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LE TOURISME VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. MOYEN JUDICIEUX DE RAPPROCHEMENT DES CIVILISATIONS ET DES HOMMES


L'arsenal juridique relatif aux usages licites du cannabis a été complété avec l'entrée en vigueur de six nouvelles décisions, suite à leur publication au Bulletin Officiel (BO), ce jeudi 2 juin, sous le numéro 7096, dans sa version en langue arabe.
Ces six décisions, qui sont venues renforcer le cadre juridique de l’usage légal du cannabis, principalement représenté dans la loi n° 13.21 sur les usages licites du cannabis, sont les suivantes :


Réglementation du cannabis : l'arsenal juridique complété par l'entrée en vigueur de six nouvelles décisions

– Arrêté conjoint du ministre de l’intérieur, du ministre de la santé et de la protection sociale, du ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts et du ministre de l’industrie et du commerce n° 1293.22 du 11 Chaoual 1443 (12 mai 2022) précisant les modalités de délivrance des licences pour les activités liées au cannabis.

 

– Arrêté conjoint du ministre de l’intérieur, du ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts et du ministre de l’industrie et du commerce n° 1294.22 du 11 chaoual 1443 (12 mai 2022) précisant les modèles du contrat de la vente des cultures du cannabis, les procès-verbaux de livraison des cultures mentionnées et les registres de destruction des excédents de la production du cannabis, de ses graines, plantes, cultures et produits.

 
 

– Arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n° 22 100 du 11 chaoual 1443 (12 mai 2022) précisant les conditions et modalités d’agrément des graines et semis du cannabis par l’Agence nationale de réglementation des activités liées au cannabis.

– Arrêté conjoint du ministre de l’intérieur, du ministre de la santé et de la protection sociale, du ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts et du ministre de l’industrie et du commerce n° 1296.22 du 11 chaoual 1443 (12 mai 2022) précisant les formes de registres et les modalités de leur délivrance par l’Agence nationale de réglementation des activités liées au cannabis et des titulaires de licences liées au cannabis.

– Arrêté conjoint du ministre de l’intérieur, du ministre de la santé et de la protection sociale, du ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, des eaux et forêts et du ministre de l’industrie et du commerce n° 1297.22 du 11 chaoual 1443 ( 12 mai 2022) déterminant les proportions de Tétrahydrocannabinol (THC) prévues aux articles 6 et 17 de la loi n° 13.21 relative aux usages licites du cannabis.

– Arrêté du Ministre de l’Intérieur n° 1298.22 du 11 chaoual 1443 (12 mai 2022) précisant les modalités de déclaration des dommages et pertes qui peuvent toucher les cultures de cannabis.

Par ailleurs, l’arsenal juridique pour l’application de la loi 13.21 comprend aussi le décret n° 2.21.642 portant application des articles 32 et 35 de la loi 13.21 relative aux usages licites du cannabis, qui précise la tutelle de l’Agence nationale de réglementation des activités liées au cannabis représenté par le ministère de l’Intérieur, en tenant compte des pouvoirs et compétences applicables aux établissements publics.

L’arsenal juridique de la réglementation du cannabis comprend aussi le décret n° 2.22.159 portant application de certaines dispositions de la loi n° 13.21 relative à l’usage licite du cannabis. Ce décret fixe les régions dans lesquelles il est permis d’autoriser les activités liées à la culture, à la production, à l’implantation et à l’exploitation du cannabis (Al Hoceima, Chefchaouen et Taounate) avec la possibilité d’ajouter d’autres provinces suivant l’intérêt manifesté par les investisseurs nationaux et internationaux à l’égard des activités liées à la chaîne de production du cannabis.

Dans le cadre de l’incitation à l’investissement dans ce domaine, ledit décret confie à l’Agence nationale de régulation des activités liées au cannabis l’accompagnement des demandeurs de licence et la facilitation de la mise en œuvre des démarches administratives liées à son octroi, conformément aux dispositions de la loi précitée, et ce en coordination étroite avec tous les acteurs concernés.

Pour rappel, la première réunion du Conseil d’administration de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) s’est tenue, jeudi à Rabat, sous la présidence du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, et ce en application des dispositions de la loi 13.21 relative aux usages licites du cannabis. L’ANRAC assure la mise en œuvre de la stratégie de l’Etat dans le domaine de la culture, de la production, de la fabrication, de la transformation, de la commercialisation, de l’exportation du cannabis et de l’importation de ses produits à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles.

