LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES
La une
Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
04/07/2023 Med Mohamed Rial
En moins de 24 heures, la plage d'Agadir a connu 4 cas de noyade de quatre jeunes hommes âgés de 18 à 22 ans, affirme notre confère sabahagadir.ma. Il fait beau avec un soleil radieux, une mer qui ne semble pas trop agitée, d’où des tentations de baignade qui attirent des jeunes fiers de leur condition physique… ne mesurant pas le danger vicieux de la mer.
En moins de 24 heures, la plage d'Agadir a connu 4 cas de noyade de quatre jeunes hommes âgés de 18 à 22 ans, affirme notre confère sabahagadir.ma. Il fait beau avec un soleil radieux, une mer qui ne semble pas trop agitée, d’où des tentations de baignade qui attirent des jeunes fiers de leur condition physique… ne mesurant pas le danger vicieux de la mer.
Or le drapeau de la plage est noir, hissé depuis des mois à la plage, ce qui veut dire que la baignade est dangereuse donc interdite. Excellent, sauf qu’il’ n’y a personne pour appliquer cette mesure. Nous allons répéter, une nième fois encore malheureusement, que la plage d’Agadir est fréquentée hiver comme été. Donc c’est sur plage de 6 km qui doit connaître des moyens efficaces de préventions et d’intervention aussi lors des noyades signalés ; été comme hiver et non unique en été.
Il faut sécuriser la plage, longue de 6 kms, avec 2 maîtres nageurs par km soit 12 gardiens de la mer, pour sauver les gens en cas de noyade signalée. Ce qui laisse la latitude aux agents de la Protection Civile, pour agir à temps avec des moyens efficaces, jetsky et zodiac de sauvetage…Cette prévention appelle attention sans relâche et prudence avec les cas susceptibles d’être victimes de noyades inopinées.
Selon des sources bien informées, 3 cas de noyade se sont produits sur la plage d'Agadir après le coucher du soleil , dimanche. Le premier cas a été enregistré dans le centre d'Agadir, en face de la place Al-Wahda, et concernait un jeune homme d'une vingtaine d'années qui a été secouru avant d'être transféré à l'hôpital régional Hassan II d'Agadir dans un état critique.
Le deuxième cas, qui a été enregistré le même jour, concerne un homme de 18 ans qui a également été secouru et dont l'état de santé est stable. Le troisième cas concerne un homme de 22 ans toujours porté disparu, depuis plus d’un mois. Son corps n'ayant pas encore été relâché à la mer.
Dernièrement aussi, a été annoncée la nouvelle de la noyade d'un autre jeune homme de 19 ans, lundi matin, qui a été secouru, mais qui malheureusement a succombé en route vers les services de secours d'Hassan II à Agadir. Il faut arrêter, efficacement, ce phonème et arrêter ces drames de décès. La plage d’Agadir n’est pas une plage sauvage. Elle doit être surveiller sérieusement. Malheureusement les élus des Conseils Communaux passés, tous sans aucune distinction, n’ont jamais compris que la plage d’Agadir est ouverte toute l’année , à la fois pour les visiteurs étrangers, soit des touristes, mais également pour le visiteurs nationaux et plus les locaux. Donc qui réclame une surveillance non stop…
Nous espérons que les nouveaux responsables du Conseil Communal actuel vont comprendre, aisément cela, et agir positivement en mettant fin à ces drames causés par une incompréhension et un laisser aller en matière de gestion de la plage. D’ailleurs il est revoir également le signalement par des drapeaux en affichant des drapeaux de grande taille, visibles de loin pour tous, avec des tableaux d’affichages dans les accès vers la plage. Ne pas oublier de baliser la mer pour les trajets jet sky et celui des surfeurs afin d’éviter des télescopages. Bien sensibiliser les uns et les autres, à ne pas sortir en mer lorsque le drapeau est noir. Car en ignorant ce signalement, ils font croire à monsieur tout le monde que la mer n’est pas aussi dangereuse pour une baignade. Or c’est le contraire qui est vrai…
Bref, ne pas hésiter à mettre tous les moyens réels pour éviter les noyades, dont les jeunes sont la victime principale. Mais également démontrer à tous les estivants que la plage est bien sécurisée et offre une qualité et un plaisir de baignade sans danger. ET ce durant toute l’année et non seulement en été car la plage d’Agadir est le capital principal du tourisme gadiri. UN capital doit être bien fructifié et non délaissé à cause des ignorances désolantes.
Ceci dit, nous tenons à saluer chaleureusement les responsables du Conseil Communal actuel d’avoir bien compris notre message sur le ramassage du sable avec des pelles et des brouettes. Il sont bien régi en mettant les moyens efficaces pour remédier à cette situation, non seulement dans la parie promenade mais également dans le côté plage, avec des engins spécialisés. Le ouvriers ont mis de nouveaux tenus de travail, ce qui fait leur a fait énormément plaisir ainsi qu’aux visiteurs de voir ces hommes de besogne bien servis. Bravo messieurs.
