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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


Le Royaume d’Arabie Saoudite est à l’honneur de la 18e édition du Festival international Cinéma et Migrations d’Agadir du 13 au 18 décembre prochain.

A cette grand-messe du 7e art, ce pays arabe, en pleine dynamique économique, sociale et culturelle, les cinéphiles et le grand public aura l’occasion d’apprécier le développement du cinéma saoudien, à travers la projection du film acclamé par la critique “Had Al Tar” du réalisateur Abdulaziz Alshlahei. C’est aussi l’occasion de mesurer les avancées et les ambitions de l’industrie du cinéma et du divertissement dans le Royaume.

Le choix du pays invité d’honneur de cette année s’impose au vu des liens stratégiques et multiformes avec le Maroc.


Agadir / Cinéma et Migrations : L’Arabie Saoudite, invité d’honneur au Festival international
Les deux Royaumes entretiennent en effet de solides relations qui puisent leur force dans les liens fraternels unissant le Serviteur des Lieux Saints de l’Islam, le Roi Salmane bin Abdelaziz Al Saoud et SM le Roi Mohammed VI, ainsi qu’entre les deux peuples. 

A Ryad et à Rabat, la volonté commune est grande d’aller de l’avant pour promouvoir davantage ce partenariat et favoriser les échanges commerciaux, économiques et culturels. 

Dans le domaine culturel, le cinéma est un vecteur important dans ce sens et les perspectives de collaboration sont énormes. 

Le Maroc compte d’importants atouts et une expertise reconnue, les films étrangers y sont tournés depuis 1919. 

L’Arabie Saoudite affiche, pour sa part, de grandes ambitions pour son rêve hollywoodien et déploie les gros moyens pour le concrétiser. 

Quelque 64 milliards de dollars pour booster l'industrie du divertissement, une gigantesque "Entertainment City” sur 334 km², et une myriade de productions cinématographiques déjà complètes ou en tournage dans le pays. 

Le dynamisme sans précédent du secteur est à l’image de l’ambitieux plan de réformes engagé par le Royaume pour accélérer la diversification de l’économie et le développement des investissements. 

Lancé par le Prince héritier Mohammed ben Salmane, ce plan baptisé “Vision 2030” entend justement rompre avec la dépendance au pétrole et diversifier l’économie saoudienne. 

Le tourisme et l’industrie du divertissement font ainsi partie des axes majeurs pour atteindre ces objectifs et favoriser la transformation de la société saoudienne, où les jeunes constituent une majorité. 
Selon des projections, le nouveau secteur du divertissement pourrait générer jusqu’à 30.000 emplois directs, et plus de 100.000 emplois indirects. 

Il est déjà loin l’année 2018, date de la levée de l’interdiction du cinéma qui était en vigueur depuis les années 1980. 

Le pays prévoit ainsi l'ouverture de 350 cinémas et de 2 500 à l’horizon 2030. 

En matière de production, le film d'action 'Desert Warrior', avec Anthony Mackie est entièrement tourné en Arabie saoudite, et le dernier thriller de Gerard Butler 'Kandahar' commence le tournage dans la région d’Al-Ula, – une première pour ce site classé patrimoine mondial de l'UNESCO ouvert juste l'année dernière pour stimuler le tourisme. 

Le géant du streaming Netflix voit également une opportunité. Un contrat de huit longs métrages a été signé avec le studio saoudien Telfaz11, pour mieux se positionner sur le marché du Moyen-Orient. 

“Saudi Arabia is back!”, slogan choisi par Ryad pour son “Davos du désert”,  colle bien aux grandes ambitions affichées aujourd’hui par ce pays en pleine mutation. 
 
 

Par Med Mohamed Rial le Mercredi 24 Novembre 2021


La Société de développement local, Agadir Souss-Massa Aménagement, a lancé le premier lot afférent aux travaux de construction des commerces et travaux préparatoires du parc urbain Al Inbiâat. Ils mobiliseront 24,6 MDH, selon le budget estimé, avec une opération de démolition de plusieurs bâtiments et infrastructures existantes.