Le programme de l’usage licite du cannabis, lancé par le Maroc à travers la publication de la loi précitée, vise des objectifs fondamentaux comprenant la mise en place d’un cadre légal permettant de développer les circuits d’usage médical et industriel du cannabis conformément aux engagements internationaux du royaume et l’exploitation des opportunités qu’offre ce marché pour attirer des opérateurs internationaux, le soutien de l’investissement dans la transformation et l’industrialisation des produits extraits du cannabis, ainsi que la réorientation progressive des cultures illégales destructrices de l’environnement vers des activités légales durables et productrices de valeur et d’opportunités d’emploi.

 Source : Tel Quel

 

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 5 Juin 2022


Patrick Simon est le premier vice président du Conseil régional de la région Guelmim oued Noun et président de l’Association du geoparc Jbel Bani, en charge également du dossier de la durabilité à la Confédération nationale du tourisme (CNT).

Dans un entretien accordé à « Maroc diplomatique », il fait état au-delà des campagnes de « com » du « réel douloureux que traverse le secteur du tourisme » et trace les perspectives pour une industrie touristique porteuse d’une responsabilité sociale et sociétale. Entretien d’un acteur de terrain qui ose mettre les pieds dans le plat.

A entendre la communication actuelle, l’on se croirait en situation faste. Pourtant je ne puis me référer qu’aux chiffres actuels qui interrogent...

Entretien par Farida Moha


Patrick Simon : « Au-delà du réel douloureux, quelles perspectives pour le tourisme national ? »
  • MAROC DIPLOMATIQUE : Les journalistes à la lecture des déclarations institutionnelles font l’éloge de la levée du PCR et d’une reprise touristique avec des chiffres plus que prometteurs ! Reprise qui, couplée avec la programmation de l’Opération Marhaba semble promettre une véritable saison d’été ! En votre qualité de professionnel qu’en pensez-vous?

PATRICK SIMON : « Je refuse personnellement de vivre avec des œillères et ne pas voir les réalités. A entendre la communication actuelle, l’on se croirait en situation faste. Pourtant je ne puis me référer qu’aux chiffres actuels qui interrogent :

A fin avril 2022, il s’avère que pour les arrivées de touristes aux frontières, y compris MRE et touristes étrangers, nous n’en sommes qu’à 1.452.534 entrées qui, en comparaison avec les arrivées des touristes aux frontières de fin avril 2019 étaient arrêtées à 3.583.527. Cela fait que la réalité est dure à entendre : Nous sommes en baisse de 58% par rapport à 2019.

En dépit de cette réalité, l’on peut lire ici et là une communication actuelle qui semble s’attacher à faire valoir que nous en sommes en fait à début de mai 2022 à + 320% ! C’est là aussi un fait mais par rapport à fin avril 2021 (ou effectivement nous n’avions pu constater que 460.172 entrées pour fin avril ce qui nous plaçait à – 87% par rapport à 2020.

Je pense qu’en cela, ce message non conforme à la réalité n’est pas bon face aux situations catastrophiques que traversent en cette période de post crise, certains professionnels, mais également les cadres, techniciens, et autres acteurs tous métiers confondus y compris artisans rattachés au tourisme que la crise a mis à l’écart !


Patrick Simon : « Au-delà du réel douloureux, quelles perspectives pour le tourisme national ? »
  • Les chiffres que vous énoncez interrogent, mais devons nous être aussi alarmistes ? ne devrions-nous pas pêcher par optimisme en ces types de situations pour rassurer, pour créer un nouveau climat et une nouvelle dynamique ?

Je rattache cela à la Méthode Coué qui, par l’autosuggestion nous permettrait de surmonter la crise ! Est-ce vraiment fait pour rassurer, et qui rassure-t-on ? Le tourisme a subi de plein fouet cette crise et si le Maroc a été placé en tant que modèle mondial pour avoir su prendre les décisions d’assurer en priorité la Sécurité Sanitaire, (ce à quoi je souscris pleinement),  il faut cependant définir la réalité des faits ! L’Etat a effectivement assuré le soutien pour une partie des personnels liés au tourisme avec le versement de neuf mois (9) de l’allocation CNSS de 2.000dhs/mois, mais l’on doit dire également que c’est une très faible partie du personnel affecté au tourisme qui a été soutenue.