Sachez, enfin, que la presse responsable est comme une douleur dans le corps , elle annonce que quelque chose ne va. Elle se permet aussi la responsabilité de dresser des constats et des diagnostics, dont le but d’améliorer des conditions en ville urbaine. Une ville touristique en plus. La première destination balnéaire du pays. Cela vaut bien tout l’intérêt et le travail efficace de la part de nos élus. ET de mettre la main dans la main, aussi bien presse que gestionnaires élus de la Commune Urbaine.
A bon entendeur, salut
Med RIAL
Or le drapeau de la plage est noir, hissé depuis des mois à la plage, ce qui veut dire que la baignade est dangereuse donc interdite. Excellent, sauf qu’il’ n’y a personne pour appliquer cette mesure. Nous allons répéter, une nième fois encore malheureusement, que la plage d’Agadir est fréquentée hiver comme été. Donc c’est sur plage de 6 km qui doit connaître des moyens efficaces de préventions et d’intervention aussi lors des noyades signalés ; été comme hiver et non unique en été.
Il faut sécuriser la plage, longue de 6 kms, avec 2 maîtres nageurs par km soit 12 gardiens de la mer, pour sauver les gens en cas de noyade signalée. Ce qui laisse la latitude aux agents de la Protection Civile, pour agir à temps avec des moyens efficaces, jetsky et zodiac de sauvetage…Cette prévention appelle attention sans relâche et prudence avec les cas susceptibles d’être victimes de noyades inopinées.
Selon des sources bien informées, 3 cas de noyade se sont produits sur la plage d'Agadir après le coucher du soleil , dimanche. Le premier cas a été enregistré dans le centre d'Agadir, en face de la place Al-Wahda, et concernait un jeune homme d'une vingtaine d'années qui a été secouru avant d'être transféré à l'hôpital régional Hassan II d'Agadir dans un état critique.
Le deuxième cas, qui a été enregistré le même jour, concerne un homme de 18 ans qui a également été secouru et dont l'état de santé est stable. Le troisième cas concerne un homme de 22 ans toujours porté disparu, depuis plus d’un mois. Son corps n'ayant pas encore été relâché à la mer.
Dernièrement aussi, a été annoncée la nouvelle de la noyade d'un autre jeune homme de 19 ans, lundi matin, qui a été secouru, mais qui malheureusement a succombé en route vers les services de secours d'Hassan II à Agadir. Il faut arrêter, efficacement, ce phonème et arrêter ces drames de décès. La plage d’Agadir n’est pas une plage sauvage. Elle doit être surveiller sérieusement. Malheureusement les élus des Conseils Communaux passés, tous sans aucune distinction, n’ont jamais compris que la plage d’Agadir est ouverte toute l’année , à la fois pour les visiteurs étrangers, soit des touristes, mais également pour le visiteurs nationaux et plus les locaux. Donc qui réclame une surveillance non stop…
Nous espérons que les nouveaux responsables du Conseil Communal actuel vont comprendre, aisément cela, et agir positivement en mettant fin à ces drames causés par une incompréhension et un laisser aller en matière de gestion de la plage. D’ailleurs il est revoir également le signalement par des drapeaux en affichant des drapeaux de grande taille, visibles de loin pour tous, avec des tableaux d’affichages dans les accès vers la plage. Ne pas oublier de baliser la mer pour les trajets jet sky et celui des surfeurs afin d’éviter des télescopages. Bien sensibiliser les uns et les autres, à ne pas sortir en mer lorsque le drapeau est noir. Car en ignorant ce signalement, ils font croire à monsieur tout le monde que la mer n’est pas aussi dangereuse pour une baignade. Or c’est le contraire qui est vrai…
Bref, ne pas hésiter à mettre tous les moyens réels pour éviter les noyades, dont les jeunes sont la victime principale. Mais également démontrer à tous les estivants que la plage est bien sécurisée et offre une qualité et un plaisir de baignade sans danger. ET ce durant toute l’année et non seulement en été car la plage d’Agadir est le capital principal du tourisme gadiri. UN capital doit être bien fructifié et non délaissé à cause des ignorances désolantes.
Ceci dit, nous tenons à saluer chaleureusement les responsables du Conseil Communal actuel d’avoir bien compris notre message sur le ramassage du sable avec des pelles et des brouettes. Il sont bien régi en mettant les moyens efficaces pour remédier à cette situation, non seulement dans la parie promenade mais également dans le côté plage, avec des engins spécialisés. Le ouvriers ont mis de nouveaux tenus de travail, ce qui fait leur a fait énormément plaisir ainsi qu’aux visiteurs de voir ces hommes de besogne bien servis. Bravo messieurs.
Sachez, enfin, que la presse responsable est comme une douleur dans le corps , elle annonce que quelque chose ne va. Elle se permet aussi la responsabilité de dresser des constats et des diagnostics, dont le but d’améliorer des conditions en ville urbaine. Une ville touristique en plus. La première destination balnéaire du pays. Cela vaut bien tout l’intérêt et le travail efficace de la part de nos élus. ET de mettre la main dans la main, aussi bien presse que gestionnaires élus de la Commune Urbaine.
