Nouveau / Revalorisation de la corniche d’Agadir : déploiement de l’architecture d’éclairage télégéré
Longtemps mis à l’écart de toute négociation avec le ministère du Tourisme en tant que corps de métiers, les restaurateurs touristiques peuvent se féliciter d’être enfin affranchis par la promesse d’être traités sur le même pied d’égalité que les autres fédérations de métiers, déjà concernés par les avantages du Contrat-programme signé avec l’Etat en août 2020.
Longtemps mis à l’écart de toute négociation avec le ministère du Tourisme en tant que corps de métiers, les restaurateurs touristiques peuvent se féliciter d’être enfin affranchis par la promesse d’être traités sur le même pied d’égalité que les autres fédérations de métiers, déjà concernés par les avantages du Contrat-programme signé avec l’Etat en août 2020.
En effet, Mme Fatim-Zahra Ammor a reçu, ce mardi 28 décembre, le groupement des associations régionales des restaurants touristiques.
Les représentants du secteur ont fait part de la situation critique du secteur depuis la fermeture des frontières. De son côté, Mme Ammor a réitéré son engagement résolu de soutenir les restaurateurs touristiques dans le contexte actuel. Lors de cette réunion, un ensemble de mesures d’urgence ont été discutées notamment sur les volets social, fiscal et bancaire.
A l’issue de cette réunion de travail, Mme la Ministre s’est engagée à intégrer les restaurants touristiques dans les mesures les plus adaptées parmi l’arsenal de mesures dont bénéficiera le secteur du tourisme. Plusieurs de ces mesures seront opérationnalisées dans les plus brefs délais.
Enfin, Mme la Ministre a conclu en encourageant les opérateurs à travailler dans une approche collaborative avec le Ministère pour améliorer le cadre légal régissant les restaurants classés. Ce chantier permettra aux restaurateurs de mieux répondre aux nouvelles attentes des touristes nationaux et internationaux.
D’après My Ahmed Sentissi, Président de l’association des restaurateurs touristiques de Fez-Meknès, la réunion a été marquée par une réelle volonté de Mme la ministre d’aligner les restaurateurs touristiques sur la même rangée des autres secteurs d’activité touristique, en bénéficiant des mêmes avantages. “Une sincérité qui nous a sérieusement marqué et porté à envisager des perspectives meilleures à l’avenir”, avait-il souligné.
source : http://premiumtravelnews.com/ par Mustapha Amal
Avis d’appel d’offres ouvert N°24/2021
(Séance non publique)
Le Vendredi 14 Janvier 2022 à 10h00, il sera procédé à l’ouverture des plis concernant l’appel d’offres ouvert sur offres de prix n° 24/2021 relatif à la Réalisation de l’étude sur la stratégie d'exploitation, de gestion et de valorisation touristique du site historique d'Agadir Oufella, région Souss Massa.
Le dossier de l’appel d’offres peut être retiré auprès de la Société de Développement Touristique Souss Massa SDR (N°A208, 2ème étage Immeuble de l’Avocat 2 Haut Founty, Agadir) selon les conditions prévues dans l’article 7 du règlement de consultation. Il peut également être téléchargé à partir du portail des marchés publics www.marchespublics.gov.ma ou du site web de la SDR https://sdrtourisme-sm.ma.
Le cautionnement provisoire est fixé à la somme de Vingt mille dirhams (20.000,00 DHS).
L’estimation des coûts des prestations, établie par le Maître d’Ouvrage, est fixée à la somme
de : Un Million Deux Cent Mille Dirhams Toutes Taxes Comprises (1 200 000,00 DHS TTC).
Le contenu des dossiers des concurrents doit être conforme aux dispositions des articles 8, 9 et 10 du règlement de consultation.
Les concurrents peuvent :
- Soit déposer, contre accusé de réception, leurs plis auprès de la Société de Développement Touristique Souss Massa SDR (N°A208, 2ème étage Immeuble de l’Avocat 2, Haut Founty, Agadir) ;
- Soit les envoyer, par courrier recommandé avec accusé de réception, à l’adresse précitée.
- Soit les déposer électroniquement sur le portail des marchés publics.
En effet, La Kasbah d’Agadir Oufella est le site patrimonial le plus emblématique d’Agadir. Ce site de promontoire exceptionnel surplombant le port a été classé monument historique par deux Dahirs, celui du 30 juillet 1932 et celui du 23 mars 1944. Sa structure urbaine et ses murailles ont été endommagées par des séismes au 18ème siècle et plus fortement par celui de 1960. Elle témoigne de la période faste de la Dynastie Saadienne, mais aussi de toutes les communautés qui l’ont habitée jusqu’à 1960. Elle est aujourd'hui un lieu de convergence de la mémoire locale.
La réhabilitation de la Kasbah d’Agadir Oufella est une composante majeure des projets de mise en valeur du patrimoine culturel de la région Souss Massa. Ce projet entre également dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Développement Urbain (PDU) de la Ville d’Agadir 2020-2024 dont la convention cadre a été signée, le 4 février 2020, sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.
Cette mise en valeur se fait dans le respect des protocoles internationaux des interventions patrimoniales post-catastrophes, afin d’ouvrir le site à la visite et au recueillement. Elle vise d’une part à restituer l’attractivité de ce site et à assurer un accès au plus grand nombre de visiteurs dans les meilleures conditions, et d’autre part à devenir un modèle de restitution patrimoniale post-catastrophe afin de redonner à Agadir un rayonnement patrimonial international.