Les professionnels marocains, n’ont eu que pour seul recours, (pour ceux qui répondaient aux conditions des aides), de s’endetter à moyen terme avec les outils DamaneOxygène et Relance ! Cela contrairement aux professionnels des autres pays touristiques concurrentiels au Maroc, de l’Europe du Sud et de la Méditerranée, qui ont bénéficié de plus importantes distributions d’allocations et subventions qui, de ce fait, sont bien mieux armés que nous pour ré envisager un redémarrage post Covid !

En fait cette crise aura fait remonter à la surface les faiblesses de nos fédérations métiers du tourisme qui, faute de n’avoir pas, au moment, où l’on envisageait les Visions 2010 et 2020, été réorganisées, faute de stratégie et de gouvernance, soutenue et mise en rapport avec la territorialisation qui se dessinait avec la Régionalisation avancée, ces fédérations  n’ont pas pu et su répond

  • Les chiffres que vous énoncez interrogent, mais devons nous être aussi alarmistes ? ne devrions-nous pas pêcher par optimisme en ces types de situations pour rassurer, pour créer un nouveau climat et une nouvelle dynamique ?

Je rattache cela à la Méthode Coué qui, par l’autosuggestion nous permettrait de surmonter la crise ! Est-ce vraiment fait pour rassurer, et qui rassure-t-on ? Le tourisme a subi de plein fouet cette crise et si le Maroc a été placé en tant que modèle mondial pour avoir su prendre les décisions d’assurer en priorité la Sécurité Sanitaire, (ce à quoi je souscris pleinement),  il faut cependant définir la réalité des faits ! L’Etat a effectivement assuré le soutien pour une partie des personnels liés au tourisme avec le versement de neuf mois (9) de l’allocation CNSS de 2.000dhs/mois, mais l’on doit dire également que c’est une très faible partie du personnel affecté au tourisme qui a été soutenue.

Les professionnels marocains, n’ont eu que pour seul recours, (pour ceux qui répondaient aux conditions des aides), de s’endetter à moyen terme avec les outils DamaneOxygène et Relance ! Cela contrairement aux professionnels des autres pays touristiques concurrentiels au Maroc, de l’Europe du Sud et de la Méditerranée, qui ont bénéficié de plus importantes distributions d’allocations et subventions qui, de ce fait, sont bien mieux armés que nous pour ré envisager un redémarrage post Covid !

En fait cette crise aura fait remonter à la surface les faiblesses de nos fédérations métiers du tourisme qui, faute de n’avoir pas, au moment, où l’on envisageait les Visions 2010 et 2020, été réorganisées, faute de stratégie et de gouvernance, soutenue et mise en rapport avec la territorialisation qui se dessinait avec la Régionalisation avancée, ces fédérations  n’ont pas pu et su répond

  • Les chiffres que vous énoncez interrogent, mais devons nous être aussi alarmistes ? ne devrions-nous pas pêcher par optimisme en ces types de situations pour rassurer, pour créer un nouveau climat et une nouvelle dynamique ?

Je rattache cela à la Méthode Coué qui, par l’autosuggestion nous permettrait de surmonter la crise ! Est-ce vraiment fait pour rassurer, et qui rassure-t-on ? Le tourisme a subi de plein fouet cette crise et si le Maroc a été placé en tant que modèle mondial pour avoir su prendre les décisions d’assurer en priorité la Sécurité Sanitaire, (ce à quoi je souscris pleinement),  il faut cependant définir la réalité des faits ! L’Etat a effectivement assuré le soutien pour une partie des personnels liés au tourisme avec le versement de neuf mois (9) de l’allocation CNSS de 2.000dhs/mois, mais l’on doit dire également que c’est une très faible partie du personnel affecté au tourisme qui a été soutenue.

Les professionnels marocains, n’ont eu que pour seul recours, (pour ceux qui répondaient aux conditions des aides), de s’endetter à moyen terme avec les outils DamaneOxygène et Relance ! Cela contrairement aux professionnels des autres pays touristiques concurrentiels au Maroc, de l’Europe du Sud et de la Méditerranée, qui ont bénéficié de plus importantes distributions d’allocations et subventions qui, de ce fait, sont bien mieux armés que nous pour ré envisager un redémarrage post Covid !