A bon entendeur, salut
Med RIAL
Les dernières abeilles viennent de déserter le rucher d’Inzerki, considéré comme « le plus grand et ancien rucher collectif traditionnel au monde », confirment certains apiculteurs de la région.
Situé dans le Sud-Ouest du Maroc, à quelque 80 kilomètre au Nord d’Agadir, l’abeiller d'Inzerki est aujourd'hui objet d'un désastre écologique précipité par la disparition des colonies, expliquent les mêmes sources.
Le "syndrome de l'effondrement des colonies d'abeilles", un phénomène inédit constaté d’ailleurs à l’échelon national, serait amputé au changement climatique, avait soutenu l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), dans un précèdent communiqué.
Qualifié de patrimoine historique Berbère, le rucher collectif d’Inzerki compte quelque 80 familles qui exploitent ses emplacements. Il est constitué de cases, divisée chacune en 4 étages de dimensions égales, avec un espace libre au-dessus un peu plus grand, souligne un acteur associatif dynamique d’Inzerki.
Certes connu dans la communauté mondiale des apiculteurs, le rucher collectif d’Inzerki, aussi appelé « Taddart ou Guerram », reste un endroit très confidentiel. Peu de touristes font le long et délicat chemin menant à cet endroit hors du temps. Et pourtant, on pourrait le qualifier de trésor du patrimoine Berbère rien que par le fait qu’il est le plus grand et le plus vieux rucher collectif au Monde !
Différents écrits attestent de sa construction, dans sa forme actuelle, vers les années 1850, mais la tradition orale confirme que l’apiculture est bien plus ancienne sur ce site. D’après Brahim Chtoui, président de l’Association Taddart Inzerki pour le développement et la coopération, cette pratique de mettre les ruches en commun remonterait à plusieurs siècles à Inzerki.
Et d’ajouter que les tribus Berbères du Souss ont depuis très longtemps pratiqué l’apiculture de manière nomade. Les ruches sont déplacées au gré des floraisons, différentes selon les pluies, les sécheresses ou l’altitude. Les ruches sont ainsi déplacées là où se trouvent le plus de fleurs et où le site est le plus propice pour les abeilles.
Le site d’Inzerki combine de nombreux avantages : un versant Sud bien ensoleillé, une altitude de 980 mètres, un climat relativement stable sur toute la bonne saison, une abondance de plantes et de fleurs mellifères (thym, lavande, arganier, palmier, fleur de montagne,…), un isolement relatif par rapport aux centres urbains et la facilité de surveillance du site. C’est pourquoi les apiculteurs des douars de la région ont choisi cet endroit comme emplacement permanent et construit ce rucher collectif leur permettant de ne pas devoir déplacer les ruches. Un gardien surveille constamment l’ensemble et est rétribué par la communauté.
Aujourd’hui, à Inzerki, le désastre est double : écologique mais aussi patrimonial. Des parties de l'abeiller récemment inscrit au patrimoine national s'affaissent, faisant craindre le pire, indiquent des habitants très inquiets.
Le "syndrome de l'effondrement des colonies d'abeilles", un phénomène inédit constaté d’ailleurs à l’échelon national, serait amputé au changement climatique, avait soutenu l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), dans un précèdent communiqué.
Qualifié de patrimoine historique Berbère, le rucher collectif d’Inzerki compte quelque 80 familles qui exploitent ses emplacements. Il est constitué de cases, divisée chacune en 4 étages de dimensions égales, avec un espace libre au-dessus un peu plus grand, souligne un acteur associatif dynamique d’Inzerki.
Certes connu dans la communauté mondiale des apiculteurs, le rucher collectif d’Inzerki, aussi appelé « Taddart ou Guerram », reste un endroit très confidentiel. Peu de touristes font le long et délicat chemin menant à cet endroit hors du temps. Et pourtant, on pourrait le qualifier de trésor du patrimoine Berbère rien que par le fait qu’il est le plus grand et le plus vieux rucher collectif au Monde !
Différents écrits attestent de sa construction, dans sa forme actuelle, vers les années 1850, mais la tradition orale confirme que l’apiculture est bien plus ancienne sur ce site. D’après Brahim Chtoui, président de l’Association Taddart Inzerki pour le développement et la coopération, cette pratique de mettre les ruches en commun remonterait à plusieurs siècles à Inzerki.
Et d’ajouter que les tribus Berbères du Souss ont depuis très longtemps pratiqué l’apiculture de manière nomade. Les ruches sont déplacées au gré des floraisons, différentes selon les pluies, les sécheresses ou l’altitude. Les ruches sont ainsi déplacées là où se trouvent le plus de fleurs et où le site est le plus propice pour les abeilles.