Agadir : c’est parti pour le parc urbain Al Inbiâat
Ce n’est qu’une question de temps avant que les travaux du premier parc urbain d’Agadir ne soient lancés pour la concrétisation de ce poumon vert de la ville. Il sera suivi de l’aménagement du parc métropolitain de Tikiouine dont l’emplacement a été modifié en raison de la multitude des régimes fonciers qui compose le terrain déjà identifié et le nombre important d’activités déjà installées par des privés. Aujourd’hui, la Société de développement local, Agadir Souss-Massa Aménagement, a lancé le premier lot (appel d’offres n° 63 /2021/S2A) afférent aux travaux de construction des commerces et travaux préparatoires du parc urbain Al Inbiâat figurant dans le quatrième axe du Programme de développement urbain (PDU) d’Agadir 2020-2024, dédié à la préservation de l’environnement et à l’aménagement des espaces verts de la ville. Espace vert de transition entre le secteur touristique et balnéaire (STB) et le centre-ville d’Agadir, le parc s’étendra sur une superficie de 25 hectares. L’adjudicataire de ce marché sera connu fin novembre, date prévue pour la séance publique d’ouverture des plis. Quant aux travaux d’aménagement de ce premier lot, ils nécessiteront 10 mois à partir de la notification du marché.

Démolition de plusieurs bâtiments existants
Lesdits travaux mobiliseront une enveloppe de 24,6 MDH, selon le budget estimé par le maître d’ouvrage, la SDL Agadir Souss-Massa Aménagement. Outre les gros œuvres, étanchéité, revêtement et bien d’autres, les travaux dont fait l’objet ce marché comprennent aussi les travaux de démolition de plusieurs bâtiments et infrastructures existantes. Cette opération a nécessité une réflexion par rapport à leur déplacement surtout dans le cadre du comité de foncier et urbanisme des projets relevant du PDU d’Agadir. L’opération concernera la démolition, entre autres, des commerces existants, y compris les kiosques limitrophes du projet, et la construction de nouveaux équipements commerciaux. En plus de la démolition des dallages, du mur de clôture et des gradins du stade Al Inbiaat. À cela s’ajoute le décapage de la piste d’athlétisme et du gazon du stade éponyme en plus du nettoyage, arrachage, dessouchage des espaces verts et arbres existants au niveau du terrain devant abriter ce projet dans le cadre des travaux préparatoires.

Le master plan validé
Il va sans dire que le master plan de la zone Al Inbiâat a été déjà validé par l’ensemble des partenaires au niveau local. Pour rappel, le stade Al Inbiâat (Domaine privé de l’État), sur lequel sera réalisé ce parc, a perdu sa fonctionnalité après l’inauguration du Grand Stade d’Agadir en 2013. Il a été inauguré en 1969, après son aménagement par le Haut-Commissariat lors de la reconstruction d’Agadir, suite au séisme de 1960. Actuellement, deux composantes du parc Al Inbiâat ont été lancées en attendant le lancement des travaux de réhabilitation de la salle couverte Al Inbiaat. Il s’agit du centre de ressources documentaires et de la médiathèque d’Agadir. Ce point nodal du réseau lecture est situé à proximité du parc urbain Al Inbiâat sur l’avenue Hassan II. Les travaux de ce projet sont déjà adjugés.

  

S’agissant de la seconde composante, à savoir le premier parking souterrain public de la ville d’Agadir, les travaux d’aménagement se poursuivent d’arrache-pied pour livrer ce projet d’ici le deuxième trimestre de 2023. Ce projet situé au niveau du boulevard Mohammed V a été adossé au futur parc urbain Al Inbiâat. Constitué de deux sous-sols, le parking souterrain en question est doté d’une capacité de 600 places. II fait partie des projets structurants visant le renforcement des infrastructures de décongestionnement de la ville d’Agadir. Avec une esplanade à aménager sur une superficie de 11.500 m² au-dessus du parking, ce projet sera doté d’une entrée principale au niveau du bd Mohammed V et d’une entrée secondaire sur l’avenue Hassan II. Au-delà de sa vocation de lieu de stationnement, ce parking, situé au cœur de la zone touristique et du centre-ville, contribuera avant tout à la fluidité de la circulation, mais aussi au désengorgement du stationnement dans cette zone.

Source :  Les Inspirations ÉCO  par Yassine Saber

 
 
 
 

Par Med Mohamed Rial le Mardi 23 Novembre 2021


Au Maroc, il y a une mine qui contient un minerai concurrent du pétrole, dont vous connaissez l'histoire et qui va donner au Maroc une position économique. Le Maroc veut devenir "l'Arabie Saoudite" de l'ère des voitures électriques, comme il veut devenir un centre de fabrication de voitures électriques et un important producteur de batteries et des matières premières qui les composent.