En fait cette crise aura fait remonter à la surface les faiblesses de nos fédérations métiers du tourisme qui, faute de n’avoir pas, au moment, où l’on envisageait les Visions 2010 et 2020, été réorganisées, faute de stratégie et de gouvernance, soutenue et mise en rapport avec la territorialisation qui se dessinait avec la Régionalisation avancée, ces fédérations  n’ont pas pu et su répond
 

Cet état de fait aura par contre essaimé un informel territorial qui aura gangrené toutes les catégories des établissements hôteliers aux résidences et appartements touristiques en lançant la course aux nuitées. Course aboutie à son summum ces dernières années  par l’expression de l’All Inclusif qui n’eut pour but que de retenir le touriste tout au long de son séjour en une seule résidence.

En cela, Agadir en a été l’expression tout au long de ces deux décennies passées dans les hôtels de front de mer (Premier front), sacrifiant des milliers d’emplois de services, de transports touristiques, de guides. Le All Inclusif a éliminé de ce fait les excursions et toutes intrusions vers l’arrière pays du Souss-Massa, dans le seul souci de retenir sur place les touristes durant tout leur séjour. Il en résulta ce qui devait en résulter avec des confrontations en concurrences et prix à la baisse pour les 2éme et 3ème fronts hôteliers d’Agadir, qui en tant que ville balnéaire a perdu sa première place touristique  nationale et sa qualification de ville balnéaire ! L’on peut considérer qu’il en fut de même sur Marrakech et autres villes avec les Hôtels Club.

La pandémie a en ce sens fait ressortir la fragilité de l’industrie touristique marocaine que ce soit pour les villes, les fractures urbain-rural, culture-nature et balnéaire, et n’énoncerons pas en cela l’échec du Plan Azur, consommé et enterré !

 

  • Informel , sacrifice de milliers d’emplois, fragilité de l’industrie touristique…Une analyse de votre discours laisse apparaitre une situation dramatique que le tourisme traverse actuellement ?

Tout simplement qu’il faut appeler un chat un chat et savoir être réaliste en évitant les erreurs du passé. En acceptant pour exemple d’admettre : – que de très nombreux hôtels ne sont toujours pas ré ouverts et n’ont pas forcément l’intention de rouvrir (ou bien même les possibilités de réouvrir) : car soyons francs,  les aides acquises par le programme AMI/SMIT en subventions pour les remises à niveaux des 800 établissements déclarés par le Ministère comme ayant pu répondre aux exigences des dossiers, ne sont toujours pas versées à fin Mai, cela  pour une saison qui redémarre avec soit disant des chiffres plus que prometteurs ! Ensuite, des problématiques de personnels perdurent, que la Talk Force de l’ONMT qui vient de rencontrer les marchés français, anglais et américains sur une campagne bien programmée sur la levée du PCR, vient bien tardivement pour consolider les campagnes des compagnies aériennes qui se prononcent à reculons sur les engagements  envisagés pour l’été 2022.

Bien  entendu l’Opération Marhaba aura pour principale fonction, à coup de prix promotionnels interposés de remplir les avions RAM de MRE selon les mêmes principes que ceux de  2021. Action qui aura favorisé en 2021 la RAM certes et cela est bien, mais n’aura pas en cela garanti les reprises espérées des marchés étrangers, les campagnes tarifaires de toutes compagnies confondues les en ayant dissuadés !

Il s’avère que pour 2022 ce sont les compagnies qui en ce mois de juin déclarent déjà ces tendances de surcoûts comme applicables !Il en est de même des grèves programmées de certaines compagnies aériennes !

Plus grave , et j’avoue qu’en cela il est de bon ton de ne pas affoler plus que de raison, mais :

-Le Portugal est déjà programmé par l’OMS pour une nouvelle vague Covid, l’Afrique du Sud y étant déjà confrontée, la Corée du Nord non vaccinée est confinée, la Chine par qui la Covid est arrivée a confiné séverement des villes comme Changhai, Pékin !

