Menu
LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Les projets de nouveaux hôtels continuent de voir le jour au Maroc. Au total, 37 sont en cours de développement, soit 8.006 chambres et suites. Sur ce nombre, 12 seront classés dans le segment 4 étoiles, le reste dans celui des cinq étoiles. Marrakech captera 10 de ces hôtels de luxe, suivie Rabat (9 hôtels) de et Casablanca (6 établissements)


Tourisme : Plus de 8.000 chambres d’hôtels en cours de développement au Maroc

Le secteur touristique marocain continue de s’enrichir de nouveaux hôtels. Selon les données issues de la base de données internationale TopHotelConstruction, 37 hôtels de luxe, avec un total de 8.006 chambres, sont en cours de développement au Maroc. D’ici fin 2021, quatre projets de 616 chambres doivent encore être achevés. Et l'année prochaine s'annonce également chargée, avec 18 lancements d’hôtels, soit 2.743 clés. Les choses seront plus calmes en 2023, avec seulement sept hôtels qui devraient ouvrir, avec un total de 3.280 chambres qui s’ajouteront à l'offre locale.

Pour 2024 et au-delà, huit propriétés supplémentaires verront le jour, avec 1.367 clés qui sont déjà en préparation. Sur les 37 nouveaux hôtels du Maroc, 12 appartiendront au segment quatre étoiles, les 25 autres entrant dans la catégorie cinq étoiles. Marrakech, principale destination touristique du Royaume, accaparera dix nouveaux hôtels avec 1.233 chambres. Ce qui la place juste devant Rabat avec ses neuf futurs hôtels et 1.385 clés. Casablanca boucle le Top 3 des villes qui verront le plus d’ouvertures d’hôtels, avec six projets actifs qui devraient donner lieu à un total de 733 chambres.

La première ouverture programmée est celle du Fairmont La Marina Rabat-Sale, qui devrait être prêt d'ici la fin de cette année. Cette propriété offrira 186 chambres et suites et comprendra plusieurs restaurants, un grand espace de réunion, un spa et un centre de remise en forme. Environ un an plus tard, The St Regis Tamuda Bay ouvrira ses portes à Tétouan. Cette propriété fera partie de la station balnéaire La Bahia Blanca et comprendra 100 chambres et suites avec vue sur mer, un spa, une piscine et un centre de remise en forme.

L'offre culinaire du complexe comprendra un restaurant de spécialités et un restaurant ouvert toute la journée. Enfin, l’offre marocaine de St Regis sera élargie avec une autre propriété qui verra le jour au troisième trimestre 2025. Il s’agit du St Regis Marrakech Resort qui fera partie de l'Assoufid Golf Resort (www.lematin.ma) et disposera de 96 chambres et villas spacieuses avec vue sur les montagnes de l'Atlas. Outre des installations de loisirs haut de gamme, telles qu'un spa, une piscine et un centre de remise en forme, le complexe intégrera six expériences culinaires distinctes, dont deux restaurants de spécialités.

Source : le matin.ma   par  Abdelhafid Marzak ,

 
 
 

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 18 Novembre 2021


"Digital Boot Camp", une initiative qui ambitionne de former les futurs jeunes leaders en digital, a été lancée, lundi à l'espace de "Bayt Dakira", lors d’une cérémonie rehaussée par la présence de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador.


Essaouira : "Digital Boot Camp", une initiative pour la formation des jeunes leaders
"Digital Boot Camp", une initiative qui ambitionne de former les futurs jeunes leaders en digital, a été lancée, lundi à l'espace de "Bayt Dakira", lors d’une cérémonie rehaussée par la présence de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador. 

Organisée par Moroccan Millennium Leaders (MML), avec le soutien de l’OCP, l’Association Essaouira-Mogador, l’Association MogaJeunes, l’UM6P et l'initiative citoyenne OTED, cette édition 2021 est axée sur les enjeux de la digitalisation au Maroc afin de sensibiliser l’ensemble des parties prenantes (décideurs publics, opérateurs économiques, associations professionnelles, acteurs académiques et scientifiques, société civile, et initiatives citoyennes) et d’engager une dynamique citoyenne autour du digital comme levier de l’économie numérique. 

A travers cette initiative, le MML prend part au débat public autour de la révolution numérique au Maroc et souhaite, avec les parties concernées, favoriser l’échange, la collaboration et la participation des différents acteurs nationaux pour soutenir l’émergence et le renforcement de l’écosystème numérique. 

Cette initiative s’articule autour des axes : "Le Digital lab Day", une plateforme de réflexion entre les différentes parties prenantes du Digital au Maroc, le temps d’une journée afin d’échanger avec esprit de citoyenneté les visions autour des enjeux de la transformation numérique, "Le Digital Boot camp", un programme de 5 jours de formation permettant aux jeunes sélectionnés d’acquérir des compétences à même de les préparer à être des futurs leaders dans les domaines de la digitalisation, ainsi que "Le Digital Mentoring", qui consiste en des séances de coaching et d'accompagnement professionnel, destinées à soutenir les participants du Digital Boot camp à la réalisation de leurs projets. 

S’exprimant lors de cette cérémonie, à laquelle ont pris part le président du conseil communal d’Essaouira, Tarik Ottmani et un parterre d’experts, le président du MML, Marouane Idrissi, a précisé que "Le Digital Boot Camp" réunit une trentaine de jeunes sélectionnés en fonction de leurs motivations et engagements citoyens. 

De leur côté, les autres intervenants, dont des experts en la matière, se sont félicités du lancement de cette initiative à Bayt Dakira, un espace d’une forte charge historique et un haut lieu d'enseignement des valeurs de tolérance et de coexistence, tout en mettant en relief l’importance de la digitalisation qui n’est plus un défi futur mais d’actualité. 

