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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Au Maroc, les décisions épidermiques du gouvernement passent de plus en plus mal
Il y a encore 2 ans, le Maroc figurait dans le Top 5 des destinations les plus vendues par les tour-opérateurs. Puis le covid est arrivé, pire encore, les décisions épidermiques du gouvernement marocain annihilent tous les espoirs des professionnels sur place. Pour ces derniers, la situation est "catastrophique". Privés lors de chaque vacances des touristes français et européens, d'aides et de visibilité, 50% des réceptifs ont ou vont disparaitre selon un syndicat local. Si les agences de voyages françaises sont en difficulté, au Maroc, la désolation est totale...


Maroc / Tourisme : voyage au Royaume des espoirs perdus...
 Au Maroc, les stop and go du gouvernement ont entrainé une situation cauchemardesque pour une industrie touristique au bord de la rupture.
Au Maroc, où la crise sanitaire est quasiment impalpable, ce n'est pas le covid-19 qui cause le plus de problèmes. 

"Ici l'épidémie n'existe quasiment pas. Il y a une incompréhension totale par rapport aux décisions du gouvernement(de fermer les frontières, ndlr),", lâche médusé un réceptif de Marrakech. 

Depuis la deuxième et très forte vague de l'été 2021, le Royaume plafonne à une centaine de cas  quotidiens et affiche même parfois aucun décès journalier. 

Une embellie sur le front de l'épidémie, doublée par une arrière-saison touristique quasi historique. 

"En septembre et octobre, la charge de travail était sur les mêmes niveaux que celle de 2019. 

Dans le même temps, pour Noël et le jour de l'an, nous avions déjà pas mal de dossiers 
" s'enthousiasmait Emmanuelle Barat, la chef de projets d'Authentik Traveller. 

Puis patatras, le 28 novembre dernier,  le gouvernement n'a pas hésité à refermer son ciel et jusqu'à la fin de l'année avec l'apparition du variant Omicron. Les vacances sont fichues. 

Voyage au Royaume des espoirs perdus.
 

Maroc : "depuis deux ans, ils ont annulé toutes les vacances"

 
"Nous sommes très déçus par la prolongation de la fermeture, après encore de faux espoirs et malgré les appels de toute la profession à sauver notre économie. 

Combien d'acteurs vont fermer leurs portes par lassitude ou par difficultés financières ?
" lâche plus que lasse un réceptif Marocain du nord du pays.  

Si de l'avis de tous, il n'était plus possible de sauver les fêtes de fin d'année, une réouverture aurait permis de maintenir un peu d'activité. Après 20 mois de crise, la souffrance est totale pour l'industrie marocaine. 

Des décisions qui ont même poussé les professionnels à bloquer à plusieurs reprises des villes du Royaume. 

"Depuis le début de la crise, les transporteurs touristiques ont beaucoup manifesté. Et dernièrement ils ont été rejoints par les hôteliers et les agences de voyages," témoigne, la chef de projets du réceptif Authentik Traveller. 

La semaine passée, les bus et cars de tourisme ont congestionné Rabat. Des centaines d'acteurs de la filière ont manifesté devant le ministère du Tourisme. 

L'agacement est plus que palpable pour une filière à bout de souffle. 

"Depuis deux ans, ils (les dirigeants du pays ndlr) ont annulé toutes les vacances (fermeture du ciel en mars 2020, puis mars 2021, l'été et décembre). 

A ce rythme, les prestataires vont tous mettre la clé sous la porte,
" peste Yasmine, patronne de RIF Planète. 

Cette dernière a d'ailleurs dû prendre un autre emploi, faute de client et d'argent. 

Si chacun salue la bonne gestion de l'épidémie par le pouvoir, aucun ne comprend que le tourisme soit totalement négligé. 
 
 

Maroc : près de 50% des agences ont ou vont mettre la clé sous la porte

"Les décisions du gouvernement ne s'attardent pas trop sur notre cas. 

Depuis 30 ans que je travaille ici, le tourisme n'a jamais été une priorité au Maroc. C'est la cerise sur le gâteau de l'économie locale,
" analyse Jean-Pierre Champert, le directeur général de Sport Travel. 