J’ajoute que la guerre russo-ukrainienne se déroule en Europe et détermine des conséquences sociétales, économiques qui se doivent d’être prises en considération pour ce qu’elles représentent comme conséquences alimentaires avec, pour ne pas aller plus en détails de ce que seront la guerre du blé, celle de l’énergie pour les mobilités professionnelles comme privées, mais aussi de voyages, celle des pouvoirs d’achat etc. Enfin, je ne ferai bien entendu qu’effleurer le risque d’une Monkeypox, sans approfondir les problématiques migratoires !

  • La CNT nous dit-on a joué son rôle de fédérer, de travailler en intelligence collective en redonnant du sens au dialogue Public Privé dans une volonté de co-construction nationale. Que peut-on attendre de cette structure ?

Je ne pense pas, et me définissant en tant que membre de la CNT, je ne peux que reconnaitre la réelle synergie que ce nouveau bureau a su mettre en place sous l’autorité de Hamid Bentahar qui, de par son expérience au sein d’un grand groupe international, a su remettre de l’ordre dans l’élaboration des plans d’actions partagés par les fédérations métiers et le dialogue avec la tutelle.


Cela ne m’aura pas empêché en qualité de « Président de la Commission Durabilité »  de soulever ces points que je vous expose et que malheureusement je ne pense pas forcément qu’ils sont partagés pour l’importance qu’ils représentent. Aujourd’hui il est nécessaire de  donner de réelles fondations à la Maison Tourisme Maroc en considération de l’innovation, création et réinvention plutôt que de se contenter de l’emplâtre sur une jambe de bois !

  • Que voulez vous dire par cela ?

Il est clair que l‘on a pêché ces dernières décennies en se contentant d’avancer et feignant d’ignorer les besoins et orientations que l’on s’était donné pour réussir les visions 2010-2020, avec une Haute Autorité Touristique (HAT et/ou CNT), qui définissaient les axes entre vertical et horizontal, entre Public et Privé, cela :

– dans le plein abandon de toute(s) forme(s) de stratégies et de gouvernances nationales, comme régionales,

– ne définissant aucune vision en adaptation entre professionnels, élus et administrations !

– définissant des fédérations des métiers du tourisme, restées coquilles vidées pour leurs fonctions !

– définissant des outils sans cohérences pour des équilibres entre métiers du tourisme, entre national et régional, urbain et rural, nature/culture et balnéaire, tourisme et culture, tourisme et animations, tourisme  et événementiels,

– ne définissant et ne réalisant point les outils nécessaires au tourisme interne,

– ne considérant point l’interculturalité entre culturel patrimonial et tourisme,

– ne prenant pas en compte les nécessités de réguler formel et informel, se laissant aller à confondre accompagnement touristique et commerce informel de ces métiers d’accompagnements issus de la société civile et de l’artisanat durablement exploité hors toute logique de construction d’un tout pouvant aboutir à une industrie structurée.   

–     Sans langue de bois, que proposez-vous comme solutions pérennes et durables pour sortir de cette impasse ! et Croyez-vous en une sortie pour conclure ?

Je pense réellement qu’il n’est jamais trop tard pour réagir L’important étant de savoir si la volonté d’affronter les réalités est bien là après avoir établi un état des lieux sincère :

*-considérer les tenants et aboutissants du partenariat Public/Privé envisagé mais non réalisé !

