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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


J’en ai rencontré quelques-uns qui faisaient la manche à Casablanca, un groupe de gnawas faisaient contre mauvaise fortune bon cœur en se produisant dans la petite ville de Chefchaouen sous le regard médusé de quelques badauds. Eux aussi ont quitté Marrakech, les larmes aux yeux, ils ne pouvaient plus compter sur la générosité des touristes qui s’agglutinaient autour de la place Jemaa El-Fna.


Tourisme à Marrakech. La Covid m’a tuer
Deux ans de chômage, deux années de plus qui ont fini par tuer tout ce lumpen prolétariat qui vivotait grâce au spectacle exotique des cabrioles de serpents et autres singes magots. Et ce n’est là que la partie visible de la crise du tourisme en ces temps de pandémie.  La partie cachée, ce sont ces milliers de travailleurs, obligés de changer de métier quand ils le peuvent ou encore.
  Ce sont aussi ces hôteliers contraints de faire du social, en acceptant de payer des parts de salaires à des employés pour ne pas mettre la clé sous le paillasson, les aides versées par l’Etat aux employés du secteur, 2.000 dirhams par mois ne peuvant pas compenser le manque à gagner. Sur les 1 900 établissements touristiques dont les 250 hôtels, toutes catégories confondues, seuls d’ailleurs 110 sont opérationnels à l’heure actuelle.
  L’an dernier, le royaume a ouvert les bras à juste 2,2 millions de touristes, ce qui équivaut à une baisse de 78% par rapport à 2019, selon les chiffres officiels. Pourtant pilier de l’économie marocaine, les recettes du secteur touristique, avoisinant les 80 milliards de dirhams en 2019 (environ 7,5 milliards d’euros), avaient ainsi chuté de 65%.
  Pour assurer la reconquête de ses marches touristiques et notamment les amoureux de Marrakech, le Maroc a besoin d’une vraie stratégie autour de ce secteur frappé de plein fouet par une contraction économique terrible due au Covid-19.
   Et c’est peut-être le moment pour les pouvoirs publics de s’attaquer aux causes profondes qui empêchent ce secteur clé de l’économie marocaine de jouer pleinement son rôle de locomotive du développement économique et social.
  Face à l’émergence de nouveaux marchés à forte croissance, des destinations phares comme Marrakech ou Agadir devront rivaliser de génie pour une modification des caractéristiques culturelles par rapport aux schémas de consommation existants. Ce qui suppose un personnel plus qualifié aux compétences linguistiques et culturelles appropriées, parallèlement à la progression de pays émetteurs comme la Chine et l’Inde dans les flux touristiques internationaux.
  Mais pour concevoir de nouveaux produits attractifs, susciter d’autres investissements et innover, les stratégies touristiques du futur devront accorder de plus en plus d’importance à la coopération public-privé.
Ce qui passe par une démarche d’ensemble faisant intervenir un grand nombre d’opérateurs gouvernementaux, seule garantie pour que les politiques du tourisme soient suivies d’effet.
 
 
Source :  https://www.lecourrierdelatlas.com/ Par Abdelatif Elazizi
 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 26 Novembre 2021


Le Premier ministre en personne, lors d’un déplacement à Amboise en Indre-et-Loire, a présenté le Plan de Relance du Tourisme français, doté de près de 2 milliards d’euros de financement, dont une grande partie en prêt. Au-delà de la Relance, la vraie ambition est la transformation du modèle pour dépasser la 1ère place en volume et la gagner en recettes.


Les milliards se déversent pour remettre le tourisme français à flot

Le Premier ministre a fixé le cadre d’une ambition à 10 ans : “Conforter la France comme première destination touristique mondiale ”, déclaration qui accentue l’orientation prise depuis un bon moment, à savoir ne plus se satisfaire d’arriver en tête des destinations mondiales les plus fréquentées, mais chercher à détrôner les États-Unis comme 1ère nation bénéficiaire de la manne touristique mondiale. Au passage, il faudra grignoter les places que l’Espagne et même parfois l’Italie nous ont ravies au classement des retombées économiques.

Un message présidentiel

Ce message a déjà été clairement exprimé par le président de la République dans le cadre du premier Sommet Destination France organisé le 4 novembre dernier à l’Hôtel de la Marine et au palais de l’Élysée. 

L’ensemble des filières touristiques reconnaissent que l’État a été au rendez-vous du soutien économique dès le début de la pandémie et des interdictions d’ouvertures ou d’activités. AU total, rappelle le Premier ministre, 38 milliards d’euros environ ont été mobilisés en mesures d’accompagnement, de compensation, voire d’investissement. Et c’est sans compter, rappelle-t-il astucieusement les 3 milliards d’euros qui viennent d’être alloués au plan Avenir Montagnes du printemps dernier. Ça commence à compter.

Et ce n’est pas fini, puisqu’il faut désormais passer la vitesse supérieure pour enclencher une Relance, voire une véritable transformation quand cela est possible, pour sortir plus fort de la pandémie.

  

Pas moins de 8 ministres ont planché à un moment ou un autre sur le plan élaboré conjointement par Alain Griset, ministre des PME, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État en charge du Tourisme. Chacun y a été de son mot d’encouragement pour faire de la Destination France un leader incontesté en nombre et en euros. Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, Annick Girardin, ministre de la Mer ont apporté leur contribution à la réflexion et aux propositions. Et c’est sans compter la validation par Bruno Lemaire, ministre de l’Economie et des Finances, des mesures de sauvegarde encore en pratique. 