Le site d’Inzerki combine de nombreux avantages : un versant Sud bien ensoleillé, une altitude de 980 mètres, un climat relativement stable sur toute la bonne saison, une abondance de plantes et de fleurs mellifères (thym, lavande, arganier, palmier, fleur de montagne,…), un isolement relatif par rapport aux centres urbains et la facilité de surveillance du site. C’est pourquoi les apiculteurs des douars de la région ont choisi cet endroit comme emplacement permanent et construit ce rucher collectif leur permettant de ne pas devoir déplacer les ruches. Un gardien surveille constamment l’ensemble et est rétribué par la communauté.
Aujourd’hui, à Inzerki, le désastre est double : écologique mais aussi patrimonial. Des parties de l'abeiller récemment inscrit au patrimoine national s'affaissent, faisant craindre le pire, indiquent des habitants très inquiets.
Source l Opinion par Mohamed LOKHNATI
Par Med Mohamed Rial le Lundi 18 Avril 2022
Depuis de nombreuses années, Agadir et sa région offrent un cadre paradisiaque aux camping-caristes. Entre mer et montage, ces fidèles de la traversée de Gibraltar trouvent dans la capitale du Souss un havre de quiétude, où le temps semble suspendu. Une nouvelle génération de campeurs semble elle aussi vouloir investir ce terrain méconnu de la liberté et du voyage.
« Pour nous autres Marocains, quand on parle de camping, on pense automatiquement à une toile de tente, à ce côté rustique et élémentaire du camping, alors que ce n’est pas nécessairement le cas. Les choses ont beaucoup changé. Le camping, pour moi, c’est de l’hôtellerie de plein air. » Si Jamal Immel, président de la Fédération marocaine de l’hôtellerie de plein air, tient tant à déconstruire d’emblée notre perception du camping, c’est parce qu’il juge que cette activité reste méconnue et surtout peu valorisée.
« Dans notre établissement, nous avons des hébergements de luxe. Les Marocains réservent à partir de février et mars, en prévision de la saison estivale. L’été, on affiche généralement complet. Et cela même pendant le Covid. Mais durant la saison creuse de l’hiver, on accueille surtout une clientèle française », indique notre interlocuteur, également directeur de la société Atlantica Parc à Agadir, l’un des plus grands établissements de camping au Maroc.
L’établissement dirigé par Jamal Immel gère trois sites à Agadir : à Imi Ouaddar (Aghroud, km 27 au nord d’Agadir), il dispose de 202 hébergements ; en bord de plage à Tamri, il propose 84 hébergements ; et dans la province d’Agadir Ida-Outanane avec 94 chalets. À ces hébergements, s’ajoute une capacité totale de 1.000 camping-cars. Cet établissement propose donc des chalets, des mobile homes et des espaces pour accueillir les camping cars. « L’hiver, ce sont surtout les camping-cars. Les retraités français viennent passer près de six mois à Agadir en raison du climat, du niveau et de la qualité de vie ici. Et cela leur revient beaucoup moins cher que de rester en France », explique Jamal Immel.
Si l’on occulte le marasme lié au contexte sanitaire et la fermeture des frontières en 2020 et 2021, cette activité a connu ces dernières années un développement prometteur et elle redémarre maintenant. La beauté des paysages et la douceur du climat des provinces autour de la capitale du Souss y sont pour beaucoup. Une clientèle fidèle de longue date, des retraités français notamment, ont leurs habitudes dans les campings de la région. Emmanuelle Jeunemaître, propriétaire du camping Terre d’Océan à Taghazout, donne les clés pour comprendre cet engouement.
Génération Woodstock
Emmanuelle Jeunemaître, propriétaire du camping Terre d’Océan à Taghazout, donne les clés pour comprendre cet engouement.
« Pour la clientèle étrangère européenne, constituée essentiellement de retraités, il faut savoir que cette activité de camping-car existe depuis plus de dix ans. Ils ont connu l’époque de Woodstock et la frénésie des années 1960. Ces gens-là ont le goût de la liberté. Et le Maroc est un pays ami, qui est aussi aux portes de l’Europe. Dès qu’on traverse le détroit de Gibraltar, c’est extraordinaire. Il y a des paysages magnifiques. C’est pour cela qu’on trouve aujourd’hui au Maroc des campings à Merzouga, à Tata, à Tafraout, à Chefchaouen… Le pays offre une variété de campings authentiques, avec une hospitalité extraordinaire.
L’essor du camping comme lifestyle dans la région d’Agadir, notamment à Taghazout, est le corollaire d’une volonté de structurer cette activité. « En 2007, le projet Taghazout Bay était encore en gestation, et toute cette zone était vouée à accueillir des projets touristiques. Et il y avait des milliers de camping-caristes qui ne savaient pas où aller, car il n’y avait pas d’infrastructures pour les recevoir. Donc, les autorités ont donné les autorisations pour la construction d’infrastructures pour le camping, et c’est par ce biais-là que les grands établissements ou des plus petits comme le nôtre, ou encore Esprit Nature à Essaouira, ont ouvert », relate Emmanuelle Jeunemaître.