  • Avec une Haute autorité touristique qui doit être mise en place assurant les volontés et définitions touristiques nationales pour ce que sont les déclinaisons au niveau des outils !
    • Chaînes nationales et Internationales, Publiques et Privées, et ce, pour :
    • Adaptation aux Mégalopoles en Smart Cityes, en différentiation entre urbain et rural, régional !
    • Définitions adaptées pour Affaires et Mice – Loisirs – Culturel et Nature – Sportif,
    • Tableau des professions prioritaires et périphériques !
  • Cahiers des charges révisés des Outils productifs de la tutelle pour ce que sont en distinguos:
    • Les promotions nationales et régionales ?
    • L’observatoire du tourisme, pour ce que sont les indicateurs en prospectives et analyses pour le national et le régional en comparatif avec l’International de référence, avec des actions numériques et digitales adaptées aux besoins !
    • Investissements touristiques relatifs :
      • Aux volontés politiques, étatiques et gouvernementales des voies touristiques choisies, définissant au plan national comme régional,  les typologies des tourismes de masse et/ou régionalement adaptées aux expériences touristiques afin de déterminer une politique globale des formations et de l’employabilité, en reconnaissance des réalités territoriales du rural, des Géoparcs, des Parcs nationaux, des sites culturels patrimoniaux matériels comme immatériels qui, le tourisme marocain doit le reconnaitre font l’objet des reconnaissances internationales de l’ UNESCO, comme de l’OMT !
      • aux imputations pour le tourisme interne et territorial,
      • aux structurations du passage de l’informel au formel,
      • aux accompagnements des périphériques nécessaires en culture, artisanat et éco sociétal
      • aux besoins des formations en interculturalité avec les mises à niveaux des diverses branches verticales et horizontales pour définir et calibrer les besoins inter ministériels, inter culturels dans des déclinaisons verticales comme horizontales nationales comme internationales des outils de transmissions entre Public et Privé !
    • Relais de Promotions, et de Marketing reconsidérés à l’international avec et par les délégations selon des cahiers des charges adaptés à une nouvelle et véritable volonté industrielle pour un tourisme marocain réinventé !
      • Reconsidération d’un statut utile des délégations touristiques régionales et provinciales en considérations des nécessités des contrôles et surveillances des ETHCs pour définir, dans leurs fonctionnalités formalisées, l’ensemble des indicateurs déterminant les outils de gestions territoriales vis-à-vis des instances locales et provinciales, régionales rapportées aux besoins nationaux afin d’établir des plans d’actions déterminés par des réalités formalisées par une politique de digitalisation touristique nationale  permettant de créer l’emploi, reconsidérer l’employabilité et l’auto entrepreneuriat adaptés, inclusifs, intégrés, formés et formatés à l’utilité d’une la réalité industrielle touristique assumée pour une politique touristique nationale revisitée !
    • A la mise à disposition par la tutelle d’une manne financière, selon un cahier des charges établi PUBLIC/PRIVE, répondant aux obligations précitées, permettant en toute autonomie à la Confédération Nationale du Tourisme de conserver son autonomie décisionnelle de Privé vis-à-vis du Public, mais qui s’obligerait :
      • à des fondements de gestion rotative entre les régions et métiers prioritaires tels que Mice, Evénementiel, hôteliers Agences, Transporteurs, NTIC en tant que fondements structurants d’une réelle industrie et cela :
    • en partenariat avec la structure nationale et territoriale de la CGEM et de ses commissions interministérielles nationales comme régionales, afin de coconstruire et cogérer les fédérations des métiers définies et retenues pour cette nouvelle ère, dans un listing renouvelé des métiers du tourisme, adapté aux choix futurs d’une Vision 2030-2040 d’une industrie touristique marocaine tournée à la fois vers ce qui a fait ses forces et faiblesses dans cette période passées et pré pandémie et pour les années futures également tournées vers de nouveaux horizons dont ceux de l’Afrique !

Le Maroc a prouvé au travers de projets industriels intégrés, portuaires avec les Tanger Med(s)I, II et III , énergétiques avec les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydrogène !), avec des avancées dans les innovations pour sa pêche, pour son agriculture, avec ses plans émergences automobile, aviation, textile, financiers, avec ses volontés de créations géopolitiques vers l’Afrique, avec son projet Gazoduc-Nigéria-Maroc qu’il est capable de relever beaucoup de défis ..Les professionnels du tourisme doivent s’inscrire dans cette dynamique .J’ai toujours prôné qu’Identité et authenticité marocaines étaient les seuls véritables fers de lance capables d’apporter une véritable durabilité  possible à la reconnaissance du tourisme marocain de demain !

Un tourisme résilient  qui implique jeunesses et comme de véritables actrices du développement vernaculaire national et territorial qui constitue l’âme marocaine!Une résilience porteuse d’une démarche en Responsabilité Sociétale et sociale des entreprises (RSE) qui est devenue incontournable pour les entreprises qui veulent s’inscrire dans le sens de l’histoire.


Source : 
https://maroc-diplomatique.net/

 

Par Med Mohamed Rial le Vendredi 3 Juin 2022


Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira, fidèle à son esprit si singulier, se réinvente une fois encore, et devient le Gnaoua Festival Tour le temps de cette édition spéciale, en raison des restrictions sanitaires. La tournée prendra la forme d’une caravane musicale qui sillonnera le Maroc durant le mois de juin pour aller à la rencontre de son fidèle public dans 4 villes du Royaume. Le Gnaoua Festival Tour sera l’occasion de célébrer avec le public l’universalité de l’art Gnaoua et son inscription sur la liste du patrimoine culturel et immatériel de l’humanité de l’Unesco.


SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI LE GNAOUA FESTIVAL TOUR DÉVOILE SA PROGRAMMATION : Essaouira, Marrakech, Casablanca et Rabat Du 3 au 24 juin 2022
 Aujourd’hui, la culture Gnaoua est forte et présente à travers le Maroc. En attendant de retrouver le Festival Gnaoua et Musiques du Monde à Essaouira en 2023 dans son format habituel, cette tournée sera l’occasion de célébrer, partout où elle ira, l’authenticité et le succès des Gnaoua et d’Essaouira, porteurs de valeurs de tolérance et de partage, valeurs essentielles de la culture marocaine. 4 escales pour cette caravane musicale et festive qui présente en exclusivité des concerts de pure tagnaouite et des fusions toujours plus audacieuses. Cette tournée exceptionnelle se déroulera du 3 au 24 juin 2022, avec une première escale à Essaouira, ville berceau du festival, avant de se poursuivre à Marrakech, Casablanca et Rabat.
 
 
   Pendant deux jours, les 3 et 4 juin, Essaouira revêtira son plus bel habit, celui de capitale de la tagnaouite. Ce sont onze des maâlems les plus réputés de la belle Mogador qui donnent rendez-vous au public pour des prestations de fusions musicales hautes en couleurs et des concerts du pur répertoire Gnaoua, lors de douze concerts, Place Moulay El Hassan et à Dar Souiri. Honneur d’abord à l’Afrique avec une fusion très attendue. Le Malien Vieux Farka Touré, surnommé le « Hendrix du désert », cador de la collaboration musicale, retrouve avec son trio le maâlem le plus habité par les musiques africaines, Abdeslam Alikane, accompagné par le ribab d’Aziz Ouzouss, chantre de la culture amazighe pour un concert tout en douceur et harmonie

SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI LE GNAOUA FESTIVAL TOUR DÉVOILE SA PROGRAMMATION : Essaouira, Marrakech, Casablanca et Rabat Du 3 au 24 juin 2022
  Mais le jazz n’est pas en reste : celui qui a révolutionné et redéfini le potentiel artistique de son instrument, la basse, et qui depuis les années 70 sillonne le monde et joue avec les plus grands, Jamaaladeen Tacuma, accompagné de Ronnie Burrage à la batterie et Kelvyn Bell à la guitare partageront la scène avec le maâlem à la voix ensorcelante Saïd Boulhimas. La famille Guinea sera là en force, lors de deux concerts : le maâlem Moktar et son projet Gnaoua Soul et le maâlem Houssam en fusion avec pas moins de six musiciens talentueux, flûtiste, guitariste, chanteurs… Douze concerts, dont 5 fusions, 6 concerts Gnaoua et 1 concert Issaoua. Sans oublier la traditionnelle parade d’ouverture.
 
 
 
Marrakech en mode Tagnaouite
 
La ville ocre reprendra le flambeau, le 9 juin au Mégarama, en honorant le public de la présence de deux des plus grands maâlems Gnaoua. Abdelkebir Merchane et Mustapha Baqbou qui monteront sur scène, dans un premier temps, présenter une partie du répertoire le plus pur de l’art Gnaoua. Ces deux grands maâlems seront rejoints sur scène par une pléiade de musiciens, qui ont en commun l’énergie et la passion : l’envoûtante Hindi Zahra, le saxophoniste hors norme haïtien Jowee Omicil, le sénégalais Cheikh Diallo avec sa kora et son clavier, Yaya Ouattara le magicien percussionniste burkinabé, le guitariste virtuose sénégalais Hervé Samb, le batteur algérien Karim Ziad passeur de ponts musicaux. Le 10 juin sera fusionnel lui aussi, mais aux couleurs marocaines. Le maître Gnaoua d’expérience, Abderrazak El Hadir, invitera au partage trois musiciens de la nouvelle génération, au Centre Les Étoiles de Jamâa El Fna. Marrakech abrite cinq concerts, 2 fusions et 3 concerts Gnaoua.
 