Richesse minière : le Maroc va bien se distinguer grâce au COBALT
   Au Maroc, il y a une mine qui contient un minerai concurrent du pétrole, dont vous connaissez l'histoire et qui va donner au Maroc une position économique. Le Maroc veut devenir "l'Arabie Saoudite" de l'ère des voitures électriques, comme il veut devenir un centre de fabrication de voitures électriques et un important producteur de batteries et des matières premières qui les composent.
 
    Et il a de nombreux ingrédients qui peuvent rendre ce schéma possible, au vu de sa possession de réserves d'un métal rare qui entre dans la fabrication de batteries, qui représentent un conteneur de stockage d'énergie électrique concurrent du pétrole.  Si l'Arabie saoudite a du pétrole, Le Maroc possède du cobalt, mais le Maroc ne veut pas se contenter d'exporter ce métal rare utilisé.
 
  Dans l'industrie de la batterie, Rabat espère combiner le développement de son secteur minier bien établi avec une industrie de la batterie pour véhicules électriques, tout en se développant. l'industrie automobile traditionnelle du pays pour inclure également les voitures électriques.
 
   Le plus grand constructeur automobile d'Afrique

   Le Maroc est devenu un centre de fabrication automobile, avec des exportations dépassant les 10 milliards de dollars, et en 2018, le Maroc a dépassé l'Afrique du Sud, devenant le plus grand producteur de voitures particulières en Afrique.
 
   Cette position est une victoire pour Rabat, qui a priorisé les investissements dans les infrastructures et la mise en œuvre de réformes favorables aux entreprises afin de stimuler l'industrialisation et maintenant le pays cherche à s'imposer comme une plaque tournante de la production de véhicules électriques avec 220 000 Marocains travaillant dans l'industrie.
 
  « Le passage à la production de voitures électriques est le plus grand défi à venir pour l'industrie automobile marocaine », a déclaré à Middle East Eye Rachid Oraz, membre fondateur et chercheur principal à l'Institut marocain d'analyse des politiques.
 
   La première voiture électrique produite au Maroc
 
   Le Maroc semble faire de bons progrès dans ce domaine jusqu'à présent. En 2020, Citroën, la marque automobile française détenue par la multinationale Stellants, a lancé une petite voiture entièrement électrique, qu'elle a produite dans son usine de la ville côtière de Kénitra au Maroc. .
 
   Plusieurs entreprises ont commencé à emboîter le pas, le constructeur chinois de véhicules électriques BYD ayant récemment signé un accord préliminaire pour ouvrir une usine dans la ville industrielle intelligente "Mohammed VI Tanger-Tech". Stellants a également annoncé en août que son constructeur automobile allemand, Opel, commencerait à produire des véhicules électriques au Maroc.
 
Le Maroc possède un minéral rare qui est utilisé dans la fabrication de batteries
 
   Othman Koutari, conseiller principal sur le Maroc et l'Afrique du Nord chez Albright Stonebridge Group, a déclaré à Middle East Eye que le Royaume du Maroc se concentre particulièrement sur le développement de ses propres batteries rechargeables, pour compléter la production de voitures électriques.
 
   « Des discussions sont en cours avec les constructeurs automobiles européens pour allouer des ressources au développement de batteries de voitures électriques », a-t-il ajouté.
 
  La production de batteries de voitures électriques a suscité un intérêt particulier au Maroc, compte tenu du stock de cobalt du pays, le métal rare indispensable à la production de batteries lithium-ion rechargeables utilisées dans les véhicules électriques.
 
   La quasi-totalité du cobalt marocain est extrait de la ville désertique de Ouarzazate à partir de la mine de Bou Azer, qui appartient à la société minière marocaine "Managem", une société privée cotée à la Bourse de Casablanca et dans laquelle la famille royale marocaine détient une participation. , selon un rapport de Middle East Eye.
 
   L’ex ministre marocain de l'Énergie, des Mines et de l'Environnement, Aziz Rabah, avait déclaré l'été dernier que le gouvernement mettrait un accent particulier sur l'augmentation de la production de « minéraux stratégiques », en particulier ceux utilisés dans le secteur des énergies renouvelables.
 
   Le Maroc produit 2 à 3 % des réserves mondiales de cobalt, mais cette proportion est dérisoire par rapport au principal producteur de cobalt d'Afrique, la République démocratique du Congo, qui produit près de 70 % de l'approvisionnement mondial. Cependant, la production de cobalt en République démocratique du Congo a été ternie par des informations faisant état de travail des enfants et de conditions de travail dangereuses et inhumaines.
 
  À cet égard, Yassine Belkabir, fondateur et directeur de « AB Mining Consultants » à Casablanca, affirme que « cela a permis à l'industrie minière marocaine de se distinguer de son concurrent africain ». et l'audit social, en plus des étapes. La chaîne de production du cobalt est généralement transparente et traçable de la mine au produit final.
 