Sauf que depuis 20 mois, la cerise ne trône plus vraiment sur le Chebbakia et les autorités ne paraissent pas si pressées de la remettre en place. 

Avec des stop and go à répétition, les acteurs du tourisme ont dû au mieux piocher dans la trésorerie ou sinon vendre tout ce qui avait de la valeur, faute d'aides. 

"Les transporteurs touristiques ont vendu et bradé leurs flottes, certaines banques ont même saisi des véhicules. Pendant ce temps l'industrie hôtelière est au plus mal," confie Emmanuelle Barat. 

Si le ministère a promis un plan de relance, ce dernier resterait pour le moment fantomatique. Malgré tout, les acteurs peuvent compter sur une aide d'Etat de 200 euros par personne. 

"Le Maroc est un pays, où le pouvoir d'achat reste assez élevé. Notre chauffeur a dû vendre des biens, des guides ont trouvé d'autres métiers pour survivre. 

La situation est gravissime,
" rapporte le réceptif de Marrakech. 

Le soutien de 200 euros par mois n'a pas toujours été versé en temps et en heure, comme il en manque parfois une partie. Malgré tout, le gouvernement a décidé de renouveler la mesure pour décembre 2021. 

En attendant le retour des touristes, pour les entreprises, c'est la déroute. 

"Au sein de l'Association Régionale des Agences de Voyages de Marrakech – Safi (ARAVMS), nous faisons le constat que 50% des agences de voyages (80% sont des réceptifs, ndlr) vont ou ont déjà déposé le bilan," déplore Jean-Pierre Champert. 

Toujours selon le patron, les mesures de soutien sont disproportionnées par rapport aux conséquences des fermetures. Ce n'est pas tout, seulement 10% des acteurs ont pu accéder au crédit relance garanti par l'Etat. 

Le secteur est à l'agonie. 
 
 

Maroc: "si le tourisme repart plein pot, il y aura un gros manque de moyens"

Malheureusement, entre la situation du secteur et des décisions erratiques du pouvoir en place, les professionnels craignent surtout que le Maroc soit à l'avenir totalement squeezé par les touristes. 

"Nous perdons la confiance de nos clients et des agences de voyages françaises. 

A force, ils ont créé un frein psychologique qui risque de pénaliser la destination.Nous allons en subir les conséquences à l'avenir,
" pense savoir Emmanuelle Barat, la chef de projets d'Authentik Traveller. 

Un constat partagé même par certains tour-opérateurs français, malgré tout le patron de Sport Travel veut encore y croire. 

"A chaque fois, qu'il y avait une ouverture, les clients revenaient tout de suite. Je suis plutôt optimiste, car les Français aiment le Maroc. L'enjeu actuel est de sauver les entreprises," estime savoir Jean-Pierre Champert, le directeur général de Sport Travel. 

Toutefois avant d'entrevoir l'éclaircie, l'industrie va devoir panser ses plaies et reconquérir... ses anciens salariés. 

A l'image des guides et des chauffeurs, l'hôtellerie est asséchée. 

"Demain, si le tourisme repart plein pot, il y aura un gros manque de moyens pour accueillir les touristes. Des hôtels ont fermé, d'autres ne trouvent plus de personnel. 

Le tissu touristique est très affaibli,
" prévient un réceptif marocain du nord du pays.  

Alors que la France a pu s'en tirer avec son marché intérieur, celui du Royaume n'a pas suffi, pour éponger ou tenir à flot les infrastructures. 

Les professionnels ne demandent que deux choses : pouvoir travailler convenablement et avoir de la visibilité. 

"La situation est telle que les gens préfèrent mourir du coronavirus que de mourir de faim. Les positions du gouvernement ne pourront pas tenir encore très longtemps," menace même un des réceptifs. 

Entre la stabilité sanitaire et celle sociale, le gouvernement du Maroc va devoir choisir, car la cocotte-minute semble sur le point de céder...
 