Dès lors, les camping-caristes s’installent dans des sites dédiés à partir du mois de novembre pour ne les quitter qu’en mars. Ces structures sécurisées et alimentées en eau et électricité, nichées en montagne ou longeant le littoral, offrent un espace slow life inespéré pour les campistes. « Quand vous vous trouvez dans votre camping-car, votre caravane ou dans une tente en face de la mer, vous avez un sentiment de liberté incomparable. Et c’est ce sentiment de liberté et de retour à la nature que notre clientèle recherche avant tout », révèle-t-elle.
À côté des camping-cars, les hébergements sont une alternative permettant d’expérimenter le camping sans avoir à prendre le volant et à effectuer la traversée de Gibraltar en bateau. Ces chalets ou mobile homes, importés de France, ont également du succès, comme en témoigne Jamal Immel. « On les vend aux retraités, qui parfois sont fatigués de conduire des camping-cars, autour de 40.000 ou 50.000 euros. Le prix de l’hébergement dépend de l’emplacement et de ce que veut le client. L’avantage du mobile home, c’est qu’il donne accès à une carte de résidence. Cela veut dire qu’on peut séjourner au Maroc toute l’année. »
L’autre option proposée par l’établissement, si l’on n’a pas de camping-car et qu’on ne veut pas nécessairement acheter un hébergement sur place, consiste à réserver comme à l’hôtel, mais toujours avec ce supplément de liberté et d’autonomie. Et là aussi les prix varient en fonction de la saison et de l’emplacement. Le tarif de la nuitée démarre à 500 dirhams et peut atteindre 1.000 dirhams. Jamal Immel assure que la qualité des hébergements respecte les standards internationaux. Ainsi, avant la pandémie, il participait chaque année aux salons de l’hôtellerie de plein air (La Rochelle, Perpignan, etc) pour s’enquérir des nouveautés.
Tourisme solidaire
Le président de l’hôtellerie de plein air au Maroc évoque également les nombreux avantages des vacances en camping en comparaison avec l’offre hôtelière classique. « Ça n’a rien à voir. Dans nos chalets, il y a trois chambres. Le client peut venir avec sa famille et avoir tout l’espace nécessaire. À l’hôtel, cela coûterait beaucoup plus cher. En plus, dans nos hébergements, il y a tous les équipements comme la cuisine, par exemple. Cela est d’autant plus intéressant dans le contexte du Covid, puisque chacun a son propre espace », argue Jamal Immel. Et d’enchaîner : « L’autre avantage est lié à l’emplacement.
Dans notre établissement, nous avons deux campings en bord de mer, pieds dans l’eau, et un autre en montagne. Ils ont chacun ses spécificités, mais tous proposent des activités telles que la randonnée en montagne, le cyclisme, la pêche, les compétitions de pétanque, en plus des ateliers dédiés aux enfants. » Les campings font tourner l’économie locale en période hivernale, et vivre les travailleurs indirects. Il s’agit notamment de « poissonniers, vendeurs de légumes, commerçants dans l’artisanat, carrossiers et dentistes.
Oui, vous avez bien entendu, dentistes. Il y a des retraités qui viennent soigner leurs dents à Tiznit, et dans la région d’Agadir, quand ils sont là en hiver », confie Emmanuelle Jeunemaître. « Il y a une économie énorme qui vit par l’hôtellerie de plein air, notamment dans les régions éloignées du centre, telles Tata ou Tafraout. Elle n’est pas visible mais importante pour la population locale. Quand il y a près de 1.000 camping-cars dans l’un de ces campings par exemple, imaginez ce que cela peut apporter comme travail aux locaux. On est clairement dans le tourisme solidaire et dans l’écotourisme ».
Van et planche de surf
En plus des campeurs traditionnels qui sont pour la plupart des retraités français, les surfers ont toujours compté parmi la clientèle fidèle du littoral atlantique de la région d’Agadir. « Les surfers, eux, ont d’ailleurs toujours été dans cette veine-là de retour à la nature », souligne Emmanuelle Jeunemaître. Si certains choisissent les écoles ou des camps de surfs, d’autres viennent tous les ans en van. Il s’agit pour la plupart d’Australiens et d’Anglais qui passent l’hiver à surfer les vagues de Taghazout ou d’autres spots de la région. « Il y a des spots extraordinaires à Taghazout.
Le camping offre à ces surfers en quête de liberté et d’authenticité le cadre qui leur correspond le mieux », soutient la propriétaire de Terre d’Océan. L’Atlantique offre en effet un cadre idyllique aux surfers du monde entier. À Agadir, quand ils sont là, les surfers s’entichent notamment des spots les plus célèbres et emblématiques tels que Mistery, Killer, Anchor Point, Dracula, Boiler, et bien d’autres encore. « Il y a entre quinze et vingt spots de surf », indique Emmanuelle Jeunemaître. Le camping offre donc à cette clientèle atypique, qui n’est pas fan des établissements conventionnels, un type d’hébergement qui lui est particulièrement adapté.
