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Booking Holdings a conclu un accord afin d’acquérir Etraveli, pour environ 1,63 milliard d’euros, auprès du fonds CVC Capital Partners.
Booking Holdings s’offre le suédois Etraveli, un spécialiste de la réservation en ligne de billets d’avion, annonce un communiqué. Il s’agit de son deuxième rachat majeur en l’espace de deux semaines, après celui du distributeur hôtelier Getaroom pour 1,6 milliard de dollars, souligne notre confrère Phocuswire.
Un partenaire depuis 2019
« L’acquisition d’Etraveli Group viendra compléter le travail en cours de Booking Holdings pour créer une offre de vols mondiaux sans friction », explique le communiqué.
« Alors que le transport aérien international rebondit après l’impact de la pandémie, nous sommes impatients de renforcer notre relation existante avec le groupe Etraveli pour rendre l’expérience de réservation de voyage plus facile et plus transparente », déclare le directeur général de Booking Holdings, Glenn Fogel.
Les deux entreprises travaillaient déjà ensemble depuis deux années. En octobre 2019, Booking.com avait ajouté le vol sec dans 9 pays européens grâce à un accord avec Gotogate, une plateforme de vols secs appartenant justement au groupe Etraveli. Les deux partenaires ont ensuite développé, en 2020, la réservation directe de billets d’avion.
Quand Airbnb reste focalisé sur les prestations terrestres
Etraveli Group conservera son siège en Suède. Et Booking le laissera fonctionner comme une entreprise indépendante, dirigée par son équipe de direction actuelle. Finalement, le groupe accélère dans l’aérien, alors que son concurrent Airbnb décélère.
Brian Chesky, cofondateur de la plateforme de locations saisonnières, avait promis dès 2016 le lancement d’un produit aérien. Récemment interrogé sur ce projet par L’Echo touristique, Nathan Blecharczyk, autre cofondateur d’Airbnb, a répondu qu’un tel dessein n’était pas prévu « dans un avenir proche ». « Pendant la pandémie, nous avons dû faire des compromis, a-t-il expliqué. Nous avons malheureusement dû licencier, c’était une période difficile. Nous avons pris la décision de nous focaliser sur notre activité principale. Nous restons concentrés sur les hébergements et les expériences. »
Source : www.lechotouristique.c.om
J’en ai rencontré quelques-uns qui faisaient la manche à Casablanca, un groupe de gnawas faisaient contre mauvaise fortune bon cœur en se produisant dans la petite ville de Chefchaouen sous le regard médusé de quelques badauds. Eux aussi ont quitté Marrakech, les larmes aux yeux, ils ne pouvaient plus compter sur la générosité des touristes qui s’agglutinaient autour de la place Jemaa El-Fna.
Ce sont aussi ces hôteliers contraints de faire du social, en acceptant de payer des parts de salaires à des employés pour ne pas mettre la clé sous le paillasson, les aides versées par l’Etat aux employés du secteur, 2.000 dirhams par mois ne peuvant pas compenser le manque à gagner. Sur les 1 900 établissements touristiques dont les 250 hôtels, toutes catégories confondues, seuls d’ailleurs 110 sont opérationnels à l’heure actuelle.
L’an dernier, le royaume a ouvert les bras à juste 2,2 millions de touristes, ce qui équivaut à une baisse de 78% par rapport à 2019, selon les chiffres officiels. Pourtant pilier de l’économie marocaine, les recettes du secteur touristique, avoisinant les 80 milliards de dirhams en 2019 (environ 7,5 milliards d’euros), avaient ainsi chuté de 65%.
Pour assurer la reconquête de ses marches touristiques et notamment les amoureux de Marrakech, le Maroc a besoin d’une vraie stratégie autour de ce secteur frappé de plein fouet par une contraction économique terrible due au Covid-19.
Et c’est peut-être le moment pour les pouvoirs publics de s’attaquer aux causes profondes qui empêchent ce secteur clé de l’économie marocaine de jouer pleinement son rôle de locomotive du développement économique et social.
Face à l’émergence de nouveaux marchés à forte croissance, des destinations phares comme Marrakech ou Agadir devront rivaliser de génie pour une modification des caractéristiques culturelles par rapport aux schémas de consommation existants. Ce qui suppose un personnel plus qualifié aux compétences linguistiques et culturelles appropriées, parallèlement à la progression de pays émetteurs comme la Chine et l’Inde dans les flux touristiques internationaux.
