effet immédiat, à compter du mois de septembre, de 5% du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales et de 10% du salaire minimum agricole garanti (SMAG).

  L’Université d’été du RNI a été aussi une belle tribune pour  la jeunesse du parti qui s’est exprimée sur des sujets d’actualité nationale et internationale. Pour les organisateurs, « c’est une nouvelle étape qualitative dans le parcours d’encadrement de la jeunesse, caractérisée par l’ouverture d’une discussion profonde et responsable sur les moyens de renforcer les fondements de l’État social.

  Mais aussi l’occasion de présenter et débattre des mesures et procédures gouvernementales liées à la jeunesse en divers domaines, notamment au niveau de la santé, de l’éducation et de l’emploi ». Le meeting était aussi un moment pour explorer les pistes possibles qui renforceraient la présence des jeunes dans les politiques publiques mais aussi pour mobiliser les équipes et marcher en cohésion. Education, emploi, protection sociale généralisée, santé, Etat social, langue amazigh, réseaux sociaux… sont autant de questions et sujets de discussion qui ont suscité une grande participation lors des ateliers. L’ensemble des recommandations à l’issue de la rencontre devrait faire l’objet d’un livre blanc, ont annoncé les organisateurs.

https://www.lavieeco.com/politique   Par Malika Alami
 


Par Med Mohamed Rial le Dimanche 11 Septembre 2022


En 2020-2021, le Maroc était classé 31ème sur une liste composée de 46 destinations selon l’Index du tourisme médical (MTI). Dans un contexte de reprise touristique nationale, la tutelle affirme que le pays s’est rattrapé en termes de tourisme, hormis celui médical qui pourrait générer d’importantes retombées financières et d’employabilité.


Tourisme médical : Secteur à fort potentiel économique où tout reste à faire !
Ce secteur tant lucratif dans certains pays, tels que la Turquie et le Brésil à titre d’exemple. Autre concurrent du Maroc, l’Inde qui se trouve dans l’autre côté du globe, s’est lancée dans ce sens, bien qu’un billet aller/retour de l’Europe ou d’Amérique du Nord vers ce pays asiatique nécessite un crédit bancaire pour s’en acquitter. Le tourisme médical est un important levier économique, négligé au Maroc, malgré la proximité géographique entre le Royaume et l’Europe, laquelle joue un rôle favorable pour le pays. 

En effet, un vol de Paris, Madrid, Amsterdam, Lisbonne, Londres vers Casablanca ou Tanger ou bien encore Marrakech coûte beaucoup moins cher qu’un atterrissage à Istanbul. Il est frustrant de voir qu’un citoyen américain ou canadien survole le Maroc, en se dirigeant vers la Turquie pour le tourisme médical, alors que le Maroc dispose de tous les atouts nécessaires pour être «un paradis médical». 

En 2020-2021, le Maroc était classé 31ème sur une liste composée de 46 destinations selon l’Index du tourisme médical (MTI). Ce classement a été mis en place en prenant en considération la disponibilité de main d’oeuvre médicale jugée insuffisante pour assurer une prise en charge de qualité et que la qualité des services et des installations n’a pas été améliorée. 

Institut Secours Assistance (ISAS) livre l’état des lieux 

Sollicité par « L’Opinion », Abdelhamid El Mouadden, directeur général de l’ISAS, affirme que le Royaume néglige un important levier économique. «Le Maroc peut rendre jaloux n’importe quel pays dans le monde, en matière de tourisme médical. Nous sommes une destination touristique plébiscitée par le monde entier, en témoignent les 12 ou 13 millions de touristes qui débarquent chaque année». 

En plus, une partie importante des étrangers trouve au Maroc une terre promise pour y passer le reste de leur vie post-retraite (tourisme sénior), outre les ressortissants du nord de l’Europe qui viennent eux aussi quand il fait très froid chez eux, pour y passer 4 ou 5 mois dans une température ne dépassant pas 20 degrés en plein janvier sur Agadir par exemple, alors que chez eux il fait -10. 

Ces deux dernières catégories de touristes, pour El Mouadden, nécessiteront des interventions médicales durant leur long séjour au Maroc, malgré la présence des structures médicales à Tanger, à Casablanca et Marrakech, le tourisme médical demeure mal développé au Maroc. Il faut encore lorgner les touristes qui souhaitent à la fois faire du tourisme et bénéficier de soins médicaux, que ce soit du sort de l’esthétique ou d’autre, cette catégorie se trouve dans le besoin de se faire accompagner médicalement et touristiquement, or notre pays ne marie pas vraiment comme il se doit les deux secteurs. 

«Selon mon expérience, les coûts des interventions chirurgicales au Maroc ne sont pas chers pour les touristes européens. Cela dit, il faudrait que les acteurs redoublent leurs efforts, avec comme principal objectif : Combler le volet médical du tourisme», espère notre interlocuteur.