« La saison des surfers commence à partir de décembre, et va jusqu’au mois de mars », précise Emmanuelle Jeunemaître. « Les Marocains commencent aussi à se mettre au surf, mais en général ce sont les habitants de Taghazout ou de Imi Ouaddar qui s’adonnent à cette passion. Ils ne recourent donc pas forcément au camping. » Ce qui est certain, c’est que Taghazout s’est développée aussi autour de ce sport. « Après l’annonce de la fermeture des frontières, les surfers qui étaient venus en octobre et en novembre sont tous repartis », déplore-t-elle. Le camping n’est toujours pas ancré dans les mœurs des Marocains, notamment l’hiver. « Ils sont là surtout les week-ends et durant l’été, évidemment. La plupart viennent de Casablanca, Tanger, Tétouan, Marrakech, Fès, Rabat… En ce moment, ce sont surtout les gens de Casablanca ou de Marrakech qui viennent passer le week-end en raison de la proximité », indique Jamal Immel.
Emmanuelle Jeunemaître nous apprend que, parmi sa clientèle de retraités, certains était restés bloqués en Espagne. D’autres sont rentrés en France en 2020 et « pleuraient de ne pouvoir revenir au Maroc. Taghazout, c’est leur deuxième maison ». Evidemment, avec la réouverture des frontières et le retour à la normale, la circulation et l’activité reprennent. Confiante, la propriétaire du camping dit observer une nouvelle tendance, celle des trentenaires marocains qui amorcent un retour à la simplicité et affichent un besoin d’authenticité et de liberté. « Le camping offre tout cela à la fois. Ici, on est en connexion directe avec la nature. Et le Maroc est un pays extraordinaire pour le camping. Là, on a des jeunes ayant un petit budget, qui viennent avec leur tente, pour admirer le coucher du soleil autour d’un feu de camp. »
A cette clientèle de jeunes Marocains s’ajoute celle des MRE qui, l’été, reviennent au pays, en quête dA cette clientèle de jeunes Marocains s’ajoute celle des MRE qui, l’été, reviennent au pays, en quête de cette authenticité de leur terre d’origine. Selon elle, cette volonté ou ce besoin de retour à la nature n’est pas seulement la conséquence de la crise pandémique. Ce mouvement générationnel est aussi écologique. « La pandémie a accentué cela, non pas sur le fond mais sur la forme », analyse Emmanuelle Jeunemaître.
« C’est-à-dire qu’au camping, on n’a pas ce sentiment d’enfermement qu’on peut avoir dans les appartements ou les chambres d’hôtel. On a, au contraire, un sentiment de liberté en plus de la sécurité. C’est ce que le camping permet d’offrir à la clientèle. » Elle nous fait une confidence à propos de ses échanges avec cette jeune génération de trentenaires marocains épris de camping. « Il y a des banquiers qui viennent ici tous les week-ends. L’un d’eux m’a dit une fois que c’était pour se salir les mains. Je n’avais pas compris au début, alors j’ai demandé : ‘Comment ça, se salir les mains ?’ Et là, il m’a répondu : ‘J’adore monter la tente… toucher à nouveau la terre !’ Et c’est vrai… Où est-ce que vous pouvez faire ça ailleurs qu’en camping ? »
Source : media24.com par Par Btissam Zejly
« Dans notre établissement, nous avons des hébergements de luxe. Les Marocains réservent à partir de février et mars, en prévision de la saison estivale. L’été, on affiche généralement complet. Et cela même pendant le Covid. Mais durant la saison creuse de l’hiver, on accueille surtout une clientèle française », indique notre interlocuteur, également directeur de la société Atlantica Parc à Agadir, l’un des plus grands établissements de camping au Maroc.
L’établissement dirigé par Jamal Immel gère trois sites à Agadir : à Imi Ouaddar (Aghroud, km 27 au nord d’Agadir), il dispose de 202 hébergements ; en bord de plage à Tamri, il propose 84 hébergements ; et dans la province d’Agadir Ida-Outanane avec 94 chalets. À ces hébergements, s’ajoute une capacité totale de 1.000 camping-cars. Cet établissement propose donc des chalets, des mobile homes et des espaces pour accueillir les camping cars. « L’hiver, ce sont surtout les camping-cars. Les retraités français viennent passer près de six mois à Agadir en raison du climat, du niveau et de la qualité de vie ici. Et cela leur revient beaucoup moins cher que de rester en France », explique Jamal Immel.
Si l’on occulte le marasme lié au contexte sanitaire et la fermeture des frontières en 2020 et 2021, cette activité a connu ces dernières années un développement prometteur et elle redémarre maintenant. La beauté des paysages et la douceur du climat des provinces autour de la capitale du Souss y sont pour beaucoup. Une clientèle fidèle de longue date, des retraités français notamment, ont leurs habitudes dans les campings de la région. Emmanuelle Jeunemaître, propriétaire du camping Terre d’Océan à Taghazout, donne les clés pour comprendre cet engouement.