Mais pour concevoir de nouveaux produits attractifs, susciter d’autres investissements et innover, les stratégies touristiques du futur devront accorder de plus en plus d’importance à la coopération public-privé.
Ce qui passe par une démarche d’ensemble faisant intervenir un grand nombre d’opérateurs gouvernementaux, seule garantie pour que les politiques du tourisme soient suivies d’effet.
Source : https://www.lecourrierdelatlas.com/ Par Abdelatif Elazizi
Le Premier ministre en personne, lors d’un déplacement à Amboise en Indre-et-Loire, a présenté le Plan de Relance du Tourisme français, doté de près de 2 milliards d’euros de financement, dont une grande partie en prêt. Au-delà de la Relance, la vraie ambition est la transformation du modèle pour dépasser la 1ère place en volume et la gagner en recettes.
Le Premier ministre a fixé le cadre d’une ambition à 10 ans : “Conforter la France comme première destination touristique mondiale ”, déclaration qui accentue l’orientation prise depuis un bon moment, à savoir ne plus se satisfaire d’arriver en tête des destinations mondiales les plus fréquentées, mais chercher à détrôner les États-Unis comme 1ère nation bénéficiaire de la manne touristique mondiale. Au passage, il faudra grignoter les places que l’Espagne et même parfois l’Italie nous ont ravies au classement des retombées économiques.
Un message présidentiel
Ce message a déjà été clairement exprimé par le président de la République dans le cadre du premier Sommet Destination France organisé le 4 novembre dernier à l’Hôtel de la Marine et au palais de l’Élysée.
L’ensemble des filières touristiques reconnaissent que l’État a été au rendez-vous du soutien économique dès le début de la pandémie et des interdictions d’ouvertures ou d’activités. AU total, rappelle le Premier ministre, 38 milliards d’euros environ ont été mobilisés en mesures d’accompagnement, de compensation, voire d’investissement. Et c’est sans compter, rappelle-t-il astucieusement les 3 milliards d’euros qui viennent d’être alloués au plan Avenir Montagnes du printemps dernier. Ça commence à compter.
Et ce n’est pas fini, puisqu’il faut désormais passer la vitesse supérieure pour enclencher une Relance, voire une véritable transformation quand cela est possible, pour sortir plus fort de la pandémie.
Pas moins de 8 ministres ont planché à un moment ou un autre sur le plan élaboré conjointement par Alain Griset, ministre des PME, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État en charge du Tourisme. Chacun y a été de son mot d’encouragement pour faire de la Destination France un leader incontesté en nombre et en euros. Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, Annick Girardin, ministre de la Mer ont apporté leur contribution à la réflexion et aux propositions. Et c’est sans compter la validation par Bruno Lemaire, ministre de l’Economie et des Finances, des mesures de sauvegarde encore en pratique.
Bref, il était assez naturel que Jean Castex prenne la parole sur le sujet, officiellement Priorité nationale depuis le discours du président Emmanuel Macron à St-Cirq-Lapopie.
Cinq axes prioritaires et 1,9 milliard sur 3 ans
Après les consultations menées sur le terrain par les deux ministres en charge de préparer le plan, les recontres avec les élus, les fédérations professionnelles et les acteurs locaux, cinq axes prioritaires ont été actés pour y consacrer les moyens de l’Etat et de ses agences.
- Conquérir et reconquérir les talents
- Renforcer la résilience du secteur et soutenir la montée en qualité de l’offre
- Valoriser et développer les atouts touristiques français
- Répondre aux enjeux de transformation du secteur
- Promouvoir la destination France et consolider ses parts de marché
En langage pratique, ces axes se traduisent pour chacun par une série de mesures en Formation et ressources humaines, en Qualification des prestations touristiques, en Accentuation de de la différenciation française, Soutien au changement de modèle économique et Promotion plus large auprès des clientèles étrangères. Plan ambitieux, lourde tâche et moyens conséquents.
Voir les sujets suivants pour le détail des mesures et le tableau ci-dessous pour le détail des financements.
source : www.tourhebdo.com