3 QUESTIONS À YOUSSEF MOSSADEK

Tourisme médical : Secteur à fort potentiel économique où tout reste à faire !

« Le Maroc ne dispose pas de centres sanitaires accrédités 
aux besoins de ses touristes patients »
 
Expert en intelligence économique et stratégique, Youssef Mossadek a répondu à nos questions. 

- Le Maroc dispose-t-il de tous les atouts pour être une importante destination de tourisme médical dans le monde ?
 

- Nos concurrents directs sont la Turquie, la Pologne et le Brésil. Notre positionnement n’est pas si satisfaisant, vu l’inexploitation et l’incapacité de notre environnement culturel, économique, politique et social à faire développer ce créneau à grande valeur ajoutée pour notre pays. L’index MTI (Tourisme médical index) prend en considération l’environnement de la destination touristique, l’industrie du tourisme médical du pays, la qualité et la facilité des services. Des critères parmi d’autres que les responsables politiques et ceux du secteur touristique marocain doivent améliorer pour assurer sa compétitivité, son attractivité et sa performance par rapport à d’autres destinations touristiques mondiales.

 oncernant les atouts, il en existe comme le Climat, la stabilité politique, l’ouverture économique et la diversité culturelle. Mais, il reste certains points que le Maroc doit acquérir et consolider comme l’accélération de la régionalisation avancée promettant une revalorisation de nos ressources naturelles et immatérielles, la construction de nouvelles zones de tourisme médical sans oublier le réaménagement territorial pour attirer des professionnels en tourisme médical et des touristes patients étrangers. 


- Que suggériez-vous comme plan d’action pour donner un coup de fouet au tourisme médical au Maroc ?
-Il faut commencer par l’accréditation de certains établissements de santé pour s’aligner systématiquement et structurellement avec les besoins de ces touristes patients. Le Maroc ne dispose pas d’hôpitaux ou de cliniques accrédités par la JCI (joint commission international), GHA (Global healthcare accréditation), HQAA (Healthcare quality Association on Accreditation) ou ACHC (Accreditation commission for healthcare). Ces accréditations représentent une garantie de qualité de soins, surtout pour les pays anglo-saxons, qui représentent une opportunité business pour le développement de ce marché, un anglo-saxon peut économiser jusqu’à 85% sur ses frais médicaux en se soignant à l’étranger, évitant aussi les longues attentes.

  Comment le Maroc se positionne-t-il par rapport à d’autres pays, notamment la Turquie, en termes de tourisme médical ? 

- La Turquie a généré plus de 4 milliards de dollars de revenus grâce au tourisme médical en 2020. Les prix en Turquie sont à 60% moins chers qu’en France, avec des garanties sur les implants et les prothèses, et les patients se soignent dans de brefs délais. 

La Turquie a accueilli 1.200.000 touristes patients en 2020. Elle a 1200 chirurgiens certifiés et reconnus dans le monde entier avec 250.000 interventions réalisées chaque année. Alors qu’au Maroc les interventions esthétiques sont en moyenne à 40.000/an, pratiquées par 120 chirurgiens esthétiques marocains, avec 85% de patients marocains, les touristes étrangers ne représentant que les 15% du total.


  source :lopionion.ma    
Rédigé par Mohamed ELKORRI 
 
 

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 11 Septembre 2022


L‘ensemble des réactions et déclarations actuelles et récentes définissent bien les besoins d’échanges, de dialogues et partages face à la déclaration d’intention de la tutelle de l’objectif de 26 Millions de touristes pour le Maroc en 2030. Pour la forme comme sur le fond oui en effet, en l’absence de communications, envisager le doublement des touristes alors que les échanges passés entre privé et tutelle ne sont pas toujours résolus interpellent en ce sens que ces déclarations nouvelles sont très optimistes en ne cherchant à offrir des statistiques que les rapports chiffres 2021/2022.


Réflexion : DURABILITE MAROC : Le Tourisme entre Forme et Fond ?
- tentant en cela d’embellir la situation,
 *- de faire oublier les déboires des résultats réels par rapport à 2019,
*- ceux des visions 2010-2020,
*- les comparaisons de ceux-ci avec d’autres destinations phares en état de comparaisons avec ceux du Maroc, pour des chiffres édités certes, mais non analysés, non comparés tels qu’ils auraient dû l’être par l’Observatoire afin de réellement se positionner internationalement.
 *- rendus optimistes bien entendu par les effets d’annonces renouvelés et confortés  par celles tout récemment du futur DG de TUI qui tombent à pic pour corroborer les actions promotionnelles de l‘ONMT que l’on voudra associer aux désidératas de la CNT pour ce que sont nos dépendances en mobilités aériennes comme maritimes.
 