 
À Casa, énergie et métissage au rendez-vous
 
Pour Casablanca, le Gnaoua Festival Tour a choisi l’énergie et le métissage pour 3 jours de fête. Les 16 et 17 juin, l’esplanade du stade Mohammed V sera un terrain de jeu 100% musical. A l’image du concert du 16 juin : le Maâlem Hassan Boussou, adepte expérimenté du métissage et de la fusion, invite sur scène le folk singer anglais Piers Faccini, la gardienne du temple de la chanson marocaine Soukaina Fahsi, et deux passionnés des musiques du monde, le batteur percussionniste Cyril Atef et le multi instrumentiste Malik Ziad. Et le 17 juin, c’est un véritable tourbillon musical avec deux concerts fusion aux mille volts. Pour commencer la soirée,
 
 le Maâlem Ismail Rahil rejoindra le voyage hypnotique du Trio Assala mêlant jazz, arabo-andalous et les rythmes du sud Maroc, trio formé par le batteur Karim Ziad, le pianiste virtuose Omri Mor et par celui qui est considéré comme la relève de la tradition gnaouie au Maroc, Mehdi Nassouli. Le tout rehaussé par le saxophone de l’iconoclaste Jowee Omicil. Et pour clôturer ce vendredi électrique, une fusion de deux continents en apothéose : les rythmes gnaoua du Maâlem Khalid Sansi, figure de la relève Gnaoua à Casablanca, et les rythmes cubains de CimaFunk, cet artiste à l’univers unique et rafraîchissant, qui a redéfini la musique cubaine contemporaine ainsi que l’identité afro-latine et la fusion des cultures noires. Gnaoua Festival Tour à Casablanca, ce sont bien d’autres surprises et de pépites musicales : neuf concerts dont 4 fusions, 3 concerts Gnaoua et 2 concerts 100% énergie. Les 16 e 17 juin, Esplanade Stade Mohammed V et le 19 juin à la Fondation Touria & Abdelaziz Tazi (L’Uzine)
 

SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI LE GNAOUA FESTIVAL TOUR DÉVOILE SA PROGRAMMATION : Essaouira, Marrakech, Casablanca et Rabat Du 3 au 24 juin 2022
  Rabat clôt le bal sur des notes jazz
 
A Rabat, le jazz prouvera une fois de plus qu’il est l’invité privilégié des Gnaoua. Car quand le jazz est là, le guembri s’exprime, s’épanouit et la magie naît ! C’est un concert très spécial que le Gnaoua Festival Tour présentera au Théâtre National Mohammed V, le 23 juin. Avishai Cohen, considéré comme l’un des piliers du jazz contemporain, contrebassiste et chanteur talentueux, compositeur de génie et son Trio rencontrera sur scène le maâlem au charisme ensorcelant, Hamid El Kasri, emportés par le saxophone et l’accordéon des jazzmen Émile Parisien et Vincent Peirani, et la douceur tout en profondeur de la chanteuse marocaine Nabyla Maan. Un pur moment de bonheur en perspective… Le blues s’invitera aussi à Rabat le 24 juin, mais un blues métissé et profond avec le Majid Bekkas Afro-Gnaoua Blues Band, au cinéma La Renaissance. Le Gnaoua Festival Tour clôturera sa tournée à Rabat avec cinq concerts / 2 fusions, 2 concerts Gnaoua et 1 concert de pur jazz sur deux jours les 23 et 24 juin. Plus de 150 artistes, venus de près de 15 pays, donneront libre cours à leur talent et viendront partager avec le public leur passion de la musique, sans frontières, et recréer la magie du Festival lors de 30 concerts inédits. Une invitation au voyage, à la communion, et l’occasion de célébrer dans la joie l’inscription de l’art Gnaoua au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. Lors de chacune des étapes, les concerts seront organisés dans le strict respect des conditions sanitaires et de sécurité́ décidés par les autorités gouvernementales et locales.
 
 A propos du Gnaoua Festival Tour Essaouira, les 3 et 4 juin 2022 /
 12 concerts Marrakech, les 9 et 10 juin 2022 /
 5 concerts Casablanca, les 16, 17 et 19 juin 2022 /
 9 concerts Rabat, les 23 et 24 juin 2022 / 5 concerts
 
 

Par Med Mohamed Rial le Dimanche 29 Mai 2022


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