Publié par Romain PommierJournaliste - TourMaG.com

Par Med Mohamed Rial le Lundi 13 Décembre 2021


C’EST EN PRÉSENCE D’UNE ASSEMBLÉE RESTREINTE, HIER VENDREDI 10 DÉCEMBRE, QUE LE PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL SOUSS MASSA, KARIM ACHENGLI A REÇU DES MAINS D’HÉLÈNE LE GAL, AMBASSADRICE DE FRANCE AU MAROC, L’INSIGNE DE CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE FRANÇAIS. C’ÉTAIT EN LA RÉSIDENCE DE MME MARIE-ANNE COURRIAN, CONSULE GÉNÉRALE DE FRANCE À AGADIR.


Souss Massa : Karim Achengli reçoit l’insigne de Chevalier de l’ordre national du mérite français
M. Achengli est décoré de cette haute distinction par Emmanuel Macron, Président de la République française, en reconnaissance de ses multiples marques d’amitié manifestées à la France, a souligné la diplomate lors de la cérémonie. Madame Le Gal a rappelé dans ce cadre l’implication de M. Achengli dans le développement des échanges économiques et culturels entre la France et le Maroc.

  Elle a aussi notamment loué l’appui apporté à titre privé par Karim Achengli aux compatriotes français lors de la fermeture des frontières l’année dernière dans le contexte de la crise sanitaire. Alors qu’il était auparavant président  de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la Région Souss-Massa, il avait également fait de la diplomatie économique un de ses chevaux de bataille.

 

Très ému par la consécration, le président du Conseil régional  Souss Massa s’est dit très honoré de la distinction reçue. Il s’est engagé à poursuivre ses efforts en faveur de la coopération décentralisée entre le Souss Massa et les régions partenaires françaises.

Pour rappel, M. Karim Achengli est né en 1971. Membre du parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI), il a été élu, à l’unanimité, président du Conseil de la région Souss-Massa, en obtenant les 57 voix que compte le Conseil. Rappelons que, le RNI est arrivé en tête des élections régionales du 08 septembre en décrochant 23 sièges du Conseil de la région.

Soulignons qu’après des études supérieures à Paris où il a décroché une licence en droit et commerce international ainsi qu’un master en commerce,  le nouveau président du Conseil de la région de Souss Massa a commencé sa carrière professionnelle dans une banque, avant de se lancer dans les affaires. Dans les milieux économiques, il est notamment connu dans les secteurs de l’automobile, l’industrie agroalimentaire et le BTP. Il est aussi très impliqué dans les milieux associatifs et le monde caritatif.


https://www.lavieeco.com/  Par Malika Alami

Souss Massa : Karim Achengli reçoit l’insigne de Chevalier de l’ordre national du mérite français

Depuis l’annonce de la suspension de tous les vols directs de passagers à destination du Maroc, 7 hôtels et villages de vacances ont fermés leurs portes à la destination Agadir portant la capacité fermée à plus de 12.000 lits dans la station balnéaire. Détails.
La fermeture des frontières aériennes et maritimes au Maroc n’a pas laissé d’autre choix aux professionnels du tourisme de la destination Agadir que de fermer leurs établissements


Agadir/tourisme : les grands hôtels ferment leurs portes: une capacité de 1200 lits
 

   Depuis l’annonce de la suspension de tous les vols directs de passagers à destination du Maroc, 7 hôtels et villages de vacances ont fermés leurs portes à la destination Agadir portant la capacité fermée à plus de 12.000 lits dans la station balnéaire. Détails.

La fermeture des frontières aériennes et maritimes au Maroc n’a pas laissé d’autre choix aux professionnels du tourisme de la destination Agadir que de fermer leurs établissements.

  Dans ce sens, depuis l’annonce du Comité interministériel de suivi du Covid-19, le 28 novembre 2021, de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Royaume, la liste des fermetures à la destination Agadir commencent à s’élargir. Pour rappel, cette suspension avait fixé une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59, en raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus du Covid-19 – Omicron.
   
