Le feuilleton inattendu ayant pour actrice principale, la directrice du CRT va commencer, le 20 septembre, quant la directrice s’est absentée à la réunion prévue pour commencer le travail, à travers les documents nécessaires et une présence de tous les employés du CRT, afin de relancer les activités du CRT, en stand bail depuis des mois. Grande surprise, la directrice était absente de la réunion. Said Scally demande la cause, on lui explique qu’elle est partie à Paris pour participer au Salon TOP Resa !!! Sans le lui dire.
C’est dans ce cadre que le président du Comité Transitoire, lui spécifie par écrit un arrêt de travail. Tous ceux qui ont écrit ou développée ce sujet, en affirmant qu’il s’agit d’un licenciement, voire même d’un licenciement abusif, ont du tort, car ils n’avaient rien compris et se sont emportés pour soutenir la directrice du CRT, sans aller chercher les causes de cet arrêt, qui constitue une faute administrative, insubordination. La directrice qui avait assisté à la réunion au sein du CRT, n’avait pas jugé utile d’informer le président désigné de sa participation au TOP Resa à Paris. Inadmissible et non reconnaissance d’une décision du Conseil d’Administration auquel elle avait assisté, par ailleurs.
La réaction du dirigeant du CRT ne s’est fait attendre : le 26 septembre, il envoie un courrier à la directrice pour son déplacement à Paris dans lequel il précise :
« après une semaine à Paris sans en avoir été avisé, je suis surpris de votre arrivée au bureau ce jour 26 septembre à 9H20, accompagné d’un huissier de justice, de M. Baraka journaliste et représentant syndical, et d’une amie.
Vous avez refusé de vous joindre à la réunion avec l’équipe qui vous attendait depuis 8H30…
A près concertation, avec M. Le Wali Président du Conseil d’Administration du du CRT, j’ai le regret de vous informer que vous êtes suspendue à compter de ce jour jusqu'à nouvel ordre… »
Deux précisions s‘imposent : tous ceux qui parlent et qui se demande du rôle du Wali, dans cette affaire du Wali et de son rôle dans cette affaire, nous disons que le Wali est le Président du Conseil d’Administration du CRT. Ce fut le cas depuis la création du CRT qui se compose de trois collèges : celui des élus, du Privé (hôteliers et autres professionnels) et de l’Etat (implication des représentants des services étatiques impliqués dans le développement du tourisme régional). Le CRT n’a pas de budget privé, il fonctionne grâce aux subventions du Conseil Régional, celles de la Commune Urbaine d’Agadir, et du Conseil Provincial. Cela veut dire qu’il s’agit des deniers publics, d’où la responsabilité du Wali, en tant que président du Conseil d’Administration, de suivre ce qui se fait avec les deniers publics et comment ils sont dépensés… Donc de veiller à une bonne gestion, en intervenant quand il la faut.
Deuxième précision concernant directement la directrice du CRT. Il ne s’agit nullement d’un quelconque licenciement, encore moins un licenciement abusif de la part de Said Scally, mais d’un arrêt de travail conformément au code du travail qui le permet, en vigueur, précisant les domaines de compétences d’un responsable vis à vis des employés, tout en laissant la possibilité de l’employé de se défendre avec les moyens légaux….