 Ne jurer que pas ces conquêtes, car elles le deviennent si elles se réalisent, se confirment et ne s’enlisent pas dans le seul All inclusive tel que cela a pu l’être il y déjà une vingtaine d’années pour la Turquie. Le Maroc doit par prudence programmer jusqu’à 50% de tourisme interne pour éviter toutes futures crises à venir, compte tenu de sa dépendance touristique à l’international. Il me semble en cela que cette bonne nouvelle rentre dans le pur jus de ce que nous souhaiterions pouvoir n’être que multiplié par l’ONMT !

  N’est ce pas en cela la fonction principale de l’ONMT ? Pour ce qui est de la SMIT et Tutelle l’on peut se demander pour exemple pourquoi en parallèle à ces résultats: *- des projets tels que celui de l’Oued Chbika à Tan Tan reste toujours en attente alors qu’ORASCOM (principal partenaire de FIT 3 TO Allemand) malgré ses réclamations pressantes reste toujours en attente d’accord ! Il y aurait pourtant en cela action régionale ! *- pourquoi les 9 projets non réalises pour le tourisme interne ne sont toujours pas résolus ! *- pourquoi que les parcs nationaux, territoires et régions ne font pas plus l’objet de concertations avec les acteurs locaux reconnus et actifs pour rester dans les objectifs de la régionalisation avancée comme de ceux des NMD ?
 
   Pour la CNT qui aura su tenter de réunir les confédérations devons nous conclure que les coconstructions annoncées ont bien permis d’élaborer :
*- les formations de ces personnes ressources nécessaires pour gérer dans le durable les commissions nécessaires à ces structurations annoncées en déclinaisons nationales, régionales et locales pour la CNT comme pour les fédérations des métiers et les CRT!
*- personnes ressources autres qu’administrateurs et bien des cadres supports des professionnels ! 

 *- les outils politico-professionnels nécessaires pour faire aboutir les réalités de ces décisions de ces plans d’actions relatifs aussi bien aux critères nationaux que régionaux par une coordination nationale nécessaire et ayant besoin d’être suffisante pour être effective ! J’admets bien volontiers qu’en cela :
*- trop de réunionites seraient certainement néfastes, mais c’est en cela que la prise de position de faire ce qui est à faire devient indispensable faute de pouvoir sombrer dans l’irréalisable ! Car il en va en cela du besoin de tenir compte :
*- des avancées internationales avec les capacités inégalables de certains pays à pouvoir investir MASSIVEMENT dans l’aérien, les volontés de réalisations touristiques futuristes adaptées aux nouvelles formes d’investissements résultant aussi bien des nouvelles formes de développements techniques, technologiques, numériques que des crises structurelles, politiques, énergétiques et financières actuelles, 

*- volontés des Pays du Machrek et Maghreb comme méditerranéens de trouver leurs propres voies *- de l’absence de définitions sur la réelle position des professionnels par rapport à la « virtuelle HAT », pour ce partenariat Public/Privé, le Public ayant a conserver son droit de décision
 
 
*- des sources de financements durables pour la CNT et les Fédérations des métiers,
*- du positionnement effectif des CRT, rappelant que déjà sous la présidence de OCA nous discutions des financements à 2 vitesses pour considérer les 3 à 4 régions sortant du lot et envisageant les moyens nécessaires pour établir ces partenariats entre professionnels, administrations régionales et élus locaux afin de permettre justement la réalité d’un tourisme interne qui de ce fait serait à même d’être enfin résolu ! –
 
Je définirai en cela qu’à nos jours une troisième source devrait être envisagée pour les SMART Citys des 5 à 6 villes principales relevant de ce fait ! Ces chantiers discutés mais jamais pris en charge font que nous en sommes où nous en sommes. Je nous estime plus démunis actuellement que ce que nous l’étions il y a déjà de cela deux décennies! En tant que vieil acteur passionné de ce tourisme et de mon pays d’accueil, je définirai personnellement une nouvelle fois (mais sans doute une dernière) que les atouts certains du Maroc résident dans son attractivité, attraction et image actuelle par ses authenticité, identité vernaculaire liant populations cultures et patrimoines matériels comme immatériels inusités pour ce qu’ils représentent aux yeux du monde par des valeurs reconnues et certaines pour le tourisme durable.
 
  J’ose penser qu’oublier ces faits (dont la liste est bien entendu loin d’être exhaustive) pour ne courir qu’après des visions (faites de mon point de vue que d’actions passéistes car pensées en l’absence de toutes remises en causes, absences de confiance en nos propres valeurs humaines et culturelles) risqueraient fortement de compromettre cette Durabilité Touristique Marocaine face aux changements que le monde touristique est actuellement en train de se donner. Il faut du courage certes, mais aussi une volonté de placer les égos au placard !
 
 
Source : https://blog.portailsudmaroc.com/   Par Patrick Simon
 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 9 Septembre 2022 | Commentaires (0)


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