. UN atout touristique de grande valeur pour la destination balnéaire
Un platelage de visite sera installé intra-muros, épousant le tracé des anciennes ruelles de la Kasbah. Le platelage surélevé permet aussi de faciliter la médiation culturelle et l’appropriation de la spécificité du site. Il suivra un cheminement culturel le long de plans reliefs explicatifs, d’images d’archives et de tables d’orientation.
La valorisation de la forteresse s’accompagnera également de l’aménagement des lieux saints historiques et d’un mémorial, d’une plateforme de services semi-enterrée et d’un paysage environnant régénéré. L’ensemble du parcours permettra aux visiteurs de découvrir un lieu post-catastrophe avec ses dispositifs mémoriels tout en rendant hommage aux disparus. Les composantes extra-muros se veulent être des lieux de détente qui offrent, entre autres, la meilleure vue panoramique de la ville d’Agadir aux touristes.
Presque à marche forcée, la ministre du Tourisme Fatim-Zahra Ammor a fait un
premier pas vers la reprise en recevant mercredi 22 décembre les représentants
de la Confédération nationale du tourisme (CNT). Suffisant pour amorcer la
relance d'un secteur en apnée depuis près de deux ans ?
Après des consultations individuelles lancées dans la foulée de la nomination de la nouvelle ministre, cette réunion est la seconde rencontre élargie à tous les professionnels après une première début novembre. Autour de la table de discussions, Adel Fakir et Imad Barrakad, respectivement présidents de l’Office national marocain du Tourisme (ONMT) et de la Société marocaine des investissements touristiques (SMIT), auxquels se sont joints Hamid Bentahar, le président de la CNT, Lahcen Zelmat, celui de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), et Fouad Chraïbi, qui dirige l’Association nationale des investisseurs touristiques (ANIT).
“Tirer le tourisme du fond du puits” “La réunion de novembre a montré une disposition et une bonne volonté de la tutelle à écouter les doléances des professionnels du secteur. La réunion de ce 22 décembre a permis de se pencher sur les dix propositions de la CNT pour un nouveau pacte responsable, que nous avions soumises au ministère pour les étudier”, résume pour TelQuel Mohamed Semlali, président de la Fédération nationale des agences de voyage du Maroc (FNAVM), qui a participé à la réunion avec la ministre. “Plus technique, cette seconde réunion a permis de discuter et d’analyser ces dix propositions pour accompagner le secteur et essayer de le tirer de ce fond de puits dans lequel il se trouve depuis 21 mois, mais aussi préparer le futur avec la relance du tourisme au Maroc”, complète Mohamed Semlali, notant une “volonté d’implication de la tutelle” et une “confiance mutuelle établie” entre le ministère et les professionnels pour amorcer cette relance. Au cours de la séance, la question de l’indemnité forfaitaire a vite été évacuée des pourparlers en raison de leur versement effectif.
Mais leur prolongement au-delà de décembre 2021 est sans cesse revenu dans les débats. Dans le reste des mesures de soutien, les discussions se sont aussi attardées sur le renforcement du secteur aérien en préparation de la reprise, puis ils sont devenus longs sur le couperet des échéances des charges sociales, fiscales et bancaires. Sur ce dernier point, à défaut d’avoir l’aval du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), Fatim-Zahra Ammor faisait état, dans un entretien accordé à TelQuel à la mi décembre, de discussions en cours.
Aujourd’hui affectée au portefeuille des Finances, l’ex ministre du Tourisme Nadia Fettah Alaoui suit également de près les discussions. Elle a d’ailleurs mandaté pour l’occasion un représentant de son département. Sans doute une manière de répondre aux critiques pour avoir accordé peu de place au tourisme dans la Loi de Finances 2022, alors qu’elle connaît bien les difficultés du secteur. C’est en quelque sorte son legs à Fatim- Zahra Ammor qui se joue.
Justifiée par un principe de précaution maximale du Maroc pour faire face à la propagation du variant Omicron, la fermeture totale des frontières jusqu’au 31 décembre minimum a douché les espoirs d’une reprise du secteur pendant les fêtes de fin d’année. Plus encore, cette fermeture met en berne le moral des opérateurs touristiques. Même le tourisme interne fait grise mine avec le retour des mesures restrictives, du moins limitatives de la stimulation du marché de l’intérieur, à l’instar de la réinstauration, pour le Nouvel An, du couvre-feu, de la fermeture des restaurants et de l’interdiction des célébrations.
Justifiée par un principe de précaution maximale du Maroc pour faire face à la propagation du variant Omicron, la fermeture totale des frontières jusqu’au 31 décembre minimum a douché les espoirs d’une reprise du secteur pendant les fêtes de fin d’année. Plus encore, cette fermeture met en berne le moral des opérateurs touristiques. Même le tourisme interne fait grise mine avec le retour des mesures restrictives, du moins limitatives de la stimulation du marché de l’intérieur, à l’instar de la réinstauration, pour le Nouvel An, du couvre-feu, de la fermeture des restaurants et de l’interdiction des célébrations.
Dans ce contexte, la réunion peut-elle conduire à l’ouverture d’un
Toujours est-il que les opérateurs du secteur ont un cahier revendicatif encore chargé. Le jour même de l’annonce de la fermeture des frontières, le président de la FNIH Lahcen Zelmat adressait une lettre salée à Aziz Akhannouch. Cet opérateur majeur du secteur réclamait au chef du gouvernement l’application de toutes les mesures du contrat-programme signé en août dernier.
Loin d’être convaincu par les réponses de la ministre lors sa dernière séance de questions orales devant les députés le 20 décembre, le Groupement des associations régionales des restaurants touristiques du Maroc a pour sa part poussé la métaphore à l’extrême en parlant d’“euthanasie” de leur domaine dans un communiqué diffusé cette semaine.
Source: TelQuel par Ibrahima Bayo Jr