  Dans le détail, sur 104 unités touristiques que comptent la destination Agadir, près de 27 unités ont déjà fermé leurs portes dont 7 hôtels et villages de vacances depuis les 4 et 5 décembre 2021. Totalisant près de 5.316 lits, soit 2.777 chambres, ces établissements, classés 5 et 4 étoiles, représentent une grande partie de la capacité commercialisable de la destination située en front de mer.

   
Elle enregistre le taux d’occupation le plus important au niveau de la destination. Sur 34.613 lits, ces récentes fermetures, à la destination Agadir, représentent plus de 15,36 % de la capacité totale de la station balnéaire. De ce fait, elle s’ajoute aux 27 établissements déjà fermés en raison de plusieurs facteurs, notamment la suspension des vols et le manque de visibilité par rapport au contexte pandémique. À cela s’ajoutent d’autres raisons liés à des facteurs administratifs, la mise en vente, le redressement judiciaire et les fermetures définitives, en plus de la réalisation des opérations de rénovation.

Plus de fête de fin d’année !

  
En somme, l’ensemble de ces fermetures s’élève à plus de 12.000 lits, soit plus de 36% de la capacité totale de la destination selon les chiffres de l’Association de l’industrie hôtelière d’Agadir (AIHA). Bien entendu, même pour les établissements d’hébergement classés qui continuent d’ouvrir leurs portes, le taux d’occupation tourne à un niveau très bas, à cause de la suspension des vols. Aujourd’hui, trois marchés prioritaires pour la destination Maroc en général, et Agadir en particulier, sont désormais fermés durant cette saison d’hiver. Il s’agit de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne.

   D’autres marchés ont subi le même sort, notamment ceux de Russie, des Pays-Bas et de la Belgique. Dans ce contexte inédit où les professionnels font grise mine, la destination hivernale d’Agadir, qui se positionne durant cette période sur les flux étrangers, peut uniquement tabler sur le marché national. Ce dernier, rappelons-le, est marqué par sa saisonnalité touristique essentiellement pendant la période estivale et les vacances scolaires. Par conséquent, l’espoir de limiter les retombées néfastes de la pandémie, grâce à la période de fin d’année, a été anéanti par les récentes mesures de fermeture à cause du variant Omicron, surtout, les commandes et le taux de remplissage réalisés durant les fêtes de Noël et le réveillon de la Saint-Sylvestre.

  

Les recettes touristiques dégringolent

En chiffres, la destination Agadir tourne actuellement à moins de 15 % de taux remplissage cumulé durant les neuf premiers mois de l’année 2021. Une situation qui risque de s’aggraver avec le manque de visibilité qui plane encore sur le secteur. Ce manque de visibilité se traduit essentiellement par des réouvertures et des fermetures d’établissements. Déjà, au niveau d’Agadir, la destination a perdu presque 1/3 de sa capacité litière avec 3.000 lits fermés définitivement et près de 6.000 lits qui sont toujours fermés à aujourd’hui et c’est autant en perte d’emplois. Sans oublier les grandes difficultés financières chez les professionnels, toutes filières confondues, avec des charges qui s’accumulent depuis plus de 21 mois en attendant les modalités d’application de l’indemnité forfaitaire.

  
Dans sens, la crise sanitaire, qui enregistre sa deuxième année consécutive, a ramené la destination Agadir à son niveau de 1982 (lors de la première guerre du Golfe). Côté recettes, sur 6 MMDH de chiffre d’affaires annuel généré par la première station balnéaire du Royaume, la destination a perdu, rien qu’en 2020, plus de 4,35 MMDH contre 1,5 MMDH à peine de recettes durant la même année, soit pire qu’en 1982 où la destination a généré près de 1,92 MMDH. Autrement dit, un manque d’environ 4 millions de nuitées, en attendant les chiffres de l’année 2021, contre seulement 1,4 million, soit une année aussi désastreuse que 1982. Selon le CRT d’Agadir Souss-Massa, la destination a perdu 859.568 arrivées touristiques en 2020, en comparaison avec 2019.

source : Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO


Par Med Mohamed Rial le Samedi 11 Décembre 2021


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