Génération Woodstock
Emmanuelle Jeunemaître, propriétaire du camping Terre d’Océan à Taghazout, donne les clés pour comprendre cet engouement.
« Pour la clientèle étrangère européenne, constituée essentiellement de retraités, il faut savoir que cette activité de camping-car existe depuis plus de dix ans. Ils ont connu l’époque de Woodstock et la frénésie des années 1960. Ces gens-là ont le goût de la liberté. Et le Maroc est un pays ami, qui est aussi aux portes de l’Europe. Dès qu’on traverse le détroit de Gibraltar, c’est extraordinaire. Il y a des paysages magnifiques. C’est pour cela qu’on trouve aujourd’hui au Maroc des campings à Merzouga, à Tata, à Tafraout, à Chefchaouen… Le pays offre une variété de campings authentiques, avec une hospitalité extraordinaire.
L’essor du camping comme lifestyle dans la région d’Agadir, notamment à Taghazout, est le corollaire d’une volonté de structurer cette activité. « En 2007, le projet Taghazout Bay était encore en gestation, et toute cette zone était vouée à accueillir des projets touristiques. Et il y avait des milliers de camping-caristes qui ne savaient pas où aller, car il n’y avait pas d’infrastructures pour les recevoir. Donc, les autorités ont donné les autorisations pour la construction d’infrastructures pour le camping, et c’est par ce biais-là que les grands établissements ou des plus petits comme le nôtre, ou encore Esprit Nature à Essaouira, ont ouvert », relate Emmanuelle Jeunemaître.
Dès lors, les camping-caristes s’installent dans des sites dédiés à partir du mois de novembre pour ne les quitter qu’en mars. Ces structures sécurisées et alimentées en eau et électricité, nichées en montagne ou longeant le littoral, offrent un espace slow life inespéré pour les campistes. « Quand vous vous trouvez dans votre camping-car, votre caravane ou dans une tente en face de la mer, vous avez un sentiment de liberté incomparable. Et c’est ce sentiment de liberté et de retour à la nature que notre clientèle recherche avant tout », révèle-t-elle.
À côté des camping-cars, les hébergements sont une alternative permettant d’expérimenter le camping sans avoir à prendre le volant et à effectuer la traversée de Gibraltar en bateau. Ces chalets ou mobile homes, importés de France, ont également du succès, comme en témoigne Jamal Immel. « On les vend aux retraités, qui parfois sont fatigués de conduire des camping-cars, autour de 40.000 ou 50.000 euros. Le prix de l’hébergement dépend de l’emplacement et de ce que veut le client. L’avantage du mobile home, c’est qu’il donne accès à une carte de résidence. Cela veut dire qu’on peut séjourner au Maroc toute l’année. »
L’autre option proposée par l’établissement, si l’on n’a pas de camping-car et qu’on ne veut pas nécessairement acheter un hébergement sur place, consiste à réserver comme à l’hôtel, mais toujours avec ce supplément de liberté et d’autonomie. Et là aussi les prix varient en fonction de la saison et de l’emplacement. Le tarif de la nuitée démarre à 500 dirhams et peut atteindre 1.000 dirhams. Jamal Immel assure que la qualité des hébergements respecte les standards internationaux. Ainsi, avant la pandémie, il participait chaque année aux salons de l’hôtellerie de plein air (La Rochelle, Perpignan, etc) pour s’enquérir des nouveautés.
Tourisme solidaire
Le président de l’hôtellerie de plein air au Maroc évoque également les nombreux avantages des vacances en camping en comparaison avec l’offre hôtelière classique. « Ça n’a rien à voir. Dans nos chalets, il y a trois chambres. Le client peut venir avec sa famille et avoir tout l’espace nécessaire. À l’hôtel, cela coûterait beaucoup plus cher. En plus, dans nos hébergements, il y a tous les équipements comme la cuisine, par exemple. Cela est d’autant plus intéressant dans le contexte du Covid, puisque chacun a son propre espace », argue Jamal Immel. Et d’enchaîner : « L’autre avantage est lié à l’emplacement.
Dans notre établissement, nous avons deux campings en bord de mer, pieds dans l’eau, et un autre en montagne. Ils ont chacun ses spécificités, mais tous proposent des activités telles que la randonnée en montagne, le cyclisme, la pêche, les compétitions de pétanque, en plus des ateliers dédiés aux enfants. » Les campings font tourner l’économie locale en période hivernale, et vivre les travailleurs indirects. Il s’agit notamment de « poissonniers, vendeurs de légumes, commerçants dans l’artisanat, carrossiers et dentistes.