Du digital comme levier de l’économie numérique 

Abordant les enjeux de la digitalisation, ils ont expliqué que la crise sanitaire induite par la propagation de la Covid-19 a accéléré l’utilisation et le recours au digital qui permet de se développer davantage dans divers secteurs. 

Le programme de cette rencontre prévoit une série de modules de formation axés notamment sur "les Fondements du marketing digital", "le Business et analytiques", "la fixation des objectifs et planification efficace", "les médias sociaux et la création des sites web" et "la résolution des problèmes". 

Au terme de ces cinq jours de formation, il sera procédé à l’organisation d’une cérémonie de remise d’attestations au profit des bénéficiaires. 

A noter que MML est une association à but non lucratif composée de jeunes marocains qui partagent des principes et valeurs d’engagement, de citoyenneté, d’intégrité, de mobilisation et de respect. 

source : L opinion

Par Med Mohamed Rial le Jeudi 18 Novembre 2021


La question de la nomination, du nom propre et de l’onomastique est à la fois une question très ancienne (voir Platon dans le Cratyle) et une question qui reste toujours d’actualité : de nombreux travaux ont été consacrés à cette problématique (Guillorel, 2012).


Communiqué de presse 

La question de la nomination, du nom propre et de l’onomastique est à la fois une question très ancienne (voir Platon dans le Cratyle) et une question qui reste toujours d’actualité : de nombreux travaux ont été consacrés à cette problématique (Guillorel, 2012).

   Travailler sur les pratiques onomastiques c’est s’intéresser aux noms propres, puisque telle est l’étymologie du terme « onomastique » et son champ d’investigation. Les sciences onomastiques comprennent plusieurs catégories de noms propres : les deux principaux ont longtemps été les toponymes (noms de lieux) et les anthroponymes (noms de personnes), auxquels nous rajouterons les ethnonymes (noms de « peuples »).

   L’onomastique est une science totale qui mobilise des disciplines nombreuses et ardues : linguistique, géographie, histoire, paléographie, etc. C’est un concept de plus en plus développé par les géographes et dont les enjeux politiques, économiques et territoriaux deviennent de plus en plus fréquents. Dans le contexte mondial actuel marqué par la recomposition des alliances et de redistribution des cartes géopolitiques (normalisation des relations entre le Maroc et Israël), l’onomastique juif au Maroc resurgit enfin et des questions pointues de toponymie ou d’anthroponymie « pouvaient » être politisables.

  La dimension politique est évidente, mais aussi économique et spatiale par la nature des noms attribués : des pratiques de nomination qui étaient fondatrices du « vouloir vivre ensemble ». On pourrait donc aussi s’interroger sur la question des rapports entre toponymie, politique et territoire. D’où l’idée d’organiser cette rencontre scientifique qui propose d’analyser l’importance des enjeux identitaires, politiques et économiques des pratiques onomastiques.

  Certes, l’onomastique apporte un nouvel angle de vue, elle peut mettre en évidence des communautés, créer un canal de communication ciblé sur une communauté particulière : expatriés d’affaires, touristes, investisseurs, migrants, etc.). Les faiblesses des territoires pauvres sont susceptibles de devenir une force grâce à leur émigration. Prenons le cas de l’Irlande. Au début des années 1980, le pays a pris des mesures décisives pour renouer de manière active avec ses émigrés ou des hommes d’affaires prospères d’origine irlandaise.
  En Chine, les régions du Ningxia, du Gansu et du Qinghai comptent parmi le moins grand nombre de millionnaires du pays. Mais s’ils pouvaient renouer avec ceux d’entre eux qui ont réussi à Pékin, Shanghai ou même à l’étranger, cela ouvrirait peut-être de nouvelles perspectives et opportunités de développement. Dans cette veine, l’onomastique appliquée a démontré son utilité au service de la stratégie de développement d’un pays : la Lituanie. Ainsi, l’onomastique peut être mobilisée à des fins de projets de développement des territoires. Et que le « paysage linguistique » peut offrir plus de « visibilité aux espaces ».

   L’onomastique joue un rôle important en géo-démographie à travers l’analyse de la sociologie d’un territoire (y compris les origines culturelles et ethniques de ses habitants) à partir de sources publiques, des données de recensement, des archives, etc. L’objectif de ce colloque organisé par l’Ecole doctorale interdisciplinaire de l’Université Internationale d’Agadir les 23-24-25 novembre 2021, est d’identifier, à partir des cas concrets très contextualisés dans le temps et dans l’espace, les enjeux qui illustrent la question des rapports entre l’onomastique, le politique, les territoires et montrer que toutes les identifications et les orthographes ont été et demeurent en partie valables et peuvent être lues et interprétées avec une perspective politique, économique et territoriale.

  La problématique centrale de ce colloque s'articule autour des usages politiques et économiques de l’onomastique juive, ailleurs et au Maroc où un nombre important de toponymes et de noms fait référence aux juifs et à la culture judaïque. Les questions qui se posent en effet est de savoir comment les territoires peuvent Instrumentaliser l’onomastique à leur bénéfice et quels sont les enjeux politiques, économiques et territoriaux de l’onomastique juive au Maroc ?

  Le colloque réunit plusieurs chercheurs de différentes spécialités, marocains et étrangers (Canada, USA, Israel, Espagne). Les sessions de communications sont organisées par axes, et redéclinées par ateliers thématisés. Le colloque comprendra aussi deux tables rondes pendant lesquelles des intervenants de renommée internationale débâteront autour de la thématique du colloque. 


 
 
page2image5040
 
 

Par Med Mohamed Rial le Mardi 16 Novembre 2021


1 ... « 154 155 156 157 158 159 160 » ... 198




Partager ce site