  « Les acheteurs veulent diversifier leurs risques », a déclaré à Middle East Eye Mohamed Amin Afsahi, directeur exécutif du marketing et des ventes chez Minajem, citant l'instabilité politique en République démocratique du Congo. Il a ajouté que son entreprise avait pris des mesures pour prouver que son cobalt était extrait tout en respectant les normes de durabilité.
 
   Contrairement à d'autres pays, où le cobalt est extrait avec le cuivre et le nickel, le cobalt marocain est extrait en tant que produit autonome et est réputé être l'un des plus purs au monde.
 
Contrats allemands "BMW" avec la mine
 
  L'année dernière, "Manajim" a signé un accord avec le constructeur automobile allemand BMW, pour lui fournir sur une période de 5 ans environ un cinquième de ses besoins en cobalt, afin de produire la cinquième génération de moteurs électriques pour BMW.
 
  Cet accord n'était "que le début", a déclaré Afsahi, soulignant que d'autres accords étaient toujours en cours de préparation avec les constructeurs automobiles et ajoutant que "la demande mondiale de cobalt sera très importante au cours des 10 prochaines années, il y a déjà un déficit sur le marché . "
 
Ils veulent fabriquer, pas seulement exporter des matières premières
Osman Gutari, conseiller principal du groupe Albright Stonebridge, déclare :
 
   « La société s'est engagée à réaliser cet investissement et est en pourparlers avec des fabricants de véhicules électriques et de batteries concernant de futurs partenariats pour traiter le cobalt extrait au Maroc afin de produire des matériaux adaptés aux batteries de véhicules électriques », a déclaré Mohamed Amine Afsahi, directeur exécutif du marketing et des ventes. à « Managem ».
 
   Bien que le gouvernement soutienne fermement les efforts visant à développer l'industrie des véhicules électriques, des défis demeurent. « L'État veut se spécialiser davantage dans l'industrie automobile, mais cela ne peut se faire sans recherche et développement, l'État n'a pas assez de financement pour le moment », a déclaré Rachid Oraz de l'Institut marocain d'analyse des politiques.
 
Le Maroc a réussi à attirer des investissements étrangers, a déclaré à Middle East Eye Michael Tanchum, chercheur non-résident du programme d'économie et d'énergie du Middle East Institute, ajoutant que ce développement cadrerait avec l'objectif du gouvernement de stimuler le marché intérieur production dans l'industrie automobile.
 
  Il a ajouté que "la production de batteries de voitures électriques au Maroc stimulerait l'expansion du secteur de la fabrication de voitures électriques".
 
   Alors que la demande de cobalt devrait rester élevée pendant un certain temps, l'un des défis auxquels l'industrie minière est confrontée est que les producteurs de batteries sont déjà à la recherche d'alternatives à ce métal coûteux. De même, le constructeur automobile General Motors a dévoilé l'année dernière un nouveau système de batterie qui utilise 70 % moins de cobalt que celui que l'on trouve dans ses voitures actuelles.
 
  Cependant, l'Afsahi affirme que le besoin de cobalt ne disparaîtra pas complètement et que la demande en cobalt restera élevée », ajoutant que « Manajim » entre dans une phase très avancée de discussions avec des entreprises étrangères dans le domaine des batteries et des véhicules électriques, en afin d'étendre le recyclage du cobalt des vieilles batteries, un mouvement qui pourrait commencer dans aussi peu que deux ans.
 
  Tesla ouvre sa première station au Maroc
  Le gouvernement de Rabat montre un vif intérêt pour le développement de cette industrie, et c'est la chose importante pour les investisseurs. « Ils veulent faciliter les investissements autour de ce secteur », explique Osman Gutari.
 
   Des signes concrets de l'engagement du Royaume sont déjà visibles à cet égard. En plus de produire des voitures électriques d'entrée de gamme comme la Citroën « AMI » à Kénitra, Tesla a choisi cette année le Maroc pour être le premier pays africain à ouvrir sa première borne de recharge. pour les voitures électriques.
 
"La production marocaine de batteries de voitures électriques est un évènement qui pourrait bientôt se profiler", a déclaré Michael Tanchum du Middle East Institute.
 
 
source: Araby Post ;  repris par Sabahagadir
 

Richesse minière : le Maroc va bien se distinguer grâce au COBALT

Par Med Mohamed Rial le Lundi 22 Novembre 2021


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