Bref, il était assez naturel que Jean Castex prenne la parole sur le sujet, officiellement Priorité nationale depuis le discours du président Emmanuel Macron à St-Cirq-Lapopie.

Cinq axes prioritaires et 1,9 milliard sur 3 ans

Après les consultations menées sur le terrain par les deux ministres en charge de préparer le plan, les recontres avec les élus, les fédérations professionnelles et les acteurs locaux, cinq axes prioritaires ont été actés pour y consacrer les moyens de l’Etat et de ses agences.

  

  • Conquérir et reconquérir les talents 
  • Renforcer la résilience du secteur et soutenir la montée en qualité de l’offre 
  • Valoriser et développer les atouts touristiques français 
  • Répondre aux enjeux de transformation du secteur
  • Promouvoir la destination France et consolider ses parts de marché

En langage pratique, ces axes se traduisent pour chacun par une série de mesures en Formation et ressources humaines, en Qualification des prestations touristiques, en Accentuation de de la différenciation française, Soutien au changement de modèle économique et Promotion plus large auprès des clientèles étrangères. Plan ambitieux, lourde tâche et moyens conséquents.

Voir les sujets suivants pour le détail des mesures et le tableau ci-dessous pour le détail des financements.

 

source : www.tourhebdo.com


Les milliards se déversent pour remettre le tourisme français à flot

Par Med Mohamed Rial le Mercredi 24 Novembre 2021


Le Royaume d’Arabie Saoudite est à l’honneur de la 18e édition du Festival international Cinéma et Migrations d’Agadir du 13 au 18 décembre prochain.

A cette grand-messe du 7e art, ce pays arabe, en pleine dynamique économique, sociale et culturelle, les cinéphiles et le grand public aura l’occasion d’apprécier le développement du cinéma saoudien, à travers la projection du film acclamé par la critique “Had Al Tar” du réalisateur Abdulaziz Alshlahei. C’est aussi l’occasion de mesurer les avancées et les ambitions de l’industrie du cinéma et du divertissement dans le Royaume.

Le choix du pays invité d’honneur de cette année s’impose au vu des liens stratégiques et multiformes avec le Maroc.


Agadir / Cinéma et Migrations : L’Arabie Saoudite, invité d’honneur au Festival international
Les deux Royaumes entretiennent en effet de solides relations qui puisent leur force dans les liens fraternels unissant le Serviteur des Lieux Saints de l’Islam, le Roi Salmane bin Abdelaziz Al Saoud et SM le Roi Mohammed VI, ainsi qu’entre les deux peuples. 

A Ryad et à Rabat, la volonté commune est grande d’aller de l’avant pour promouvoir davantage ce partenariat et favoriser les échanges commerciaux, économiques et culturels. 

Dans le domaine culturel, le cinéma est un vecteur important dans ce sens et les perspectives de collaboration sont énormes. 

Le Maroc compte d’importants atouts et une expertise reconnue, les films étrangers y sont tournés depuis 1919. 

L’Arabie Saoudite affiche, pour sa part, de grandes ambitions pour son rêve hollywoodien et déploie les gros moyens pour le concrétiser. 

Quelque 64 milliards de dollars pour booster l'industrie du divertissement, une gigantesque "Entertainment City” sur 334 km², et une myriade de productions cinématographiques déjà complètes ou en tournage dans le pays. 

Le dynamisme sans précédent du secteur est à l’image de l’ambitieux plan de réformes engagé par le Royaume pour accélérer la diversification de l’économie et le développement des investissements. 

Lancé par le Prince héritier Mohammed ben Salmane, ce plan baptisé “Vision 2030” entend justement rompre avec la dépendance au pétrole et diversifier l’économie saoudienne. 

Le tourisme et l’industrie du divertissement font ainsi partie des axes majeurs pour atteindre ces objectifs et favoriser la transformation de la société saoudienne, où les jeunes constituent une majorité. 
Selon des projections, le nouveau secteur du divertissement pourrait générer jusqu’à 30.000 emplois directs, et plus de 100.000 emplois indirects. 

Il est déjà loin l’année 2018, date de la levée de l’interdiction du cinéma qui était en vigueur depuis les années 1980. 

Le pays prévoit ainsi l'ouverture de 350 cinémas et de 2 500 à l’horizon 2030. 

En matière de production, le film d'action 'Desert Warrior', avec Anthony Mackie est entièrement tourné en Arabie saoudite, et le dernier thriller de Gerard Butler 'Kandahar' commence le tournage dans la région d’Al-Ula, – une première pour ce site classé patrimoine mondial de l'UNESCO ouvert juste l'année dernière pour stimuler le tourisme. 

Le géant du streaming Netflix voit également une opportunité. Un contrat de huit longs métrages a été signé avec le studio saoudien Telfaz11, pour mieux se positionner sur le marché du Moyen-Orient. 

“Saudi Arabia is back!”, slogan choisi par Ryad pour son “Davos du désert”,  colle bien aux grandes ambitions affichées aujourd’hui par ce pays en pleine mutation. 
 
 

Par Med Mohamed Rial le Mercredi 24 Novembre 2021


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