Oui, vous avez bien entendu, dentistes. Il y a des retraités qui viennent soigner leurs dents à Tiznit, et dans la région d’Agadir, quand ils sont là en hiver », confie Emmanuelle Jeunemaître. « Il y a une économie énorme qui vit par l’hôtellerie de plein air, notamment dans les régions éloignées du centre, telles Tata ou Tafraout. Elle n’est pas visible mais importante pour la population locale. Quand il y a près de 1.000 camping-cars dans l’un de ces campings par exemple, imaginez ce que cela peut apporter comme travail aux locaux. On est clairement dans le tourisme solidaire et dans l’écotourisme ».
Van et planche de surf
En plus des campeurs traditionnels qui sont pour la plupart des retraités français, les surfers ont toujours compté parmi la clientèle fidèle du littoral atlantique de la région d’Agadir. « Les surfers, eux, ont d’ailleurs toujours été dans cette veine-là de retour à la nature », souligne Emmanuelle Jeunemaître. Si certains choisissent les écoles ou des camps de surfs, d’autres viennent tous les ans en van. Il s’agit pour la plupart d’Australiens et d’Anglais qui passent l’hiver à surfer les vagues de Taghazout ou d’autres spots de la région. « Il y a des spots extraordinaires à Taghazout.
Le camping offre à ces surfers en quête de liberté et d’authenticité le cadre qui leur correspond le mieux », soutient la propriétaire de Terre d’Océan. L’Atlantique offre en effet un cadre idyllique aux surfers du monde entier. À Agadir, quand ils sont là, les surfers s’entichent notamment des spots les plus célèbres et emblématiques tels que Mistery, Killer, Anchor Point, Dracula, Boiler, et bien d’autres encore. « Il y a entre quinze et vingt spots de surf », indique Emmanuelle Jeunemaître. Le camping offre donc à cette clientèle atypique, qui n’est pas fan des établissements conventionnels, un type d’hébergement qui lui est particulièrement adapté.
« La saison des surfers commence à partir de décembre, et va jusqu’au mois de mars », précise Emmanuelle Jeunemaître. « Les Marocains commencent aussi à se mettre au surf, mais en général ce sont les habitants de Taghazout ou de Imi Ouaddar qui s’adonnent à cette passion. Ils ne recourent donc pas forcément au camping. » Ce qui est certain, c’est que Taghazout s’est développée aussi autour de ce sport. « Après l’annonce de la fermeture des frontières, les surfers qui étaient venus en octobre et en novembre sont tous repartis », déplore-t-elle. Le camping n’est toujours pas ancré dans les mœurs des Marocains, notamment l’hiver. « Ils sont là surtout les week-ends et durant l’été, évidemment. La plupart viennent de Casablanca, Tanger, Tétouan, Marrakech, Fès, Rabat… En ce moment, ce sont surtout les gens de Casablanca ou de Marrakech qui viennent passer le week-end en raison de la proximité », indique Jamal Immel.
Emmanuelle Jeunemaître nous apprend que, parmi sa clientèle de retraités, certains était restés bloqués en Espagne. D’autres sont rentrés en France en 2020 et « pleuraient de ne pouvoir revenir au Maroc. Taghazout, c’est leur deuxième maison ». Evidemment, avec la réouverture des frontières et le retour à la normale, la circulation et l’activité reprennent. Confiante, la propriétaire du camping dit observer une nouvelle tendance, celle des trentenaires marocains qui amorcent un retour à la simplicité et affichent un besoin d’authenticité et de liberté. « Le camping offre tout cela à la fois. Ici, on est en connexion directe avec la nature. Et le Maroc est un pays extraordinaire pour le camping. Là, on a des jeunes ayant un petit budget, qui viennent avec leur tente, pour admirer le coucher du soleil autour d’un feu de camp. »
A cette clientèle de jeunes Marocains s’ajoute celle des MRE qui, l’été, reviennent au pays, en quête dA cette clientèle de jeunes Marocains s’ajoute celle des MRE qui, l’été, reviennent au pays, en quête de cette authenticité de leur terre d’origine. Selon elle, cette volonté ou ce besoin de retour à la nature n’est pas seulement la conséquence de la crise pandémique. Ce mouvement générationnel est aussi écologique. « La pandémie a accentué cela, non pas sur le fond mais sur la forme », analyse Emmanuelle Jeunemaître.
« C’est-à-dire qu’au camping, on n’a pas ce sentiment d’enfermement qu’on peut avoir dans les appartements ou les chambres d’hôtel. On a, au contraire, un sentiment de liberté en plus de la sécurité. C’est ce que le camping permet d’offrir à la clientèle. » Elle nous fait une confidence à propos de ses échanges avec cette jeune génération de trentenaires marocains épris de camping. « Il y a des banquiers qui viennent ici tous les week-ends. L’un d’eux m’a dit une fois que c’était pour se salir les mains. Je n’avais pas compris au début, alors j’ai demandé : ‘Comment ça, se salir les mains ?’ Et là, il m’a répondu : ‘J’adore monter la tente… toucher à nouveau la terre !’ Et c’est vrai… Où est-ce que vous pouvez faire ça ailleurs qu’en camping ? »
Source : media24.com par Par Btissam Zejly
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